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 Jean-Marie Le Pen, un "révolutionnaire" protection

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deniserp
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MessageSujet: Jean-Marie Le Pen, un "révolutionnaire" protection   jean - Jean-Marie Le Pen, un "révolutionnaire" protection EmptyDim 15 Avr - 23:45:13

Citation :
Jean-Marie Le Pen, un « révolutionnaire » protectionniste
par Guillaume Vuillemey, le 11/04/07

Analyse du programme électoral 2007 de Jean-Marie Le Pen :

Interrogée par des journalistes au sujet de la campagne de son père, Marine Le Pen explique : « Le grand enjeu de cette élection présidentielle est le choix entre la mondialisation, l'internationalisme, et la Nation. Tous les candidats font le choix de l'internationalisme, à l'exception de Jean-Marie Le Pen qui fait confiance à la Nation ». La lecture du programme du candidat du Front National nous éclaire sur le contenu de cette pensée : le rejet du libre-échange en est un principe fondateur. La fermeture des frontières – aux personnes, aux biens, aux services et aux capitaux – est constamment présentée comme la solution aux problèmes de la France. Même si cette assertion est à tempérer puisque les frontières sont considérées « comme des filtres et non comme des murs », le programme de Jean-Marie Le Pen affirme clairement son souhait d'un repli de la France sur elle-même. Ce grand recroquevillement est en contradiction flagrante avec l'ouverture sur le monde prônée par les libéraux.

Néanmoins, il est nécessaire de scruter de manière plus approfondie les propositions du candidat frontiste. Nous mettrons ainsi l'accent sur quelques thèmes de campagne de Jean-Marie Le Pen :

- Fiscalité :

Dans ce domaine, Jean-Marie Le Pen est sans doute le candidat le plus ambitieux. Il propose en effet de diviser par deux le taux marginal de l’impôt sur le revenu en le fixant à 20%. Il est donc bien un des rares candidats à avoir compris que lorsque la fiscalité atteint un niveau quasi-confiscatoire, cela décourage les entrepreneurs de créer des entreprises, et les employés de chercher à avoir des salaires plus élevés. De même, il réduit les tranches de l’impôt sur les sociétés pour les petites entreprises. Enfin, il propose d'abaisser les taux des tranches de droits de succession, qui sont la cause de la liquidation de nombreuses PME/PMI, ainsi que d’entreprises artisanales et d’exploitations agricoles lors de leur transmission à des descendants. Jean-Marie Le Pen semble donc comprendre l’impact de ces fiscalités confiscatoires qui causent du tort à l’emploi, et au niveau de vie des Français.

Néanmoins, il passe sous silence le fait que plus de la moitié des prélèvements obligatoires sont le fait de la sécurité sociale, alors que dans le même temps, l’impôt sur le revenu ne représente que 7% de la pression fiscale totale. Et concernant la sécurité sociale, Jean-Marie Le Pen ne propose que d’augmenter les cotisations sociales des étrangers. Mesure démagogique par excellence.

Le levier le plus puissant de réduction de la pression fiscale sur le travail, dont Jean-Marie Le Pen se prétend pourtant le grand défenseur, est à chercher du côté de la sécurité sociale, or Jean-Marie Le Pen passe à côté.

- Préférence nationale :

Il s'agit d'une antienne martelée lors de chaque intervention télévisée : « les logements sociaux seront réservés en priorité aux Français », « les aides sociales ne seront versées qu'aux personnes de nationalité française ». Derrière ces déclarations, on pourrait voir la volonté de ne réglementer que la vie des seuls Français. Ainsi, l'Etat prendrait en charge une bonne partie du logement, de l'assurance maladie, de l'assurance chômage, de la retraite... uniquement pour les personnes de nationalité française. Une telle proposition aboutirait certainement à une baisse de la redistribution, source d'économies budgétaires – largement revendiquées par le candidat d'extrême-droite pour financer le reste de son programme électoral.

Néanmoins, la « préférence nationale » occulte les vrais problèmes de nos systèmes de redistribution et nous interdit les vraies réformes. A ce voile qui séduit de nombreux Français, les libéraux opposent la « préférence individuelle » : l'attention portée aux droits de l’individu, la liberté qui lui est laissée de prendre les décisions qui le concernent. La vraie solution à nos problèmes sociaux n'est pas dans un Etat-providence dont les critères seraient nationaux, mais dans la fin de l'Etat-providence, c'est à dire dans l'ouverture à la concurrence des grands monopoles d'assurances sociales : santé, retraite, chômage.

- L'éducation :

Il s'agit certainement des meilleures propositions avancées par Jean-Marie Le Pen. Comme d'autres candidats, il reconnaît que la carte scolaire est un échec patent et souhaite la supprimer, laissant chacun libre de choisir l'école de ses enfants. A cela, il ajoute un « chèque scolaire » financé par l'Etat. L'idée, consistant à financer l'élève plutôt que l'établissement, est dans la lignée des propositions libérales en matière d'éducation. Grâce à l'autonomie qui leur est accordée, les établissements peuvent faire face à la saine concurrence qui est ainsi rétablie.

- Syndicalisme :

Le Pen dénonce fort justement un « syndicalisme archaïque et non représentatif. » Tout comme Nicolas Sarkozy, il propose de supprimer le monopole de présentation au premier tour des élections professionnelles. Suite à toutes les affaires de détournement d’argent dans lesquels les syndicats sont englués, la CGT en premier lieu, il demande la certification des comptes des syndicats. Comme la majorité des ressources des syndicats proviennent des subventions de l'Etat, cette proposition est tout à fait logique et acceptable d'un point de vue libéral. Néanmoins, il élude la cause de l’« archaïsme » du syndicalisme français : le monopole légal des 5 centrales syndicales et leur financement quasi-exclusif par l’Etat. Dès lors, il n’est guère étonnant d’avoir des syndicats dans lesquels se retrouvent peu de Français (7% des salariés du privé).

- Politique migratoire :

L'objectif affiché par le Front National en matière d'immigration est clairement assumé : « l'arrêt de toute nouvelle immigration est un préalable à une politique d'inversion des flux migratoires ». Ainsi l'immigration est considérée comme responsable de la très grande majorité des maux que connaît la France. Chômage, insécurité, dette publique, crise du logement... autant de questions qui seraient résolues par l'arrêt des flux migratoires.

Un tel raisonnement occulte les blocages véritables de l'économie française. L'immigration a toujours constitué un apport de sang neuf et de diversité lorsque les pays d'accueil permettaient l'ascension sociale et l'insertion de chacun. L'économie française, paralysée depuis 30 ans par des politiques étatiques, ne parvient plus à réaliser l'intégration nécessaire des nouveaux arrivants, à créer suffisamment d'emploi, à construire assez de logements. La vraie solution n'est pas dans l'arrêt de l'immigration – une telle politique serait illusoire et dangereuse – mais dans la libéralisation de l'économie française : simplification du Code du travail, libération du foncier, arrêt des politiques d'assistanat, abandon des politiques de la ville désastreuses, suppression du monopole de la sécurité sociale.

- Mondialisation :

Enfermé dans son idéologie de la « Nation » repliée sur elle-même, Le Pen est un grand défenseur du « protectionnisme ciblé ». La mesure la plus folle est sans doute celle exigeant une « origine française pour 50 à 60 % des composants (en coût de revient) constitutifs des produits importés » !!! Avec Le Pen, les Français devront donc se priver d’un très grand nombre de produits qui ne sont pas réalisés en France. De plus, cela fera monter de manière importante les prix de vente de nombreux produits. Encore une fois, ce sont les bas revenus qui subiront le plus la baisse de leur pouvoir d'achat.


En Bref :

Si la philosophie générale du programme de Jean-Marie Le Pen est en contradiction avec les fondamentaux de la pensée libérale, certaines de ses propositions en matière de fiscalité, d'éducation ou de syndicalisme méritent néanmoins notre intérêt. Mais son obsession à voir les étrangers - par les produits qu’ils fabriquent chez eux ou par leur désir de vivre et de s’installer en France - comme responsables de tous les maux que connaît la France, lui met de telles œillères qu’il passe à côté des problèmes fondamentaux de notre pays.

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