Tous avec Sarkozy en 2007!
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Tous avec Sarkozy en 2007!

Soutien à Nicolas Sarkozy pour 2007
 
AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon EV6.5 : où trouver le Bundle Lot 6 Boosters Fable ...
Voir le deal

 

 Entretien de Nicolas Sarkozy dans Hôpitaux Magazines

Aller en bas 
AuteurMessage
le capitaliste
Administrateur Adjoint
Administrateur Adjoint
le capitaliste


Masculin
Nombre de messages : 9105
Personnage politique préféré : Nicolas Sarkozy
Date d'inscription : 01/07/2005

Sarkozy - Entretien de Nicolas Sarkozy dans Hôpitaux Magazines Empty
MessageSujet: Entretien de Nicolas Sarkozy dans Hôpitaux Magazines   Sarkozy - Entretien de Nicolas Sarkozy dans Hôpitaux Magazines EmptyJeu 15 Mar - 22:59:56

Nicolas SARKOZY : « la priorité doit être de restaurer la confiance de chacun dans le système de santé »


Sarkozy - Entretien de Nicolas Sarkozy dans Hôpitaux Magazines 250px-NicolasSarkozy


Citation :
Hôpitaux MAGazine : Quels sont à votre avis les trois points forts et les trois points faibles du système de santé français ?


Nicolas Sarkozy : Au titre des points forts, la liberté de choix du patient, la couverture de l’ensemble de la population et la qualité globalement exceptionnelle du système de soins qui nous place toujours en tête des classements de l’OMS. Au titre des points faibles, une politique de santé trop longtemps perçue comme une politique de financement de l’assurance-maladie, ce qui nous a amenés à négliger la prévention et la recherche, l’épuisement des professionnels et l’existence de certaines inégalités dans l’accès au système de soins.


H.MAG : Quels sont vos projets prioritaires ? En quoi ces projets apportent-ils des solutions véritablement nouvelles par rapport à ce qui a été fait jusqu’ici ?


Nicolas Sarkozy : La priorité doit être de restaurer la confiance de chacun dans le système de santé, en particulier des professionnels. A l’hôpital, ils ont été trop longtemps soumis aux conséquences désastreuses des 35 heures. En libéral et dans les officines, ils ont eu l’impression d’être la seule variable d’ajustement du système. Dans l’industrie pharmaceutique, ils sont confrontés à la concurrence internationale et aux défis de l’innovation.


H.MAG : Quelle sera votre politique en matière de maîtrise des dépenses de santé dans les trois prochaines années ?


Nicolas Sarkozy : Je pense d’abord que nous allons dépenser plus en matière de santé en raison de l’allongement de la durée de la vie, du progrès thérapeutique, des exigences croissantes et légitimes de nos concitoyens. Aussi faut-il dépenser mieux et créer les recettes nécessaires au financement des dépenses. Il faut d’abord s’attaquer aux abus, aux fraudes et aux gaspillages. Evalués entre 7 et 15 milliards d’euros, ils représentent plus que le déficit de l’assurance maladie. J’engagerai ensuite une plus forte politique de prévention, car elle est porteuse d’économies sur le long terme. Je souhaite créer une franchise raisonnable et juste afin de responsabiliser les patients. Je pense en outre que cela restaurera une conception moins consumériste de la santé. S’agissant des recettes, fondamentalement, la solution est évidemment le plein emploi. C’est parce que nous n’avons pas le plein emploi que nous avons des déficits sociaux.


H.MAG : Quelle place accordez-vous à l’hôpital, particulièrement au rapport entre le public et le privé ?


Nicolas Sarkozy : L’hôpital est en pleine transformation : nouvelle gouvernance, T2A. Nous devrons prendre le temps de l’évaluation de ces réformes. Je veux poser par avance plusieurs principes. D’une part, l’autonomie de l’hôpital et sa souplesse d’organisation. C’est le meilleur moyen pour que l’organisation sanitaire la plus adaptée aux populations desservies soit mise en place. D’autre part, la garantie du service public. Il faut s’assurer que la mise en place des réformes respecte les missions propres de l’hôpital public que sont la recherche, la formation, les urgences et l’égalité d’accès aux soins sur le territoire. C’est dans ces conditions que nous pourrons aller vers une tarification commune entre public et privé.


H.MAG : Comment rendre compatible la pénurie des personnels soignants et l’application des 35 heures ?


Nicolas Sarkozy : Il faut évidemment sortir des difficultés et des tensions créées par les 35 heures à l’hôpital.

Pour cela, je donnerai à chacun une liberté qui me paraît fondamentale : permettre aux personnels hospitaliers qui le veulent de travailler plus pour gagner davantage.


H.MAG : Comment surmonter la crise des vocations chirurgicales ?


Nicolas Sarkozy : La crise des vocations chirurgicales s’inscrit dans un contexte de baisse de la démographie médicale en raison de numerus clausus très faibles pendant de nombreuses années. Le desserrement du numerus clausus et son maintien à 7 000 au cours des prochaines années permettront au moins de ne pas accentuer les tensions. Il conviendra vraisemblablement de le relever encore afin de prendre en compte la féminisation et les nouvelles modalités d’exercice (temps partiel…). Sur la question des primes d’assurances, il faut jouer sur deux leviers : d’une part, le maintien du soutien de l’Etat et de l’assurance maladie afin de maintenir les tarifs d’assurance sous contrôle et d’aider les professionnels à acquérir une assurance ; d’autre part, lutter contre les excès de la judiciarisation des relations entre les patients et les soignants car le fondement de la médecine doit rester la confiance et l’humanisme.


H.MAG : Par quels moyens comptez-vous assurer l’égalité d’accès aux soins ?


Nicolas Sarkozy : L’égalité d’accès aux soins est menacée par le manque de couverture complémentaire, l’inégale répartition des professionnels et des équipements sur le territoire, les inégalités entre établissements hospitaliers.

Je propose de renforcer l’aide à l’acquisition d’une complémentaire et d’améliorer les remboursements des soins dentaires et optiques. Nous devrons faire le bilan des incitations qui ont été créées pour favoriser l’installation des professionnels de santé dans les zones déficitaires et sans doute les renforcer. Je souhaite surtout permettre aux professionnels de santé d’améliorer leurs conditions de travail en favorisant la constitution de cabinets de groupe et en permettant à ceux qui le souhaitent de salarier un confrère. La question principale est de rompre avec l’isolement et l’épuisement des professionnels. Pour l’hôpital, nous ne devons pas renoncer à la réforme de la carte hospitalière. La sécurité des patients est une priorité absolue. Mais la mise en réseau des hôpitaux locaux et des hôpitaux plus vastes permet de concilier la sécurité des patients, l’emploi local et l’égalité d’accès aux soins. Pour une totale sécurité dans la prise en charge, il faut concentrer les gestes techniques et dangereux sur les gros centres hospitaliers. Les hôpitaux locaux devront rester en activité et se consacrer aux soins de suite, à la médecine gériatrique, à la permanence des soins ou au long séjour.


H.MAG : Comment adapter le système de santé à l’accueil et aux soins d’une population vieillissante ?


Nicolas Sarkozy : Au cours des 30 prochaines années, nous allons devoir faire face à l’accroissement d’environ 60% de la population en situation de dépendance. La nature de la prise en charge de la dépendance dépasse largement celle de la maladie ou de la vieillesse. Je propose donc de créer une cinquième branche de la sécurité sociale qui prendrait en charge la dépendance et permettrait de financer les adaptations nécessaires.


H.MAG : La Cour européenne de justice a affirmé le principe de la libre circulation des malades au sein de l’Union. Comment concilier cette liberté avec la carte sanitaire mise en place dans notre pays ?


Nicolas Sarkozy : Le principe de libre circulation ne saurait remettre en question le droit et la compétence de chaque pays en matière d’organisation des soins.


H.MAG : Etes-vous favorable, à la suite des rapports Fagniez et Claeys, à une modification de la loi relative à la bioéthique pour autoriser les recherches en vue du clonage thérapeutique ?


Nicolas Sarkozy : Le clonage thérapeutique reste pour le moment une théorie. Ne créons pas de faux espoirs à partir de prouesses scientifiques non réalisées à ce jour. La loi de 2004 permet concrètement la recherche sur les cellules souches embryonnaires à partir d’embryons surnuméraires. Il n’y a pas d’urgence – à ce jour – à modifier cette loi avant l’échéance de 2009. La recherche sur les cellules souches adultes doit par ailleurs être fortement encouragée.

Elle est prometteuse et constitue une vraie alternative au clonage thérapeutique et à l’utilisation d’embryons surnuméraires, car elle ne soulève pas les mêmes questions éthiques.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.ump-legislatives2007.fr/index.php
 
Entretien de Nicolas Sarkozy dans Hôpitaux Magazines
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Nicolas Sarkozy dans l'Essonne : 20/03
» Nicolas Sarkozy dans le Calvados : 9/03
» L'interview de Nicolas Sarkozy dans Femme actuelle : 26/03

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Tous avec Sarkozy en 2007! :: Elections présidentielles de 2007 :: Notre Président : Nicolas Sarkozy-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser