Paul Wolfowitz ne fait plus parler de lui qu’en tant que président de la Banque Mondiale. Tout le monde paraît avoir oublié qu’il a été auparavant secrétaire adjoint à la Défense et, qu’à ce titre, il a été l’architecte de la guerre et de l’occupation de l’Irak à partir de 2003 et jusqu’à sa démission en été 2005.
Bien entendu, membre du CFR et de la Trilatérale, mondialiste, partisan de l’entrée de l’État d’Israël dans l’Otan, il ne faut pas croire que le personnage a abandonné ses motivations profondes lorsqu’il prévoyait « un remodelage du Moyen-Orient » fondé sur la démolition de l’Irak, la neutralisation de la Syrie et de l’Iran en tant qu’États souverains. Au contraire : en octobre dernier encore, contre l’avis de la majorité des experts qui l’entourent à la Banque Mondiale, il voulait à tout prix déplacer le cerveau de la B.M. de Jordanie… en Irak. Bagdad lui semblait, dans sa zone verte (protégée par l’armée américaine), un lieu rêvé pour gérer les ramifications de la B.M. et "coller" à l’évolution de la situation en Irak.
sources : armées.com