Déplacement de Nicolas SARKOZY à Berlin

Nicolas Sarkozy reçu par Merkel

C'est une Angela Merkel tout sourire qui a accueilli chez elle, en Allemagne, le ministre Français de l'Intérieur et candidat à la présidentielle. Nicolas Sarkozy était accompagné d'Alain Juppé. Les deux hommes ont visité le mémorial de l'Holocauste de Berlin avant de rencontrer la chancelière Allemande.

Citation :

Nicolas Sarkozy a rencontré aujourd’hui lundi la chancelière allemande Angela Merkel, assurant qu’ils s'étaient "compris" sur la nécessité de relancer la construction européenne, évoquant "la façon de sortir de l'imbroglio et des difficultés dans lesquels l'Europe se trouve".

A la question de savoir si il était favorable à un "rééquilibrage" du "moteur franco-allemand" de la construction européenne, en y associant la Grande-Bretagne, il a répondu : "La question n'est pas celle du rééquilibrage. La question (...) c'est que la France a besoin d'une Angleterre qui prenne pleinement ses responsabilités dans l'Europe". "Il ne s'agit en rien d'une modification mais d'une volonté d'associer à l'intérieur de l'Europe l'ensemble de nos partenaires. Et l'économie anglaise, qui est la plus dynamique d'Europe, ça compte". Nicolas Sarkozy prône un groupe moteur des 6 plus grands pays de l’Europe.

Il a estimé qu'il ne fallait pas être "trop sévère", en ce qui concerne l'état des relations entre la France et l'Allemagne. "Il y a énormément de choses qui ont été faites. Mais à chaque époque correspondent des dossiers nouveaux et je crois que sur des dossiers extrêmement sensibles comme celui de l'énergie, la France et l'Allemagne peuvent additionner leurs compétences pour aller dans le domaine des énergies renouvelables, pour avoir des projets communs". "Nous avons tous les projets aéronautiques, avec des décisions aussi importantes à prendre", a-t-il ajouté.

Nicolas Sarkozy avait rencontré le 30 janvier à Londres le Premier ministre britannique, Tony Blair. Il sera reçu le 27 février par le président du gouvernement espagnol Jose Luis Zapatero, après un déplacement à Strasbourg, et prévoit de se rendre en mars en Italie.

J'adore la photo que vous avez posté, avec M. JUPPE et Angela Merkel!!!
Toujours en train de sourire....!!
Merci pour les infos..!

Lundi 12 février : L’idée de Nicolas SARKOZY d’un Traité européen simplifié intéresse Berlin

Citation :

Accompagné de l’ancien Premier ministre Alain Juppé, Nicolas SARKOZY est venu présenter hier à Berlin son projet de traité européen « simplifié », qui, selon ses propos, « intéresse » la chancelière allemande Angela Merkel.

« Naturellement nous comprenons parfaitement que, compte tenu de sa situation et de ses responsabilités européennes et allemandes (...), Angela Merkel ne puisse pas aller publiquement jusqu'au bout de sa pensée », a ajouté Nicolas Sarkozy.

L'Allemagne, qui préside actuellement l'Union européenne pour six mois, a entamé des consultations pour tenter de sortir de l'impasse créée par le rejet de la Constitution européenne par les Français et les Néerlandais lors de référendums au printemps 2005.

Bloc notes de José Frèches
Ma journée du 12 janvier 2007

Citation :

10 h. Je prends l’interview de Véronique Vasseur, ancien médecin de la prison de la Santé et candidate UMP dans le X° arrondissement. Elle me parle de son engagement dans la médecine et de la fascination qu’exerçait sur elle la prison de la Santé, cette « verrue » posée dans le quartier où elle habitait avec sa mère quand elle était enfant. En prison, Véronique Vasseur a tout vu et tout entendu de la détresse humaine. Pour elle, la politique n’est pas un nouveau métier mais un aboutissement. Nul doute que dans les mois à venir, les Français entendront parler de cette femme courageuse au tempérament de feu.


12 h. Nous décollons pour Berlin où Nicolas doit rencontrer Angela Merkel. Alain Juppé est du voyage. Les pistes du Bourget sont balayées par des vents violents. Une heure et demie plus tard nous survolons Berlin où il a neigé la veille. Au loin, on aperçoit le dôme transparent du Reischtag. Direction l’hôtel Adlon, juste devant la porte de Brandebourg, où Nicolas a rendez-vous avec son homologue allemand W. Schauble. Il y a une quinzaine d’années, alors qu’il était déjà ministre de l’Intérieur d’Helmut Kohl, Schauble a été victime d’un attentat qui l’a laissé hémiplégique. Il arrive en fauteuil roulant, poussé par un membre de son cabinet. Cet homme au courage exceptionnel était promis à un destin politique de premier plan si le sort n’en avait pas décidé autrement.


14 h 45. Nous nous rendons au Mémorial de la Shoah. Ses stèles de béton de tailles différentes, disposées sur un vallonnement de pavés comme les pâtés de maisons d’une ville morte où les promeneurs venus de la planète terre se seraient égarés « le jour d’après », a été conçu par l’architecte américain Eisenman. Sa conception et sa réalisation firent l’objet de nombreuses polémiques. Quelques jours avant son inauguration, en mai 2005, on s’aperçut que le produit destiné à protéger les stèles d’éventuels graffitis avait été conçu par la firme Degussa, celle-là même qui avait inventé le gaz zyklon utilisé dans les chambres à gaz…

L’ampleur de ce Mémorial qui est situé dans l’un des lieux les plus emblématiques de la ville, juste au dessus du bunker où officiait Goebbels et à quelques centaines de mètres de celui de Hitler, est à la hauteur de la trace que les Allemands souhaitent garder de ces pages les plus noires de leur histoire.


15 h. Nous pénétrons dans le bâtiment hyper-moderne réalisé par l’architecte Axel Schultes pour y abriter la Chancellerie d’Allemagne où nous sommes accueillis par le conseiller diplomatique et par le conseiller européen. Comparés à l’hôtel Matignon (dont ils sont l’équivalent), les bureaux d’Angela Merkel ressemblent au siège d’une multinationale. Au dernier étage, celui du bureau de la Chancelière (d’où la vue est imprenable sur le Reichstag), les murs sont ornés de tableaux de Baselitz et de Zimmer. La Chancelière est vêtue de noir. Elle paraît plus mince qu’à la télévision. Les premiers mots échangés avec Nicolas et Alain sont en anglais. Angela Merkel parle également le russe.

Le long du couloir où travaillent les plus proches collaborateurs de la Chancelière, j’avise des photos en noir et blanc des Chanceliers fédéraux, la tête inclinée façon Studio Harcourt. Ils sont tous là, Adenauer, Erhard, Kiesinger, Brandt, Schmidt, Kohl et Schröder, posant comme des acteurs d’Hollywood…

Devant la vaste antichambre moquettée de vert, l’architecte a aménagé une sorte d’amphithéâtre (la coupole inversée du Reichstag ?) qui permet d’accéder aux niveaux inférieurs. Il règne dans ces lieux somme toute assez froids, pour ne pas dire austères, une ambiance feutrée et un calme olympien qui témoignent d’une mécanique gouvernementale parfaitement huilée…

Les lieux de pouvoir en disent long sur la façon dont celui-ci est exercé…

Les alentours du Bundestag ont un parfum de Brasilia, à ceci près qu’on sent qu’il y a eu « re »construction des bâtiments du pouvoir -de même qu’il y a eu « ré »unification de l’Allemagne-, comme s’il flottait encore dans l’air d’infimes traces de fumée des bombardements alliés…

Plus facile de venir ici qu'à Argenteuil c'est vrai...
Ces photos me font froid dans le dos...Je pense qu'on peut trouver les mêmes datants de 2004, et nos deux héros n'auront pas du tout la même...euh...je cherche le mot...stature????

Encore du démagogisme et du large ratissage: comment peut-on en même temps avoir pour alliés la très frileuse Merkel, qui doit être encore moins à droite que Blair, et Gianfranco Fini, le chantre de la droite extrême italienne.

Quant au mini traité, pas d'illusions, l'Allemagne n'en veut pas!!!