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 Cote d'Ivoire

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MessageSujet: Michèle Alliot-Marie suspend un ancien commandant   Cote d'Ivoire EmptyVen 21 Oct - 22:19:52

CÔTE D'IVOIRE

Le général Henri Poncet, qui commandait les forces françaises dans le pays jusqu'en juillet dernier, ainsi que deux autres militaires sont suspectés d'avoir «couvert» le décès d'un Ivoirien arrêté par leurs hommes.

Arnaud de La Grange
[18 octobre 2005]

Le dossier des relations franco-ivoiriennes, déjà incandescent, n'avait pas besoin de cette nouvelle et triste pièce. L'ancien commandant de l'opération Licorne, le général Henri Poncet, a été suspendu hier soir de ses fonctions par Michèle Alliot-Marie. Lui et deux autres militaires sont soupçonnés d'avoir couvert une bavure de soldats français, ayant entraîné la mort d'un Ivoirien. Les suspensions ont été prononcées pour «manquements graves à la loi, aux règlements militaires et aux ordres».

Les faits remontent au 17 mai 2005. A l'époque, dans l'ouest de la Côte d'Ivoire et à l'intérieur de la «zone de confiance», des soldats français arrêtent un Ivoirien. Plutôt qu'un combattant d'une des factions rebelles, l'homme serait un «coupeur de routes», auteur de plusieurs viols et meurtres. Il «décède de ses blessures» quelques heures après son arrestation.

L'affaire rebondit le 11 octobre dernier. «Nous avons recueilli des informations faisant peser un doute sur les circonstances de ce décès, explique-t-on au ministère de la Défense. Il est en particulier établi qu'il n'a pas été rendu compte à l'époque des faits aujourd'hui mis à jour.» Dès le lendemain, ces informations sont transmises au procureur de la République. Et, parallèlement, est ouverte une enquête de commandement, dont les conclusions devraient être rendues dans quelques jours. Pourquoi suspendre aussi rapidement un général «quatre étoiles» – fait rarissime –, sans attendre plus d'éléments ? «C'est une mesure conservatoire, qui n'entame pas la présomption d'innocence», répond-on. Mais l'on indique aussi que si le ministre de la Défense a pris cette décision, c'est que «les faits d'ores et déjà recueillis apparaissent suffisamment graves».

Le général de corps d'armée Henri Poncet a quitté le commandement de l'opération française en Côte d'Ivoire cet été. Il était, depuis, en poste à Bordeaux, à la tête de la Région militaire Sud-Ouest. Avec lui, deux autres militaires sont suspendus : le chef du corps du 13e BCA (bataillon de chasseurs alpins), le colonel Burgaud, ainsi que le sous-officier commandant la section en cause, qui appartient à une autre unité de la Brigade alpine. Leur suspension se réfère à l'article 44 du Statut général des militaires, qui parle de «faute grave».

Au ministère de la Défense, on souligne que ces faits ne remettent pas en cause la qualité de la mission remplie par les 50 000 soldats français qui se sont relayés depuis trois ans en Côte d'Ivoire. Et l'on fait remarquer que l'on ne badine pas avec les faux pas. Déjà, dans l'affaire du cambriolage d'une banque ivoirienne par des soldats français, Michèle Alliot-Marie avait jugé les peines infligées en première instance «insuffisantes».

Mais cette affaire fait surface dans un contexte extrêmement tendu, alors que la Côte d'Ivoire s'apprête à plonger dans un trou noir institutionnel, le mandat du président Gbagbo expirant fin octobre sans que des élections soient organisées. La semaine dernière, Michèle Alliot-Marie avait fait état de «provocations» contre les forces françaises. Ceux qui à Abidjan dénoncent leur attitude «coloniale» devraient faire leurs choux gras de cette fâcheuse histoire.
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MessageSujet: Cote d'Ivoire   Cote d'Ivoire EmptyMar 1 Nov - 1:03:00

Jamais scènes de ménage dont l’issue semblait être la rupture définitive aux yeux de tout le monde, n’ont autant débouché sur des étreintes et des idylles comme celles que vivent actuellement Abidjan et Paris. En tout cas, il y a des signes qui ne trompent pas.
Les eaux calmes de la Seine et celles plus agitées de la Lagune Ebrié ont fini par se neutraliser et donner une sorte de mélange, une sorte d’eau bénite destinée à étancher la soif des apôtres de la raison d’Etat. Une raison d’Etat prête à enterrer toutes les humiliations, même les plus insupportables.

Tant pis pour tous ceux qui ont voulu se mettre entre l’arbre français et l’écorce ivoirienne. Quoi que la France s’en défende, elle ne peut convaincre qu’elle ne fait pas la part belle à Gbagbo. Les concessions qu’elle fait aujourd’hui à Laurent Gbagbo sont sans commune mesure avec les torts causés à Paris.

9 soldats français morts suite aux bombardements de l’armée ivoirienne , un ministre français des affaires étrangères pratiquement cerné et agressé par une foule enragée, deux journalistes français assassinés, des milliers d’hommes d’affaires, d’industriels et d’entrepreneurs français parqués comme des sans-papiers, des immigrés clandestins et des SDF avant d’être évacués en France, abandonnant sur place des biens qu’ils avaient patiemment acquis des années durant.

Qui eût cru que la France impériale pouvait être traitée, dans son précarré jusque-là le plus sûr, comme un vulgaire aventurier, après plus de 40 ans de présence sans partage dans un pays qui faisait office de mirador de Paris, pour observer l’ancienne AOF, son ex-empire colonial ? Qu’à cela ne tienne. Pour Paris, la reconquête des bonnes grâces de la Côte d’Ivoire mérite qu’on sacrifie un général, fût-il responsable de l’opération Licorne.

Certes, on peut déplorer la mort de ce jeune ivoirien tant il est vrai que quelle que soit la gravité du forfait d’un homme, il a droit à un procès civilisé et non pas à cette justice expéditive. Il est vrai aussi qu’en France, un jeune Français qui aurait été accusé du même forfait ne risquerait pas de terminer de la même manière que ce pauvre Ivoirien.

De là à briser la carrière d’un général au motif qu’il a couvert la mort d’un délinquant , cela cache des affaires louches dont est coutumière la "mafiaafrique", et qui ont fini par se révéler au grand jour. Il n’est pas dans notre intention de vouloir innocenter ce général. Cependant, l’empressement avec lequel il a été suspendu laisse penser qu’il a été sacrifié sur l’autel des ententes souterraines dont Paris a le secret. Qui ne se souvient de l’affaire Ben Barka ? Plus de 40 ans après l’enlèvement et l’assassinat de cet opposant marocain en plein Paris, le mystère reste entier.

Pourtant, en son temps , le général de Gaulle, dont on connaît la rigueur pour préserver la grandeur de la France, avait ordonné que toute la lumière fût faite sur ce crime politique. Les assassins de Ben Balka courent toujours et aucun responsable des services de renseignements, de la DST (Direction de la surveillance du territoire) et des services de contre- espionnage n’a été inquiété. Si pour ce "menu fretin", la France a utilisé le bâton contre le Général Poncet, c’est que les enjeux en valaient la peine.

Paris est prêt à retirer les galons d’un général et à les convertir en contrats juteux. La France n’entend pas lâcher la proie pour l’ombre surtout que les Américains sont déjà là et se partagent presqu’exclusivement le monopole de la manne caféière et cacaoyère.

Le réflexe du naufragé est si fort que la France s’accroche à tout, jusqu’aux derniers vestiges d’une présence sans partage en Côte d’Ivoire, mais qui s’effritait au fil des ans. En rebondissant, Paris cède tout à Gbagbo. D’abord en pesant de tout son poids sur le Conseil de sécurité de l’ONU pour que le mandat du président soit prolongé.

Pour la France, patrie donc de la déclaration universelle des droits de l’Homme, on peut contourner le vide constitutionnel (ce qui est inimaginable dans l’Hexagone) pour accorder un nouveau bail à Gbagbo. On peut ne pas aimer la manière dont Gbagbo conduit actuellement son pays. Néanmoins, il faut lui reconnaître cette capacité d’avoir compris l’âme française et surtout celle des dirigeants français. C’est ce que le président Bongo a traduit par cette célèbre sentence. "Si la France me lâche, je la lâche".

Pour ne pas être lâchée par Abidjan, la France a pris la tête de la fanfare de la division pour régner et de l’exploitation des sujets qui pourraient opposer les opposants à Gbagbo. Déjà, la nomination du Premier ministre jette de l’huile sur le feu dans l’imbroglio ivoirien. En quelque sorte, un os jeté et autour duquel les opposants sont en train de se déchirer.

Et pendant que la horde affamée se rue sur le morceau aux contours flous, Gbagbo peut peaufiner sa stratégie de pérennisation de son pouvoir grâce à un lobbying bien huilé dans les capitales occidentales et même au sein de l’ONU. La dernière en date, le retrait de la plainte de Gbagbo contre le sergent Ibrahim Coulibaly dit "IB" pour tentative de coup d’Etat .

Quand on connaît les relations exécrables entre ce dernier et les Forces nouvelles, "IB" va devenir un instrument entre les mains du pouvoir pour brouiller les cartes au sein de l’équipe de Guillaume Soro.
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MessageSujet: Cote d ivoire   Cote d'Ivoire EmptyVen 11 Nov - 16:51:27

La Côte d'Ivoire en quête d'un Premier ministre introuvable

ABIDJAN (Reuters) - Seize noms figurent sur la liste des personnalités pressenties en Côte d'Ivoire pour le poste de Premier ministre aux pouvoirs élargis qui doit accompagner le plan de sortie de crise entériné par les Nations unies.

Aux termes de la résolution 1633 adoptée le mois dernier par le Conseil de sécurité, le futur chef du gouvernement, "acceptable pour toutes les parties ivoiriennes", disposera de "tous les pouvoirs nécessaires" pour procéder au désarmement et aux réformes électorales dans l'objectif de réunifier le pays et d'autoriser la tenue d'une élection présidentielle avant le 31 octobre 2006.

Ce plan, élaboré par l'Union africaine, est parti du constat de l'impossibilité d'organiser un scrutin à l'expiration du mandat du président Laurent Gbagbo, le 30 octobre dernier.

Le chef de l'Etat a donc été maintenu au pouvoir "pour une période n'excédant pas douze mois", mais flanqué d'un "super-Premier ministre" qui aurait dû être désigné au 31 octobre dernier.

Près de deux semaines après cette échéance, la Côte d'Ivoire attend toujours.

Le gouvernement, l'opposition et les rebelles ont tous présenté leurs candidats lors d'entretiens avec le président nigérian Olusegun Obasanjo, président en exercice de l'UA, qui a effectué une visite éclair à Abidjan le 4 novembre.

Sa liste comporte 16 noms, un nombre qu'il s'efforce actuellement de réduire avant d'en discuter avec les autres médiateurs de la crise ivoirienne: le Sud-Africain Thabo Mbeki et le Nigérien Tandja Mamadou, qui préside la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao).

UN BANQUIER CENTRAL EN ALTERNATIVE CRÉDIBLE

A l'évidence, le candidat le plus controversé est le chef politique de la rébellion, Guillaume Soro. Peu d'observateurs jugent crédible l'idée de voir ce dirigeant des "Forces nouvelles" travailler en harmonie avec Laurent Gbagbo.

Obasanjo a du reste admis que Soro n'avait guère de chance d'être cette personnalité consensuelle "acceptable pour toutes les parties ivoiriennes".

Dans ce contexte, Charles Konan Banny, gouverneur de la Banque centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest (BCEAO), est considéré par certains comme un candidat très crédible. Siégeant à Dakar, Konan Banny, ancien ministre de la Défense de feu le président Félix Houphouët-Boigny, s'est tenu à distance des événements ivoiriens, ce qui peut constituer un atout. Ses compétences en matière économique jouent aussi en sa faveur.

D'après certains médias ivoiriens, Konan Banny et l'actuel ministre de Défense, René Amani, ancien patron de la Caisse de stabilisation des matières premières, seraient les deux candidats privilégiés par Gbagbo.

La seule femme de la liste, l'ancienne ministre de la Justice Jacqueline Lohouess Oblé, serait elle soutenue par Simone Gbagbo, l'influente épouse du président.

L'essentiel sera de choisir une personnalité capable d'échapper aux accusations de sectarisme ou de parti pris. "Nous avons réellement besoin d'un Premier ministre qui occupe une position équidistante des différents partis politiques", relève un analyste.

Mais satisfaire les attentes de chaque camp, dans un pays divisé en deux depuis plus de trois ans, ne sera pas chose aisée. "Il faudra peut-être passer en force", prévient un diplomate.

L'actuel "Premier ministre de consensus", Seydou Diarra, est également candidat. Mais son manque d'influence et d'assurance le rend moins crédible.

Un autre candidat, lui, a jeté l'éponge: dans une lettre ouverte diffusée jeudi, Mgr Siméon Paul Ahouana, évêque de Yamoussoukro, dit avoir appris "avec surprise" que son nom figurait sur la liste et demande à être biffé.
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MessageSujet: Crise ivoirienne   Cote d'Ivoire EmptyMer 18 Jan - 15:57:14

Arrow au moins 3 morts lors d'affrontements dans l'ouest


Arrow Au moins trois personnes ont été tuées mercredi lors d'affrontements entre partisans du président Laurent Gbagbo et des Casques bleus bangladais dans l'ouest de la Côte d'Ivoire à Guiglo, selon des sources militaires concordantes.

La Côte d'Ivoire s'enfonçait mercredi dans la crise au troisième jour de manifestations contre la communauté internationale et après le retrait du processus de paix du parti présidentiel, qui demande le départ des Casques bleus et des forces françaises.

"C'est ce matin (mercredi) à partir de 04H30 (locale et GMT) que l'affrontement s'est produit. Il y a eu trois morts ivoiriens que j'ai vus", a indiqué à l'AFP un officier des Forces armées nationales de Côte d'Ivoire (Fanci, loyalistes) joint au téléphone à Guiglo (500 km à l'ouest du pays) depuis Abidjan.

"Il y a des blessés, mais j'ignore leur nombre", a ajouté cet officier ayant requis l'anonymat, insistant: "personnellement, j'ai vu trois corps, deux devant le bataillon bangladais et un autre sur un grand carrefour" de la ville.

"La situation peut exploser à tout moment", a encore dit cette même source.

Une source militaire de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), qui compte 7.000 Casques bleus dans ce pays appuyés par 4.000 militaires français de l'opération Licorne, a indiqué à l'AFP qu'il y avait eu "des victimes", sans toutefois en préciser la nature et le nombre.

Cette source a affirmé que le camp avait été "attaqué" dans la nuit, alors que mardi après-midi "2.000 personnes s'étaient introduites pacifiquement dans le camp" des bangladais.

Selon la même source, le contigent bangladais, qui comprend environ trois cents hommes, aurait commencé à quitter la ville.

Abidjan, la capitale économique, était paralysée mercredi matin par des partisans du président Laurent Gbgabo qui tiennent de nombreux barrages dans la plupart des quartiers, rendant la circulation quasiment impossible.

Mardi, les manifestants avaient tenté d'envahir le siège de l'Onu à Abidjan, que des Casques bleus avaient dû protéger en tirant en l'air. Le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, a condamné les "violences orchestrées" contre l'Onu. Dénonçant "l'inaction de certaines autorités nationales", il a exigé qu'elles cessent "immédiatement".

La ministre française de la Défense Michèle Alliot-Marie, a qualifié mercredi la situation d'"extrêmement préoccupante", jugeant "indispensable que tout ceci se calme et que les décisions internationales soient mises en oeuvre".

Les manifestants protestent contre la décision du Groupe de travail international (GTI), chargé de suivre le processus de paix, de ne pas prolonger le mandat de l'Assemblée nationale, dominée par les partisans du pouvoir, arrivé à expiration en décembre. Ils dénoncent une "atteinte à la souveraineté nationale".

Le Plateau, le quartier administratif et des affaires, habituellement animé, était totalement désert mercredi en fin de matinée, alors que des "jeunes patriotes", farouches partisans de M. Gbagbo, avaient érigé de nombreux obstacles dans les rues menant à l'ambassade de France.

Plusieurs centaines maintiennent un sit-in depuis lundi soir devant la délégation française avec une forte sono, chantant et dansant.

Deux à trois cents "jeunes patriotes", qui avaient tenté de pénétrer mardi dans le siège des Nations unies à Abidjan, étaient à nouveau présents devant le bâtiment, mais aucun incident majeur n'a été signalé dans la matinée.

Dans les autres quartiers, la situation est aussi bloquée, et de nombreux barrages empêchent pratiquement toute circulation, en particulier des autobus.

A Yopougon, une commune populaire du nord de la ville, les barrages semblent avoir été renforcés. Les jeunes contrôlent les rares véhicules qui s'aventurent en les fouillant de fond en comble.

A Adjamé (centre) ou Abobo (nord), la situation est identique et les commerces sont fermés, ainsi que dans dans le sud de la ville, à Treichville et Marcory.

Comme les deux journées précédentes, les forces de sécurité ne sont pas intervenues, alors que les manifestations sur la voie publique sont interdites depuis plus d'un an à Abidjan.

Ces jeunes, au plus quelques dizaines par barrage, souvent moins, affirment leur détermination à poursuivre leur mouvement, déclarant: "nous ne quitterons pas la rue tant le GTI ne révise pas sa position".

En annonçant mardi en soirée son retrait du gouvernement de transition, regroupant toutes les tendances ivoiriennes et dirigé par le Premier ministre Charles Konan Banny, le Front populaire ivoirien (FPI), le parti du président Gbagbo, a accru une tension déjà forte.

Ce geste a été perçu, chez des diplomates, comme "un signe de défiance" à l'égard de la communauté internationale. Le président du parti, Pascal Affi N'Guessan, a notamment "exigé (...) le départ" des 7.000 Casques bleus de l'Onu et des 4.000 soldats français de la force Licorne, qualifiées de "forces d'occupation, d'exploitation et d'asservissement de la Côte d'Ivoire".

"Ces propos peuvent remettre sérieusement en question le processus de paix, déjà mal en point", soulignait mercredi un diplomate.

Ces soldats sont en particulier chargés de surveiller le cessez-le-feu entre les Forces armées nationales de Côte d'Ivoire (Fanci, loyalistes) et la rébellion des Forces nouvelles (FN) qui contrôle, depuis son coup d'Etat raté contre M. Gbagbo en septembre 2002, le nord du pays.
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MessageSujet: Re: Cote d'Ivoire   Cote d'Ivoire EmptyJeu 19 Jan - 15:01:03

Côte d'Ivoire : Laurent Gbagbo appelle au calme

Après trois jours de manifestations et d'affrontements, le président ivoirien, Laurent Gbagbo, et le Premier ministre, Charles Konan Banny, ont lancé hier soir un appel à la fin de violences. Hier, quatre partisans de Laurent Gbagbo ont été tués dans l'Ouest du pays lors de la prise d'assaut d'une base de casques bleus.
Laurent Gbagbo et Charles Konan Banny ont demandé aux Ivoiriens de "se retirer des rues" et de "reprendre le travail". Hier, quatre partisans de Laurent Gbagbo ont été tués à Guiglo, à 400 kilomètres au nord-ouest d'Abidjan, lors de la prise d'assaut d'une base de casques bleus bangladais de l'Onuci. Ce mouvement de protestation a été déclenché par la recommandation formulée dimanche par le Groupe de travail international, chargé de suivre le processus de paix, de ne pas proroger le mandat de l'Assemblée nationale, arrivé à terme en décembre. L'Assemblée est dominée par des pro-Gbagbo. L'Onu accuse le gouvernement ivoirien d'orchestrer les manifestations des derniers jours. Hier, la France a appelé la communauté internationale à ne pas relâcher sa pression diplomatique sur la Côte d'Ivoire. Même si la situation est "extrêmement préoccupante", la ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie, a assuré que la force militaire française Licorne continuerait à remplir sa mission de soutien à celle de l'Onuci. De son côté, le chef d'état-major des armées françaises, le général Henri Bentégeat, a réclamé des sanctions contre les protagonistes de la crise ivoirienne, dont il a dénoncé la "mauvaise volonté". Mardi, le Front populaire ivoirien, parti de Laurent Gbagbo, a annoncé qu'il se retirait du processus de paix. Il a demandé le retrait des 7.000 soldats et policiers de l'Onu et des 4.000 soldats français qui participent aux opérations de maintien de la paix.
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MessageSujet: Re: Cote d'Ivoire   Cote d'Ivoire EmptyJeu 19 Jan - 15:02:23

Paris veut éviter que la crise en Côte d'Ivoire ne s'exporte

La France appelle la communauté internationale à ne pas relâcher sa pression diplomatique sur la Côte d'Ivoire, au risque de voir les violences de ces derniers jours s'étendre au reste de l'Afrique. Quatre personnes sont mortes dans l'ouest et Abidjan est paralysée.
Même si la situation est "extrêmement préoccupante", la ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie, a assuré que la force militaire française Licorne continuerait à remplir sa mission de soutien à celle des Nations unies (Onuci). De son côté, le chef d'état-major des armées françaises, le général Henri Bentégeat, a réclamé des sanctions contre les protagonistes de la crise ivoirienne, dont il a dénoncé la "mauvaise volonté". "Les incidents et les provocations qui ont lieu depuis plusieurs jours ne détourneront certainement pas la communauté internationale de son but rétablir la paix dans ce pays, de garantir son unité et d'obtenir enfin des élections qui soient libres, transparentes et crédibles", a dit Michèle Alliot-Marie lors des questions d'actualité à l'Assemblée.

Les manifestations violentes se multiplient en Côte d'Ivoire depuis le début de la semaine, notamment contre les soldats de l'Onuci. L'Onu accuse le gouvernement ivoirien d'avoir orchestré ces manifestations d'hostilité. De plus, le Front populaire ivoirien, parti du président Laurent Gbagbo, a annoncé mardi qu'il se retirait du processus de paix. Il a demandé le retrait des 7.000 soldats et policiers de l'Onu et des 4.000 soldats français qui participent aux opérations de maintien de la paix. Le porte-parole du gouvernement français, Jean-François Copé, a assuré que "toutes les dispositions" étaient prises pour protéger les ressortissants français "contre d'éventuelles actions hostiles".
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MessageSujet: Re: Cote d'Ivoire   Cote d'Ivoire EmptyJeu 19 Jan - 15:04:09

Monsieur Bagbo est très dangereu
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MessageSujet: Re: Cote d'Ivoire   Cote d'Ivoire EmptyJeu 19 Jan - 15:05:47

avec un x !!
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emmanuel
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MessageSujet: Re: Cote d'Ivoire   Cote d'Ivoire EmptyJeu 19 Jan - 15:13:12

Désolé.
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MessageSujet: Re: Cote d'Ivoire   Cote d'Ivoire EmptyVen 20 Jan - 19:39:24

Arrow Côte d'Ivoire: levée des barrages et retour à la normale à Abidjan


Arrow Après quatre jours de manifestations visant les Casques bleus, les "patriotes", farouches partisans du président Laurent Gbagbo dénoncés par l'Onu comme des milices, ont abandonné la rue permettant une reprise des activités vendredi à Abidjan.

Après quatre jours de violences qui ont fait cinq morts dans les rangs des manifestants, tués lors de l'attaque d'un camp de l'Onu à Guiglo, dans l'ouest du pays considéré comme un fief du pouvoir, tous les barrages avaient été levés vendredi matin dans la capitale économique.

De bonne heure les transports en commun ont commencé à circuler, les autobus étaient bondés et les taxis très nombreux, comme à l'accoutumée. Les forces de sécurité, qui ne sont pas intervenues pendant les troubles, alors même que les manifestations sont interdites depuis plus d'un an par décret présidentiel, se sont redéployées dans la ville. Les commerces ont rouvert. "Nous sommes très contents, cela devenait pénible, on ne pouvait continuer plus longtemps", affirmait un commerçant du quartier populaire d'Adjamé.

Le chef des "patriotes", Charles Blé Goudé, surnommé le "ministre de la rue", avait appelé jeudi en fin d'après-midi ses sympathisants à cesser leurs manifestations. Cet appel était intervenu au moment même où le Conseil de sécurité de l'Onu, à New York, a "condamné fermement" les violences "des milices urbaines et d'autres groupes associés aux +Jeunes patriotes+, ainsi que leurs instigateurs".

Le Conseil a menacé de "mesures ciblées" toute personne "s'opposant au processus de paix (en) attaquant ou en faisant obstacle au travail de l'Onuci" (Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire) ou des forces françaises Licorne", sans toutefois aller jusqu'à adopter des sanctions pourtant prévues par les résolutions sur la crise ivoirienne.

La crise avait suivi la décision du Groupe de travail international (GTI), chargé de superviser le processus de paix, de ne pas prolonger le mandat de l'Assemblée nationale, arrivé à expiration. Le camp présidentiel avait qualifié cette mesure d'"atteinte à la souveraineté nationale", et le parti de M. Gbagbo, le Front populaire ivoirien, claqué la porte du gouvernement de transition dirigé par Charles Konan Banny.


Le président nigérian Olusegun Obasanjo, président en exercice de l'Union africaine (UA), accouru en urgence à Abidjan, avait assuré mercredi après des entretiens avec MM. Gbagbo et Banny que le GTI, chargé de suivre le processus de paix, "n'avait pas le pouvoir de dissoudre" l'assemblée nationale et qu'il "n'en avait pas l'intention". Une formule suffisamment floue pour permettre l'arrêt du mouvement, M. Blé Goudé évoquant une "grande victoire", sans préjuger de l'avenir de l'assemblée, dominée par les partisans de M. Gbagbo et souvent accusée d'obstruction au processus de paix.

Le secrétaire général de l'Onu, Kofi Annan, a affirmé jeudi que l'Onuci devait rester en Côte d'Ivoire, estimant qu'un retrait des 7.000 Casques bleus, appuyés par 4.000 soldats français, conduirait à une reprise des hostilités. Reste que le siège de l'Onuci à Abidjan a été la cible privilégiée des manifestants qui ont tenté, à plusieurs reprises, d'y pénétrer en force. Et que plusieurs centaines de Casques bleus ont dû se retirer de deux localités de l'ouest, dont Guiglo, après les affrontements meurtriers.

La presse d'opposition ivoirienne qualifiait vendredi cette crise de "coup d'Etat de Gbagbo contre Banny" qui aurait du aboutir à la dissolution du gouvernement de transition constitué le 28 décembre, après des semaines de négociations. En octobre, le Conseil de sécurité avait maintenu M. Gbagbo pour 12 mois maximum à la tête de l'Etat, en lui adjoignant un Premier ministre aux pouvoirs élargis, chargé du désarmement et d'organiser le scrutin présidentiel avant fin octobre 2006.

La Côte d'Ivoire est coupée en deux depuis le coup d'Etat raté en septembre 2002 de la rébellion des Forces nouvelles (FN), qui contrôle depuis le nord du pays.
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