Déplacement de Nicolas SARKOZY dans le Cher : 26/02

MEHUN-SUR-YEVRE

13h30 : Visite de la manufacture de porcelaine PILLIVUYT puis intervention de Nicolas SARKOZY devant les salariés de l'entreprise.

CHAVIGNOL

15h30 : Visite de l'affineur de crottin de chavignol DUBOIS-BOULAY

SANCERRE

16h05 : Visite de la cave du producteur de Sancerre Alphonse MELLOT

16h15 : Rencontre avec les habitants de Sancerre dans le centre-ville

16h30 : Intervention de Nicolas SARKOZY à la Maison du Sancerre devant les producteurs de Chavignol et de Sancerre réunis sur les thèmes de valorisation des produits du terroir.

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Citation :: Lors d’un déplacement à Mehun-sur-Yèvre dans le Cher lundi 26 février, Nicolas Sarkozy s'est déclaré « sûr d'être en harmonie avec une grande majorité des Français ».

« Je ne sais pas ce qui va se passer avec l'élection présidentielle, mais je suis sûr d'être en harmonie avec une grande majorité des Français », a affirmé le candidat lors d'une visite d'une manufacture de porcelaine employant 300 personnes.

Il a ensuite visité une manufacture de porcelaine employant 300 personnes, et a défendu à nouveau le « capitalisme familial », qu'il a opposé au « capitalisme financier ». « Le capitalisme familial produit de la richesse et le capitalisme financier spécule », a ajouté le candidat.

Il a aussi affirmé qu'il ne fallait "pas laisser partir les usines de France", "ne pas laisser partir la mémoire ouvrière". "Il existe une culture ouvrière, c'est un modèle de vie, un modèle de civilisation", a conclu Nicolas Sarkozy.

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Citation :: Ma journée du 28 février 2007, une visite dans le Cher.

12 h 30. Décollage du Bourget pour Bourges où nous arrivons quarante minutes plus tard après un décollage légèrement tumultueux en raison des conditions météo au dessus de Paris et de l’impossibilité en raison du faible temps de vol de monter très haut au dessus des turbulences. Renaud Donnedieu de Vabres, venu en voisin, fait partie de notre délégation.

13 h 30. Visite de la manufacture de porcelaine Pillivuyt à Mehun-sur-Yèvre. Plus de soixante dix journalistes ont fait le voyage. L’affaire fut créée 1818 et devint l’un des fabricants les plus importants de porcelaine au XIX° siècle avant de connaître divers avatars au cours du siècle suivant. Rachetée par un porcelainier suisse en 1963, Pillivuyt dépose le bilan en 2001 avant d’être repris par ses cadres et une partie de son personnel. Bel exemple de renaissance d’une entreprise puisque celle-ci fait près de 20 millions d’euros de CA et compte désormais près de 300 salariés. Elle exporte 50% de sa production qui est essentiellement destinée au secteur professionnel (hôtels, cafés restaurants). Notre candidat passe d’un secteur à l’autre, depuis la création jusqu’à la décoration (émail, sans oublier le modelage et le façonnage des pièces ainsi que la fabrication de la pâte. La visite s’achève par un petit discours. Nicolas insiste sur la valeur travail et sa volonté d’aller au devant du monde ouvrier dont le savoir faire ne doit pas partir de France. Le délégué du personnel (CGT) interpelle Nicolas sur la nécessité de ne pas « diviser les gens ». Ce dernier lui répond franchement, fait valoir ses arguments, accepte ceux de son interlocuteur. Je prends des interviews auprès du personnel (majoritairement féminin). La plupart des collaborateurs de Pillivuyt sont honorés par le coup de projecteur sur leur entreprise que constitue la visite du candidat. Souhaitons que les ventes de Pillivuyt s’en ressentent. Pour finir, et avant de se faire remettre un modèle de tasse à café de la taille d’un plat (une œuvre conceptuelle !) Nicolas promet que s’il est élu il reviendra chez Pillivuyt dans un an, même jour, même heure…

15 h 30. De la porcelaine au crottin de Chavignol, il y a une route sinueuse où la vigne apparaît peu à peu au fur et à mesure qu’on approche de Sancerre. L’affineur Dubois-Boulay est l’un des maîtres de ce fromage de chèvre à nul autre pareil dont nous goûtons plusieurs variétés. Elever un fromage…c’est tout l’art de monsieur Dubois qui accueille Nicolas dans ses salles blanches où les crottins sont moulés, salés et affinés. Sur le mur, j’avise une carte des fromages de France. Diversité extrême de la France , qui fait toute la richesse de son incomparable terroir et dont doit tenir compte tout candidat à l’élection présidentielle…

16 h. Changement de décor. Les caves du producteur de Sancerre Alphonse Mellot sont immenses. Sous des voûtes centenaires et dans une ambiance digne de Jules Verne ou d’Alexandre Dumas, les tonneaux et les bouteilles remplies de ce nectar connu dans le monde entier regardent passer les visiteurs. Nous traversons la petite ville dont de nombreux habitants font une ovation à Nicolas pour nous rendre à la maison des Sancerres où le candidat est accueilli par le président du syndicat des producteurs. Devant nous et dans un vent glacial qui parvient à chasser les nuages menaçants jusque là, s’étendent les collines où les vignes sont plantées au cordeau. Ici et là, des fumerolles signalent les brûlis des sarments qui viennent d’être taillés. Nicolas, qui reste ferme sur sa volonté de maintenir les contrôles routiers d’alcoolémie, expose ses idées sur le vin, qui n’est pas une drogue et pour lequel on doit pouvoir, sous certaines conditions, faire de la publicité. Petite dégustation. Avant goût du Salon de l’Agriculture (dans quinze jours, déjà !). Nicolas, qui ne boit pas, accepte une gorgée. Nous lui emboîtons le pas. Le mariage du Chavignol et du Sancerre ne souffre aucune comparaison. Sans ses fromages ni ses vins, notre pays ne serait décidément pas tout à fait la France !

il a visité l'usine en face de la maison de mon oncle et de mon cousin qui aurait voulu voter Sarko mais à quelques mois près c'est impossible. Il se demandait pourquoi il y avait tant de policiers devant chez son père.