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 Interview de Nicolas Sarkozy pour Le Parisien : 21/02/2007

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Interview de Nicolas Sarkozy pour Le Parisien : 21/02/2007 Empty
MessageSujet: Interview de Nicolas Sarkozy pour Le Parisien : 21/02/2007   Interview de Nicolas Sarkozy pour Le Parisien : 21/02/2007 EmptyMer 21 Fév - 23:42:55

Des heures supplémentaires mieux payées, la suppression de la quasi-totalité des droits de succession, le service minimum dans les services publics, un vote secret obligatoire au bout de huit jours de grève : Sarkozy veut frapper fort.


Interview de Nicolas Sarkozy pour Le Parisien : 21/02/2007 20070130.WWW000000479_15706_3


Citation :
Comment avez-vous jugé la prestation de Ségolène Royal lundi soir sur TF 1 ?
Nicolas Sarkozy. Je n'ai pas pour habitude de commenter les interventions de mes concurrents. Tout juste puis-je dire que la compassion n'est pas une politique, et que l'imprécision n'est pas une stratégie.


« Imprécision », dites-vous. Est-ce une allusion au financement de ses promesses ?
Pas seulement. Je ne veux pas réduire les projets à des querelles de chiffres. Quand je pointe l'imprécision, je pointe le refus d'affronter des situations incontournables. Ségolène Royal promet l'augmentation des retraites : pourquoi pas ? Mais il est curieux de parler d'augmentation des retraites en promettant dans le même temps le démantèlement de la loi Fillon. Elle pointe l'endettement de la France : pourquoi pas ? Mais 45 % du budget de la nation, ce sont les salaires et les retraites des fonctionnaires. Ne pas poser la question des effectifs de la fonction publique, c'est donc s'interdire de réduire cet endettement. Elle prône la justice : pourquoi pas ? Mais alors que les salariés du privé et du public doivent cotiser 40 ans, les 3,5 millions de salariés dépendant des régimes spéciaux cotisent 37,5 années et demi : qu'est-ce qu'on fait ? Je pense aussi à l'assurance maladie. Nous allons vivre plus longtemps. Les traitements vont coûter plus cher. Comment on finance cela ? Faut-il créer une cinquième branche du régime de la Sécurité sociale ? Comprendre la souffrance des Français, c'est évidemment nécessaire. Mais ils ne nous demandent pas seulement de les comprendre : ils nous demandent de tirer les conséquences de leurs souffrances. Chaque candidat doit avoir l'honnêteté - car c'est d'honnêteté qu'il s'agit - d'apporter ses réponses aux grandes questions qui préoccupent nos compatriotes.


Ségolène Royal annonce que, si elle est élue, elle augmentera le smic de 50 € dès le 1er juillet. C'est précis...
C'est le contraire de ce qu'il faut faire. 17 % des salariés français sont au smic. Cela veut donc dire que l'on laisse 83 % des salariés de côté. Moi, je pose la question du pouvoir d'achat de l'ensemble des salariés. C'est la différence entre nos deux projets. Pour ma part, je dis : « On va travailler plus, on créera davantage de richesses, on aura davantage de croissance et on résoudra ainsi le problème du pouvoir d'achat. » Elle, elle dit : « Je vais dépenser plus. » Et sans nous expliquer comment elle va faire. Sa logique est celle de l'assistanat. La mienne est celle du travail. Ma stratégie commence par le travail, se poursuit par le travail, se termine par le travail. Car la crise morale française porte un nom : c'est la crise du travail.


Voulez-vous dire que la hausse du smic serait un risque pour l'emploi ?
Non. La hausse du seul smic est un risque parce qu'elle tasserait la grille des salaires. Elle donnerait le sentiment à la classe moyenne que travailler dur ne sert à rien puisqu'on ne gagne pas plus, à l'arrivée, que celui qui est dans l'assistanat ou en bas de l'échelle. Je suis attaché à la justice. Je veux me préoccuper du pouvoir d'achat de tous les Français en « libérant » les 35 heures, donc en leur permettant de faire des heures supplémentaires sur lesquelles il n'y aura ni cotisations ni impôts sur le revenu.


En juin, quel que soit le président élu, le gouvernement devra pourtant, en concertation avec les partenaires sociaux, décider du niveau du smic...
Voilà le raisonnement habituel de la France depuis trente ans. Il nous a conduits à avoir deux fois plus de chômeurs que nos partenaires, et 1 % de croissance en moins. J'agirai autrement. J'ouvrirai une négociation avec le patronat avec une idée centrale : la politique d'allégement des charges ne doit pas servir à financer la rigueur salariale. En clair : j'allégerai les charges des entreprises dans les branches qui augmenteront les salaires. Nous sommes, en effet, un pays curieux. Nous dépensons 17 milliards d'euros pour les 35 heures, c'est-à-dire pour que les gens ne travaillent pas et, à côté de cela, comme il y a 9 % de chômeurs et qu'il n'y a pas de concurrence sur le marché de l'emploi, la négociation salariale n'existe plus.


Ségolène Royal, sur TF 1, a laissé entendre que plus de 5 milliards d'aides aux entreprises étaient, à ses yeux, mal utilisés...
Les principales aides aux entreprises ont été données par le gouvernement Jospin pour la mise en place des 35 heures. Les 5 milliards en plus, ce sont les départs en préretraite vis-à-vis desquelles je suis très réservé. Je trouve, en effet, totalement incohérent de dire aux Français qu'ils vont travailler plus longtemps et de dépenser 5 milliards d'euros chaque année pour les faire partir plus tôt : à 55 ans plutôt qu'à 60 ans. Ces 5 milliards-là, je ne souhaite pas les supprimer mais les recycler. Je veux moins de plans sociaux et plus de plans économiques. Tout cet argent donné pour convaincre des Français de ne plus travailler doit plutôt servir à réindustrialiser des bassins en difficulté pour y installer des activités productives.

« Je veux que tous ceux qui achètent un appartement puissent défiscaliser les intérêts de l'emprunt contracté »


Si vous étiez élu président, quelles seraient vos priorités dans les cent premiers jours ?
D'abord, un « paquet » fiscal. Le collectif budgétaire voté au Parlement en juillet comprendra les mesures suivantes. 1. Pas de cotisations et pas d'impôts sur le produit des heures supplémentaires. Ce sera une révolution. Puisque tout est fait jusqu'à présent pour décourager les heures supplémentaires. J'ajoute que je ne trouve pas normal qu'une heure supplémentaire soit payée 10 % de plus dans une entreprise de moins de 20 salariés et 25 % dans les autres. Je souhaite qu'elle soit payée partout de la même façon. 2. Je veux que tous ceux qui achètent un appartement puissent défiscaliser les intérêts de l'emprunt contracté pour acheter ce bien. Le coût du foncier, la faiblesse de l'inflation, la hauteur des taux d'intérêt (qui, en valeur relative, ont été rarement aussi hauts) doivent nous amener à cette défiscalisation. Cette mesure massive dopera la construction et permettra aux classes moyennes de devenir propriétaires. 3. Je souhaite la suppression des droits de succession et des donations pour 90 % des Français. Car je veux accélérer le passage du patrimoine des plus âgés aux plus jeunes.


Pourquoi ce pourcentage de 90 % ?
Il faut discuter du plafond. L'objectif est d'exonérer de droits de succession la totalité des classes moyennes et une partie des classes supérieures. Enfin, la quatrième et dernière mesure immédiate de ce paquet : je veux qu'un contribuable soumis à l'impôt sur la fortune puisse investir jusqu'à 50 000 € dans les PME françaises, quelles qu'elles soient, c'est-à-dire pas seulement les plus innovantes. Investir dans les PME et pas dans les Sicav, ni dans les produits monétaires. Car toute ma stratégie consiste à remettre du carburant dans l'économie : je veux regagner le point de croissance dont on a tant besoin. Nous traiterons à l'automne la question du bouclier fiscal à 50 %, qui est plus complexe. Et on réfléchira à la question de savoir si on y inclut la CSG ou pas.


Vous savez que vous êtes très attendu, et même guetté, sur le terrain social...
Mais il y a, dans mon projet, un « paquet » social ! Il comprend deux catégories : les mesures dont je ne discute pas et celles qui seront soumises à la concertation. Ainsi la loi sur le service minimum dans les services publics n'a pas à être discutée. Elle est plébiscitée par les Français. C'est une mesure phare de mon programme. Elle sera votée à l'été. C'est la même chose pour le vote obligatoire à bulletins secrets, au bout de huit jours de grève, dans les entreprises et les universités. Une précision : si la majorité est favorable à la reprise du travail, la minorité qui n'est pas de cet avis pourra continuer à faire grève. Cela veut juste dire qu'il n'y aura pas, où que ce soit, de piquets de grève. En revanche, je mets sur la table d'autres choses soumises, elles, à discussion. 1. La question de la liberté de candidature au premier tour des élections professionnelles. Il y aura une négociation de six mois avec les syndicats sur cette question sensible et complexe. 2. Le contrat de travail unique. Là aussi, il faudra négocier. 3. La loi portant sur la démocratie sociale. Mon idée : tout ce qui touche au droit du travail devra d'abord être négocié entre salariés et patrons. Mais le temps de discussion doit être encadré : entre quatre et six mois. Et s'il n'y a pas accord, c'est le législateur qui tranche. 4. L'égalité des salaires entre les femmes et les hommes. Il y a un écart de rémunération de l'ordre de 10 à 15 % : il est parfaitement injustifié.

« Je veux abaisser la majorité pénale de 18 à 16 ans pour les mineurs récidivistes »


Le service minimum, le vote à bulletins secrets en cas de grève, la fin du monopole des syndicats : la CGT a déjà affiché son opposition...
Je respecte beaucoup les syndicats. Mais ce n'est pas la CGT qui fait le programme des candidats à l'élection présidentielle. Dans une démocratie, les questions sont tranchées par les électeurs. C'est la raison pour laquelle je veux tout dire avant, parce que je veux tout faire après. Et je fais confiance au pragmatisme des syndicats. Derrière des postures, il y a toujours des tactiques. 87 % des Français sont favorables au service minimum : la loi de la majorité, pour moi, ça compte !
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MessageSujet: Re: Interview de Nicolas Sarkozy pour Le Parisien : 21/02/2007   Interview de Nicolas Sarkozy pour Le Parisien : 21/02/2007 EmptyMer 21 Fév - 23:43:17

Citation :

Comment allez-vous procéder pour le dossier explosif des régimes spéciaux ?
Je ferai cette réforme. Je comprends que ça ne fasse pas plaisir à tout le monde, mais je veux gager l'augmentation des 3 millions de petites retraites par la réforme des régimes spéciaux. Il y a 500 000 cotisants et 1,1 million de retraités. Ces personnes-là cotisent 37 années et demie. Les autres, 40 ans ou un peu plus. La justice, ce ne sont pas seulement des droits, mais aussi des devoirs. C'est mon devoir de candidat que de le rappeler.


Et quand cette réforme ?
La négociation commencera tout de suite : il faudra être prêt pour 2008, date à laquelle la loi Fillon prévoit une nouvelle discussion. Mais j'engagerai aussi trois autres réformes importantes. Je veux abaisser la majorité pénale de 18 à 16 ans pour les mineurs récidivistes. Mais je demanderai au Parlement de définir à partir de quel moment on est multirécidiviste. A partir de 16 ans, le mineur récidiviste sera condamné comme un majeur. Et cela changera tout car les majeurs ne pourront plus alors les utiliser comme ils le font aujourd'hui en profitant de leur irresponsabilité pénale. Je suis aussi favorable à des peines planchers pour les multirécidivistes majeurs. A la première multirécidive, je veux qu'on ne puisse pas être condamné à moins de la moitié de la peine prévue. Pour la deuxième, à pas moins de 75 % de la peine prévue. Et pour la troisième, ce sera 100 % de la peine prévue. Enfin, dernier chantier immédiat : les universités, aujourd'hui prises en étau entre les grandes écoles à la française et les universités européennes. Je veux créer un statut d'autonomie des universités françaises, avec liberté de recrutement des étudiants, y compris étrangers, liberté de recrutement des professeurs et liberté des définitions des programmes de recherche. Chaque université devra pouvoir passer des contrats avec les entreprises de sa région pour financer la recherche et permettre aux étudiants d'y travailler. Et nous modifierons aussi leur gouvernance pour qu'un président d'université puisse décider. Je mettrai ce nouveau statut sur la table : libre à chaque université de France de l'adopter ou non. Il n'y aura pas d'obligation. Mais ceux qui le choisiront auront des crédits en plus. Je prends le pari que les universités françaises vont faire le choix de la modernité. Enfin, je souhaite un campus de dimension européenne par grande université dans chaque région, avec installations sportives, bibliothèque ouverte le dimanche, logements pour les chercheurs.


Cela va coûter très cher !
C'est un investissement ! Ce n'est pas la même chose que de mettre des milliards pour le RMI ou les minima sociaux. C'est là que la querelle des chiffrages des projets est ridicule. Mais laissez-moi aussi parler de la fiscalité écologique car c'est très important : je prévois la défiscalisation des biocarburants pour dix ans. Le prix du pétrole ne nous laisse pas d'autre possibilité. Je poserai aussi à nos partenaires européens la question d'un taux de fiscalité à 5,5 % au lieu de 19,6 % pour les produits écologiques. C'est la seule façon de faire acheter des voitures propres. C'est un comble qu'elles coûtent plus cher. Je proposerai également une taxe sur le carbone importé et une redevance pour l'usage par le fret du réseau routier français par les routiers étrangers. Elle sera affectée au financement des infrastructures.

« Deux heures d'études dirigées pour les enfants qui resteront à l'école entre 16 et 18 heures »


Vous semblez parler moins de la réforme de l'Etat qu'il y a quelques mois...
Pas du tout. Je veux engager à titre d'exemple trois réformes qui dégageront des économies. D'abord, la fusion entre l'ANPE, l'Unedic et les maisons de l'emploi. Pourquoi, chez nous, l'organisme qui donne le chèque de l'indemnisation du chômage est-il différent de celui qui aide à trouver un nouvel emploi ? Ensuite, la fusion de la Direction générale des impôts et de la comptabilité publique. C'est extraordinaire : celui qui calcule votre impôt n'est pas celui qui le perçoit. Il y a 80 000 personnes d'un côté, 60 000 de l'autre. Enfin, au cours des vingt dernières années, l'emploi public a augmenté d'un million en France malgré l'informatique et la décentralisation. Je propose de ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. D'ici à 2012, ils seront 450 000 dans ce cas. Eh bien, je vais vous faire une révélation : ainsi, en 2012, on aura retrouvé le même nombre de fonctionnaires qu'en 1992. Je ne me souviens pas qu'à l'époque la France, présidée par François Mitterrand, était sous-administrée ! Mais, parfois, il y a mieux : l'administration générale des douanes a autant d'agents aujourd'hui (20 000) qu'elle en avait en 1980. Or, depuis cette date, il n'y a plus de frontières. De même, l'Etat a-t-il décentralisé aux régions la formation professionnelle et aux départements l'action sanitaire et sociale. Mais ses effectifs ont quand même été multipliés par quatre dans le premier domaine et ont grimpé de 60 % dans le second. Qu'on ne vienne pas m'expliquer que ce que je propose n'est pas réalisable !


Et comment combler le déficit de l'assurance maladie ?
Il faut responsabiliser les patients. Je prévois donc l'instauration d'une franchise sur l'assurance maladie. Notre idée, c'est que les premiers euros de soins de santé de l'année ne seront pas remboursés. Combien ? 15 € ? 25 € ? On verra. Si la branche maladie est équilibrée, on baissera cette franchise. Si elle est déficitaire, on l'augmentera. Les patients toucheront la récompense - ou la sanction - de leur comportement.


Les enseignants sont très courtisés par les candidats à l'élection présidentielle...
Je veux que, dès le mois de juillet, le ministre de l'Education nationale écrive à tous les enseignants de France car la réforme de l'Education est moins une question de moyens que de programmes. Je veux leur faire confiance. Peu m'importent leurs méthodes. Ce qui compte, ce sont les résultats. Evaluation, autonomie, confiance dans les enseignants, orientation : ce sont des mots majeurs. Je veux un véritable service d'orientation scolaire au profit de toutes les familles. Celles qui voudront laisser leurs enfants à l'école entre 16 heures et 18 heures pour faire leurs devoirs auront droit à deux heures d'études dirigées. Cela coûte moins cher de donner du pouvoir d'achat aux enseignants par les études dirigées que de laisser les enfants à la loi de la rue. Les enseignants à la retraite, qui voudraient reprendre un travail à temps partiel, pourront aussi les encadrer.


Vous évaluez votre programme à 32 milliards. Beaucoup le jugent largement sous-évalué...
Qu'on m'en apporte les preuves ! Il est évident que, si l'on est à 3 % de croissance, il est surévalué et, si l'on est à 1 %, il est sous-évalué. Le vrai débat n'est pas celui du chiffrage mais celui du courage.
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