Royal annonce une "nouvelle organisation"

La candidate socialiste à la présidentielle Ségolène Royal a déclaré dimanche 18 février à l'AFP qu'elle annoncerait cette semaine "une nouvelle organisation" de campagne. Cette promesse conclut une semaine marquée par les sondages mitigés, malgré le discours de Villepinte, et par la démission d'Eric Besson, le secrétaire national national à l'économie du PS, qui expliquera dans la semaine les raisons de son départ.

Citation :

"Les électeurs n'ont pas encore commencé à lire les projets et il y en aurait un qui par voie de sondages se serait déjà proclamé... Nous allons déjouer ces pronostics qui n'ont aucun fondement", a martelé François Hollande dimanche sur France Inter. Samedi, un sondage sondage CSA a donné Nicolas Sarkozy vainqueur d'un second tour face à Mme Royal, avec 55 % des voix. Mais le premier secrétaire du Parti socialiste a lui mis en avant une autre enquête Ifop/JDD, selon lequelle 79 % des Français pensent que l'élection n'est pas encore "jouée".



"PROJET CONTRE PROJET"

M. Hollande a appelé "ceux qui veulent le changement à aider Ségolène Royal", comme la veille Jean-Pierre Chevènement, le leader du MRC, rallié à la candidate socialiste. "Du niveau du premier tour dépendra beaucoup la dynamique pour le second", a-t-il ajouté en précisant ne pas tenir "beaucoup compte des intentions de vote au second tour" car "on ne connaît pas le premier".

Interrogé sur la démission d'Eric Besson, M. Hollande a admis qu'il en portait "une part de responsabilité" mais que "cet incident de campagne", qui portait sur "la manière de présenter le chiffrage", n'avait "pas de raison politique en tant que telle" et était "clos".

Demandant de faire campagne "projet contre projet", M. Hollande a critiqué le chiffrage du projet présidentiel de M. Sarkozy : "Que penser de sa crédibilité quand en moins de trois semaines, il a changé trois fois de chiffres sur la baisse d'impôts ?", a-t-il demandé."On a divisé par quatre ce qu'étaient les promesses de Nicolas Sarkozy en termes de baisse d'impôts. D'ici la fin de la campagne, ce ne sera plus des baisses d'impôts, ce sera une augmentation des prélèvements", a-t-il ironisé.

Ca va mal, ca va mal ... Mais qui connait donc Marie-Ségolène Royal (sic, Besson) ?

On n'a pas fini de rire... Même Jospin la trouve incompétente...

Citation :

PARIS (Reuters) - Une semaine après la présentation de son "pacte présidentiel", terni par de nouveaux remous de campagne, Ségolène Royal doit franchir lundi un obstacle sur la route de l'Elysée avec l'émission de TF1 "J'ai une question à vous poser".

L'agenda de la candidate socialiste à la présidentielle prévoit également deux discours: mardi, lors du premier "meeting national" de sa campagne à Rennes, puis samedi dans la banlieue de Rouen aux côtés de Laurent Fabius.

Entre les deux, la présidente de Poitou-Charentes effectuera un déplacement au pas de course en Basse-Normandie.

La semaine écoulée avait été placée sous le signe de l'éducation; le discours de Rennes sera centré sur le thème de l'emploi et la visite en Basse-Normandie devrait lui permettre d'aller à la rencontre d'ouvriers dans des usines.

Son entourage réfute cependant toute campagne par "semaines thématiques", dérivées des "déplacements thématiques" du candidat Jospin en 2002, mais se félicite de l'idée de "sillonner deux/trois départements" en une seule journée pour augmenter l'exposition médiatique.

Ségolène Royal sera lundi face à cent Français sélectionnés par la Sofres interrogeant la candidate sous la houlette de Patrick Poivre d'Arvor.

"C'est plutôt un genre d'émission qui convient bien (à Ségolène Royal) parce que c'est un échange direct avec les gens", a fait valoir jeudi son co-directeur de campagne Jean-Louis Bianco lors d'une rencontre avec les journalistes à l'Assemblée nationale.

La première femme à avoir une vraie chance d'accéder à l'Elysée prépare l'émission "comme toujours de manière très précise et très sérieuse en travaillant sur toute une série de thèmes", a-t-il ajouté.

Nicolas Sarkozy avait inauguré la formule au début du mois par une solide prestation, fixant le mètre étalon d'audience à plus de huit millions de téléspectateurs.

Au Parti socialiste, après les critiques de la droite sur le coût budgétaire du programme, on relativise par avance cette nouvelle bataille de chiffres et cette comparaison d'audimat en arguant des vacances scolaires d'hiver de nombreuses académies, dont celle de Paris.

INFUSION

Avant ce rendez-vous, Ségolène Royal n'avait aucun engagement officiel pendant deux jours.

"Même les candidats ont droit à un week-end privé de temps en temps", souligne-t-on sans plus de détails dans l'équipe ségoléniste après une semaine marquée par de nouvelles turbulences - cafouillage entourant la parution d'une tribune sur la politique africaine et déplacement houleux dans l'Essonne sur le thème du sport. "Des loupés dont on aurait pu se passer", a reconnu Jean-Louis Bianco.

Mercredi, le Parti socialiste s'est retrouvé à nouveau dans la tourmente avec l'annonce de la démission d'Eric Besson, "péché d'orgueil" pour les uns, "signe révélateur" de la désorganisation ambiante pour les autres.

Pièce maîtresse du dispositif de chiffrage du projet présidentiel, le secrétaire national à l'Economie a fait savoir qu'il tiendrait une conférence de presse en milieu de semaine pour exposer sa version des faits.

En pleine "période d'infusion" des cent propositions de Villepinte, les "éléphants" refusent pour l'instant de se prononcer sur les sondages qui restent en berne et attendent les remontées du tractage sur les marchés et dans les permanences pendant le week-end.

Selon un sondage Ifop pour le Journal du dimanche, 79% des Français estiment que la présidentielle n'est pas jouée mais la dernière étude sur les intentions de vote - CSA pour Le Parisien et i-Télé - a atteint un niveau jusqu'alors jamais égalé: au deuxième tour, Nicolas Sarkozy l'emporterait avec 55% des voix.

Désormais doté d'un programme, le PS n'a donc "plus une seconde à perdre", souligne un ancien ministre pour qui il ne reste pas 64 jours de campagne mais "50 utiles".

La campagne officielle, qui doit débuter le 22 mars, ayant un "effet aplanissant", il vaudrait mieux que les "grands mouvements de masse aient lieu avant".

Se sentent-ils toujours obligés de se justifier sur tout ce qu'ils font?...
ca sent la lourdeur et voir le sentiment de culpabilisation et le besoin de se dénoncer d'eux-même sur leur non-professionalisme !

le carton jaune amateur de montebourde ,
le départ précipité de besson en partie à cause de hollande ,
les contradictions internes ,
les bourdes internationales ,
.............................................très très lourd!

j'attends lundi pour voir sa préstation médiatique...sera t-elle autoritaire avec PPDA...comme elle sait si bien l'être habituellement ???

va t-elle remettre dans ses buts certains intervenants comme elle a si bien su le faire avec une jeune MJS ...???

va t-elle critiquer la droite au lieu de dire débiter ses promesses utopiques...??

Parce qu'il ne débite pas de promesses utopiques Sarkozy quand il annonce une baisse de 4 points des prélèvements obligatoires ... et que son ami BRETON renvoit ensuite cette promesse aux calendes grecques.

Tout le monde commence à comprendre la sratégie ... les promesses c'est pour maintenant ... leur réalisation ce sera pour plus tard, tellement plus tard qu'elles seront reportées au mandat suivant ( il a de l'ambition le petit Sarkozy - 2 mandats consécutifs ... !)

Oui de l'ambition, on ne peut pas reprocher ça a quelqu'un qui compte diriger un pays.
Pour le moment Royal devrait en prendre de la graine, au moins qu'elle ait l'ambition de réussir une semaine sans gaffe, ni clash dans son camp pour commencer.

le capitaliste a écrit:

La candidate socialiste à la présidentielle Ségolène Royal a déclaré dimanche 18 février à l'AFP qu'elle annoncerait cette semaine "une nouvelle organisation" de campagne. Cette promesse conclut une semaine marquée par les sondages mitigés, malgré le discours de Villepinte, et par la démission d'Eric Besson, le secrétaire national national à l'économie du PS, qui expliquera dans la semaine les raisons de son départ.

Concernant les propos de François Hollande sur les sondages sans fondement, je vous prie de trouver ci-joint l'article en réponse que j'ai rédigé sur mon blog !

"Selon François Hollande, les sondages seraient sans fondement !
Monsieur François Hollande a indiqué aujourd"hui que les sondages qui donnent vainqueur Nicolas Sarkozy sont sans fondement.

Pour le Premier Secrétaire du Parti Socialiste, les électeurs n'auraient pas encore commencé à lire les projets et que 79% des Français disent eux-mêmes que l'élection présidentielle n'est pas encore jouée et que tout est possible

Monsieur François Hollande oublie cependant que, lorsque les sondages pronostiquaient la victoire de Ségolène Royal au second tour des élections présidentielles, il n'a jamais indiqué que ces sondages étaient sans fondement.

D'autre part, c'est bien lui qui a, quelques jours précédent le meeting de Villepinte, a appelé les électeurs de voter utile en votant Ségolène Royal au lieu de se disperser en votant les autres candidats de gauche.

Si le compagnon de Ségolène Royal fait un appel au vote utile, c'est qu'il reconnaît bien que les intentions de vote, et par là même les sondages, concernant sa compagne sont mauvais.

Il reconnaît ainsi que les sondages traduisent tout de même une certaine réalité même si il faut rester très prudent.

De plus, il existe un vrai malaise actuellement au sein du Parti Socialiste quant à l'organisation et à la méthode de la campagne : démission de Monsieur Eric Besson, non implication des élus socialistes dans la campagne électorale, mise en place d'un nouvel organigramme de l'équipe de campagne.

Tous ces faits traduisent une très grande fébrilité, voire un malaise chez les socialistes.

Monsieur François Hollande le reconnaît lui même et a indiqué qu'il n'y avait pas de temps à perdre et qu'il restait deux mois pour se rassembler, se mobiliser et faire campagne.

Mais prenons l'hypothèse que le Premier Secrétaire du Parti Socialiste ait raison et que les sondages n'aient aucun fondement.

Si l'on suit le raisonnement de Monsieur François Hollande, tous les sondages, qui donnent Nicolas Sarkozy vainqueur au scrutin électoral, sont sans fondement et que les français n'ont pas encore choisi leur président.

Ainsi, le fait que Nicolas Sarkozy soit déclaré gagnant aux élections présidentielles n'aurait, pour le compagnon de Ségolène Royal, aucune valeur.

Aussi, si les sondages donnant Nicolas Sarkozy vainqueur aux élections présidentielles n'ont aucune valeur, on peut penser que le Premier Secrétaire du Parti Socialiste effectue une généralisation de tous les sondages, y compris ceux qui donnaient Ségolène Royal vainqueur aux élections présidentielles.

Mais on peut poursuivre le raisonnement jusqu'au bout et affirmer alors que, selon François Hollande, même les sondages, établis au moment des primaires du Parti Socialiste et qui indiquaient que Ségolène Royal était la plus apte à battre Nicolas Sarkozy, sont alors sans fondement.

Ainsi, les sondages étant sans fondement pour François Hollande, le fait que Ségolène Royal ait été perçu, par les instituts de sondage, comme étant la plus apte à battre Nicolas Sarkozy n'aurait aucune valeur pour le Premier Secrétaire du Parti Socialiste si l'on va jusqu'au bout de son raisonnement.

Or, les militants du Parti Socialiste ont désigné Ségolène Royal comme leur candidate en se fondant sur les sondages qui, selon leur premier secrétaire, sont infondés et on peut se demander si ils n'ont pas eu un mauvais jugement en votant pour elle puisque François Hollande reconnaît que les sondages n'ont aucune valeur et reconnaît de ce fait que Ségolène Royal n'est pas la plus apte à battre Nicolas Sarkozy.

En conclusion, soit les sondages sont valables et de ce fait Ségolène Royal n'arrive plus à convaincre les français et à remporter les élections présidentielles, soit les sondages ne sont pas valables et de ce fait Ségolène Royal n'est pas apte à remporter les élections présidentielles puisq'elle a été désigné lors des primaires par les militants du PS qui se sont fondés sur des sondages erronés qui la montraient la plus apte à battre Nicolas Sarkozy."

bon raisonnement fmario... !

aline a écrit:

bon raisonnement fmario... !

Merci Aline

Intéressant raisonnement, en effet.
Tout nouveau en 2007: après l'ordre juste en train de tourner à juste du désordre (c'est pas de moi), le PS invente le sondage à géométrie variable. Qualifié de fumisterie (vraisemblablement orchestrée par de sinistres sbires sarkozystes, d'ailleurs) lorsqu'il est défavorable à Mme Royal, il devient tout à coup fiable quand çà les arrange.
Ben voyons.

Personnellement, quelqu'ils soient, je me méfie grandement des sondages...et je suis étonnée que les partis (tous, hein pas seulement l'UMP), y prêtent une telle attention. Je sais que je me répète (Ahlzeimer, déjà??), mais il reste deux mois et des inconnues!
J'ai vu où cela nous a menés il y a 5 ans...Pas du tout envie d'y retourner

Je les regarde...mais je m'en méfie. Ce qui m'intéresse surtout, c'est de voir leur effet psychologique sur les gens qui y croient. Et sur les forums et blogs PS pour le moment, c'est pas vraiment la folle hilarité.

Ceci dit, la valeur à long terme, bof bof. C'est loin d'être la première campagne électorale que je suis (pas uniquement en France d'ailleurs) et j'ai déjà vu des situations se retourner comme un gant alors que personne ne s'y attendait.

Le spectre de 2002...il est dit que l'Histoire se répète toujours 2 fois: une fois sous forme de tragédie, et une seconde sous forme de farce. Est-il possible que la gauche refasse les frais d'un deuxième service, à savoir la farce? Je n'en sais rien. Mais si oui...il sera grandement temps de faire un examen de conscience.

Personnellement je ne suis pas loin de penser qu'un second tour Bayrou- Sarko est loin d'être un scénario de science-fiction.

RoseNoire a écrit:

Personnellement je ne suis pas loin de penser qu'un second tour Bayrou-Sarko est loin d'être un scénario de science-fiction.

Je suis bien d'accord avec toi !...

RoseNoire a écrit:

Je les regarde...mais je m'en méfie. Ce qui m'intéresse surtout, c'est de voir leur effet psychologique sur les gens qui y croient. Et sur les forums et blogs PS pour le moment, c'est pas vraiment la folle hilarité.

Tout à fait d'accord avec toi sur l'effet psychologique. Une étude fort intéressante pourrait être menée.
Pour le PS, je ne fréquente pas leurs forums, mais j'imagine bien que ce n'est pas le meilleur thème du moment

RoseNoire a écrit:

Ceci dit, la valeur à long terme, bof bof. C'est loin d'être la première campagne électorale que je suis (pas uniquement en France d'ailleurs) et j'ai déjà vu des situations se retourner comme un gant alors que personne ne s'y attendait.

Ah merci, cela fait du bien d'entendre cela. Il suffit d'avaler ces sondages comme du pain béni et effectivement, les dernières semaines seront primordiales et tout peut arriver!

RoseNoire a écrit:

Le spectre de 2002...il est dit que l'Histoire se répète toujours 2 fois: une fois sous forme de tragédie, et une seconde sous forme de farce. Est-il possible que la gauche refasse les frais d'un deuxième service, à savoir la farce? Je n'en sais rien. Mais si oui...il sera grandement temps de faire un examen de conscience.
Personnellement je ne suis pas loin de penser qu'un second tour Bayrou- Sarko est loin d'être un scénario de science-fiction.

Je ne veux pas revivre 2002. Bien sûr, je préfèrerais que la gauche soit présente...par défaut contre Sarkozy, et dans le cas effectivement envisageable, d'un second UDF/UMP...je ne suis pas encore fixée, je ne rejette aucune hypothèse! Par contre, en cas de second tour UMP/FN, ce sera blanc, net et ferme. Une fois, ça suffit!

Et c'est un scénario qui finalement me tracasse plus qu'un face-à-face Sarko-Royal. Je crois que ce serait plus dur pour Sarko de se retrouver face à Bayrou que face à Marie-Ségolène. Je crois Bayrou bien plus crédible que cette dernière.

Ce sera bien plus dur pour Sarko que s'il se retrouve face à Le Pen en tout cas, car il ne faut pas sousestimer le "vote contre..."

C'est un peu triste d'en être à voter contre quelqu'un, ou contre un projet, plutôt que pour quelqu'un et pour un projet. Mais bon çà c'est une opinion personnelle...
A gauche j'ai un peu l'impression que le soutien à Royal c'est plus du TSS (tout sauf Sarko) qu'une véritable histoire d'amour avec la candidate...

Tu as entièrement raison...et c'est en fait ce qui est en partie sousestimé par certains.

Mais en fait, la gauche est dissolue et on se rapproche fortement de systèmes tels ceux de l'Allemagne, de l'Angleterre ou des USA (bien que chacun diffèrents...).

En 2002, pour ma première élection présidentielle, j'avais voté par conviction, tout comme aux Législatives, aux Régionales etc...Mais pour ces Présidentielles, c'est indéniable, je suis aussi tamponnée TSS, non encartée. La politique du moins pire en fait...voilà, nous en sommes là!

Antisarkozette a écrit:

Tu as entièrement raison...et c'est en fait ce qui est en partie sousestimé par certains.

Mais en fait, la gauche est dissolue et on se rapproche fortement de systèmes tels ceux de l'Allemagne, de l'Angleterre ou des USA (bien que chacun diffèrents...).

En 2002, pour ma première élection présidentielle, j'avais voté par conviction, tout comme aux Législatives, aux Régionales etc...Mais pour ces Présidentielles, c'est indéniable, je suis aussi tamponnée TSS, non encartée. La politique du moins pire en fait...voilà, nous en sommes là!

TSS : Tous Sauf Ségolène ?

Si j'ai bien lu ici et là, le TSS est employé dans les 2 cas pour tout sauf Sarko, ou Ségo, selon les cas.

Je ne connais pas trop le système allemand. Mais pour le système anglo-saxon, tant US que brittanique, c'est un peu différent. Déjà au départ leur 'gauche' est beaucoup moins à gauche que la gauche française. Les travaillistes anglais et les démocrates US, je ne les trouve vraiment pas si à gauche que çà. Mais je ne sais pas si c'est ce que tu voulais dire.

C'est exactement ce que je voulais dire!!
(et TSS pour Tout Sauf Sarko pour lever les ambigüités )

la gauche anglaise ressemble à la droite française(d'où le lapsus de sarkozy quand il a dit que "les socialistes français devraient prendre exmeple sur l'un des(notres) ....des leurs"...
la gauche française ressemblerait à une hypothétique extrème gauche anglaise.............donc ,relativement archaique et dépassé !

Cà se voit avec les tests politiques qu'on trouve sur internet. J'ai pris le 'politest' basé sur les valeurs et le paysage politique français, le résultat est sans surprise, je me retrouve bien calée à droite, avec parti le plus probable: UMP.
Par contre il y en a un autre, le 'political compass' basé sur des valeurs nettement anglo-saxonnes, et pour celui-là je me retrouve au centre. Il doit encore avoir les liens vers ces 2 tests ainsi que mes résultats quelque part dans le Café.

(edit): voilà, j'ai retrouvé mon post, et ai fait remonter le topic pour ceux que les liens intéressent. C'est dans le Café: 'idées de gauche et de droite, tout est relatif.'

Ca ne m'étonnes pas...
Mais le problème du PS est qu'il est en ce moment tiraillée entre ce mouvement qui pousse une partie des socialistes vers le Centre ("gauche" anglaise ou allemande par exemple), tandis qu'une autre tente de rester dans cette optique de la gauche telle que nous l'entendons traditionnellement.
Peut-être qu'une scission pure et simple en deux partis serait la meilleure alternative. Pour les gens dans "ma" situation politique, cela ne pourrait être qu'un mieux de se retrouver dans un parti "de gauche" tel que nous l'entendons.
Mais encore une fois, ce mouvement est à voir à l'échelle européenne. S'il l'on prend les principaux partis, pour moi, à l'heure actuelle, un seul représente dans son (quasi) ensemble "mes" valeurs de gauche, c'est le PSOE...
Mais nous avons beau être à l'heure de l'Europe, je ne pourrais voter PSOE en avril

aline a écrit:

la gauche anglaise ressemble à la droite française(d'où le lapsus de sarkozy quand il a dit que "les socialistes français devraient prendre exmeple sur l'un des(notres) ....des leurs"...
la gauche française ressemblerait à une hypothétique extrème gauche anglaise.............donc ,relativement archaique et dépassé !

C'est un bon résumé de la situation. Le lapsus de Sarkozy qui le faisait considérer Blair comme 'un des nôtres' n'était pas vraiment un lapsus, sur le plan idéologique. Quoique je voie un peu plus Sarkozy comme un Thatcher version semi-light que comme un Tony Blair, mais quand même, l'intersection n'est pas nulle.
Les journaux conservateurs britanniques comme le Times ne s'y sont d'ailleurs pas trompés lors de la récente visite de Sarkozy à Londres. les éditos du lendemain allaient dans ce sens.