Prodi lutte contre les immobilismes, Dutreil les soutient.

Citation :

Le gouvernement italien prépare une réforme des licences de taxi: Ces licences se vendent 120 à 140.000 euros dans les grandes villes, coût qui se répercute sur les tarifs, parmi les plus chers d’Europe, et la qualité du service: L’attente moyenne à Rome est de plus de 40 minutes. A Milan, il y a 1,6 taxis pour 1.000 habitants, 2,1 à Rome, contre 8,3 à Londres et 9,9 à Barcelone.

Une réforme envisagée en France, mais qui n’a jamais vu le jour. L’économiste Francis Kra-marz, ayant proposé en vain d’ouvrir en France l’accès à plusieurs professions réglemen-tées, dont celle des chauffeurs de taxis, tire son chapeau au chef du gouvernement italien, R. Prodi : « S’attaquer ainsi aux lobbies qui bloquent la situation et empêchent la création de richesses, c’est un vrai signal réformiste. »

En septembre 2004, N. Sarkozy, alors ministre des finances, et J. L. Borloo, ministre de l’emploi, adressent une lettre de mission aux économistes Pierre Cahuc et Francis Kramarz, chercheurs au Crest, laboratoire dépendant de l’Insee, pour « proposer des solutions concrè-tes permettant de réduire le chômage et le sous-emploi persistant en France ». Signal positif d'un réformisme qui va dans le bon sens.

Le rapport Cahuc-Kramarz, suggère « d’engager des négociations avec les organisations professionnelles pour permettre un accès équitable aux métiers et professions ». Evoquant « l’exemple des taxis », ils proposent de modifier la tarification et les règles d’entrée, suggérant de supprimer les contingentements des licences, ou d’en augmenter massivement le nombre.

Cette suggestion restera évidemment lettre morte, victime des corporatismes et des conservatismes.
Le ministre des PLE, Renaud Dutreil, confirme qu’un tel projet « n’est pas à l’étude », et préfère avancer d’autre arguments pour justifier l'immobilisme: « les effets dévasta-teurs de l’hyper-concurrence de ces vieilles recettes ultralibérales ». M. Kramarz ne croit pas que « le président ou le premier ministre soient convaincus des bienfaits de la concurrence », peu amène pour « ces énarques qui ont eux-mêmes bénéficié de rentes ». En d'autre termes, de privilèges que tout libéral doit combattre.

Source: http://ultraliberal.blogspirit.com

Romano Prodi et sa Fabrica a encore fait parlé de lui en bien, très bien. Il fait parti de ses nouveaux socialistes qui redorent le socialisme. ni gauchiste ni social-libéral. 2ième gauche à la Julien Drey ou Martine Aubry, la différence que ces derniers ne cherchent pas le pouvoir mais seulement l'influence, tout à leur honneur. à noter aussi le président Evo Moralès.

en effet, il y a besoin d'un renouveau de la politique française. elle est incarnée par Sarkosy à droite et c'est poutr ça que je suis sur ce forum alors que je suis socialiste. j'aime bien le dynamisme de Sarkosy (surtout à cette chaleur le brassage d'air et le vent ne font pas de mal), mais je ne partage pas ses idées. elle est incarnée à gauche par Martine Aubry :



Depuis plusieurs années les citoyens français se désintéressent de la politique (sont ils alors encore citoyens ?). C’est un bien triste constat. En effet, les taux d’abstention ont tendance à exploser, les affaires type Clerstream qui devraient chagriner les français jusqu’au plus profond d’eux-mêmes sont délaissées... Seuls points positifs récents sont les mouvements sociaux anti-CPE et le passage au-delà des 200 000 adhérents des deux plus gros partis politiques français (cela dit, 400 000 militants sur 60 millions de français me semble un peu juste...). Aller voter serait-il devenu l’acte de déculpabilisation pour certains, et inutile pour les autres ?! Parce que la démocratie est basée sur le principe de faire de chaque citoyen un créateur, il est plus que jamais indispensable d’accomplir ses devoirs de citoyens.

La classe d’âge où le phénomène est le plus alarmant est bien évidemment notre jeunesse. Comment prédire un avenir équilibré à notre nation si nous ne prenons pas part à sa construction, et donc à la vie politique française et internationale (dont l’Europe !!!) ? Notons que notre rejet de la politique, par l’abstentionnisme électoral, permet aux extrêmes, et notamment de droite, d’infester notre pays. Je conçois que la politique, de la manière dont elle se pratique actuellement (lutte de pouvoir, malversations, affaires secrètes), ne donne pas envie de s’y intéresser et de prendre part aux débats. Mais comme disait Gramsci, si une organisation ne nous plait pas, prenons en la direction ! Et je salue encore une fois, la merveilleuse initiative de Romano Prodi d’abord, puis Bernard Kouchner, qui développe la notion de démocratie participative dans notre pays.

Olivier
http://olivier.guillard.over-blog.org

Citation :

à noter aussi le président Evo Moralès.

Moralès est un socialiste pure soupe, 100 pour 100 gauchiste révolutionnaire : il n'a vraiment rien à voir avec Kouchner ou Dray ...

Citation :

Notons que notre rejet de la politique, par l’abstentionnisme électoral, permet aux extrêmes, et notamment de droite, d’infester notre pays

Oui bien sur ... Ne balaye pas devant ta porte ! Extrême-gauche, extrême-droite : même combat !

Accord des taxis avec le gouvernement et fin de la grève

ROME - Les syndicats des chauffeurs de taxi italiens et le gouvernement ont trouvé un accord tard lundi soir sur un projet de loi visant à libéraliser le secteur. Cette entente met fin à des grèves massives et à un mouvement de protestation qui durait depuis deux semaines.

Après plusieurs heures d'une nouvelle négociation, les syndicats ont annoncé que le gouvernement renonçait à son projet de loi initial, qui prévoyait que les communes puissent multiplier les nouvelles licences pour accroître la concurrence et faire baisser les prix.

Les chauffeurs de taxi, qui craignaient la dévaluation de leur licence, achetée en moyenne plus de 100'000 euros, ont protesté depuis deux semaines par des grèves sans préavis dans les métropoles, supprimant tout service dans les aéroports et les gares. Ils avaient refusé une seconde proposition du gouvernement jeudi, celui-ci prévoyant de faire circuler deux véhicules pour une seule licence.

"Nous sommes satisfaits par le déroulement de la négociation, car le ministère a modifié le cumul et a éliminé la double licence", a déclaré le président du syndicat Ait, Carlo Bologna, en quittant lundi soir le ministère du Développement économique.

L'annonce de l'accord a été accueillie par une immense clameur devant le siège de L'Unione, la coalition de centre-gauche de Romano Prodi. Au moins un millier de chauffeurs s'étaient réunis depuis lundi après-midi pour protester et attendre les résultats de la négociation, a constaté un journaliste de l'AFP.

Le gouvernement de centre-gauche de Romano Prodi a présenté fin juin une réforme visant à libéraliser et à accroître la concurrence dans plusieurs secteurs, des taxis à la vente de médicaments en passant par les services bancaires et les assurances automobiles.