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Soutien à Nicolas Sarkozy pour 2007
 
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 Interview de Nicolas Sarkozy au Figaro Magazine : 10/04

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Johanna
le capitaliste
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François Fillon ferait il un bon premier ministre ?
Oui
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MessageSujet: Interview de Nicolas Sarkozy au Figaro Magazine : 10/04   Interview de Nicolas Sarkozy au Figaro Magazine : 10/04 EmptyJeu 12 Avr - 23:30:13

Mardi matin, Nicolas Sarkozy a reçu « Le Figaro Magazine » au QG de campagne de la rue d’Enghien, à Paris, pour confier la vérité de son état d’esprit dans la dernière ligne droite. Et remettre quelques pendules à l’heure. Voici l'intégralité de l'entretien.


Interview de Nicolas Sarkozy au Figaro Magazine : 10/04 Nicolas_sarkozy


Citation :
Le Figaro Magazine – Comment se sent-on quand on est si près du but ? Fatigué, anxieux, excité ?

Nicolas Sarkozy – Non, l’excitation, ce n’est pas quelque chose qui va avec le pouvoir. Fatigué à trois semaines du deuxième tour, ce n’est pas recommandé. Et l’anxiété, ce n’est vraiment pas un défaut qu’il faut avoir quand on choisit mon métier. Il n’y a qu’un seul mot qui décrit bien mon état d’esprit : c’est « concentré ». Concentré sur ce que j’ai à faire, sur ce que j’ai à dire, sur ce que j’ai à incarner. Je n’ai jamais été aussi concentré, peut-être même aussi déterminé. Pour moi, en vérité, c’est une très grande campagne qui a commencé dès 2002. J’irai jusqu’au bout.

Qu’avez-vous appris dans cette campagne, à la fois sur vous, sur les Français et sur la France ?

Sur les Français, je les ai découverts extraordinairement avides de débats, attentifs, passionnés, intéressés, ouverts aux idées nouvelles. C’est ce que je ne cesse de répéter depuis des années : la politique passionne. C’est l’absence de politique qui consterne. Contrairement à ce qu’on dit, la France n’a pas peur du changement, elle l’attend. Sur la France, il y a un formidable besoin de sens, de valeurs, je dirais d’identité. Au fond, le grand débat de la campagne est le débat sur les valeurs. Ce n’est pas un débat sur les mesures, ni sur les propositions. Bien sûr, il y a des propositions, elles incarnent, elles crédibilisent le candidat, mais ce qui compte, ce sont d’abord les valeurs. J’ai essayé de les imposer : le travail, l’autorité, l’identité, la fraternité plutôt que la solidarité, le respect. Enfin, sur moi-même, c’est plutôt moins rude que ce à quoi je m’étais préparé. Les Français m’ont réservé ce privilège : avoir des salles pleines, des audiences record et être placé en tête de 90 sondages. Non, je ne vis pas cela comme un malheur !

Mais avez-vous découvert des choses sur vous-même ?

J’ai 52 ans. C’est un âge auquel, quand même, on se connaît un peu, sinon ce serait préoccupant.

Vous avez paru nerveux avec certains journalistes, parfois avec votre équipe. Est-ce le fait de toute campagne ? Si vous êtes à l’Elysée, serez-vous un président « cool » ?

Je n’ai jamais été nerveux. S’agissant de mon équipe, je lui ai imposé une ouverture que tous ne voulaient pas. Il ne faut pas voir de la nervosité là où il y a une décision de ma part. Je déteste être enfermé, y compris par mon équipe. Et donc, au sein de celle-ci, ceux qui y ont vu de la nervosité ont tort. C’est beaucoup plus important que cela : c’est un choix politique que je leur ai imposé. Je sais parfaitement qu’une partie de mon équipe n’était pas prête à cette ouverture, mais ce n’est pas l’équipe qui fait le candidat. C’est le candidat qui choisit l’équipe.

A une semaine du premier tour, qu’avez-vous encore à dire aux Français ?

Je ne me sens pas du tout en fin de course. Si je suis au deuxième tour, je ferai une autre campagne. A la différence de 2002, on est allé au bout d’un certain nombre de débats. Ce qui me reste à dire aux Français est simple : tout ce que j’ai dit, je le ferai. J’ai conscience qu’on leur a parfois menti dans le passé, qu’ils ont été déçus et je leur demande de me faire confiance. Je ne mentirai pas, je ne les décevrai pas, je ne les trahirai pas : voilà ce que j’ai à dire, et c’est très important.

François Bayrou a trouvé « glaçants » vos propos sur les pédophiles ou les suicidaires, qui auraient cette tendance dès la naissance...

Je croyais que François Bayrou voulait renouveler le débat politique. C’est une curieuse idée de vouloir le renouveler et de ne jamais faire de débat. Quand j’ai prononcé le mot identité, il l’a contesté. Quand j’ai prononcé le mot travail, il l’a contesté aussi. Sur cette affaire de pédophilie, soyons clair : ce n’est quand même pas une idée extrêmement répandue que d’avoir envie de violer un petit garçon de 3 ans ! Qui osera me dire que chacun d’entre nous pourrait avoir cette idée ? Guy Georges qui viole et tue 12 femmes, qui osera me dire qu’il n’est pas malade ? Je n’ignore nullement qu’il y a sans doute une part d’acquis et que tout n’est pas dans l’identité. Mais si on conteste l’idée de cette identité, de ce terrain fragile, alors on conteste l’idée qu’on peut soigner et qu’on peut guérir. Je ne partage pas l’idée que, quand un jeune se suicide, c’est la faute de ses parents. Il y avait déjà une fragilité. Je ne partage pas non plus l’idée que le problème de l’autisme est un problème d’éducation. Dans les années 60, quand j’étais enfant, j’entendais ce jugement très choquant à propos d’un jeune qui était homosexuel : « sa maman l’a fait dormir dans son lit », « sa maman lui achetait des poupées »... On a fait litière de tout ce fatras. Il faut arrêter de culpabiliser, il y a des terrains fragiles. Dans un autre domaine, voyez pour la terrible maladie qu’est le cancer. Bien sûr, la cigarette donne le cancer, mais il y a des tas de gens qui fument deux paquets de cigarettes par jour et qui n’auront jamais de cancer, et d’autres qui ne fument rien, qui sont des fumeurs passifs, et qui auront le cancer, parce que leur terrain est plus fragile. Mgr André Vingt-Trois dit qu’il n’est pas d’accord avec moi. Eh bien moi, je ne suis pas d’accord quand on dit que l’homosexualité est un péché.

Quelles conclusions tirez-vous de cette fragilité de départ ?

Aucun délinquant sexuel ne devrait sortir de prison sans s’engager à se faire soigner. La pulsion meurtrière, la pulsion sexuelle incontrôlable sur un enfant n’est pas simplement un acte de délinquance ; c’est un acte de malade. Il faut sanctionner le délinquant et soigner le malade. Donc, première chose, aucun délinquant sexuel ne doit sortir sans être puni. Deuxième chose : il n’y a rien de plus urgent que de créer une prison-hôpital dans chaque région de France pour traiter le cas de ces malades.

Jean-Marie Le Pen vous a traité de candidat venant de l’immigration et, en allant sur la dalle d’Argenteuil, il a semblé dire : «Moi, je vais dans les banlieues, lui, il n’y va pas... »

Ce n’est pas arrivé jusqu’à vos oreilles que j’y suis souvent allé ?

Il a dit : « L’autre vous traite de racaille, moi, je dis que vous êtes des Français formidables, quelle que soit votre couleur. » Sauf moi, qui étais un immigré... Que répond l’« immigré » ?

D’abord M. Le Pen a dit qu’on est différents. Il a raison, il y a une très grande différence entre nous. Ensuite, je pense que la campagne électorale, ce n’est pas un champ de foire. Une campagne électorale, ce sont des candidats qui exposent leur projet. C’est assez fascinant de voir Bayrou, Royal, Le Pen n’être obsédés que par une seule chose : me critiquer ou m’attaquer. Pourquoi ne défendent-ils pas leurs idées ? C’est une erreur. Les Français vont choisir un projet et un candidat.

Une des attaques, c’est que vous seriez interdit de banlieue...

De tous les candidats, je suis celui qui a été le plus souvent en banlieue, puisque j’y suis allé plus de 200 fois. Mais les mêmes qui me reprochent de ne pas y aller maintenant disaient que j’y allais trop, que j’instrumentalisais la banlieue, et que je ne devrais pas y aller avec des caméras. C’est-à-dire que ce qu’on me reprochait de faire il y a deux mois, on veut que je le fasse maintenant ! Mais je suis quelqu’un de raisonnable et responsable. Pourquoi voudriez-vous que je cède à la provocation ? Pour le plaisir de qui ? De mes contradicteurs ? La France ne se réduit pas aux quartiers difficiles. Je dois aussi aller à Gap, à Châteauroux, à Issoudun. Je dois aller dans toutes ces villes où on ne brûle pas de voitures et où on ne casse pas pour se faire entendre. Ces Français-là ont aussi droit à la parole.

Que pensez-vous du contrat première chance de Ségolène Royal ?

Il est difficile de commenter le contrat première chance de Ségolène Royal puisqu’en cinq jours il a changé cinq fois et que j’aurais donc dû faire cinq commentaires. Pour autant, je ne crois pas que la césure par l’âge soit pertinente. Inventer un contrat pour les moins de 25 ans est une erreur. Car on peut avoir 24 ans et avoir fait Polytechnique et ne pas avoir besoin d’un contrat aidé par l’Etat. Et on peut avoir 42 ans, perdre son emploi parce que l’entreprise est délocalisée et, à ce moment-là, se trouver en situation d’être aidé par l’Etat. Je n’ai jamais pensé, y compris pour le CPE – c’est pour cela que j’étais contre –, que l’âge est dirimant. Ce qui est dirimant, c’est l’absence de formation. Je propose un plan Marshall 2 pour les jeunes des quartiers difficiles. Pas parce qu’ils sont jeunes, mais parce que socialement ils sont homogènes dans un quartier difficile où il faut lutter contre l’oisiveté. Aussi faut-il leur proposer un contrat, une formation, un salaire, pour les obliger à sortir de la situation dans laquelle ils sont

Quelle serait votre idée du score idéal au premier tour ?

Mon ambition est de venir en tête au premier tour le plus haut possible. C’est pour ça que je me bats. Il sera toujours temps, si je suis qualifié, de voir ce que je fais au second tour. Deuxième remarque, je n’aime pas la façon dont on culpabilise des électeurs du Front national. S’ils sont partis au Front national, ce n’est pas parce que Le Pen était une espérance, mais parce qu’ils étaient en souffrance. Et parce qu’ils se disaient : les partis républicains nous ont oubliés. Je veux donc parler à ces électeurs qui étaient les nôtres auparavant. Je veux leur dire que j’ai besoin de leur soutien, de leur adhésion, sur les valeurs qui sont les nôtres, qui ne sont pas celles de M. Le Pen. La droite républicaine et le centre sont de retour, ils peuvent nous faire confiance.

La « droitisation » de votre campagne dans ces dernières semaines ne compromet-elle pas un rassemblement au second tour avec l’UDF ?

Sans doute vaut-il mieux être à 18 % pour rassembler au second tour ! C’est extraordinaire. Jamais depuis Pompidou un candidat de droite n’a été à ce niveau dans les sondages. Et on vient me contester une capacité à rassembler ! Deuxième point, je récuse fermement la droitisation. Parler de la nation, ce n’est pas se trouver à droite, il y a des tas de gens à gauche qui veulent qu’on parle de la nation. Parler du travail, ce n’est pas se trouver à droite. Blum et Jaurès parlaient des travailleurs parce qu’ils respectaient le travail. Le problème de Mme Royal est qu’elle parle des statuts et oublie les travailleurs : c’est tout à fait honteux. Parler d’identité, ce n’est pas non plus être à droite, c’est une aspiration nationale des Français les plus populaires, qui n’ont jamais voté à droite et qui entendent qu’on parle de l’identité nationale. Je conteste cette lecture « pensée unique » sur ma droitisation. Les mêmes, d’ailleurs, disaient il y a quinze jours que je m’étais gauchi.

Vous engagez-vous solennellement sur un gouvernement de 15 ministères pleins avec une moitié de femmes ?

Oui.

Dans les regroupements de ministères, y aura-t-il un même ministère Culture-Education nationale ?

Il faut un ministère de la Culture. Mais je veux le mettre dans un ensemble avec l’Education nationale. Parce que je ne veux pas que les enseignements artistiques qui sont, à mes yeux, capitaux, soient sacrifiés sur l’autel de l’importance politique du ministre de la Culture. De la même façon, je veux coupler la Santé et le Sport. Il y aura bien sûr un ministère des Sports, mais dans un ensemble. Parce que si on ne met pas la Santé et les Sports dans un même ensemble politique, on ne lutte pas contre le dopage. De la même façon qu’il faut adjoindre l’Identité nationale à l’Immigration. Parce que, si l’on n’explique pas aux immigrés qui veulent devenir français ce que c’est que la France, il n’y a aucune chance qu’ils réussissent leur intégration.

Et pour les deux ministères de l’Economie ?

C’est une erreur de mettre la stratégie économique et la stratégie comptable dans un même ensemble. Il doit y avoir un ministère des Comptes, de tous les comptes (Sécurité sociale, Etat, collectivités), qui assure la régularité, le sérieux de la gestion, et un ministère de la Stratégie économique, qui prépare la France à la mondialisation.
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MessageSujet: Re: Interview de Nicolas Sarkozy au Figaro Magazine : 10/04   Interview de Nicolas Sarkozy au Figaro Magazine : 10/04 EmptyJeu 12 Avr - 23:30:26

Citation :

Dans quel esprit composerez-vous votre gouvernement ? Un tiers de purs sarkozystes, un tiers de ralliés et un tiers de société civile ?

Ce n’est absolument pas mon état d’esprit. D’abord, parce que je pense que le mot sarkozysme ne veut rien dire : le président n’est pas l’homme d’un clan, n’est pas l’homme d’une secte, n’est même pas l’homme d’une équipe. Il est l’homme de la nation. Son devoir, c’est de prendre les meilleurs.

Et les fidèles ?

Le travail d’un président de la République n’est pas de récompenser des fidélités. S’il a cette notion en tête, il n’est pas à la hauteur de ses responsabilités. Il doit constituer la meilleure équipe, non pas en fonction de ce que les gens ont fait dans le passé, mais de ce qu’ils seront capables de faire dans l’avenir. Dans cette équipe, il y aura des gens d’autres formations politiques. Parce que le rôle du président, c’est de rassembler.

Il pourra y avoir des UDF ?

Bien sûr.

Des Front national ?

Non, ça, c’est exclu.

Vous donnerez le nom de votre Premier ministre entre les deux tours ?

Non. Je pense qu’il y a une logique de la campagne. Laissons passer le premier tour, pour voir quel sera le thème majeur de la campagne. Voyons ensuite sur quelles bases sera le deuxième tour.

Mais vous avez quand même une idée des critères pour nommer votre Premier ministre ?

J’ai même plus qu’une idée. Mais je vous ferai remarquer que ce sont les Français qui choisissent leur président de la République. Et tant que celui-ci n’est pas élu, il n’a pas à se comporter comme s’il avait déjà été choisi.

François Fillon a-t-il le profil idéal ?

En tout cas, il a le profil.

Au niveau des secteurs d’activité ou des administrations, faut-il renouveler des responsables ?

Il faut renouveler profondément la haute fonction publique. Je suis préoccupé de voir que, depuis trente ans, les meilleurs de la fonction publique partent dans le privé. J’aimerais que les meilleurs du privé reviennent dans la fonction publique.

Comment procéderez-vous aux nominations ?

D’abord, il n’y a pas de clan Sarkozy. Je ne suis prisonnier de personne. La notion même de clan m’est totalement étrangère. Donc, on changera beaucoup le mode des nominations, parce qu’elles doivent être fondées sur la compétence, tourner le dos à la connivence. Il faut une République irréprochable. Je demanderai au Parlement et aux commissions spécialisées concernées de ratifier les nominations les plus importantes. Avec peut-être une majorité qualifiée, pour être sûr que les personnalités qui sont nommées soient au-dessus de tout soupçon. Par exemple, je considère normal d’associer le Parlement ou la commission des affaires économiques au choix du président d’EDF, de même que les commissions des affaires culturelles pourront donner leur sentiment sur la nomination du président du CSA, dont je changerai la composition.

France Télévisions aussi ?

Pourquoi pas ? C’est le service public.

Et les magistrats ?

Non. Les procureurs de la République sont chargés de mettre en oeuvre la politique pénale du gouvernement.

Le président de la République doit-il toujours rester président du Conseil supérieur de la magistrature ?

Je n’en suis pas convaincu.

Elu, quel calendrier envisagez-vous ? En combien de temps votre programme doit-il être appliqué ?

En deux ans, il faudra avoir fait la totalité des réformes. Deux ans pour mettre en oeuvre les réformes, et aussi pour identifier et choisir les gens qui vont les mettre en place.

Quelles seraient les mesures prioritaires ?

Défiscalisation des heures supplémentaires : pas de charges, pas d’impôt. Déduction des intérêts de son revenu pour acheter son logement. Mise en place d’une peine plancher pour les multirécidivistes. Et le mineur multirécidiviste de 16 ans considéré comme un majeur. Ce sera le menu de la session extraordinaire du mois de juillet. Si les Français me font confiance, je serai élu pour cinq ans, mais à la fin 2007, tout cela sera prêt.

Pas de service minimum, en revanche ?

Le service minimum sera voté avant la fin 2007.

La cinquième année, on fait quoi ?

La cinquième année, on réfléchit à la possibilité de se représenter...

Y a-t-il une dernière proposition concrète que vous voudriez lancer avant le premier tour ?

Non. J’ai dit tout ce que j’avais à dire. Je voudrais simplement ajouter une chose : je m’engage à ramener en cinq ans le chômage à 5 % avec une durée moyenne du chômage ramenée à cinq mois, car je suis persuadé que le plein emploi est applicable. Les Anglais l’ont fait. Et il y a deux choses que je ferai également à l’été 2007 : interdire à un chômeur de refuser plus de deux offres d’emploi consécutives correspondant à ses capacités ; et obliger un titulaire de minimum social à exercer une activité en contrepartie de ce qu’il a.

Vous parlez peu, ou moins, de la discrimination positive. Vous avez laissé tomber l’idée ?

La discrimination positive à la française, c’est le plan Marshall 2 pour la formation des jeunes. Je veux les couper de l’oisiveté, de la drogue, de la désespérance en leur disant : la solution à vos problèmes, c’est le travail. On est là dans la discrimination positive à la française.

Qu’est-ce qui va changer dans la politique étrangère de la France, qui est la même depuis quarante ans ?

Je ne crois pas que la stabilité soit l’objectif. Au nom de la stabilité, on s’est arrangé de Yalta et du mur de Berlin. On s’est arrangé de Tito en Yougoslavie. On s’est arrangé de Brejnev en Union soviétique. Le mot stabilité, qui incarnait la politique étrangère de la France depuis des décennies, ce mot-là, je ne le reconnais pas. Premier élément, la stabilité ne doit pas servir à garantir des dictatures. Deuxième élément, la France doit reprendre l’initiative en Europe, elle ne peut pas rester la France du « non à l’Europe ». Troisième élément, je veux que la France mette les droits de l’homme au service des droits de la femme à travers le monde. Ingrid Betancourt, c’est inadmissible ; les infirmières bulgares sont françaises à mes yeux ; la Tchétchénie, on ne peut pas l’accepter ; le Darfour, c’est un scandale. Quatrième élément, la France doit mieux choisir les zones où elle veut être puissamment présente et ne pas essayer de se disperser. Cinquième élément, l’union de la Méditerranée sera pour moi une priorité. Il faut qu’on fasse l’union de la Méditerranée comme, il y a soixante ans, on a fait l’union de l’Europe.

Vous ressentez-vous toujours comme un candidat de la rupture ?

Je me sens plus que jamais le candidat de la rupture, puisque les autres candidats sont contre moi. Au moins suis-je le candidat de la rupture avec tous les autres. La passion de ma vie, on la connaît, c’est l’action. Je suis le seul candidat qui aura les moyens de changer les choses. Mme Royal ne veut pas de changement, elle veut statufier la France. Quant à M. Bayrou, il ne veut pas de changement lui non plus, puisqu’il n’en aura pas les moyens sur le plan politique. Il n’aura pas la majorité pour cela. Quelle est la stratégie de François Bayrou ? Que nous dit-il pour le lendemain des législatives ? « Tous les autres ont échoué, il n’y a que moi qui suis bon. » Quelle majorité se donne-t-il ? François Bayrou, c’est la certitude de l’immobilisme. Parce qu’on entre dans un schéma à l’italienne, avec une majorité où il faut faire des compromis en permanence.

Lui parle de schéma à l’allemande...

Le schéma à l’allemande, ce n’est absolument pas ça : il n’y a pas de parti centriste en Allemagne. C’est assez curieux de parler d’un tel schéma : en Allemagne, c’est la droite et la gauche qui ont décidé, parce qu’aucun n’avait gagné les élections, de gouverner ensemble. Il n’y a pas de parti centriste. Si M. Bayrou rêve d’un schéma à l’allemande, c’est un schéma sans lui. Cela voudrait dire que Mme Royal et moi, nous gouvernons ensemble ! Mais sur quelle stratégie de jeu, pour faire quoi ? M. Bayrou dit : il faut mettre tout le monde là-dedans. Très bien. On fait quoi sur les 35 heures ? Moi, je veux les libérer. Les socialistes ne veulent pas. On fait quoi sur l’immigration ? Mme Royal veut régulariser tout le monde, jusqu’aux grands-parents des enfants qui sont à l’école. Moi pas. Qu’estce qu’on fait ? Bayrou, c’est l’immobilisme.

Si vous devenez président, est-ce que vous habiterez l’Elysée ?

Oui.

Votre femme Cécilia jouera-t-elle à la « First Lady » ?

On élit un candidat, pas une famille. Si je suis élu, ma femme jouera un rôle, c’est évident. On a passé des années à me reprocher d’exposer ma famille. Maintenant, on me demande pourquoi je ne l’expose pas. Je pense que les Français sont extrêmement lucides. Ils choisiront sur deux éléments : le projet et la personne. Pas sur un troisième, la famille. C’est valable d’ailleurs pour tout le monde.
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MessageSujet: Re: Interview de Nicolas Sarkozy au Figaro Magazine : 10/04   Interview de Nicolas Sarkozy au Figaro Magazine : 10/04 EmptyJeu 12 Avr - 23:32:13

Merci pour cet interview
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MessageSujet: Re: Interview de Nicolas Sarkozy au Figaro Magazine : 10/04   Interview de Nicolas Sarkozy au Figaro Magazine : 10/04 EmptyJeu 12 Avr - 23:37:38

Johanna a écrit:
Merci pour cet interview


Le Figaro est son journal personnel, celui de son amis Dassault, ça s'appele de la propagande.
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MessageSujet: Re: Interview de Nicolas Sarkozy au Figaro Magazine : 10/04   Interview de Nicolas Sarkozy au Figaro Magazine : 10/04 EmptyVen 13 Avr - 0:05:53

intéressante interview , merci le capitaliste !
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Johanna
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MessageSujet: Re: Interview de Nicolas Sarkozy au Figaro Magazine : 10/04   Interview de Nicolas Sarkozy au Figaro Magazine : 10/04 EmptyVen 13 Avr - 12:08:31

Je crois que Fillon ferait un bon premier ministre, c'est Borloo qui ne va pas être content Laughing
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MessageSujet: Re: Interview de Nicolas Sarkozy au Figaro Magazine : 10/04   Interview de Nicolas Sarkozy au Figaro Magazine : 10/04 EmptyVen 13 Avr - 12:30:19

fillon est plus posé , plus réfléchit , pragmatique ... a sa place!
borloo est réfléchit , pragmatique mais anxiogène... on dirait qu'il se cherche...
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MessageSujet: Re: Interview de Nicolas Sarkozy au Figaro Magazine : 10/04   Interview de Nicolas Sarkozy au Figaro Magazine : 10/04 EmptyVen 13 Avr - 18:24:34

Dassault a été témoin au mariage de Sarkozy, normal que tout cela soit plutôt élogieux. Aurait-il eu la même interview dans le canard enchaîné ?
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MessageSujet: Re: Interview de Nicolas Sarkozy au Figaro Magazine : 10/04   Interview de Nicolas Sarkozy au Figaro Magazine : 10/04 EmptyVen 13 Avr - 18:26:45

ze_snake a écrit:
Dassault a été témoin au mariage de Sarkozy, normal que tout cela soit plutôt élogieux. Aurait-il eu la même interview dans le canard enchaîné ?
Le but de Dassault, c'est faire de l'argent et non de faire gagner quelqu'un à la présidentielle ou à je ne sais quoi. Business is business. Wink
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MessageSujet: Re: Interview de Nicolas Sarkozy au Figaro Magazine : 10/04   Interview de Nicolas Sarkozy au Figaro Magazine : 10/04 EmptyVen 13 Avr - 18:30:30

L'un n'empêche pas l'autre. Vu les réactions sur ce topic, je suis méme sûr que une interview élogieuse favorise les ventes.
Business is business Cool
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MessageSujet: Re: Interview de Nicolas Sarkozy au Figaro Magazine : 10/04   Interview de Nicolas Sarkozy au Figaro Magazine : 10/04 EmptyVen 13 Avr - 19:02:32

il est excellent cet interview !!! Very Happy Cool super super extra excellent même ;ultra -excellent !!!Cool Very Happy
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MessageSujet: Re: Interview de Nicolas Sarkozy au Figaro Magazine : 10/04   Interview de Nicolas Sarkozy au Figaro Magazine : 10/04 EmptyVen 13 Avr - 19:14:54

aline a écrit:
il est excellent cet interview !!! Very Happy Cool super super extra excellent même ;ultra -excellent !!!Cool Very Happy

Peux-tu nous en dire un peu plus sur ton enthousiasme et les raison qui l'ont suscité ? Si c'est que ça met sarkozy en valeurs, c'est juste dû au fait que le Figaro voulait donner une image élogieuse de votre candidat. Faites preuve d'esprit critique que diable ! Mr. Green
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MessageSujet: Re: Interview de Nicolas Sarkozy au Figaro Magazine : 10/04   Interview de Nicolas Sarkozy au Figaro Magazine : 10/04 EmptyVen 13 Avr - 21:53:46

Au moins, contrairement aux militants socialistes, on n'a pas a se tirer les cheveux quand un responsable de chez nous s'exprime dans la presse, parce que entre les bourdes et dérapages de Royal, Montebourg et Besson, les socialistes ne doivent plus avoir beaucoup de cheveux sur la tête... Laughing Laughing
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MessageSujet: Re: Interview de Nicolas Sarkozy au Figaro Magazine : 10/04   Interview de Nicolas Sarkozy au Figaro Magazine : 10/04 EmptyVen 13 Avr - 22:43:11

loupiac a écrit:
Au moins, contrairement aux militants socialistes, on n'a pas a se tirer les cheveux quand un responsable de chez nous s'exprime dans la presse, parce que entre les bourdes et dérapages de Royal, Montebourg et Besson, les socialistes ne doivent plus avoir beaucoup de cheveux sur la tête... Laughing Laughing

Cher ami, Sarkozy, des gourdes il en fait bien plus, mais elles passent plus inaperçuent, tandis que celles de Ségo, Jean-Pierre pernault se fait un plaisir de les tourner à toutes les sauces. Exemples des quelques gaffes ignorées, avec cet article paru dans betapolitique et non le Figaro:

Il est troublant de constater l’incroyable silence qui règne autour des véritables dérapages du candidat UMP Nicolas Sarkozy. Pourtant ceux-ci ont des conséquences particulièrement sérieuses.

Il n’est pas nécessairement exagéré de dire que sa politique globale de sécurité et ses propos disproportionnés et indigne d’un ministre de la République (une jeunesse des quartiers sensibles qualifiée de « racaille » à nettoyer au « Kärcher ») ont provoqué, ou au moins aggravé, la crise des banlieues à l’automne 2005. Sans parler à ce propos des mensonges de la version officielle du drame de Clichy (décès dans un transformateur EDF de deux jeunes poursuivis par des policiers) donnée aux chaînes de télévisions par le ministre d’Etat Sarkozy qui savait ce qu’il faisait (ou s’il ne le savait pas, il a alors fait preuve d’une grave incompétence).

Parfois, les propos « déplacés » de Nicolas Sarkozy n’ont que peu de conséquences. Mais souvent ces propos, ces dérapages illustrent la tendance à l’hystérie du candidat : « Je suis entouré d’une bande de connards ! Méhaignerie aurait du se taire. Ce centriste mou parle trop ! C’est vrai que ça va être difficile et même quasi impossible de tout faire mais il ne fallait pas le dire. C’est toujours comme ça une campagne : on promet pour être élu et après on déçoit (…) Heureusement que la Ségolène est nulle et que sa campagne ne prend pas, sinon, c’est moi qui serait dans la merde aujourd’hui. » (La Réunion, le 16 février 2007, à propos des déclaration de M. Méhaignerie sur l’impossibilité de réaliser les baisses fiscales de M. Sarkozy).

Puis, pour ceux qui croyaient encore que le candidat UMP avait une certaine culture politique, certaines de ses déclarations publiques sont là pour leur rappeler son ignorance :

« Il y a quelques années, François Mitterrand dans une réplique superbe disait : -vous n’avez pas le monopole du cœur-. » (Mont Saint Michel, le 30 janvier 2007. Cette phrase est en réalité de Valéry Giscard d’Estaing).

Notons d’ailleurs le « dilemme » pour l’envoyé spécial du Figaro, Charles Jaigu. Pouvait-il simplement mentionner l’erreur, même minime, même de distraction, même provoquée par la Majesté des Lieux, du candidat de la droite ? Impossible. Comme le souligne le blog « big bang blog », « le candidat est infaillible. L’erreur a donc été contournée, grâce à un artifice de rédaction qu’il faudra étudier dans les écoles de journalisme. » Quant à la blogosphère sarkozyste, elle a tout bonnement rectifié la phrase du candidat (avec une jolie innovation orthographique dans le prénom de Giscard) (cf. ; le big bang blog et Libération).

Le candidat UMP a également l’art de « gaffer » en réponse à une soi-disant « gaffe » de Madame Royal : « Pour moi, la Corse n’est pas un sujet de plaisanterie, spécialement quand je parle avec un Premier ministre d’un autre pays. » (Janvier 2007). Ce que Nicolas Sarkozy appelle pays est bien le Québec à propos duquel l’humoriste Gérald Dahan qui avait réussit à se faire passer pour le Premier Ministre du Québec auprès de Ségolène Royal la veille dit fort bien : « Monsieur Sarkozy, le Québec, ce n’est pas un pays, c’est une province. »

Tout cela pourtant, pourrait relever comme pour les autres candidats de la fatigue d’une campagne, du stress et de la pression qu’elle provoque s’il n’y avait plus grave.

Ainsi, devant des millions de Français et alors qu’il veut récupérer certaines voix frontistes, Nicolas Sarkozy n’hésite pas à tenir des propos caricaturaux, populistes, nauséabonds de la part d’un homme politique se disant républicain :

« Je ne veux plus de fille excisée, plus de fille mariée de force, plus de moutons égorgés dans les baignoires » (J’ai une question à vous poser, TF1, 5 février 2007 à propos des gens qui ne respectent pas la loi française). On appréciera de voir que les seuls exemples qui viennent à l’esprit de M. Sarkozy sont ceux que l’on associe aux populations originaires d’Afrique. Il ne parle pas des entrepreneurs véreux, des mafias, etc.

Il y a également les graves dérapages diplomatiques, nombreux et conséquents pour l’image de la France et ses relations extérieures : « Comment peut-on être fasciné par ces combats de types obèses au chignon gominé ? Ce n’est pas un sport d’intellectuel, le sumo » a ainsi déclaré Nicolas Sarkozy en voyage en Chine, repris par Paris Match, le 15 janvier 2004. Parler ainsi du Japon alors que l’on se trouve en Chine simplement parce qu’on ne résiste pas au plaisir d’envoyer une pique à M. Chirac n’est pas très sérieux.

Lors de son voyage en tant que ministre de l’Intérieur pour la commémoration des attentats du 11 septembre 2001, il déclara le 10 septembre 2006 : « Qu’est ce qu’on veut, que je sois un admirateur de la société russe ? » On pouvait cependant exiger un minimum de connaissance sur le groupe Al-Qaeda à l’origine de ces attentats, de la part de Nicolas Sarkozy. Or, à la question « Al-Qaeda, ce sont des chiites ou des sunnites ? » , le candidat UMP n’a pas su quoi répondre. Devant l’insistance de l’animateur, il a même dû se ridiculiser un peu plus en clamant qu’il ne fallait pas réduire le débat à l’appartenance « à une ethnie ».

Moins grave sans doute, mais tout de même d’un certain mauvais goût et reçu « fraîchement » par les autorités suisses, Laurent Bazin nous rappelle ce propos du candidat UMP : « C’est un livre que Cohen a écrit en 68, sur les bords du lac de Genève. En 68... Il devait s’emmerder comme un rat. » (Billet supprimé du blog de Laurent Bazin après l’intervention de la direction de i-Télé). Nous connaissons le peu de sympathie que porte l’ancien ministre de l’Intérieur pour l’Afrique et ses peuples, ainsi il n’a pas surpris mais a confirmé son mépris pour le continent en déclarant : « L’Afrique ne peut pas être exonérée de sa propre responsabilité sur son échec économique. » Déclaration au Sénat, Le Figaro du 7 juin 2006.

Ou encore : « La France, économiquement, n’a pas besoin de l’Afrique » (déplacement au Mali, le 19 mai 2006).

Ces déclarations si elles étaient issues d’un discours général mesuré et cohérent pourraient trouver leur place. Mais elles prennent place dans un discours de déculpabilisation obsessionnel du regard français sur son histoire et d’un mépris affiché pour le co-développement.

Rappelons que M. Sarkozy a prétendu signer « un accord historique » avec le Sénégal pour une aide d’un montant inférieur au coût de son propre « sacre » en janvier 2007 .

Il ne fait pas preuve de plus de diplomatie avec ceux qu’il considère comme « ses amis ». Lors d’une conférence de presse avec son homologue britannique Charles Clarke à la suite des attentats de Londres en juillet 2005, Nicolas Sarkozy distille à la presse des informations confidentielles sur la situation judiciaire des kamikazes. Informations qui se sont avérées incongrues mais surtout erronées, l’ancien ministre de l’Intérieur n’ayant daigné assister à la totalité de la réunion avec le Ministre britannique.

Nous connaissons aussi le simplisme de Nicolas Sarkozy quant à la question turque. Loin de se pencher sur le respect ou non des critères européens d’adhésion, il balaye le premier candidat à l’entrée dans l’Union (depuis 1959) sans réfléchir aux conséquences de ses propos dans un pays connu pour sa sensibilité lorsque l’on parle de son identité : « Si la Turquie était européenne, ça se saurait. » (Le Figaro, 19 décembre 2004).

Avec un pays aussi proche que l’Espagne, Nicolas Sarkozy ne craint pas de créer d’incident diplomatique. Ainsi, en septembre 2006, il a ouvertement critiqué la politique sur l’immigration de José Luis Zapatero. Obligeant le premier Ministre espagnol à répliquer « Nous n’avons aucune leçon à recevoir. Ce que veut dire le ministre français de l’intérieur ne tient pas quand nous avons vu ce qui s’est passé dans les banlieues de Paris ».

Enfin, Nicolas Sarkozy a su prouver son atlantisme, son peu de sens patriotique et son esprit néo-conservateur dans son discours devant la Fondation franco-américaine, en dénonçant « l’arrogance française » et en faisant la leçon au duo Jacques Chirac – Dominique de Villepin : « Il n’est pas convenable de chercher à mettre ses alliés dans l’embarras ou de donner l’impression de se réjouir de leurs difficultés. »

Avant de compléter le réquisitoire contre l’attitude du gouvernement dont il était membre et numéro 2 jusqu’à peu, lors du déclenchement de la guerre en Irak : « Plus jamais nous ne devons faire de nos désaccords une crise. »

Plus récemment, M. Sarkozy a réussi pourtant à dépasser les bornes de l’acceptable. Les médias dans leur majorité n’en ont rien vu et pourtant, en expliquant (à deux reprises) que la France pouvait arrêter de regarder d’un œil critique son passé parce qu’elle au moins n’avait pas inventé la solution finale... Il se place d’office du côté du pire. Non seulement il insulte l’Allemagne, notre allié depuis 60 ans avec qui il faudra relancer l’Europe, qui a le courage d’affronter son passé, mais en plus il montre son absolu mépris pour la signification de l’histoire et pour l’importance de celle ci. Il réduit l’holocauste à un critère de sélection dans le concours des nations qui ont le droit ou non d’oublier leurs erreurs...

On peut relever les mots utilisés : « Ce n’est pas la France qui a inventé la solution finale ».

Monsieur Sarkozy a véritablement touché le fond, sans que ce soit un accident : l’idée a été énoncée à Caen puis à Nice. Personne dans son entourage ne veut l’assumer. Valérie Pecresse sur un chat du Nouvel Observateur s’offusque qu’on puisse y voire un lien avec l’Allemagne. Mais alors, à quoi sommes-nous censés penser ? Dire cela, n’est ce pas accepter l’idée qu’il y a une insulte derrière ces paroles ?

Comme le pense Nicolas Sarkozy, la France doit elle être fière de tout son passé ? Doit-elle, sous prétexte qu’elle aurait inventé les Droits de l’Homme (les Anglais l’Habeas Corpus, les Américain la Déclaration d’Indépendance, les Babyloniens le Code d’ Hammourabi et les Grecs le concept de République, etc.) réécrire une « histoire idéale » ?

Qu’est-ce d’autre que ce discours sinon la déconstruction de l’un des seuls actes forts de la présidence de M. Chirac, le discours sur Vichy ? Le candidat UMP piétine cet apport chiraquien et veut réécrire l’histoire. La France n’aurait été que civilisatrice et « n’a pas inventé la solution finale ».

Il prétend réécrire la collaboration, ou plutôt la gommer ; il prétend faire de la France son Amérique à lui, son pays de cocagne, son « pays de Candy » où tout a été merveilleux et riche et où le passé n’existe pas. Parce qu’au fond monsieur Sarkozy n’a rien compris. Il n’a pas compris que les peuples qui oublient sont les peuples qui recommencent. Il n’a pas compris que la France est la France, précisément parce qu’elle a cette histoire riche, sombre et complexe.

Monsieur Sarkozy qui ne semble pas avoir compris de ce que signifie l’histoire ne saurait en être fier. Comment être fier de cette espèce de « guimauve » qu’il voudrait vendre ? Comment comprendre la force des Lumières sans saisir la noirceur de l’obscurantisme ?

Dans le monde binaire de Nicolas Sarkozy, si l’on n’est pas d’accord avec lui, alors on est contre lui. Dans ce monde binaire, il y a des pays définitivement mauvais selon des critères qui lui sont propres et des pays qui peuvent dormir tranquilles. Comme dans le monde de George W. Bush, dans ce monde binaire, on est « du coté des honnêtes gens » ou du coté des voleurs. Il n’y a pas de complexité dans le monde de Nicolas Sarkozy.

Sauf pour ses amis, ceux qui non seulement ne paient pas leur ticket mais en plus volent (en détournant l’argent public) et ensuite viennent exiger qu’on se plie devant leur volonté, tels M. Balkany ou M. Juppé (le premier qui obtient de sa majorité municipale l’effacement des intérêts qu’il doit à la ville parce que la justice à reconnu sa culpabilité, le second qui revenant du Québec suite à sa condamnation obtient l’organisation très coûteuse d’une inutile municipale). Ou lui-même, qui en tant que maire de Neuilly a « oublié » de respecter la loi de la République.

Dans le monde de M. Sarkozy, l’immigration a forcément un lien - « on le sait » comme il dit (insupportable manière de donner acte au plus primaire des racismes) - avec la délinquance.

Dans le monde binaire du candidat UMP, on cumule les mandats, on n’est pas inquiété par la justice, on dit n’importe quoi, on ment sur les affaires publiques.

Dans ce monde binaire, on affiche son mépris sur une immense affiche, un mégalomaniaque portrait que l’on étale dans un immeuble au cœur d’un quartier populaire où l’on se « barricade » parce que dans ce monde-là, on a peur de son voisin.

Alors, on a le devoir de s’interroger pour savoir si Nicolas Sarkozy est un candidat républicain. Si un ministre d’Etat qui s’attaque à plusieurs reprises à la séparation des pouvoirs, instrumentalise la justice, fait de la loi une auxiliaire médiatique, respecte un idéal républicain. Mme Veil réprouve désormais ouvertement certaines de ses idées (rappelons son opposition ferme au « ministère de l’Identité et de l’Immigration »), M. de Villepin s’en éloigne autant qu’il le peut.

On doit encore s’interroger pour savoir si sa pratique du pouvoir est correcte alors qu’il a cumulé et mélangé pendant des années les fonctions de président de parti majoritaire, de président de département, de candidat à l’élection présidentielle, de ministre d’Etat numéro 2 du gouvernement ; alors qu’il a censuré la presse et l’édition. Bien entendu, on opposera à ce propos sa « diabolisation inacceptable ». Mais personne ne pourra me démontrer que les mots cités n’ont pas été dis, parce que le candidat UMP les a tous dit.

Il en a dit plus encore. Il a insulté des journalistes, obtenus la démission de certains et a manipulé les interviews comme les images : on se souvient encore, dans le RER, de Nicolas Sarkozy disant : « vous avez peur hein ? – réponse de la dame interrogée : non – réponse de Nicolas Sarkozy : on va s’en occuper ! »
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MessageSujet: Re: Interview de Nicolas Sarkozy au Figaro Magazine : 10/04   Interview de Nicolas Sarkozy au Figaro Magazine : 10/04 EmptyVen 13 Avr - 22:53:12

quand le texte n'est pas de soi, on le fait citer, et on affiche la source.
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MessageSujet: Re: Interview de Nicolas Sarkozy au Figaro Magazine : 10/04   Interview de Nicolas Sarkozy au Figaro Magazine : 10/04 EmptyVen 13 Avr - 22:57:02

loupiac a écrit:
quand le texte n'est pas de soi, on le fait citer, et on affiche la source.

Relit la troisième ligne. Pour plus d'info, il a été écrit par Nicolas Cadène aujourd'hui même et voilà le lien :
http://www.betapolitique.fr/spip.php?article0608
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MessageSujet: Re: Interview de Nicolas Sarkozy au Figaro Magazine : 10/04   Interview de Nicolas Sarkozy au Figaro Magazine : 10/04 EmptyVen 13 Avr - 23:01:15

Pas besoin, c'est un site de gauche anti-Sarko, je me disais aussi.
On y retrouvait l'argumentaire nauséabond de la gauche qui developpe un anti-sarkozysme primaire, voila pourquoi je voulais connaitre la source... Laughing
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MessageSujet: Re: Interview de Nicolas Sarkozy au Figaro Magazine : 10/04   Interview de Nicolas Sarkozy au Figaro Magazine : 10/04 EmptyVen 13 Avr - 23:05:36

une jeunesse des quartiers sensibles qualifiée de « racaille » à nettoyer au « Kärcher »

1. sarkozy a parlé de kärcher le jour où il est allé à la rencontre de la famille de ce jeune de 11 ans , tué par balles par la racaille de quartier règlant leurs comptes en pleine rue , en pleine journée , au milieu de gosses jouant dehors.... le mot kärcher est sorti de la bouche de la famille en demandant à monsieur sarkozy de nettoyer le quartier au kärcher...
il ne devait pas y avoir de journalistes mais , une journaliste a réussit a s'incruster...et à répéter le fameux mot qui a fait tant de pub pour la fameuse boite de nettoyeurs haute pression!!!What the fuck ?!?

2.sarkozy à parlé de racaille en répétant les propos d'une femme qui était à son balcon....en parlant des voyous qui sacagent le quartier , rakettent , terrorisent , intimident , violent , brûlent(les poubelles ,les voitures ,les filles , les bus ,...)
ceux qui ont pris ce mot à leur compte se sentent certainement visé de par leurs actions cités ci-dessus....What the fuck ?!?

----------------

alors , ta désinformation tu te la gardes !
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MessageSujet: Re: Interview de Nicolas Sarkozy au Figaro Magazine : 10/04   Interview de Nicolas Sarkozy au Figaro Magazine : 10/04 EmptyVen 13 Avr - 23:12:50

loupiac a écrit:
Pas besoin, c'est un site de gauche anti-Sarko, je me disais aussi.
On y retrouvait l'argumentaire nauséabond de la gauche qui developpe un anti-sarkozysme primaire, voila pourquoi je voulais connaitre la source... Laughing

Trop facile, en attandant les gourdes c'est pas eux qui les ont inventé, c'est sarko qui les a sorti, les commentaires à la limite tu t'en fous.
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MessageSujet: Re: Interview de Nicolas Sarkozy au Figaro Magazine : 10/04   Interview de Nicolas Sarkozy au Figaro Magazine : 10/04 EmptyVen 13 Avr - 23:17:17

Pourquoi alors tout le monde ne parle que de celles de Royal, et pourquoi Royal passe pour une annesse et une gourde dans l'opinion? pourquoi même a gauche beaucoup ne veulent pas d'elle?
Sarkozy c'est calculé et maitrisé, Royal ca ressemble a un bétisier télé!
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MessageSujet: Re: Interview de Nicolas Sarkozy au Figaro Magazine : 10/04   Interview de Nicolas Sarkozy au Figaro Magazine : 10/04 EmptyVen 13 Avr - 23:39:09

ze_snake a écrit:
loupiac a écrit:
Pas besoin, c'est un site de gauche anti-Sarko, je me disais aussi.
On y retrouvait l'argumentaire nauséabond de la gauche qui developpe un anti-sarkozysme primaire, voila pourquoi je voulais connaitre la source... Laughing

Trop facile, en attandant les gourdes c'est pas eux qui les ont inventé, c'est sarko qui les a sorti, les commentaires à la limite tu t'en fous.

de quoi tu parles ?? What the fuck ?!? t"as la télé chez toi ??
tu te renseignes un peu avant de dire des conneries... tu préfères te fier a la désinformation parce que ça t'arrange , tu occultes ta peur du changement , ta peur de ne plus pouvoir faire ce que tu veux parce que le laxisme ne sera plus de mise....???
ça t"emmerde de voir un sarko de caractère ;parce qu'il ne
mâche pas ses mots et répète mot pour mot ce que les habitants disent...?

parce que ca t'emmerde de voir un mec qui ne se laissera pas faire...comme le chirac ?
parce qu'il veut remettre la france à l'honneur , redonner de la valeur au travail (dure-dure pour les pro-35 heures généralisés Laughing )

aller , t'inquiète... tu t'y feras !Cool
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MessageSujet: Re: Interview de Nicolas Sarkozy au Figaro Magazine : 10/04   Interview de Nicolas Sarkozy au Figaro Magazine : 10/04 EmptyVen 13 Avr - 23:44:16

loupiac a écrit:
Pourquoi alors tout le monde ne parle que de celles de Royal, et pourquoi Royal passe pour une annesse et une gourde dans l'opinion? pourquoi même a gauche beaucoup ne veulent pas d'elle?
Sarkozy c'est calculé et maitrisé, Royal ca ressemble a un bétisier télé!

ca aussi ils veulent l'occulter....avec des oeillères ancrées tellement profondément difficile de voir clair !!! What the fuck ?!? ... bah ! quand sarko sera notre président à tous... il sera obligé de les retirer...ça fera mal au début , argggg... se lever tôt , aller bosser , se faire à l'idée de pouvoir faire confiance a son patron... et croire enfin que le patron a le droit de faire confiance en son salarié. relancer la responsabilité , le respect !!
hummm oui , ca leur fera mal mais.... il devront être solidaire pour le bien de notre pays...Cool
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