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 Ali Agça

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Johanna
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Johanna


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Ali Agça Empty
MessageSujet: Ali Agça   Ali Agça EmptyJeu 12 Jan - 12:40:25

Ali Agça libéré mais toujours énigmatique

L'homme qui avait tenté, il y a 25 ans, d'assassiner Jean-Paul II, a quitté jeudi la prison où il était détenu depuis son extradition d'Italie il y a cinq ans.

La libération de l'ancien militant ultranationaliste turc Mehmet Ali Agça va relancer les spéculations sur l'une des tentatives d'assassinat les plus mystérieuses du XXe siècle. La personnalité comme les mobiles de cet assassin hors du commun demeurent toujours énigmatiques.

AVANT de devenir celui qui allait tenter d'assassiner le pape, Mehmet Ali Agça fut un petit criminel turc. A l'annonce de sa libération, les télévisions turques ont exhumé de leurs archives les images de la reconstitution de l'un de ses vols à main armée, commis dans les années 70. Sur des images en noir et blanc, on découvre un jeune homme de 23 ans, dont la silhouette juvénile tranche avec la noirceur du regard. Le contraste physique illustre les deux facettes d'une personnalité pour le moins déroutante.


La face sombre du personnage jette son ombre sur de nombreux forfaits, commis dès l'adolescence. Issu d'une famille pauvre du sud-est de la Turquie émigrée à Istanbul, Mehmet Ali Agça s'inscrit à l'université où il va nouer ses premiers contacts avec le milieu, via la mouvance de l'extrême droite. Il commence à s'illustrer dans les attaques en tout genre.


En 1979, il signe le meurtre du célèbre journaliste Abdi Ipekci, considéré alors comme l'une des consciences de la gauche turque. L'assassinat lui vaudra une condamnation à mort, par contumace, car il parvient à échapper à la police de son pays. Deux ans plus tard, après avoir déclaré à plusieurs organes de presse que son seul objectif était de «tuer le croisé Jean-Paul II», on le retrouvera place Saint-Pierre, à Rome, où il tirera quatre balles d'un pistolet Browning, blessant le Saint-Père.


Que s'est-il passé ensuite, pour que ce tueur endurci se métamorphose en criminel repenti ? Est-ce le pardon que lui accordera sa victime qui l'aura converti ? En décembre 1983, Jean-Paul II, remis de ses blessures, vient lui rendre visite dans sa cellule du quartier de haute sécurité de la prison de Rome. L'ancien tueur à gages s'agenouille devant le pape, qui lui offre un chapelet de nacre. Depuis cette extraordinaire repentance, Mehmet Ali Agça n'a eu de cesse de réaffirmer son attachement à celui qu'il a pris pour cible. A la mort de Jean-Paul II, il demande, sans l'obtenir, une autorisation à se rendre aux funérailles de celui qu'il appelle son «frère spirituel».


Nombreux sont ceux qui doutent cependant de la sincérité des sentiments exprimés par Agça, le soupçonnant d'être surtout un habile manipulateur qui, depuis plus de vingt ans, n'a cessé de changer de version sur les mobiles de ses crimes et l'identité de ses éventuels complices et commanditaires.

«Terroriste indépendant»


Certains insistent sur un autre aspect de la personnalité d'Agça : sa possible démence. L'ancien tueur ne s'est pas contenté de demander pardon à sa victime. Il se décrit désormais comme le «second Messie» et affirme qu'il écrira bientôt «la véritable et parfaite Bible». Parallèlement, il prend contact avec Dan Brown, l'auteur de Da Vinci Code, pour coucher sur le papier son récit de l'attentat manqué. Il affirme que «des résultats bénéfiques pour toute l'humanité peuvent sortir» de ce récit. Et il fait à nouveau miroiter la possibilité de révélations sur la tentative d'assassinat du pape qui, des services secrets bulgares et soviétiques aux supposées intrigues de couloirs du Vatican, ne manque pas de commanditaires plus ou moins fantasmatiques.


Moins imaginaires, en revanche, sont les risques qui pourraient désormais peser sur la vie d'Agça. L'homme qui, à la veille de sa tentative d'assassinat sur le pape, se décrivait comme un «terroriste indépendant» n'étant «ni de droite ni de gauche» pourrait bien être devenu un ami encombrant. Rendu à la liberté, il se retrouverait à la merci de ses anciens patrons, s'ils existent. C'est en tout cas la conviction de Ferdinando Imposimato, un magistrat italien à la retraite qui fut chargé du dossier.


Cependant, à la faveur de la réforme du Code pénal engagée par la Turquie et souhaitée par Bruxelles, qui a permis d'abroger la peine de mort, le prisonnier s'apprête à bénéficier d'une remise de peine qui, après un quart de siècle passé derrière les barreaux, va lui permettre de se construire une nouvelle vie...

Si un nouveau rebondissement ne vient pas encore heurter le parcours de cet homme à l'étrange destin. Déjà, l'avocat de la famille Ipekci, le journaliste assassiné en 1979, annonce qu'elle va faire appel de la décision de libération prononcée par le tribunal d'Istanbul. Et l'armée a signalé qu'elle pourrait encore lui faire exercer le service militaire auquel, à 48 ans, il a toujours réussi à échapper.
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