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Soutien à Nicolas Sarkozy pour 2007
 
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 Interview pour le Monde du 8 septembre 2005

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Johanna
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Johanna


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MessageSujet: Interview pour le Monde du 8 septembre 2005   Interview pour le Monde du 8 septembre 2005 EmptyVen 9 Sep - 16:29:21

Quel bilan faites-vous des cents jours du gouvernement auquel vous appartenez?

Un gros travail a d'ores et déjà été engagé même si je n’ai pas la fascination des anniversaires ni des dates. En tant que président de l’UMP, j’ai fait le choix politique lourd de participer au gouvernement. Je ne le regrette pas. Le gouvernement fait un travail utile et l’appartenance du président du principal parti de la majorité au gouvernement est un gage d’unité de cette majorité. C’était le choix nécessaire.

Selon vous le gouvernement avance-t-il dans le bon sens et à une vitesse suffisante?

Le gouvernement fait le maximum dans le cadre des marges de manœuvre qui sont les siennes. Le débat sur le rythme et l’ampleur des réformes a eu lieu dès avant 2002. Je pensais qu’il fallait un projet pour gagner l’élection présidentielle. Je le pensais hier. J'en suis encore plus convaincu aujourd'hui. Ensuite se sont produits le choc du 21 avril 2002, le séisme d’avril 2004 quand la majorité a perdu vingt régions sur vingt-deux, et enfin, le vote des Français au référendum et la victoire du non. Toutes les réponses à ces trois crises politiques n’ont pas été encore apportées. Dans ces conditions la question du rythme et de l’importance des réformes reste l’un des enjeux de la présidentielle de 2007. Je suis convaincu que la France n'est pas réactionnaire et que les Français espèrent un changement profond dans la façon de concevoir la politique.

Vous prônez la «rupture avec les politiques menées depuis trente ans.» Concrètement, en quoi consiste cette rupture?

La rupture c’est un discours de vérité: regarder la France telle qu’elle est, non pas telle qu’on voudrait qu’elle soit. Le statut d’un pays n’est pas seulement fonction de son histoire mais des efforts qu’il fait pour mériter ce statut. La France ne peut s’exonérer des efforts qu’ont fait les autres pays. Notre système d’intégration est en panne, notre économie perd de la compétitivité, notre ascenseur social fonctionne moins bien qu’il y a cinquante ans. Aujourd’hui, depuis que j’ai lancé moi-même ce débat, plus personne ne considère que la réalité sociale de notre pays soit conforme à son idéal. Nous ne pouvons nous abstenir de regarder ce qui marche ailleurs: la Finlande est parvenue à remettre les seniors au travail, aux Pays-Bas moins de 5 % des jeunes sont au chômage, la Grande-Bretagne est en situation de plein emploi. Il n’y a aucune raison pour que la France ne parvienne pas à ces résultats. Qui pourrait me reprocher de souhaiter le meilleur pour la France?

En Allemagne, la candidate de la CDU Angela Merkel a des chances de devenir chancelier, le 18 septembre prochain, en proposant des réformes économiques radicales. Etes vous prêt à aller aussi loin qu’elle?

Je m’inscris en faux contre le mot de «radical». Il porte en soi la notion d’excès. Or c’est justement parce que la réforme vient à temps qu’elle ne sera pas radicale. On ne peut vouloir l’Europe, parler de la gémellité entre l’Allemagne et la France et considérer que l’on pourrait être sur un rythme de réforme différent. La Cour suprême allemande a décidé depuis longtemps que les Allemands ne devaient pas payer plus qu’un certain niveau d’impôt. Comment imaginer que la France puisse s’exonérer d’une règle qui concerne 82 millions d’Allemands? C’est la raison pour laquelle je propose qu’aucun Français ne paye en impôt plus de 50% des revenus de son travail et que cet objectif ait une valeur constitutionnelle.

Cela ne suppose-t-il pas de rompre avec un certain niveau de solidarité?

C’est tout l’inverse. Qui peut affirmer qu’on peut rester avec le système social le plus généreux du monde et les contreparties les plus faibles? Ne pas imposer un minimum d’activité à quelqu’un qui bénéficie d'un minimum social ce n’est pas un acquis social, c’est une erreur doublée d'une lâcheté. Ne pas imposer qu’après un certain nombre de refus d’un emploi, un chômeur garde tous ses avantages, c’est une erreur doublée d’une même lâcheté. Il faut assurer aux Français qui travaillent et qui financent le système que celui qui en bénéficie fait tous les efforts pour s’en sortir.

Mais que faire de ceux qui sont les «largués» du système?

Les aider massivement pour qu'eux aussi puissent réussir. Il faut rendre la réussite accessible à tous ceux qui la méritent. Elle n’est pas un dû qu’on vient chercher à un guichet mais un droit que l’on obtient par son travail. C’est cela le nouveau modèle français que j'appelle de mes vœux et c'est cela qui créera la richesse collective dont nous avons besoin. Prenons l’exemple de la prime pour l’emploi? Voila une bonne idée, une bonne mesure. Mais faut-il donner 25 euros à 8 millions de personnes ou davantage à moins de gens? Le problème est que la France refuse de faire des choix. Je crois, qu’il faut être capable de donner plus à celui qui a moins et qui cumule le plus de handicaps. Cela s’appelle la discrimination positive à la française.

On dit pourtant que la France est rétive aux réformes et que le risque de blocage est réel...

C’est faux. C’est parce que l’on a trop souvent fait des réformes à doses homéopathiques qu’on a tous les inconvénients de la réforme et aucun des avantages. La France n’est pas réactionnaire. Nos compatriotes ne craignent pas le changement, ils l’attendent. L’avenir est devenu une menace alors qu’il était une espérance. Une société qui voit l’avenir comme une menace ne peut pas être une société de croissance. Or, la question économique n’est pas uniquement celle de la distribution des richesses mais aussi celle de leur création. Qui ne voit que ces discours sur la solidarité nationale, sur la politique sociale, sont devenus vides de sens puisque les Français voient dans la réalité que les injustices ne cessent de progresser. Et ce n’est le parti socialiste qui va lutter contre cela puisqu’ils sont les nouveaux conservateurs. Ils incarnent la France de la glaciation.

Est-ce un risque d’être identifié comme un «libéral»?

Je ne suis pas réductible à la seule doctrine libérale, ni même à la seule droite. Si le parti socialiste était encore une force de progrès il y a longtemps qu’il aurait défendu la discrimination positive. S’il avait un minimum de colonne vertébrale, il y a bien longtemps qu’il aurait eût le courage de supprimer la double-peine avant que je ne le fasse. Il y a longtemps qu’un homme de gauche aurait dû se lever pour dire que la France n’est pas que catholique mais multiple. Mes convictions sont simples: pas d’immobilisme, du pragmatisme, pas de vision hexagonale, de l’efficacité pour faire reculer les injustices. La-dessus, j’irais jusqu’au bout et sans compromis.

Votre position critique sur la politique menée, tout en étant membre du gouvernement, est-elle compréhensible pour les Français?

Le fait d’être au gouvernement ne doit pas empêcher de débattre. Je soutiens ce gouvernement auquel je participe loyalement, mais en tant que président de l’UMP, je parle pour un avenir qui va au-delà des dix-neuf mois qui viennent, qui sont l'horizon du gouvernement. Par ailleurs, j'ai une appréciation critique sur ce qui se fait depuis trente ans. Que devrai-je faire? Ne rien voir, ne rien dire, ne rien entendre?

Mais durant ces trente années que vous décriez, vous avez été ministre à plusieurs reprises?

Que voulez-vous me faire dire? Que je suis coresponsable? Eh bien oui. Je ne m’exonère pas de mes responsabilités mais vous ne pouvez pas me faire reproche de dire «attention casse-cou». Je ne veux pas être le plus petit dénominateur commun de l’UMP. J’ai la liberté et le devoir de penser et de préparer les combats de 2007 pour la famille que je préside. Il n’y a là aucune contradiction avec mon rôle de ministre. Avec Dominique de Villepin, on a fait le choix de travailler ensemble. C'est ce que nous faisons dans un climat amical et confiant.

Mais vous êtes concurrents...

Où est le problème? Je ne peux pas dire la concurrence c’est mauvais pour moi et bon pour les Français. Je ne suis pas à la tête d’un clan ou d’une secte mais d'une famille diverse que j'ai l'ambition de continuer à agrandir.

Vous paraissez pourtant déstabilisé par l’émergence de Villepin en possible candidat?

Pas le moins du monde. Voilà trente ans que je suis en concurrence. Aujourd’hui le petit jeu c’est Villepin et moi. Nous ne sommes pas dupes, ni lui ni moi. Je ne suis pas assez naïf pour croire que la presse allait écrire la chronique d’un succès annoncé. Tous ceux qui pensent à la présidentielle doivent savoir que c’est une longue marche. Ils doivent l’affronter avec sérénité et avec le sens du temps. La presse est dans l’immédiateté: vous avez un journal à faire pour le lendemain. Moi j’ai une perspective à tracer et des choses à dire pour l'avenir de la France et la vie quotidienne des Français.

Le Président est hospitalisé sans que les Français aient d’informations précises sur sa santé. Si vous étiez élu à l’Elysée, vous engageriez-vous à plus de transparence?

C’est un sujet sur lequel je ne peux m’engager maintenant, parce que c’est moi, parce c’est lui et parce que c’est maintenant. Je ferai des propositions sur la modernisation de la politique au printemps 2006.

Son problème de santé élimine-t-il l’hypothèse de sa candidature en 2007?

Non.

Cela vous oblige-t-il à retenir votre critique à son endroit?

Là où vous voyez des critiques, je ne vois que des convictions. La vie politique en a bien besoin.
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MessageSujet: Re: Interview pour le Monde du 8 septembre 2005   Interview pour le Monde du 8 septembre 2005 EmptyVen 9 Sep - 18:20:47

oui j'avais deja pris connaissance de cette interview de nicolas ... Very Happy

et faut aussi regarder le nouveau programme économique !!!
bounce
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Johanna
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MessageSujet: Re: Interview pour le Monde du 8 septembre 2005   Interview pour le Monde du 8 septembre 2005 EmptySam 10 Sep - 21:39:24

tu peux le mettre sur le forum please
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MessageSujet: Re: Interview pour le Monde du 8 septembre 2005   Interview pour le Monde du 8 septembre 2005 EmptyLun 12 Sep - 22:28:39

http://www.u-m-p.org/site/GrandDiscoursAffiche.php?IdGrandDiscours=141


voila normalement le lien fonctionne

a lire de manière attentive ! Wink Rolling Eyes
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