le capitaliste Administrateur Adjoint
Nombre de messages : 9105 Personnage politique préféré : Nicolas Sarkozy Date d'inscription : 01/07/2005
| Sujet: Alain Juppé trouve sa place dans le dispositif sarkozyste Ven 2 Mar - 21:08:52 | |
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- De tous les "éléphants" de l'UMP rassemblés, jeudi 1er mars, à Bordeaux, pour le meeting de Nicolas Sarkozy, c'est Alain Juppé qui a décroché la place la plus précise dans le dispositif sarkozyste. Peut-être même dans l'équipe gouvernementale de l'après-présidentielle, au poste de ministre des affaires étrangères qu'il convoite.
Dès le début de l'après-midi, l'entente entre les deux hommes s'affiche : c'est ensemble qu'ils arrivent devant la maison du secrétaire honoraire perpétuel de l'Académie française Maurice Druon. Les autres poids lourds de l'UMP, l'ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin et la ministre de la défense, Michèle Alliot-Marie, entre autres, sont relégués plus loin dans le cortège.
"C'EST MA DESCENDANCE"
Pour le candidat à la présidentielle, cette visite est importante. Elle est censée signifier le rassemblement de la famille gaulliste autour de lui. Il est comblé : sur le seuil de sa demeure, Maurice Druon désigne Nicolas Sarkozy en s'écriant : "C'est ma descendance." De la part de ce compagnon du général de Gaulle, qui avait dénié au RPR, au moment de sa formation, le droit de se revendiquer "gaulliste", ce n'est pas le moindre des compliments !
Quant au réchauffement entre le président de l'UMP et M. Juppé, son prédécesseur, il se matérialise, plus tard, à la tribune. Chez lui, dans sa ville, Alain Juppé choisit de faire les premiers pas. Il salue les prises de position diplomatiques que M. Sarkozy a détaillées, la veille. M. Juppé n'y voit que motifs à satisfaction : "Je suis heureux que Nicolas Sarkozy ait dit que les Etats-Unis sont nos amis mais que nous voulons être libres vis-à-vis des Etats-Unis" ; "Je suis heureux qu'il ait rendu un hommage appuyé à la politique étrangère de Jacques Chirac." Surtout, M. Juppé déclare "adhérer à l'idée d'un traité simplifié" défendue par Nicolas Sarkozy pour remplacer la Constitution européenne, rejetée par les Français en mai 2005.
Message reçu : M. Sarkozy amende aussitôt la version écrite de son discours, pour y ajouter : "Cela fait longtemps que l'on travaille ensemble avec Alain Juppé. Il y a quelque chose qui me dit qu'on n'a pas fini." Cela tombe bien : M. Juppé se dit prêt à "répondre au besoin de France qui s'exprime dans le monde". "La France a aussi la responsabilité historique de remettre l'Europe en marche. C'est l'une des tâches les plus dures qui nous attend", ajoutera l'ancien premier ministre.
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