Bataille d'egos et conflit d'intérêt dans l'équipe Sarkozy.

Bataille d'egos et conflit d'intérêt dans l'équipe Sarkozy.



Empreinte depuis le début de la campagne de réunionite aigüe, l'équipe de Nicolas Sarkozy revoit légèrement son organisation. Derrière ces réunions, pointe pourtant la question de la place de chacun, pendant, mais surtout après la campagne, en cas de victoire.




Réunion ou pas réunion, telle est la question. Ce matin, Le Parisien/Aujourd'hui en France annonçait que Nicolas Sarkozy avait décidé de mettre un peu d'ordre dans ses équipes de campagne. Jusqu'à présent, pour élaborer la stratégie et préparer les réponses pour les médias, deux réunions étaient prévues chaque semaine : celle au QG de campagne, tous les matins, à 9 h 30, dirigée par François Fillon. Et celle au siège de l'UMP, les mardis et jeudis, sous la houlette de Brice Hortefeux. Selon le journal, tout doit être rassemblé en une seule réunion, au QG, le matin à 9 heures. « C'est faux », assure Franck Louvrier, membre de l'équipe de campagne du candidat. Il confirme bien que Brice Hortefeux se joint, aux côtés de François Fillon, à la réunion du matin. Mais il explique qu'« il y aura toujours deux réunions par semaine au siège de l'UMP, déplacées en fin de matinée, avec toujours Brice Hortefeux et en plus François Fillon ».

Pour la réunion quotidienne de campagne, au QG, les participants sont François Fillon, Claude Guéant (directeur de campagne), Brice Hortefeux, les porte-parole Xavier Bertrand et Rachida Dati, Jean-François Copé, Patrick Devedjian, Roselyne Bachelot, Gérard Longuet, Dominique Paillé, Laurent Wauquiez, Luc Chatel, Hervé Novelli, Pierre Lellouche, Valérie Pécresse, Christine Boutin, ou encore Michel Barnier. Soit un cercle resserré, pour éviter « les cercles concentriques, mais pas confondus » dus à la multiplication des réunions, explique Valérie Pécresse, porte-parole de l'UMP.

Au-delà de l'aspect purement organisationnel, d'autres enjeux se cachent derrière ces questions de réunion. Les bons sondages et les embûches que rencontre le camp d'en face aidant, certains amis du candidat UMP s'y voient déjà. Des rivalités entre prétendants apparaissent.

A droite, on marche en rang
Des rivalités qui n'inquiètent pas Roselyne Bachelot, participante des réunions du matin : « Les gratouillis qu'il peut éventuellement y avoir ne sont pas du tout de la même nature que ce qui se passe au PS, ni de la même ampleur. Ségolène Royal est contestée au fond par ses troupes. Ce sont des différents sur sa personne, son programme et sa stratégie. Rien de tout ça chez Nicolas Sarkozy. Alors ensuite, que Durant et Dupont se battent dans un coin car ils rêvent d'être ministre d'un sous-secrétariat d'Etat au tricot convoité par d'autres, moi peut me chau. Ce n'est pas un sujet », confie Roselyne Bachelot à Marianne2007.info.

Car le PS n'a pas le monopole du conflit interne. A l'UMP aussi, on peut se chamailler, voire se détester. Et à l'UMP aussi, on punit. Nadine Morano, mise à l'écart, on est l'exemple. On lave son linge sale en famille à droite, là est la différence. Pas de claquement de porte à la Besson. Il y a bien eu en fin de semaine dernière un début de polémique interne sur le coût du projet de Sarkozy, mais vite démentie par les porte-parole.

Le temps où villepinistes et sarkozystes ne perdaient pas une occasion de se tirer dans les pattes semble aujourd'hui bien loin. Car l'UMP, aujourd'hui en ordre de bataille, a gardé au moins un trait de gaullisme, issu de l'ex-RPR : le culte du chef. « Il n'y a pas de problème politique, pas de problème stratégique. Il y a un chef qui commande », assène Roselyne Bachelot. Marcher droit, et en rang. C'est la force de la machine Sarkozy.


Lundi 19 Février 2007
François Vignal

Pour aller en vacances vous aurait-il fallu travailler.

C'est sûr que l'esprit critique des troupes sarkozystes n'existe pas. Ici, c'est "amen".
Je n'ai jamais vu ça, un partit où tout le monde se couche par terre devant ***** , c'est burlesque. Mais je crois qu'avec l'avancement de la campagne, les gens vont vouloir des postes, des garanties, bref, l'ambition personnelle va refaire surface.

Groniqueur n'a jamais été un emploi. J'appelle cela spameur de forum.

Hughes a écrit:

C'est sûr que l'esprit critique des troupes sarkozystes n'existe pas. Ici, c'est "amen".
Je n'ai jamais vu ça, un partit où tout le monde se couche par terre devant ***** , c'est burlesque. Mais je crois qu'avec l'avancement de la campagne, les gens vont vouloir des postes, des garanties, bref, l'ambition personnelle va refaire surface.

C'est vrai que si les militants PS en font parfois trop dans la critique necessaire et constructive (ça a toujours ete le problème du PS, la peur de gagner), les militants ump en font largement trop dans le sarkozysme.
Et ce n'est pas bon pour l'ump elle même, après Sarko,le déluge?

vladana a écrit:

C'est vrai que si les militants PS en font parfois trop dans la critique necessaire et constructive (ça a toujours ete le problème du PS, la peur de gagner), les militants ump en font largement trop dans le sarkozysme.
Et ce n'est pas bon pour l'ump elle même, après Sarko,le déluge?

Y'a pas que la politique, dans la vie ...

Sortir où, vos contrées n'offrent que le piètre divertissement d'un paysage monotone hanté de gens gris évanescents.
Région de l'ombre et du murmure indicible d'une longue plainte de l'âme.
Quelle sortie pouvez-vous proposer ? Se jeter dans le canal ?

Remulgue de tabac froid et de mauvaise bière dans un troquet désert où la dernière femme aperçue est Miss Saviem 1963, avant que monsieur Water ne la dérobe définitivement au regard sous une croute ignoble le liquide séminal recouvrant le poster qui appris à deux générations d'un village ce qu'était un porte-jarretelle.
Cela ne me tente guère.

Hughes a écrit:

Remulgue de tabac froid et de mauvaise bière dans un troquet désert où la dernière femme aperçue est Miss Saviem 1963, avant que monsieur Water ne la dérobe définitivement au regard sous une croute ignoble le liquide séminal recouvrant le poster qui appris à deux générations d'un village ce qu'était un porte-jarretelle.
Cela ne me tente guère.

Alors ... et emmerdez ... pardon, amusez-vous bien dans vos soirées mondaines et pipoles à la noix.

Mais c'est pas grave, mon gros loup parce que très fort, moi ...

Quel sujet ? Devant la beauté de votre avatar, je perds tous sens du réel.

Hughes a écrit:

Quel sujet ? Devant la beauté de votre avatar, je perds tous sens du réel.

Mon cher garçon Hughes, je doute fort que mon avatar est de l'influence pour répondre sur votre sujet, par ailleurs fort intéressant.
Mais on a point le plaisir de vous lire ainsi que d'autres participants puisque ce n'est que règlement de compte et autres insultent à tout va.

Oui, je suis le premier à le regretter. De l'amour bordel !
J'aimerai que le monde soit ainsi, un langoureux baiser, une caresse infinie.
C'est dans ce but que je me dois de vous protéger du sarkozysme, car je vois la vérité au-delà des mots et des gesticulations, savoir que vous allez souffrir de désillusion me brise le coeur et je ne puis l'accepter.
Je voudrais replacer la haine par la joie, l'amour. Le rugueux par la douceur.
Je veux un monde de soie parfumé de rose.

Roohh vient là grand fou !
Trêve de plaisanterie cher monsieur, reprenons le sujet.

T'as rien compris, Hugues. C'est bien ce qui nous oppose. On veut pas de ton monde rose bonbon, on veut une grosse brute, un mâle alpha qui nous traînera par les cheveux dans sa grotte et nous brutalisera sauvagement! Rhââh!

De l'amour, toujours, mais en politique, ça donne que Cécilia préfère François à Brice. Elle tient Nicolas par les baloches.

RoseNoire a écrit:

T'as rien compris, Hugues. C'est bien ce qui nous oppose. On veut pas de ton monde rose bonbon, on veut une grosse brute, un mâle alpha qui nous traînera par les cheveux dans sa grotte et nous brutalisera sauvagement! Rhââh!

Jamais je n'est réitéré l'expérience avec une demoiselle. L'ambiance vient là que je te butine dans les feuilles mortes au milieu des ruines c'est soldé par une une peure panique des insectes. La demoiselle ne supportant pas l'idée que ses fesses abritent nos amis à six pattes.
Les Parisiennes...

Hughes a écrit:

Bataille d'egos et conflit d'intérêt dans l'équipe Sarkozy.



Empreinte depuis le début de la campagne de réunionite aigüe, l'équipe de Nicolas Sarkozy revoit légèrement son organisation. Derrière ces réunions, pointe pourtant la question de la place de chacun, pendant, mais surtout après la campagne, en cas de victoire.




Réunion ou pas réunion, telle est la question. Ce matin, Le Parisien/Aujourd'hui en France annonçait que Nicolas Sarkozy avait décidé de mettre un peu d'ordre dans ses équipes de campagne. Jusqu'à présent, pour élaborer la stratégie et préparer les réponses pour les médias, deux réunions étaient prévues chaque semaine : celle au QG de campagne, tous les matins, à 9 h 30, dirigée par François Fillon. Et celle au siège de l'UMP, les mardis et jeudis, sous la houlette de Brice Hortefeux. Selon le journal, tout doit être rassemblé en une seule réunion, au QG, le matin à 9 heures. « C'est faux », assure Franck Louvrier, membre de l'équipe de campagne du candidat. Il confirme bien que Brice Hortefeux se joint, aux côtés de François Fillon, à la réunion du matin. Mais il explique qu'« il y aura toujours deux réunions par semaine au siège de l'UMP, déplacées en fin de matinée, avec toujours Brice Hortefeux et en plus François Fillon ».

Pour la réunion quotidienne de campagne, au QG, les participants sont François Fillon, Claude Guéant (directeur de campagne), Brice Hortefeux, les porte-parole Xavier Bertrand et Rachida Dati, Jean-François Copé, Patrick Devedjian, Roselyne Bachelot, Gérard Longuet, Dominique Paillé, Laurent Wauquiez, Luc Chatel, Hervé Novelli, Pierre Lellouche, Valérie Pécresse, Christine Boutin, ou encore Michel Barnier. Soit un cercle resserré, pour éviter « les cercles concentriques, mais pas confondus » dus à la multiplication des réunions, explique Valérie Pécresse, porte-parole de l'UMP.

Au-delà de l'aspect purement organisationnel, d'autres enjeux se cachent derrière ces questions de réunion. Les bons sondages et les embûches que rencontre le camp d'en face aidant, certains amis du candidat UMP s'y voient déjà. Des rivalités entre prétendants apparaissent.

A droite, on marche en rang
Des rivalités qui n'inquiètent pas Roselyne Bachelot, participante des réunions du matin : « Les gratouillis qu'il peut éventuellement y avoir ne sont pas du tout de la même nature que ce qui se passe au PS, ni de la même ampleur. Ségolène Royal est contestée au fond par ses troupes. Ce sont des différents sur sa personne, son programme et sa stratégie. Rien de tout ça chez Nicolas Sarkozy. Alors ensuite, que Durant et Dupont se battent dans un coin car ils rêvent d'être ministre d'un sous-secrétariat d'Etat au tricot convoité par d'autres, moi peut me chau. Ce n'est pas un sujet », confie Roselyne Bachelot à Marianne2007.info.

Car le PS n'a pas le monopole du conflit interne. A l'UMP aussi, on peut se chamailler, voire se détester. Et à l'UMP aussi, on punit. Nadine Morano, mise à l'écart, on est l'exemple. On lave son linge sale en famille à droite, là est la différence. Pas de claquement de porte à la Besson. Il y a bien eu en fin de semaine dernière un début de polémique interne sur le coût du projet de Sarkozy, mais vite démentie par les porte-parole.

Le temps où villepinistes et sarkozystes ne perdaient pas une occasion de se tirer dans les pattes semble aujourd'hui bien loin. Car l'UMP, aujourd'hui en ordre de bataille, a gardé au moins un trait de gaullisme, issu de l'ex-RPR : le culte du chef. « Il n'y a pas de problème politique, pas de problème stratégique. Il y a un chef qui commande », assène Roselyne Bachelot. Marcher droit, et en rang. C'est la force de la machine Sarkozy.


Lundi 19 Février 2007
François Vignal

Les sarkozystes ont raison sur ce coup là... Il met en place sa stratégie, réorganise son équipe,... Ou est le problème?

Je te signale pour information que Staline, Mussolini n'était pas gaullistes. Les gaullistes pensent juste que la démocratie et la nation font un et que l'élection présidentielle est la rencontre entre un homme et son pays. Notre conception ne diffère pas de celle de S. Allende ou d'autres icônes post-mortem de l'extrème-gauche bonne conscience.

bien à toi,

saco