Nouvelles du Mexique, ou ce que les medias nous cachent.

Voilà déjà plus de 6 mois que l'état méxicain d'Oaxaca est en révolte...

Vous ne le saviez pas ???
En effet les médias français n'ont à aucun moment parlé de ce qui semble devenir une véritable révolution mexicaine.

C'est en mai 2006 que la révolte commence, partie d'une simple grève de professeurs sévérement réprimée, depuis, l'APPO (Assemblée des Peuples libres d'Oaxaca en français) s'est créée et c'est la population de tout l'Etat d'Oaxaca qui est en lutte. Le gouvernement s'est empressé d'envoyer, en plus de la police et de l'armée, des milices paramilitaires.

Plusieurs opposants ont été assassinés et un journaliste d'Indymédia New
York a été abattu froidement.

Aujourd'hui le peuple du Mexique se soulève, soutenu par les zapatistes, les mouvements indiens et la toute jeune Assemblée des Peuples Libres du Mexique (APPM).

La manifestation de soutien à ce mouvement, qui a eu lieu le 20 novembre à Paris, n'a rassemblé que 500 à 1000 personnes, et ce en raison des médias officiels qui nous mentent en refusant de parler de la souffrance de tout un peuple en lutte.

Pour qu'aux prochaines manifestations, enfin les gens soient présents,
diffusez ce message et informez-vous sur http://paris.indymedia.org, seul média à donner des informations sur la révolte d'Oaxaca. Pour les hispanophones, vous trouverez une foule d'informations et d'images sur Indymedia Oaxaca, et surtout le site de l'assemblée populaire d'Oaxaca.

Non moi je préfère le conflit au Sri Lanka......tu vois c´est facile d´être cynique....; )

Désolé tous les journalistes et reporters sont en Palestine......le dernier chez les Latinos c´était pour Pinochet.

Et ouais, dans les médias question conflits et catastrophes y en a jamais que pour les vedettes.
Qui se souvient qu'il y a encore eu un mini-tsunami en Asie en juillet. Pas de bol, tous les journaleux étaient au Liban à ce moment-là.

L'espoir des peuples vient de l'Amérique Centrale et de l'Amérique du Sud, mais nous autres, en Europe, nous avons trop la tête dans le guidon pour nous en apercevoir