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Soutien à Nicolas Sarkozy pour 2007
 
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 48 H pour participer au mouvement populaire

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Johanna
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MessageSujet: 48 H pour participer au mouvement populaire   48 H pour participer au mouvement populaire EmptyLun 21 Nov - 15:35:36

Intervention de Nicolas Sarkozy, Président de l'Union pour un Mouvement Populaire

Réunion des nouveaux adhérents
Méridien Porte Maillot - Samedi 19 novembre 2005


48 H pour participer au mouvement populaire 48heures_nsarkozy


Mesdames, Messieurs, Chers amis,

Vous êtes ce matin 2 000 nouveaux adhérents. C'est plus que jamais.

Grâce à vous, l'UMP compte aujourd'hui 182 000 militants. Nous serons plus de 200 000 avant la fin de l'année. Notre pari pour 2005 est gagné. Cela ne fait pas encore la victoire de 2007. Mais reconnaissez que c'est déjà de très bonne augure !

Ce matin, en tant que président de l'UMP, il faudrait que je vous parle de beaucoup de choses : que je vous parle du fonctionnement du mouvement que vous avez choisi de rejoindre ; que je vous parle de l'enquête que nous avons faite sur les nouveaux adhérents et qui donne des informations très intéressantes sur vos raisons, vos motivations, vos espoirs, vos attentes.

Je devrais vous parler aussi de notre opération de ce week-end, "48 h pour participer au mouvement populaire", avec 210 permanences ouvertes, 150 débats, 100 conférences de presse, et j'en passe. Ne serait-ce que pour remercier tous ceux qui s'y sont impliqués. Une opération pour montrer que l'UMP est à l'écoute des Français au moment où le Parti socialiste fait la démonstration de ses divisions, de son incompréhension totale de la société française et de son manque abyssal de propositions.

Mais, aujourd'hui, en réalité, je ne veux vous parler que d'une seule chose : je veux vous parler de l'importance capitale que revêt votre présence ici ce matin, après les trois semaines terribles que notre pays vient de traverser.

Cette présence, elle est d'abord importante pour moi, à titre personnel. Je veux vous le dire avec la pudeur requise, mais aussi avec simplicité. Parce que, dans ces moments là, j'ai besoin de vous.

Ces trois semaines ont été difficiles.

Difficiles physiquement. J'ai passé toutes mes nuits dans les quartiers, avec nos forces de police et de gendarmerie.
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MessageSujet: Re: 48 H pour participer au mouvement populaire   48 H pour participer au mouvement populaire EmptyLun 21 Nov - 15:36:26

Difficiles nerveusement, parce que la responsabilité était immense. Il fallait agir avec fermeté. Et en même temps, le plus petit accident pouvait conduire à une escalade dramatique. C'est facile de concevoir cela dans le confort d'un bureau ou sur une page de journal. Mais quand vous devez guider l'action de milliers d'hommes, sur le terrain, en impulsant à la fois la fermeté, mais aussi le professionnalisme pour ne pas provoquer d'escalade, c'est beaucoup plus compliqué. Je suis fier du travail que nous avons accompli depuis trois ans, de réorganisation et de remobilisation de nos forces de l'ordre. C'est ce travail qui nous permet aujourd'hui de faire la démonstration d'une police républicaine et maître de la situation.

Et puis ces trois semaines, elles ont bien sûr été difficiles sur le plan politique. J'ai fait l'objet de beaucoup d'attaques. Je ne m'en plains pas. Vous connaissez cette citation : "Tout homme qui fait quelque chose a contre lui ceux qui voudraient faire la même chose, ceux qui font exactement le contraire et surtout l'immense cohorte de ceux qui ne font rien !". Or, moi, ce qui m'intéresse, c'est d'agir. Mais reconnaissez que je n'ai pas été épargné.

Alors, votre présence aujourd'hui, elle me va droit au cœur. Le plaisir que j'ai d'être avec vous ne se réduit pas à l'euphorie d'un mouvement de foule ou à la force du nombre. Ce qui compte, c'est le soutien de chacun d'entre vous. J'ai besoin de chacun de vous et de vous tous ensemble.

Mais si votre présence est si précieuse ce matin, c'est surtout parce que, ce qui s'est passé au cours des trois dernières semaines, ce qui se joue actuellement en France dans nos banlieues, est absolument déterminant pour notre pays.



Il ne faut pas se tromper d'analyse. Nous sommes dans un moment de grande vérité. Le combat que je mène aujourd'hui en tant que ministre de l'intérieur, celui que nous allons mener ensemble pour gagner en 2007, c'est un combat qui va bien au-delà des alternances traditionnelles que notre pays connaît depuis 25 ans.

Nous devons changer notre pays, nous devons le changer profondément, nous devons rompre avec ce système politique, économique et social qui, depuis trente ans, ne produit que de la dette, du chômage et de l'immobilisme. C'est cela que j'appelle la rupture.

Regardez le Général de Gaulle en 1945 et en 1958. Il a tout changé : changé les institutions, changé la politique économique, changé la protection sociale, changé la fonction publique, changé la monnaie, changé la politique étrangère et la défense, changé la politique coloniale, changé la fiscalité, changé la politique culturelle… Il a transformé la France en s'attaquant, sans tabou, à ses conservatismes. Il a donné de l'espoir et il a conféré à notre pays un prestige inégalé dans le monde.
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MessageSujet: Re: 48 H pour participer au mouvement populaire   48 H pour participer au mouvement populaire EmptyLun 21 Nov - 15:37:00

Bien sûr, je ne suis pas le Général de Gaulle et la France d'aujourd'hui n'est ni celle de 1945, ni celle de 1958. Néanmoins, cette crise des banlieues révèle de manière synthétique et cruelle cette réalité que nous percevons de toutes parts depuis plusieurs années : notre pays a besoin de transformations très profondes.

La première transformation dont nous avons besoin, celle sans laquelle rien ne sera possible, c'est celle du discours. Il faut que la vérité et la lucidité s'imposent sur le mensonge et l'hypocrisie.

Pourquoi croyez-vous que les banlieues se sont embrasées ? Parce que j'ai employé les mots Kärcher et racaille ? Mais enfin de qui se moque-t-on ? Croyez-vous que les mafieux et les bandes auraient pris le risque d'une confrontation directe avec les forces de police, simplement pour des raisons de vocabulaire ?

La réalité, c'est que les banlieues se sont embrasées parce que j'ai tenu un discours de vérité et entamé une action de démantèlement des bandes.

La première cause du chômage, de la désespérance, de la violence dans les banlieues, ce n'est pas la crise économique, ce ne sont pas les discriminations, ce n'est pas l'échec de l'école. La première cause du désespoir dans les quartiers, c'est le trafic de drogue, la loi des bandes, la dictature de la peur et la démission de la République.

Ce qui est choquant, ce n'est pas l'emploi du mot racaille ou du mot Kärcher. C'est le silence qu'on a jeté depuis tant d'années sur le désespoir de ces milliers de Français qui vivent dans ces quartiers défavorisés où se croisent toutes les difficultés. Ces Français les plus fragiles auxquelles la République devait pourtant garantir, plus qu'à tous les autres, ces libertés fondamentales sans lesquelles il n'est pas de dignité humaine. Est-on libre quand on vit dans son quartier avec la peur au ventre ? Est-on digne quand on doit baisser la tête pour rentrer chez soi ? Vit-on dans le pays des droits de l'homme quand on est victime d'un viol collectif et que la France entière parle d'une tournante ?

Lorsque je suis devenu ministre de l'intérieur en 2002, nous avons trouvé avec mes collaborateurs une situation catastrophique : une explosion de la délinquance et un grand désarroi des services de police. Pendant trois ans, nous avons mené une politique de sécurité très ferme. Il a fallu le faire de manière méthodique. Et les résultats ont suivi. La délinquance a reculé de 8% en trois ans alors qu'elle avait augmenté de 15% sous le gouvernement Jospin. Ce sont 400 000 crimes et délits en moins, 400 000 victimes en moins, 400 000 traumatismes évités. Et le taux d'élucidation a augmenté de 30%. Ce sont 30% de criminels en plus sanctionnés ou sous les verrous.

En juin dernier, reprenant mes fonctions antérieures, j'ai estimé qu'il fallait amplifier notre action dans trois directions : la lutte contre les violences aux personnes, dont l'essentiel sont malheureusement des violences intrafamiliales, les violences dans les stades et les violences urbaines.

A cet effet, nous avons décidé de renforcer nos investigations dans les quartiers en nous intéressant aux signes extérieurs de richesse proprement scandaleux dont font preuve les caïds et les chefs de bandes sous les yeux de toute la population.

J'ai également décidé d'affecter de manière permanente 17 compagnies de CRS et sept escadrons de gendarmerie mobile au rétablissement de la sécurité dans les quartiers sensibles. C'est un changement majeur. Plutôt que de déplacer les CRS de quartier en quartier en fonction des nécessités du maintien de l'ordre, nos équipes vont investir durablement les quartiers, démanteler les bandes, interpeller les délinquants. Depuis le début de la crise, nous avons interpellé 2 933 personnes. Et déjà 655, dont 115 mineurs, ont été condamnés à des peines de prison.

C'est précisément parce que nous avons mis en œuvre cette politique et que nous avons commencé à gêner les bandes et les criminels que les quartiers se sont embrasés. Les pierres que j'ai reçues à Argenteuil ne sont pas arrivées par hasard. Elles sont arrivées parce que j'étais venu installer, dans le quartier de la dalle à Argenteuil, une compagnie républicaine de sécurité.


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MessageSujet: Re: 48 H pour participer au mouvement populaire   48 H pour participer au mouvement populaire EmptyLun 21 Nov - 15:37:15

C'est pour cela que nous n'avions pas le droit de reculer.

La crise que nous venons de connaître n'est pas une révolte des banlieues contre une politique trop répressive et insuffisamment sociale, un appel à plus de justice et à moins de fermeté. Je n'ai cessé moi-même de dire qu'il fallait les deux.

La crise que nous connaissons, c'est la tentative de ceux qui sont gênés par notre action de nous faire reculer. C'est une heure de vérité. Celle où la loi des bandes rencontre la loi de la République. Elle était inévitable. Je savais que nous aurions à l'affronter.

Ceux qui ont appelé au retrait des forces de l'ordre portent une lourde responsabilité. Car c'est aux réseaux mafieux qu'ils ont apporté leur soutien. Les Français ne s'y sont pas trompés. Il suffit de voir les sondages !

Et c'est pour cela qu'il est si important que vous soyez là aujourd'hui. Pour soutenir notre action de rupture avec le mensonge, la fatalité, l'immobilisme ; pour soutenir la force de la loi ; pour défendre la République ; et pour que, dans le monde, on parle à nouveau de la France avec admiration et pas avec consternation.

Cela dit, la rupture ne doit pas s'arrêter là, elle ne doit pas se limiter à la reconquête des territoires de non-droit.

Les quartiers sensibles concentrent toutes les difficultés économiques et sociales de la société française : chômage de masse, chômage des jeunes, logement, pouvoir d'achat, immobilisme social, école, immigration irrégulière.

Mais ces quartiers ne sont pas les seuls à souffrir. Une grande majorité de la population française souffre.

Elle souffre du chômage bien sûr. Elle souffre de la stagnation du pouvoir d'achat. Elle souffre de l'écrasement de la grille des salaires : 40% des salariés rémunérés entre 1 et 1,3 SMIC... Cette France qui travaille, elle souffre de la crainte du déclassement quand elle voit qu'une petite partie de Français devient de plus en plus favorisée tandis qu'elle est rattrapée par ceux qui ne vivent que des revenus de l'assistance. Cette France souffre du déterminisme social, cette caractéristique de la société française qui fait que tout est joué à 18 ans, selon que l'on est ou non dans la bonne filière pour avoir le bon diplôme. La France du travail, elle craint enfin la mondialisation parce qu'on n'a pas su la convaincre qu'elle pourrait en tirer parti si elle s'y préparait. Il est bien normal que l'on n'ait pas pu l'en convaincre puisqu'à la vérité, on n'a rien fait pour adapter notre pays à ce nouveau contexte mondial.

Alors, devant ce modèle français, que je ne cherche pas à abattre puisqu'il s'est effondré tout seul, il y a ceux qui proposent des rustines et ceux qui proposent la rupture ; et, par la rupture, de retrouver les idéaux de notre modèle social.

La rustine, c'est ce que nous faisons depuis 25 ans, boucher les trous les plus visibles, une subvention par ci, un dispositif par là.


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MessageSujet: Re: 48 H pour participer au mouvement populaire   48 H pour participer au mouvement populaire EmptyLun 21 Nov - 15:37:34

La rupture, c'est d'avoir le courage d'interpeller en profondeur les raisons de cet essoufflement et d'essayer d'y remédier. Y remédier en conciliant la croissance, une économie forte dans un environnement mondialisé, et une société plus juste. C'est l'enjeu des échéances de 2007.

Les propositions qui seront celles de l'UMP, nous allons les élaborer ensemble. Vous en connaissez les grands thèmes.

La première priorité, c'est évidemment le plein-emploi. Bien qu'elle puisse surprendre après 25 ans de chômage de masse, j'ose employer cette expression, tout simplement parce que d'autres pays en Europe, y compris de la zone euro, y sont arrivés.

Contre le chômage, on n'a pas tout essayé. On a essayé tout ce qui ne marchait pas.

Moi je propose qu'on essaie le plein-emploi. Le plein-emploi, c'est de comprendre que c'est en travaillant davantage que l'on créera de la croissance et de l'emploi. Car le travail des uns crée le travail des autres. Il faut lever tous les obstacles à l'emploi des seniors ; il faut permettre à ceux qui veulent travailler plus de le faire, y compris dans la fonction publique ; il faut permettre aux jeunes de s'insérer beaucoup plus rapidement sur le marché du travail. La suppression du CDD au profit d'un contrat unique dont les garanties se renforceraient avec le temps peut être un instrument déterminant en ce sens. Aujourd'hui, les jeunes attendent d'avoir un CDI pour pourvoir se loger et fonder une famille. Il faut supprimer ce cloisonnement entre le CDD et le CDI ; il faut aussi que le service public de l'emploi soit beaucoup plus efficace. Six mois pour un premier rendez-vous à l'ANPE, ce n'est pas acceptable !

La deuxième priorité, c'est la reconnaissance du mérite. Il faut arrêter, dans notre pays, de rémunérer de la même manière ceux qui travaillent et ceux qui vivent de l'assistance. Je ne dis pas que ceux qui vivent des minima sociaux ou qui sont au chômage ne sont pas en situation de nécessité. Mais on ne peut pas être le seul pays en Europe qui a l'un des régimes sociaux le plus favorable et aucun devoir qui pèse sur ses bénéficiaires. Je demande à ce que tout bénéficiaire d'un minimum social exerce en contrepartie une activité, adaptée bien sûr à ses difficultés. C'est au surplus la meilleure manière de remettre les personnes sur le chemin de la réinsertion. Le premier droit d'un exclu, ce n'est pas de vivre le moins mal possible de son RMI, c'est de sortir de l'exclusion.

C'est aussi pour cela que je suis favorable à la suppression totale des droits de donation et de succession pour les petits et moyens patrimoines, c'est-à-dire essentiellement pour les patrimoines des salariés. Quand on a travaillé toute sa vie pour laisser quelque chose à ses enfants, est-ce qu'il est juste que l'Etat vienne prendre sa part alors qu'il s'est déjà largement servi ?

De même, je pense que nos dispositifs sociaux ne sont pas assez individualisés. Aujourd'hui, on classe les gens dans des boîtes et, à l'intérieur de chaque boîte, on aide tout le monde de la même manière.

Michel Rocard a écrit avant-hier dans Les Echos que j'étais contre la politique de la ville et pour la répression. Mais qu'est ce que cela veut dire la politique de la ville ? D'abord, c'est une politique qui échoue depuis 20 ans. Si cette politique réussissait, ça fait longtemps qu'on le saurait. Ensuite, c'est une politique qui s'intéresse aux immeubles, alors que moi je pense qu'il faut s'intéresser aux personnes. Bien sûr, il faut rénover l'habitat dans les quartiers sensibles, mais il faut aussi, et en priorité, aider ceux qui veulent s'en sortir et cesser de saupoudrer des aides à tout le monde sans faire la distinction entre ceux qui souffrent et qui sont bien contents du système.


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MessageSujet: Re: 48 H pour participer au mouvement populaire   48 H pour participer au mouvement populaire EmptyLun 21 Nov - 15:37:51

Notre troisième ambition, cela doit être de relancer l'ascenseur social. C'est ce que j'appelle, rendre la réussite accessible à tous. Aujourd'hui, il est très difficile, même avec beaucoup de travail personnel, de sortir de sa situation sociale d'origine. C'est ce qui explique le désarroi de beaucoup de jeunes et de la plupart des familles : ce sentiment que demain ne sera pas meilleur qu'aujourd'hui. La réussite aujourd'hui, elle dépend de plus en plus du lieu où l'on habite, des gens que l'on connaît, des informations dont on dispose et dont les autres ne disposent pas. C'est un phénomène flagrant en matière scolaire où ce sont les enfants de cadres et les enfants d'enseignants qui savent comment contourner la carte scolaire et se dirigent en priorité vers les classes prépas. Une grande part du destin personnel se joue dès la petite enfance et, en tout état de cause, au diplôme que l'on obtient ou non à 20 ans.

C'est ce déterminisme social avec lequel il faut rompre : en rétablissant l'égalité des chances à l'école ; en créant le droit pour tous à une seconde chance - parce qu'il faut valoriser le succès, mais aussi dédramatiser l'échec ; en créant réellement un droit à la formation professionnelle et à l'ascension sociale tout au long de la vie.

C'est aussi pour cela que j'ai proposé, depuis quelque temps déjà, une politique de discrimination positive. Je veux m'en expliquer.

La discrimination positive, ce n'est pas créer des quotas ethniques dans les entreprises, les grandes écoles, les administrations ou à la télévision, afin de satisfaire, sans tenir aucun compte du mérite, une exigence de représentativité des minorités visibles.

La discrimination positive que je propose, c'est de supprimer le handicap objectif dont les personnes, qu'elles soient d'origine étrangère ou française, souffrent en raison de leur appartenance sociale ou de la couleur de leur peau, y compris quand elles font des efforts. C'est la même chose en réalité que la reconnaissance du mérite, qui est l'une des valeurs essentielles de l'UMP et qui sera l'un des fondements de notre projet en 2007. C'est la reconnaissance de tous les mérites.

Cela consiste par exemple à mettre des moyens réellement renforcés au stade de la petite enfance et dans les ZEP pour donner plus, en matière éducative, à ceux qui, au départ, au moins. Cela consiste à aider ces jeunes à concevoir et réussir un projet d'avenir vers des filières ambitieuses, alors qu'aujourd'hui ils n'en ont pas même l'idée parce que personne ne leur en parle.

Mon projet, c'est de relancer l'ascenseur social pour tous ceux qui le voudront. Tous, nous y avons intérêt. Nous devons avoir une économie plus forte, plus dynamique, plus compétitive. Nous devons créer plus de richesses et chercher le plein-emploi, seule solution réelle pour augmenter les salaires et le niveau de vie. Et c'est dans cette mise en mouvement générale de notre économie et de la société que chacun trouvera une place meilleure. Chacun sera aidé, pour autant qu'il le veuille, mais ceux qui ont plus de difficultés que les autres seront aidés davantage. C'est un projet de société juste.

Enfin, bien sûr, il faut revoir intégralement les fondamentaux de notre économie, qui fonctionne comme il y a trente ans alors que nous sommes passés, avec la mondialisation, à un contexte totalement nouveau. La France n'est pas condamnée à échouer. Mais il faut qu'elle prenne rapidement la mesure des réformes à entreprendre pour entrer dans l'économie de la connaissance et reprendre son rôle en Europe : orientation des dépenses publiques sur les dépenses d'avenir, réforme de la recherche et de l'enseignement supérieur, exigence éducative pour tous, fiscalité compétitive, stimulation de l'initiative individuelle.
Mesdames et Messieurs, il y a beaucoup d'autres sujets encore que nous pourrions évoquer ce matin.

Sachez que l'UMP organise chaque mois une Convention thématique pour débattre et proposer des idées qui formeront, en 2007, notre projet populaire. Déjà six conventions depuis le début de cette année et d'autres à venir sur les injustices, dans une dizaine de jours, l'école, la culture, le sport, la santé, la défense, les femmes, la famille, les institutions, le monde rural et peut-être d'autres encore. Ces Conventions, vous pourrez les suivre et elles sont en outre déclinées dans vos fédérations pour que chacun puisse donner son point de vue et débattre de notre projet.

Nous nous retrouverons au dernier trimestre 2006 pour une grande Convention du projet.


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MessageSujet: Re: 48 H pour participer au mouvement populaire   48 H pour participer au mouvement populaire EmptyLun 21 Nov - 15:38:15

Et vous désignerez en janvier 2007, dans la démocratie, dans la transparence, le candidat de l'UMP aux prochaines élections présidentielles.

L'UMP, c'est un parti où l'on débat et où l'on se respecte. Les socialistes sont divisés, mais tous pareils. Nous, nous sommes différents, mais unis.

Au nom de tous nos élus, je vous remercie de votre adhésion et je vous souhaite la bienvenue dans votre parti. Un parti pour changer la politique, un parti pour changer la France.
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