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 EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie

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Johanna
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MessageSujet: EDF   jean - EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie EmptyVen 28 Oct - 15:43:08

L’ouverture du capital d’EDF urgente et nécessaire

Conférence de presse des porte-parole
Lundi 24 octobre 2005
Valérie Pécresse et Luc Chatel

jean - EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie Logo_edf

EDF : l’ouverture du capital urgente et nécessaire

L’UMP par la voix de Luc Chatel s’est félicité de l’ouverture du capital d’EDF, « seul moyen pour cette entreprise publique d’inscrire sa stratégie de développement et d’investissement dans la durée ».

Luc Chatel a rappelé que « c’est Nicolas Sarkozy, lorsqu’il était ministre de l’Economie et des Finances, qui a préparé le terrain » de cette ouverture de capital à travers la réforme du statut d’EDF : « les négociations de l'époque avaient permis, en écoutant l'ensemble des partenaires, de trouver avec ce nouveau statut un équilibre qui permet aujourd'hui de faire appel à des capitaux financiers extérieurs pour consolider l'entreprise ».

De son côté, Valérie Pécresse a insisté pour dire que « cette ouverture de capital n’est pas une privatisation puisque l’Etat restera actionnaire à 85% » et qu’elle s’avère « urgente et nécessaire » dans un secteur extrêmement ouvert à la concurrence.

« Nous avons besoin d’une entreprise leader dans le monde qui nous permette à la fois de conserver notre indépendance énergétique et de garantir des prix bas »a-t-elle ajouté.


Un budget volontariste, ambitieux et juste !

L’UMP par la voix de Luc Chatel a évoqué le vote, au Parlement, de la partie dépenses du projet de loi de finances 2006

« Nous avons à plusieurs reprises défendu l’idée d’une maîtrise des dépenses » et « ce budget est le quatrième successif qui ne voit pas les dépenses de l’Etat augmenter » a déclaré Luc Chatel avant de rappeler que l’UMP a « porté le projet de réformes fiscales qui s’appuie sur deux éléments de justice que sont le plafonnement des niches d’un côté, et l’augmentation forte de la prime pour l’emploi de l’autre ».

Il a par ailleurs souligné le bien fondé des mesures prises par le gouvernement, dans le cadre du projet de loi de finances sur la sécurité sociale, qui vont permettre « de conserver et de sauver la Sécurité sociale ».



L’UMP dénonce l’hypocrisie des socialistes sur l’ISF

Valérie Pécresse a tenu à dénoncer les « allers-retours et les dérapages incontrôlés » de Laurent Fabius qui vient aujourd’hui donner des leçons à la majorité sur l’ISF alors qu’il a lui-même exonéré de cet impôt les œuvres d’art lorsqu’il était Premier ministre.

Puis elle a rappelé que « ce sont les socialistes, les premiers, en 1989 sous le gouvernement de Michel Rocard, qui ont exonéré les actions des dirigeants d’entreprises de l’ISF » et relevé qu’en France « il n’y a pas un dirigeant d’entreprise dont les actions sont taxées à l’ISF ».

En permettant l'exonération de 75% d'ISF pour les actionnaires détenant leurs actions pendant 6 ans : « le gouvernement de Dominique de Villepin a souhaité élargir et démocratiser ce dispositif à tous les actionnaires dans un objectif économique très clair : éviter les délocalisations d’entreprises et lutter contre l’hémorragie des compétences, des capitaux et des entreprises » a-t-elle fait valoir.

« Laurent Fabius a menti sur l’Europe, aujourd’hui nous savons qu’il nous ment sur l’économie. Que propose-t-il faire pour éviter les délocalisations d’entreprises ? Où est le plan B de Laurent Fabius pour l’emploi ? » s’est interrogée la porte-parole de l’UMP.


A retenir dans l’agenda

Nicolas Sarkozy sera en Lorraine le jeudi 27 et vendredi 28 octobre. Il tiendra une réunion publique à Pont-à-Mousson le jeudi 27.

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MessageSujet: Re: EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie   jean - EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie EmptyMar 1 Nov - 0:42:43

Citation :
de Laurent Fabius qui vient aujourd’hui donner des leçons à la majorité sur l’ISF alors qu’il a lui-même exonéré de cet impôt les œuvres d’art lorsqu’il était Premier ministre.

L'autre problèmes de la gauche c'est qu'elle oublie très vite le passé...
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MessageSujet: Re: EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie   jean - EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie EmptyMar 1 Nov - 0:52:59

il est clair !! Qu'a fait la gauche contre la délinquance ? contre l'immigration ? Mais encore pire alors qu'elle se dit socialiste qu'est ce qu'elle a fait contre le chomage ?
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MessageSujet: Mobilisation contre la privatisation d'EDF:   jean - EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie EmptyMar 8 Nov - 15:27:52

grèves et baisse de production

PARIS (AFP) - La journée d'action nationale contre la privatisation partielle d'EDF a été marquée mardi matin par quelques mouvements de grève et des baisses de production ponctuelles, a-t-on appris auprès de la direction et de syndicats.

"A 11H00, 7% des salariés d'EDF étaient en grève", par rapport à l'effectif global de l'entreprise publique, a indiqué la direction. Le mouvement social a occasionné dans la matinée une baisse de production de "3.600 MégaWatt, soit 6% de l'électricité consommée", a précisé la direction.

Des coupures d'électricité ont touché pendant trois quarts d'heure quelque 20.000 habitants de Givors (Rhône) et 20.000 autres à Marseille, 10.000 Marseillais restant sans électricité à la mi-journée, a poursuivi la direction.

Organisées à l'appel des syndicats CGT, FO et SUD Energie, les actions des salariés d'EDF ont pris "différentes formes" selon les régions, a déclaré à l'AFP Eric Roulot, secrétaire de la fédération CGT mines-énergie, qui a évoqué "rassemblements, grèves, interventions vers les usagers, assemblées générales, etc."

Ces actions visent "à contraindre le gouvernement à accepter le débat public" sur la privatisation partielle d'EDF, a expliqué M. Roulot. "Il n'y a aucune raison de privatiser EDF, mais le gouvernement refuse d'en discuter avec nous dans les médias car il ne peut répondre à nos arguments", a-t-il affirmé.

Les syndicats CFE-CGC (favorable à la privatisation), CFDT et CFTC n'avaient pas appelé à l'action mardi.

Six organisations de gauche, le PCF, les Verts, Le Mouvement républicain et citoyen, la LCR, la Gauche républicaine et les Alternatifs, organisent mardi soir un meeting au gymnase Japy à Paris, contre la privatisation, s'inscrivant dans la perspective "d'un retour d'EDF dans le secteur public, en cas de victoire de la gauche en 2007".

Lundi 24 octobre, le gouvernement a lancé la privatisation de 15% du capital d'EDF. Les Français peuvent acheter les actions EDF depuis le 28 octobre, avant une première cotation en Bourse prévue le 21 novembre.
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MessageSujet: Re: EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie   jean - EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie EmptyMar 8 Nov - 20:51:31

Citation :
Le mouvement social a occasionné dans la matinée une baisse de production de "3.600 MégaWatt, soit 6% de l'électricité consommée",
c'est bien pour les économies d'électricité ... Laughing Twisted Evil

Citation :
Des coupures d'électricité ont touché pendant trois quarts d'heure quelque 20.000 habitants de Givors (Rhône) et 20.000 autres à Marseille, 10.000 Marseillais restant sans électricité à la mi-journée, a poursuivi la direction.
la est le probleme ... l'utilisateur n'a pas a subir les humeurs des saints-dictats ... Twisted Evil

Citation :
Ces actions visent "à contraindre le gouvernement à accepter le débat public" sur la privatisation partielle d'EDF, a expliqué M. Roulot. "Il n'y a aucune raison de privatiser EDF, mais le gouvernement refuse d'en discuter avec nous dans les médias car il ne peut répondre à nos arguments", a-t-il affirmé.
des raisons ? :
on ne veut plus de ces fonctionnaires engraissés, fainéants; on ne veut plus d'intervention de l'état dans l'économie !!! Twisted Evil ceci est surtout le principal ... vive l'initiative privée !!! tongue Mr. Green
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MessageSujet: EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie   jean - EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie EmptyDim 5 Fév - 21:08:52

La Grande-Bretagne très libérale se prépare à une bataille pour son entreprise gazière de tête !

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Londres défendra British Gaz contre Gazprom ÉNERGIE Le géant énergétique russe aurait l'intention de fournir 20% des besoins britanniques d'ici à 2015
Sonia Stolper
[04 février 2006]

LE LIBÉRALISME forcené prôné par le gouvernement britannique a des limites. En témoignent les réactions officielles aux rumeurs de reprise du britannique Centrica – propriétaire de British Gaz – par le géant russe Gazprom. «Tout acheteur potentiel ferait l'objet d'un examen rigoureux des autorités de régulation et de la concurrence», a averti le ministère britannique du Commerce et de l'Industrie (DTI). Et ce alors que Centrica assure n'avoir fait l'objet d'«aucune approche de la part de Gazprom». Ce dernier a indiqué que les propos de l'un de ses dirigeants affirmant qu'une analyse du rachat de Centrica était en cours avaient été «mal interprétés».


Si la reprise d'une entreprise britannique par une société étrangère ne suscite en général pas de réactions du gouvernement britannique, il en va autrement lorsque le candidat repreneur se trouve être un géant nationalisé comme Gazprom. D'autant que la réputation de ce dernier s'est trouvée sérieusement entachée par la suspension de livraison de gaz à l'Ukraine, qui a par ricochet gêné et agacé l'Union européenne. Les réticences londoniennes ne sont pas sans rappeler le rejet, en 2005 par les Etats-Unis, de l'OPA du chinois Cnooc sur la compagnie pétrolière californienne Unocal.


Gaz de France intéressé


«La sécurité de l'approvisionnement des consommateurs britanniques en énergie est de la plus haute importance», a souligné le DTI dans un communiqué. Pas question de soumettre les particuliers britanniques aux humeurs des dirigeants de Gazprom. Le marché de l'énergie anglais est ouvert à la concurrence depuis déjà plusieurs années – les Français y sont présents avec EDF – et British Gaz reste, de loin, le principal pourvoyeur d'énergie en Grande-Bretagne avec 12 millions de foyers alimentés en gaz et 6 millions en électricité. Centrica emploie 30 000 personnes, opère 7 centrales énergétiques alimentées en gaz qui génèrent 6% de l'électricité britannique et possède le réservoir offshore de Rough qui constitue 80% de la capacité de stockage d'énergie du pays.


Centrica, dont la valeur boursière est estimée à 11 milliards de livres (16,2 milliards d'euros), fait l'objet de rumeurs de reprises depuis des semaines. Gazprom mais aussi le français Gaz de France ou le malaisien Petronas ont été évoqués. Gazprom avait même indiqué au quotidien The Guardian espérer fournir 20% des besoins britanniques en gaz d'ici à 2015.


Dernière édition par le Mer 22 Fév - 20:12:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie   jean - EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie EmptyDim 5 Fév - 22:51:05

Gazprom sous obédience allemande ... Mr.Red
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MessageSujet: La bataille de l'énergie a commencé   jean - EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie EmptyMar 21 Fév - 16:40:21

Energie: choc de titans en Europe autour de l'espagnol Endesa
2006-02-21 13:54:30
BERLIN (AFP)


Le numéro un allemand de l'énergie E.ON part à l'assaut de la première place mondiale, détenue par le français EDF, avec une contre-offre de 29,1 milliards d’euros sur le groupe d’électricité espagnol Endesa, déjà cible d'une offre hostile d'un autre espagnol, Gas Natural.

Les analystes considéraient depuis longtemps E.ON comme un prédateur. Le groupe avait d'ailleurs approché sans succès l'an passé le britannique Scottish Power. Depuis, tous se demandaient ce qu'il allait faire de sa cagnotte, gonflée récemment par plusieurs cessions d'actifs et évaluée à au moins 15, voire 20 milliards d'euros.

Ils viennent d'avoir une réponse: E.ON propose 27,50 euros par action Endesa, a-t-il annoncé mardi dans un communiqué. C'est environ 30% de plus que Gas Natural, qui offrait seulement 21,30 euros par action soit au total 22,5 milliards d'euros. Une partie sera financée sur les réserves du groupe.

Reprise de dette incluse, l'offre d'E.ON valorise Endesa à près de 55,2 milliards d'euros. Toutefois, si l'espagnol versait un dividende à ses actionnaires avant le bouclage de la transaction, qu'E.ON espère pour mi-2006, il réduira d'autant son offre.

"C'est la plus importante acquisition de l'histoire d'E.ON, et même dans le secteur européen de l'électricité", a commenté le patron du groupe allemand, Wulf Bernotat. "Nous voulons devenir numéro un mondial du gaz et de l'électricité. Endesa joue un rôle important dans cette stratégie."

Gas Natural n'a pas fait de commentaire. Endesa réunit son conseil d'administration en fin d'après-midi.


Selon M. Bernotat, le prix proposé est "juste" et "attractif pour les actionnaires d'Endesa", et l'accueil devrait être favorable: "Nous avons eu des réunions (avant de lancer notre offre) avec la direction d'Endesa. L'atmosphère était amicale. Nous nous attendons à ce que la réaction de la direction d'Endesa (à l'offre) soit également amicale."

Le groupe allemand a averti lundi soir le gouvernement espagnol, qui peut bloquer l'opération, et assure n'attendre "aucune difficulté" de la part des autorités européennes de la concurrence. "Nos positions actuelles ne se recoupent pas, à l'exception de la très petite activité que nous avons en Italie", a argumenté M. Bernotat.

E.ON est surtout présent en Europe centrale et orientale, en Russie où il détient 6,5% de Gazprom, en Scandinavie, en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis. Endesa est centré sur l'Espagne, l'Italie et le continent sud-américain. Au final, le nouvel ensemble pèserait presque 75 milliards d'euros de chiffre d'affaires et compterait plus de 50 millions de clients dans plus de 30 pays.

A la Bourse de Francfort, EON engrangeait 3,67% à 96,87 euros vers 11H50 GMT, l'une des plus fortes hausses de l'indice vedette Dax.

"Cela fait beaucoup de sens au niveau stratégique, en termes de présence en Europe", a relevé Peter Wirtz, analyste à la banque WestLB.

E.ON a "essayé d'établir une forte présence en Italie depuis plusieurs années, et cela va vraiment lui permettre de faire concurrence à EDF", a-t-il encore noté.

Le groupe français est depuis longtemps la cible à abattre pour E.ON. L'allemand avait affiché l'objectif de détrôner EDF dès le rachat de l'électricien britannique Powergen, bouclé en 2003 pour 12 milliards d'euros, coup sur coup avec celui du groupe gazier Ruhrgas pour 10,2 milliards.

Il y a un an, E.ON avait indiqué suivre de près le dossier du groupe italien Edison, dont EDF a finalement pris le contrôle total avec un partenaire italien, AEM. Et mardi, M. Bernotat a noté qu'Endesa "pourrait être une plateforme très attractive pour nos efforts sur le marché français", où E.ON entend à terme développer son activité.
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MessageSujet: Energie : le secteur s'emballe !!   jean - EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie EmptyMar 21 Fév - 16:41:44

mardi 21 février 2006, 11h39
Energie : le secteur s'emballe !!
Le secteur de l'énergie au sens large s'anime franchement ce mardi avec Suez (Paris: FR0000120529 - actualité) qui grimpe de 4% à 30,80 Euros et Veolia qui prend 5% à 44,54 Euros en bourse. Tout le monde l'attendait depuis quelques jours, l'allemand E.ON a en effet remis le feu à la profession en lançant une surenchère à 27,50 euros par action pour le contrôle de l'espagnol Endesa (Madrid: ELE.MC - actualité) , ce qui valorise le dossier 29,1 Milliards d'Euros au total.

L'offre est notamment conditionnée à l'obtention de la majorité du capital (50,01%) et à des changements statutaires. Rappelons que Endesa est actuellement sous le coup d'une OPA de Gas Natural (Madrid: GAS.MC - actualité) , qui a mis 22 MdsE sur la table pour arriver à ses fins...

Par ailleurs, le très remuant Enel (Milan: ENEL.MI - actualité) s'intéresserait de près au belge Electrabel (Brussels: ELEB.BR - actualité) qui est contrôlé par Suez. L'italien affiche en effet clairement ses ambitions de croissance en Europe. Dans une interview au journal 'Les Echos' d'hier, Fulvio Conti, le patron de Enel, expliquait vouloir devenir le deuxième opérateur d'électricité en France, "tout comme EDF (Paris: FR0010242511 - actualité) l'est devenu en Italie".

Le groupe italien souligne aussi son intérêt pour la SNET contrôlée à 65% par l'espagnol Endesa, alors que le groupe Enel a déjà présenté une offre pour reprendre les 35% de SNET détenus par EDF et Charbonnages de France... L'opérateur italien vise clairement désormais une prise de contrôle à 100% de SNET en profitant de la situation actuelle.
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MessageSujet: Jean-Claude Abrioux ouvre le dossier EDF.   jean - EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie EmptyMar 21 Fév - 17:27:18

La récente entrée en bourse d'EDF pourrait avoir des conséquences sur la gestion du comité d'entreprise . En effet, celui-ci est actuellement financé par un prélèvement de 1% sur le total des factures de gaz et d'électricité . Jean-Claude Abrioux, député UMP de Seine-Saint-Denis rappelle qu'un récent rapport de la Cour des Comptes a mis en évidence , pour la période 1998-2003, de graves irrégulatités de fonctionnement et il souligne qu'une partie du budget servirait en fait à financer , de manière indirecte , certaines activités d'un parti politique et d'une organisation syndicale . Dans ce contexte, le parlementaire souhaite que le gouvernement demande à la direction d'EDF de suspendre le financement de ce comité d'entreprise . Par ailleurs, alors que l'entreprise est actuellement côtée en bourse, il semblerait logique d'aligner le mode de gestion sur celui en vigueur dans les autres comités d'entreprise français . Cela fait plusieurs années que des députés de droite entendent remettre en cause cette particularité du comité d'entreprise d'EDF : or, grâce à cette introduction en bourse, cela semble maintenant possible .
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MessageSujet: Re: EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie   jean - EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie EmptyMer 22 Fév - 20:05:15

mercredi 22 février 2006, 17h26
Electricité: l'Italien Enel n'exclut pas une OPA sur le français Suez


MILAN (AFP) - Le producteur et distributeur d'électricité italien Enel (Milan: ENEL.MI - actualité) n'a pas exclu mercredi de lancer une OPA sur le Français Suez pour pouvoir s'emparer du groupe belge Electrabel (Brussels: ELEB.BR - actualité) , ajoutant à l'effervescence qui gagne le secteur européen de l'énergie.

"Dans le dossier Electrabel nous n'excluons pas une OPA (Offre publique d'achat, ndlr) sur Suez (Paris: FR0000120529 - actualité) ", a dit un porte-parole du groupe italien, numéro trois européen du secteur en valeur boursière derrière le français EDF (Paris: FR0010242511 - actualité) et l'allemand E.ON. Il confirmait ainsi des informations de la presse italienne.

Selon le quotidien La Repubblica, Enel évalue "deux possibilités d'approche avec Suez", qui contrôle le groupe d'électricité Electrabel.

Première possibilité, "une OPA sur l'ensemble du groupe avec ensuite la vente de toutes les activités non-électriques pour récupérer l'investissement" croit savoir la Repubblica. Ou bien, l'Enel pourrait tenter "la voie plus douce (et plus faisable) d'un accord avec le management actuel (de Suez) pour une cession simplement du secteur électrique" à Enel, précise le quotidien.

Enel avait reconnu mardi s'intéresser à Electrabel. "Dans le cadre de sa stratégie de croissance en Europe, Enel étudie plusieurs opportunités en France, en Espagne et en Europe de l'Est. Electrabel figure parmi ces dossiers", avait expliqué le groupe.

L'offensive de la firme italienne intervient dans le sillage d'une autre bataille de géants européens de l'énergie: le premier groupe énergétique allemand, E.ON, a lancé lundi une OPA surprise de 29,1 milliards d'euros sur le leader espagnol de l'électricité, Endesa (Madrid: ELE.MC - actualité) , également convoité par le groupe gazier espagnol Gas Natural (Madrid: GAS.MC - actualité) .

Ces grandes manoeuvres, susceptibles de modifier en profondeur la carte énergétique de l'Europe, se produisent avant la libéralisation totale du marché de l'énergie dans l'Union européenne début 2007.

Cette perspective de dérégulation totale oblige les groupes du secteur à se renforcer hors de leurs marchés domestiques d'origine pour se préparer à une concurrence accrue.
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MessageSujet: Re: EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie   jean - EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie EmptyMer 22 Fév - 20:31:28

nicolasledur a écrit:
mercredi 22 février 2006, 17h26
Electricité: l'Italien Enel n'exclut pas une OPA sur le français Suez


MILAN (AFP) - Le producteur et distributeur d'électricité italien Enel (Milan: ENEL.MI - actualité) n'a pas exclu mercredi de lancer une OPA sur le Français Suez pour pouvoir s'emparer du groupe belge Electrabel (Brussels: ELEB.BR - actualité) , ajoutant à l'effervescence qui gagne le secteur européen de l'énergie.

"Dans le dossier Electrabel nous n'excluons pas une OPA (Offre publique d'achat, ndlr) sur Suez (Paris: FR0000120529 - actualité) ", a dit un porte-parole du groupe italien, numéro trois européen du secteur en valeur boursière derrière le français EDF (Paris: FR0010242511 - actualité) et l'allemand E.ON. Il confirmait ainsi des informations de la presse italienne.

Selon le quotidien La Repubblica, Enel évalue "deux possibilités d'approche avec Suez", qui contrôle le groupe d'électricité Electrabel.

Première possibilité, "une OPA sur l'ensemble du groupe avec ensuite la vente de toutes les activités non-électriques pour récupérer l'investissement" croit savoir la Repubblica. Ou bien, l'Enel pourrait tenter "la voie plus douce (et plus faisable) d'un accord avec le management actuel (de Suez) pour une cession simplement du secteur électrique" à Enel, précise le quotidien.

Enel avait reconnu mardi s'intéresser à Electrabel. "Dans le cadre de sa stratégie de croissance en Europe, Enel étudie plusieurs opportunités en France, en Espagne et en Europe de l'Est. Electrabel figure parmi ces dossiers", avait expliqué le groupe.

L'offensive de la firme italienne intervient dans le sillage d'une autre bataille de géants européens de l'énergie: le premier groupe énergétique allemand, E.ON, a lancé lundi une OPA surprise de 29,1 milliards d'euros sur le leader espagnol de l'électricité, Endesa (Madrid: ELE.MC - actualité) , également convoité par le groupe gazier espagnol Gas Natural (Madrid: GAS.MC - actualité) .

Ces grandes manoeuvres, susceptibles de modifier en profondeur la carte énergétique de l'Europe, se produisent avant la libéralisation totale du marché de l'énergie dans l'Union européenne début 2007.

Cette perspective de dérégulation totale oblige les groupes du secteur à se renforcer hors de leurs marchés domestiques d'origine pour se préparer à une concurrence accrue.

Effectivement je l'ai lu .
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MessageSujet: Re: EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie   jean - EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie EmptyMer 22 Fév - 20:58:01

Citation :
Effectivement je l'ai lu .

Et bien si tu as des sous , il y a de quoi faire joujou en ce moment entre Mittal-Arcelor, la BNP-BNL , EON-Endesa , Enel-Suez ...
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MessageSujet: Re: EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie   jean - EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie EmptyMer 22 Fév - 21:01:43

nicolasledur a écrit:
Citation :
Effectivement je l'ai lu .

Et bien si tu as des sous , il y a de quoi faire joujou en ce moment entre Mittal-Arcelor, la BNP-BNL , EON-Endesa , Enel-Suez ...

Ma favorite c'est Alstom : je n'arrête pas de faire des aller-retour . 2005 a été une bonne année même très bonne et 2006 s'annonce excellente Very Happy Very Happy
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MessageSujet: Re: EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie   jean - EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie EmptyJeu 23 Fév - 16:00:04

jeudi 23 février 2006, 11h40
Enel/Suez: Berlusconi confirme contact avec le gouvernement français
Le président du conseil italien Silvio Berlusconi a confirmé jeudi que son gouvernement était en contact avec le gouvernement français à propos des intentions du groupe d'électricité Enel (Milan: ENEL.MI - actualité) , qui envisage de lancer une OPA sur Suez (Paris: FR0000120529 - actualité) pour s'emparer du belge Electrabel (Brussels: ELEB.BR - actualité) .
"Nous sommes en train de parler avec le gouvernement français", a précisé Silvio Berlusconi, qui a reconnu avoir eu une conversation téléphonique à ce sujet avec le Premier ministre Dominique de Villepin.
Interrogé par des journalistes pour savoir s'il y avait des problèmes entre les deux gouvernements à ce sujet, M. Berlusconi a répondu: "nous verrons, nous sommes en train de dialoguer".
Le quotidien italien La Stampa de jeudi avait évoqué un coup de téléphone de M. de Villepin à son homologue italien: "aux premières rumeurs d'un intérêt pour Suez, Dominique de Villepin a appelé Berlusconi pour lui communiquer en quelques mots lapidaires" son opposition au projet de Enel, croit savoir le journal turinois.
"Une OPA de Enel sur Suez serait une attaque contre la France, tel est le concept exprimé par M. de Villepin" écrit La Stampa.
Le quotidien observe que cette opposition n'a pas été bien reçue à Rome, "ne serait-ce que parce que les Français, avec BNP Paribas (Paris: FR0000131104 - actualité) , ont à peine mis les mains sur l'une des principales banques italiennes sans que personne ne s'y oppose".
Enel a créé la surprise mercredi en annonçant à la fois qu'il envisageait une OPA sur Suez, et qu'il se proposer d'appuyer Gas Natural (Madrid: GAS.MC - actualité) si le groupe espagnol souhaitait relancer son offre sur Endesa (Madrid: ELE.MC - actualité) .
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nicolasl
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MessageSujet: Re: EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie   jean - EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie EmptyJeu 23 Fév - 16:56:03

Enel: Suez n'a été approché "d'aucune sorte" par le groupe italien (proche)

23-02 14:47:54 Suez n'a été approché "d'aucune sorte" par le groupe italien d'électricité Enel, qui a annoncé mercredi une possible OPA sur le groupe français, éventualité à laquelle le gouvernement français est "complètement opposé", a déclaré à l'AFP une source proche du dossier.

"Tout ça est totalement hostile. Enel essaie de faire croire qu'il s'agit d'une opération amicale mais il n'y a eu aucun contact avec Suez, d'aucune sorte", a affirmé cette source, tandis que le cours de Suez gagnait +4,86% vers 14H30 sur d'intenses spéculations d'un rachat du groupe.

Selon cette source proche du dossier, "le gouvernement français est extrêmement préoccupé car il est complètement opposé à cette opération. Il est intervenu auprès du gouvernement italien pour le lui faire savoir".

Le président du conseil italien Silvio Berlusconi a indiqué jeudi avoir eu une conversation téléphonique sur le sujet avec le Premier ministre Dominique de Villepin.

Interrogé par l'AFP, le ministère de l'Economie s'est refusé à tout commentaire.

Le projet de rachat de Suez "a été déclenché par des démarches d'Alain Minc, qui a suggéré à Enel l'OPA sur Suez", a-t-elle expliqué, soulignant que M. Minc était encore il y a quelques temps conseiller du patron de Suez, Gérard Mestrallet, et qu'il est aujourd'hui conseil d'Albert Frère (qui détenait 7,2% de Suez fin 2004).

De manière "quasi-conjointe", le patron de Veolia Environnement Henri Proglio "a été voir Enel pour faire savoir qu'il le débarasserait du +problème+ de l'eau et des déchets".

Dans la matinée, Veolia a précisé ne pas avoir de "projet de participation directe ou indirecte" à une OPA sur Suez. Signe, avance la source proche du dossier, que face à l'opposition du gouvernement français, M. Proglio, proche de Jacques Chirac, "est en train de lâcher Enel".
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VEGA Thi
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MessageSujet: Energie : le secteur toujours en pleine spéculation   jean - EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie EmptyJeu 23 Fév - 18:04:04

Energie : le secteur toujours en pleine spéculation

EDF est au sommet à 42,60 Euros en hausse de 2% ce midi alors que Suez reste bouillant à 33,17 Euros en progression de 4% dans un marché encore très actif.

Le groupe EDF a annoncé ce matin des comptes en "haut de fourchette" avec un EBITDA de 13 MdsE, tandis que le bénéfice net a tout simplement doublé à 3,242 MdsE. EDF proposera à l'assemblée un dividende de 0,79 euro par action à ses actionnaires.

La direction a fait part aussi de ses ambitions dans le cadre de la consolidation du marché de l'énergie en Europe, histoire de "renforcer sa position d'énergéticien...

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nicolasl
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MessageSujet: Re: EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie   jean - EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie EmptyVen 24 Fév - 1:10:14

Energie: Suez, possible cible d'Enel, au centre de toutes les convoitises
2006-02-23 19:22:46
PARIS (AFP)


Le groupe français d'énergie et d'environnement Suez était jeudi au centre de toutes les rumeurs concernant une éventuelle OPA d'un groupe européen, la volonté affichée de l'italien Enel de lancer une offre sur le français ayant fait naître d'autres scénarios de rachat.

Depuis qu'Enel, numéro trois du secteur en Europe, a dévoilé ses intentions, pas moins de trois grands groupes européens sont évoqués comme potentiellement intéressés par le rachat de tout ou partie de Suez, à savoir les français Gaz de France et Veolia, et l'allemand RWE.

Selon une source proche du dossier, le projet de rachat de Suez a été suggéré aux dirigeants d'Enel par l'économiste Alain Minc, qui avait aidé à résoudre la question des contreparties accordées à Enel par EDF au moment de sa montée dans le capital de l'italien Edison l'an dernier.

M. Minc, un temps conseiller du patron de Suez Gérard Mestrallet, est aujourd'hui le conseiller d'Albert Frère, qui détenait 7,2% de Suez fin 2004.

En tout état de cause, Suez n'a été approché "d'aucune sorte" par Enel, indique une autre source, alors que l'italien veut faire croire qu'il s'agit d'une opération amicale, souligne cette source.

De manière "quasi conjointe" à la démarche de M. Minc, le patron de Veolia Henri Proglio est allé voir Enel pour leur faire savoir qu'il était intéressé par les activités de l'eau et des déchets de Suez, a-t-on ajouté. La rumeur d'un rachat de Suez par Veolia avait déjà circulé il y a quelques mois.

Veolia a démenti jeudi avoir un projet de participation "directe ou indirecte" à une offre sur Suez. Mais selon cette même source, cela signifie que M. Proglio, proche du président français Jacques Chirac, est en train de se rétracter face à l'opposition de Paris concernant un raid d'Enel sur Suez.

Le nom de Gaz de France, qui ne cache pas sa volonté de se développer dans l'électricité, figure aussi parmi les candidats potentiels. Le groupe s'est fixé pour objectif de détenir à terme 5.000 mégawatts en Europe.

"Une alliance entre Gaz de France et Suez serait dans la logique stratégique d'une convergence entre le gaz et l'électricité", que visent aujourd'hui tous les grands groupes européens, avance une source proche du dossier.

Interrogé, GDF n'a pas fait de commentaire.

Un rapprochement entre Gaz de France et Suez impliquerait une baisse de la part de l'Etat dans le groupe, qui est aujourd'hui de 80%.

Quant à l'allemand RWE, il aurait été approché par Enel en vue d'une possible alliance pour racheter Suez, écrivait jeudi la presse italienne.

RWE n'a pas fait de commentaire mais son patron, Harry Roels, a appelé à "garder son calme" en matière d'achats, jugeant que sur le marché de l'énergie, "il y a nettement plus d'argent que de cibles pour une acquisition".

La question est maintenant de savoir ce que va faire Enel.

"S'il dépose une offre, il prend le risque de s'exposer à une contre-offre et ce ne sont pas les candidats qui manquent. S'il recule, il perd la face instantanément mais un dialogue pourrait être noué", a poursuivi la source proche du dossier, pour qui une fusion avec Suez a réellement du sens.

En attendant, toutes ces spéculations continuaient de profiter au titre de Suez à la Bourse de Paris. Après s'être envolé dans la journée, il a terminé en hausse de 0,34% à 32 euros, sur des prises de bénéfices.
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MessageSujet: Re: EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie   jean - EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie EmptyVen 24 Fév - 10:36:43

L'Italien Enel convoite Suez et veut devenir le numéro deux de l'électricité en France

La contre-OPA lancée, lundi 20 février, par le groupe énergétique allemand E.ON sur l'espagnol Endesa a relancé les grandes manoeuvres dans l'Europe de l'énergie. Elle va contraindre tous les acteurs à bouger. A commencer par EDF, qui a prévu 8 milliards d'euros d'investissements dans les trois ans à venir pour faire des acquisitions. Dans un entretien aux Echos, jeudi, Pierre Gadonneix, le patron de l'électricien français, se dit "prêt à examiner des opérations majeures", en particulier dans les pays où son groupe n'est pas implanté (Espagne, Benelux).


Mercredi, c'est l'italien Enel, jusqu'à présent très discret, qui a créé la surprise. Ce groupe, détenu à 32 % par l'Etat italien, a annoncé qu'il n'excluait pas de lancer une OPA sur le français Suez afin de mettre la main sur Electrabel, détenu à 100 % par le groupe Suez depuis décembre 2005. L'administrateur délégué, Fulvio Conti, a également fait savoir aux dirigeants de l'espagnol Gas Natural, qui ont lancé une OPA hostile sur Endesa, en septembre, qu'Enel était prêt à être "à leurs côtés" pour surenchérir sur la contre-OPA de 29,1 milliards d'euros de l'allemand E.ON.

On savait qu'Enel, à l'étroit sur son marché domestique, était à l'affût d'une grosse proie. " Nous n'excluons pas une OPA sur Suez", a indiqué un de ses porte-parole, mercredi.

Le numéro trois du secteur en Europe par sa capitalisation boursière (derrière EDF et E. ON) étudierait deux scénarios : l'acquisition de l'ensemble de Suez, puis une revente de son pôle environnement (eau, traitement des déchets...) ; ou un accord avec la direction de Suez pour la cession du seul secteur électrique. A qui irait le pôle environnement ? Veolia a fait savoir, jeudi, qu'il n'a "pas de projet de participation directe ou indirecte à une offre publique relative à la société Suez".

Cette annonce d'Enel, qui a entraîné une forte valorisation du titre Suez mercredi (+ 5,6 %, à 31,89 euros), a surpris les analystes. Ils voient mal le PDG du groupe français, Gérard Mestrallet, se laisser dépouiller d'un secteur de l'énergie qui représente désormais les trois quarts de l'activité de son groupe. "Ce désengagement serait un non sens", tranche un connaisseur de la maison, qui indique qu'aucun contact n'a eu lieu entre les dirigeants des deux groupes.

Enel a beau disposer d'environ 15 milliards d'euros de liquidités pour ses acquisitions, Suez lui coûterait dans un premier temps près de 65 milliards, si l'on additionne sa capitalisation (40 milliards incluant la dette de 14 milliards et une prime pour séduire les actionnaires).

L'OPA serait forcément hostile et se heurterait à un refus des autorités et des opinions publiques française et belge. Selon le quotidien italien La Stampa, le premier ministre Dominique de Villepin aurait prévenu le chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi, que l'OPA d'Enel serait jugée inacceptable par les autorités françaises. Une information qui n'est pas confirmée même si l'entourage de Jacques Chirac parle d'une "menace d'OPA".

Moins développé internationalement qu'EDF et E. ON, Enel entend, selon son patron, développer une "stratégie de croissance en Europe". Celle-ci passe par l'Espagne, l'Europe de l'Est (où les rachats se sont multipliés) et surtout la France. Avec M. Gadonneix, M. Conti est en train de boucler un accord qui assurera à l'"EDF italien" une petite part du marché français de l'électricité.

Il prévoit, notamment une participation de 12,5 % dans l'EPR, la centrale nucléaire de troisième génération mise en service à Flamanville en 2012, l'octroi par EDF de capacités de production dans l'Hexagone et le rachat de tout ou partie de la Société nationale d'électricité et de thermique, le troisième producteur français.

Sur le marché français, considéré comme "stratégique" par Enel, le groupe italien juge la part du gateau trop mince. M. Conti entend, en effet, s'y affirmer à terme comme le numero deux, "tout comme EDF l'est devenu en Italie" après le rachat d'Edison, affirme-t-il.

Source
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Vive l'Europe de Schengen, de la Directive Bolkestein, que Dieu bénisse la Mondialisation !

Thierry
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MessageSujet: Re: EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie   jean - EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie EmptyVen 24 Fév - 12:16:25

Citation :
Vive l'Europe de Schengen, de la Directive Bolkestein, que Dieu bénisse la Mondialisation !

Pour toi simple citoyen , ce qui est important c'est que tu ais de l'électricité dans la prise, de l'eau et du gaz au robinet, et que tes poubelles soient ramassées.

Cette affaire est normale à ce stade où les sociétés d'électricité et de gaz sont mi-privatisées , mi-publics et où donc les états impécunieux se mêlent de vouloir fixer les prix de l'électricité et du gaz et de contrôler l'actionnariat des groupes concernées.

Je comprend très bien que Villepin ait piqué une crise en voyant arriver l'Enel qui est contrôlé à 35 % par l'état italien à l'assaut sur Suez ( Electrabel , Elyo , Lyonnaise des Eaux , Derémont, Sita) , et que
Zapatero s'excite quand il voit arriver EON qui n'était pas sollicité alors qu'il avait arrangé un coup entre espagnols de Madrid et de Barcelone avec l'OPA de Gas Natural sur Endesa.

Je comprend surtout que çà serait beaucoup plus simple si :
- soit les gouvernements se mettaient d'accord pour que des fusions mènent à des champions européens comme çà s'est fait pour EADS/Airbus
- soit et encore mieux si toutes ces boites étaient privatisées rapidement et si on laissait faire la vérité du marché.
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MessageSujet: Re: EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie   jean - EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie EmptyVen 24 Fév - 12:54:53

nicolasledur a écrit:


Pour toi simple citoyen , ce qui est important c'est que tu ais de l'électricité dans la prise, de l'eau et du gaz au robinet, et que tes poubelles soient ramassées.

Déjà vu la tournure de ta phrase, tu m'inquiète, ne serait-tu pas, toi aussi un simple citoyen ?

Bref passons ! sur que le fait d'être fourni en énergie est mon principal soucis, mais vu que l'ambiance actuel est au "profit maximum" je crains fort que je risque de payer plus que de raison ces fournitures, et en tant que citoyen économiquement sinistré, je vois ça d'un mauvais oeil !

Pour le reste tu connaîs mon opinion.

Thierry
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nicolasl
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MessageSujet: Re: EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie   jean - EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie EmptyVen 24 Fév - 13:13:14

Citation :
Déjà vu la tournure de ta phrase, tu m'inquiète, ne serait-tu pas, toi aussi un simple citoyen ?

J'aurais du écrire pour "nous , simples citoyens " . Tu es bien suspicieux ce matin ...

Pour ce qui est du prix , tu as raison de t'inquiéter malheureusement.
En Europe , on privatise mais on n'est pas assez vigileants sur les pratiques de "clubs" et de "cartels". Les autorités françaises sont particulièrement nulles et l'UE trop faible. Et la concentration des groupes d'énergie n'est pas une excellente nouvelle de ce point de vue ...

Par contre une chose doit être claire, si le prix d'achat du gaz naturel monte pour GDF , GDF doit augmenter ses prix ... sinon on va dans le mur !

Pour le reste , moi je suis très content d'être débarassé de France Telecom pour Internet et le téléphone , le dégroupage et la conccurrence ont produit des résultats spectaculaires ! Je paie moins cher qu'il y a 5 ans et je téléphone et surfe autant que je veux . Tu vois la conccurrence et les privatisations , çà a parfois du bon !
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MessageSujet: Re: EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie   jean - EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie EmptyVen 24 Fév - 13:34:44

Nicolas Ledur à écrit :

Citation :
Pour ce qui est du prix , tu as raison de t'inquiéter malheureusement.

Effectivement, car "NOUS" les citoyens de cochons de payeurs, nous en ferons les frais !

Citation :
Par contre une chose doit être claire, si le prix d'achat du gaz naturel monte pour GDF , GDF doit augmenter ses prix ... sinon on va dans le mur !

Je remplace le "on" par les actionnaires ?, une chose sure, ce qui va droit dans le mur c'est "NOTRE porte monnaie !

Citation :
Pour le reste , moi je suis très content d'être débarassé de France Telecom pour Internet et le téléphone , le dégroupage et la conccurrence ont produit des résultats spectaculaires ! Je paie moins cher qu'il y a 5 ans et je téléphone et surfe autant que je veux . Tu vois la conccurrence et les privatisations , çà a parfois du bon !

Effectivement "NOUS" les citoyens, sommes trés regardant à nos dépenses de confort, et comme toi j'ai opté pour un fournisseur d'accés, qui à moindre coût me fait bénéficier du téléphone, de l'internet et de la télévision, dans des conditions optimales.

"NOUS" les citoyens, les obscurs, les sans grade, on fait ce qu'on pneu, n'est pas des boeufs, n'est-ce pas Mr.Red

Thierry
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MessageSujet: Re: EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie   jean - EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie EmptyVen 24 Fév - 13:58:46

Citation :
Citation:
Par contre une chose doit être claire, si le prix d'achat du gaz naturel monte pour GDF , GDF doit augmenter ses prix ... sinon on va dans le mur !


Je remplace le "on" par les actionnaires ?, une chose sure, ce qui va droit dans le mur c'est "NOTRE porte monnaie

Les actionnaires publics ( "on" ) ou privés ( les moins sinistrés d'entre nous ) ne sont pas là pour acheter du gaz à un prix X et le revendre moins cher que X . Dans le premier cas , c'est une dette à venir pour l'état , dans le second l'actionnaire fait faillite et ne laisse que des ruines ...

Citation :
Effectivement "NOUS" les citoyens, sommes trés regardant à nos dépenses de confort, et comme toi j'ai opté pour un fournisseur d'accés, qui à moindre coût me fait bénéficier du téléphone, de l'internet et de la télévision, dans des conditions optimales.

"NOUS" les citoyens, les obscurs, les sans grade, on fait ce qu'on pneu, n'est pas des boeufs, n'est-ce pas

Et oui , les "veaux" ne sont pas si bêtes ...
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VEGA Thi
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MessageSujet: Re: EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie   jean - EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie EmptyVen 24 Fév - 14:54:56

En te lisant je comprends mieux ceci :

RUMEUR : les scénarii d'attaque hostile se multiplient autour de Suez

Une rumeur semble en chasser une autre autour du dossier Suez depuis quelques jours ! Après le démenti de Veolia hier sur une possible alliance avec Enel afin de "dépecer" le groupe Suez, c'est au tour de RWE de s'intéresser au dossier. Le groupe allemand se serait dit intéressé par la démarche de l'italien en raison de la pression mise par son concurrent E.ON sur Endesa, via sa surenchère sur ce groupe espagnol qui aiguise toutes les convoitises...

Enel cherche donc tous azimuts un "partenaire de jeu" en Europe, le groupe ayant aussi contacté Gas Natural qui a lancé le premier une offre sur...

»lire la suite
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eh oui ! nous les citoyens les obscurs, les sans grade, il est des situations, que nous devons vivre dans l'impuissance !

Thierry
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