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Soutien à Nicolas Sarkozy pour 2007
 
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 Interview de Sarkozy au Parisien

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MessageSujet: Interview de Sarkozy au Parisien   Interview de Sarkozy au Parisien EmptyVen 20 Avr - 20:37:32

« La chape de plomb de la pensée unique... »
Toujours en tête des sondages, Nicolas Sarkozy - qui a dialogué mercredi avec nos lecteurs - ne sait pas, s'il est qualifié pour le second tour, qui il affrontera. En tout état de cause, il s'attend à un combat difficile.


DÉTERMINÉ, concentré, plutôt ouvert, souvent passionné, mais, pendant une bonne moitié de l'entretien, assez tendu : tel est apparu mercredi matin Nicolas Sarkozy venu débattre à Saint-Ouen dès 9 heures avec les lecteurs du « Parisien » et d'« Aujourd'hui en France ». Juste avant, le candidat de l'UMP et favori des sondages - qui mène au final un train d'enfer, considérant que rien n'est acquis, que rien n'est joué - était l'invité de France Inter. Deux temps forts dans ce dialogue musclé.D'abord, la façon dont l'ancien ministre de l'Intérieur a évoqué les problèmes de sécurité, insistant sur les drames vécus par tant et tant de victimes et leurs familles : « Avec moi, a-t-il martelé, la violence ne tiendra pas le haut du pavé. » Ensuite, l'émotion dont il a témoigné en évoquant les coups qu'il a reçus, ses « cicatrices », les « caricatures » qui le visent et « le prix qu'a dû payer (sa) famille » : « Les attaques contre moi sont beaucoup plus lourdes que contre les autres. » Nicolas Sarkozy s'est affiché « serein », mais il y avait par moments de la gravité dans l'air.

Entretien coordonné par Henri Vernet et Dominique de Montvalon Avec la collaboration de Martine Mahé O'Chinal Photos : Frédéric Dugit


PAUL-VICTOR VETTES. Il existe des problèmes de communication entre les jeunes et la police. Comment expliquez-vous un tel fossé ?

Nicolas Sarkozy. Je ne suis pas de cet avis. Le travail de la police, c'est d'arrêter les fraudeurs, d'interpeller les casseurs, de faire régner l'ordre. Cette mesure de protection des personnes et des biens est indispensable. A la gare du Nord, tout a commencé à cause d'un fraudeur qui n'a pas payé son ticket, a frappé des agents de la RATP, et qui, par ailleurs, avait déjà été condamné dans le passé à sept reprises. A cette occasion, des voyous ont saccagé la gare. De là à penser qu'il y a un problème entre la police et la jeunesse, non ! La police a fait son travail. Je la soutiens. Certes, il peut y avoir des problèmes. Il y a 150 000 policiers en France, tous ne sont peut-être pas exemplaires. Mais c'est une forme de pensée unique que de passer son temps à réfléchir à un prétendu fossé, de vouloir trouver des excuses à tout. Dimanche, j'ai rencontré la mère de la jeune Ghofrane, torturée à mort par deux garçons de 17 ans pour lui extorquer le code de sa carte bancaire. Et la jeune Mama Galledou, brûlée à 62 % dans un bus à Marseille par des mineurs ? Où sont les bonnes consciences pour défendre ces victimes ? Je serai le président de la République qui ne mettra pas sur un pied d'égalité les victimes et les délinquants. Cinquante pour cent des crimes et délits sont commis par 5 % des délinquants. Si je suis élu, les multirécidivistes seront punis beaucoup plus sévèrement, avec l'instauration de peines planchers. Et les mineurs multirécidivistes de plus de 16 ans seront traités comme des majeurs. La fermeté, c'est le meilleur moyen de faire revenir dans le droit chemin des jeunes en déshérence.

YVAN GAUTHO. En 2002, vous avez supprimé la police de proximité. N'était-ce pourtant pas un bon moyen pour la prévention ?

Quand je suis devenu ministre de l'Intérieur en 2002, la délinquance explosait. Si j'avais continué avec la stratégie de Lionel Jospin et Daniel Vaillant, j'aurais eu les mêmes résultats. La police de proximité, cela consistait à faire des patrouilles entre 8 heures et midi pour que le policier dise bonjour à la commerçante. Cela n'avait aucun sens. J'ai préféré mettre la police dans les quartiers aux heures auxquelles les voyous sont dehors, entre 17 heures et 3 heures du matin. Son travail, c'est de les interpeller pour que vous soyez tranquille, que vous n'ayez pas peur dans les transports. La police de proximité, je l'ai maintenue à proximité des délinquants et non pas à proximité des honnêtes gens. Personne ne s'étonne quand des jeunes tabassent un policier, frappent une enseignante ! C'est normal de vouloir brûler la voiture de son voisin ! On me dit qu'il faut faire de la prévention. Bien sûr qu'il faut en faire. Ceci dit, dans notre pays, on se fait soigner gratuitement, l'école est gratuite, on a beaucoup de droits. Eh bien, moi, maintenant, je veux aussi parler des devoirs. Si vous votez pour moi, les choses sont claires : la violence ne tiendra pas le haut du pavé.

ROSELYNE LACHAUT. Que fait-on des délinquants ? La prison est-elle la solution idéale ?

En quatre ans, on a obtenu des résultats, mais il faut aller plus loin. Et si je suis élu, je pourrai aller plus loin. Il y a trois grands problèmes : les multirécidivistes, les mineurs dont j'ai déjà parlé, et aussi les prisons. Quinze pour cent des détenus sont des malades psychiatriques. Il faut les mettre dans des hôpitaux-prisons. Je ne veux plus qu'il y ait un délinquant sexuel qui sorte de prison sans avoir été obligé de se soigner. Je vais en construire un par région. Guy Georges, qui a tué douze femmes, on va le laisser sortir comme ça ? Et Pierre Bodein, qui en a tué trois alors qu'il était en libération conditionnelle ! Et Nelly Cremel, assassinée alors qu'elle faisait son jogging pour 20 € par un homme qui avait été condamné à vingt ans de prison et était sorti au bout de dix ! C'est normal ? Cela étant, il faut que, dans la prison, les règles de la République s'appliquent.
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Johanna
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MessageSujet: Re: Interview de Sarkozy au Parisien   Interview de Sarkozy au Parisien EmptyVen 20 Avr - 20:39:22

BRIGITTE DE MIL. Il vous est arrivé de justifier la légitime défense dans le cas d'un meurtre. Etes-vous favorable à la peine de mort ?

Non, je ne suis pas pour la peine de mort pour des raisons philosophiques, et même religieuses. C'est sans ambiguïté. Et, d'ailleurs, la France a signé des conventions européennes rendant ce rétablissement impossible. J'ajoute que cela n'aurait aucun sens d'appliquer la peine de mort à des malades. En revanche, soigner les malades pour éviter qu'ils récidivent, cela en a. Au nom de quoi le principe de précaution qui vaut pour l'environnement ne s'appliquerait-il pas pour les victimes potentielles avant de décider de relâcher un assassin ou un violeur ? Quant à la légitime défense, je ne vois pas quand je l'ai justifiée. C'est une chose de dire que je peux comprendre la réaction d'un père bouleversé, sa souffrance extrême. En revanche, je n'accepte pas la légitime défense. Dans une démocratie, c'est l'Etat qui défend.

YVAN GAUTHO. Un candidat qui ne peut pas aller dans certaines parties du territoire peut-il être le président de tous les Français ?

De qui parlez-vous ? De quels endroits ?

YVAN GAUTHO. Vous-même ! En banlieue !

Il y a une semaine, j'étais à Meaux dans le quartier de la Pierre-Collinet pour un entretien - musclé - avec 200 jeunes. Depuis 2002, je suis allé 209 fois dans les quartiers. Le Pen va une fois à Argenteuil. Il faudrait que j'y aille ? Moi, j'y suis allé en octobre 2005. Bayrou découvre les banlieues, il y est allé deux fois depuis le début de la campagne. Quand j'y allais, on disait que je les instrumentalisais et, maintenant, il faudrait que j'y aille pour faire plaisir à Le Pen ! Il n'y a pas un quartier difficile en province ou en région parisienne où je ne sois allé dans les cinq dernières années. Quel est l'endroit où je suis interdit de séjour ? La France, ce n'est pas seulement les quartiers difficiles, ceux où on brûle les voitures, c'est aussi Tarbes, Gap, Issoudun, Châteauroux... La prochaine fois, venez avec moi, vous verrez comme on est bien reçu.

VERONIQUE GIRAULT. On a beaucoup parlé de l'identité nationale. Selon vous, qu'est-ce qu'être français aujourd'hui ?

Quand j'ai posé cette question de l'identité nationale, tout le monde m'est tombé dessus. Il ne fallait pas en parler. Puis les Français ont exigé qu'on mette ce débat sur la table. Pourquoi l'intégration à la française ne marche pas ? Pourquoi un garçon né en France se sent-il moins bien intégré que ses grands-parents qui étaient étrangers ? C'est parce qu'on ne parle pas suffisamment de la France. La France, ce n'est pas une race ni une ethnie, mais une multitude de petites patries qui en ont fait une grande : les Bretons, les Corses, les immigrés, les Alsaciens, les Provençaux... C'est un idéal, une communauté de valeurs, une République : l'égalité hommes-femmes, la séparation du temporel et du spirituel... Pourquoi parler en même temps d'identité et d'immigration ? Car la France s'est construite à travers des vagues d'immigration successives. Chacun amène son identité. Mais, si vous n'expliquez pas à celui qui arrive l'identité de la France, comment peut-il s'intégrer ? Si on ne respecte pas la France, si on n'aime pas ses valeurs, pourquoi veut-on y venir ? Il faut être fier d'être français.

ETIENNE SMITH. Vous dites souvent que la société française est plus en avance que la classe politique sur bien des sujets. Si on regarde la mobilisation en faveur de la régularisation des enfants scolarisés sans papiers, votre parti n'est-il pas en retard ?

La mobilisation dont vous parlez, je ne l'ai pas vue. Pas une manifestation sur le territoire n'a dépassé les 1 000 personnes. En France, toute personne sans papiers a le droit d'inscrire son enfant à l'école. Est-ce une raison pour donner des papiers aux parents et même aux grands-parents, comme le suggère Mme Royal ? Est-ce raisonnable ? Si vous faites ça, vous faites exploser le pacte républicain et social. Face à ce problème, j'ai fait du cas par cas. Si je suis président de la République, il n'y aura pas de régularisations massives, car cela favorise les réseaux criminels. Les pays qui ont procédé ainsi ont attiré des clandestins en leur disant : Attendez la prochaine régularisation massive. Jospin l'a fait en 1997, Mitterrand en 1983. A chaque fois, cela a conduit à la catastrophe. Comment se fait-il que la France n'ait pas connu ces dernières années les vagues d'immigrés qu'ont connues l'Espagne et l'Italie ? Les réseaux savaient bien qu'avec moi à la tête du ministère de l'Intérieur il n'y aurait pas de régularisation de masse. Ce serait la même chose si j'étais président de la République.
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MessageSujet: Re: Interview de Sarkozy au Parisien   Interview de Sarkozy au Parisien EmptyVen 20 Avr - 20:42:12

ETIENNE SMITH. Mais cela ne représenterait que 25 000 personnes ?

Allons au bout de votre raisonnement. D'accord, on régularise ces 25 000, mais, l'année suivante, on fait quoi ? L'année suivante, il y en aura 50 000. La France est le pays qui accueille le plus d'étrangers, on ne va pas s'excuser en permanence. Connaissez-vous un seul pays au monde qui ne décide pas qui a le droit de venir sur son territoire et qui ne vient pas ? Je veux une immigration du travail, pas une immigration clandestine. Il y a 450 millions de jeunes Africains de moins de 17 ans : la solution, c'est le développement de l'Afrique, pas l'accueil sur notre territoire de tout le monde.

YVAN GAUTHO. Auriez-vous pu avoir le même destin si votre père avait été refoulé en France à son arrivée ?

Je ne suis pas contre l'immigration, puisque je parle d'immigration choisie. Je veux régulariser ceux qui ont un vrai travail, un logement et qui trouveront une place dans la société française. Quand mon père est arrivé en 1949, il n'y avait pas de chômage. Après avoir passé sa première nuit dans le métro, il a tout de suite trouvé du travail. Puis il s'est fait tout seul. J'ajoute qu'il n'a pas brûlé de voiture, qu'il n'a pas commencé à dire qu'il n'aimait pas la France. Comme les Espagnols, les Italiens, les Polonais qui n'ont eu de cesse d'aimer le pays qui les accueillait. On voudrait me culpabiliser ! Au nom de mon passé, je devrais dire qu'il faut ouvrir grand les frontières. Il y a quelques jours, Le Pen m'accusait d'être un candidat issu de l'immigration ; maintenant, il faudrait que je dise à tous les immigrés : « Faites comme mon papa » ! Ça suffit !

BRIGITTE DE MIL. Pourquoi vous emportez-vous comme ça ? Restez calme !

La vie politique française a un déficit de sincérité, de passion. La pensée unique règne comme une chape de plomb. Elle a conduit la moitié des Français à ne pas voter et un quart des électeurs à choisir les extrêmes. Il faut garder une capacité d'indignation, de vérité, d'enthousiasme. Je veux que la société française débatte à nouveau et qu'elle arrête de se retrouver sur des idées fausses : la fausse générosité, la fausse hypocrisie. On reproche à Le Pen de pratiquer le délit de sale gueule, mais d'autres font comme lui. Quand de Gaulle est revenu au pouvoir, une partie de la gauche défilait avec des pancartes : « Le fascisme ne passera pas ». François Mitterrand disait : « C'est le coup d'Etat permanent. » Aujourd'hui, de Gaulle, c'est un symbole. Quand Mitterrand est arrivé au pouvoir en 1981, on disait, dans certaines familles de droite, que les chars soviétiques allaient débarquer à la Concorde. Et Chirac avant qu'il ne soit élu, on le présentait comme un agité, car il avait parlé des « odeurs ». Tous ceux qui essaient de dire cela de moi aujourd'hui sont quelque part des fascistes. Le fascisme, c'est caricaturer les gens au lieu d'écouter ce qu'ils disent vraiment. Pendant quatre ans, j'ai géré le ministère de l'Intérieur sans qu'il n'y ait aucune bavure.

GERARD HAROU. Pourquoi y a-t-il encore autant de chômeurs alors que dans certaines filières on a du mal à recruter ? Il y a un problème quelque part ?

Bien sûr ! En Europe, cinq pays sont arrivés quasiment au plein-emploi : le Danemark, la Suède, l'Irlande, le Royaume-Uni et l'Espagne. Aucun n'a réalisé les 35 heures, mais tous ont libéré les forces de travail en exonérant d'impôt les heures supplémentaires, en permettant aux retraités de cumuler un emploi à temps partiel, en permettant aux étudiants de travailler sans payer d'impôts. Je m'engage à ramener le chômage à 5 %. Je fusionnerai l'ANPE et l'Unedic. Il n'y aura plus la possibilité de refuser plus de deux fois une offre d'emploi correspondant à vos capacités. Il n'y aura plus de minimum social sans obligation d'activité. Il faut autoriser les gens à travailler plus pour gagner plus. Le travail des uns crée le travail des autres. Le problème de la France, c'est qu'il lui manque 1 % de croissance. Ce fameux 1 %, on l'aura en réussissant le plein-emploi.

ROSELYNE LACHAUT. Les heures supplémentaires, c'est bien, mais que proposez-vous pour ceux qui n'ont pas d'emploi ou qui travaillent à temps partiel ?

Un salarié au smic qui travaillerait 50 minutes de plus par jour aurait 15 % d'augmentation de salaire. C'est presque 200 € supplémentaires par mois, il les dépensera. Cela créera de la consommation, donc de l'emploi, et favorisera ceux qui pour l'instant sont au chômage. Il faudra aussi augmenter les petites retraites (artisans, commerçants, agriculteurs) grâce à la réforme des régimes spéciaux. Et les pensions de réversion des veuves doivent passer de 52 % à 60 % tout de suite. Quant à l'emploi à temps partiel subi, je ferai une conférence avec les syndicats sur l'égalité des salaires hommes-femmes. Au bout de deux ans, je demanderai à l'Inspection du travail de sanctionner les entreprises, y compris pénalement, quand il y aura des inégalités de salaire.

PAUL-VICTOR VETTES. Vous voulez supprimer la carte scolaire. Ne craignez-vous pas d'un côté une ghettoïsation et, de l'autre, un goulet d'étranglement dans les lycées les plus prestigieux ?

35 % des familles s'exonèrent de la carte scolaire. Chez aucun de nos voisins européens, un tel système n'existe. Je voudrais que chaque famille puisse connaître les résultats de l'école dans laquelle elle va placer son enfant. Ensuite, je voudrais l'autonomie, afin que chaque établissement puisse développer des programmes en fonction de son quartier, de ses choix pédagogiques. Enfin, je veux obliger l'école à avoir un objectif de mixité sociale. Il faut pouvoir choisir une école adaptée à la personnalité de son enfant.

GERARD HAROU. Avec vos réformes, n'avez-vous pas peur de mettre la France dans la rue ?

Ne rien faire, ce n'est pas non plus la garantie de ne pas avoir de conflits sociaux. J'essaie de tout dire avant l'élection pour pouvoir tout faire après. Si les Français m'élisent, ils auront validé mon programme. M. Thibault (NDLR : secrétaire général de la CGT) pourra éventuellement être mécontent, les Français auront choisi.

BRIGITTE DE MIL. Vous avez dit que la pédophilie et le suicide des jeunes étaient liés aux gènes. Pensez-vous la même chose de l'homosexualité ?

Je n'ai jamais dit cela. J'ai juste souhaité qu'on réfléchisse à la part de l'inné et de l'acquis. Je n'ai pas de réponse précise à cette question, mais dire que tout relève de l'acquis et rien de l'inné, je ne suis pas d'accord. C'est considérer qu'on est tous égaux à la naissance, or ce n'est pas vrai. Je n'accepte pas la discrimination homosexuelle, car je suis convaincu que la sexualité est une identité plus qu'un choix.

MAILA MENDY. Avez-vous passé un accord secret avec Jacques Chirac, troquant son soutien à l'élection présidentielle contre la garantie qu'il ne serait pas poursuivi ?

Absurde. Cette rumeur est blessante pour le président de la République ainsi que pour moi. Il n'y a eu aucun accord entre nous deux. Ce sera très facile de le vérifier si je suis élu. Je vous donne rendez-vous dans six mois pour voir si j'ai dit la vérité.

ROSELYNE LACHAUT. Y aura-t-il un accord entre l'UMP et le FN aux législatives ?

Il n'y aura aucun accord avec le FN, il n'y aura pas non plus de ministres FN au gouvernement si je suis élu. M. Le Pen m'a traité ces derniers jours de racaille, de candidat issu de l'immigration qui ferait mieux de se présenter en Hongrie... Il peut dire ce qu'il veut, cela me laisse de marbre. En revanche, je veux parler aux électeurs du Front national. On ne les a pas privés de droit de vote quand même ! Il n'y a pas de bons électeurs et de mauvais électeurs.
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MessageSujet: Re: Interview de Sarkozy au Parisien   Interview de Sarkozy au Parisien EmptyVen 20 Avr - 20:44:32

BRIGITTE DE MIL. Quelle est la saveur du soutien de quelqu'un qu'on a trahi ? Je pensais évidemment à Jacques Chirac et à 1995.

Pourquoi dites-vous ça ? Je n'ai trahi personne. En novembre 1993, j'ai prévenu Jacques Chirac qu'étant porte-parole d'Edouard Balladur au gouvernement je le soutiendrais s'il se présentait. Avais-je l'obligation de soutenir Chirac ? Tous les Français avaient le droit de choisir, mais pas moi ? Je n'ai pas à m'en excuser. Où est la trahison ? En 1995, Jacques Chirac n'a pas voulu que j'entre au gouvernement. Après, nous nous sommes opposés, réconciliés. La saveur que j'éprouve, c'est celle d'être soutenu par celui qui a été chef de l'Etat douze ans, qui a donc une grande expérience de la fonction et qui dit : « Le meilleur pour conduire la France, c'est lui. »

PAUL-VICTOR VETTES. François Bayrou voudrait vous affronter au deuxième tour. Vous, quel candidat souhaiteriez-vous avoir face à vous ?

Je souhaite être au second tour, et, quel que soit mon adversaire, ce sera difficile. Je n'ai aucune préférence, j'attends sereinement l'élection. Quant à Bayrou, s'il est au second tour face à Royal, il sera le candidat de la droite. S'il est au second tour face à moi, il sera le candidat de la gauche. Bonjour les convictions ! Que je sois face à Bayrou ou à Royal, au second tour, je défendrai, moi, les mêmes idées. On ne dirige pas la cinquième puissance du monde en jouant au loto.

YVAN GAUTHO. Vous faites un procès d'incompétence à Ségolène Royal. N'est-ce pas caricatural ?

Je n'ai jamais dit qu'elle était incompétente. J'ai même été parmi les premiers à dire qu'elle avait du talent. Mais c'est vrai que parfois on est étonné par ses propos, par exemple quand elle dit que, si elle est élue présidente, elle luttera contre le gouvernement taliban. Il a été chassé du pouvoir il y a cinq ans ! Quand elle dit qu'on a des leçons à tirer de la justice chinoise, on peut aussi être surpris ! Quand elle déclare qu'elle veut interdire le nucléaire civil à l'Iran, alors que le monde entier considère que l'accès au nucléaire civil est un droit pour tous les pays, on est en droit d'être étonné. Vous noterez quand même que je suis moins sévère avec Ségolène Royal que les Fabius, Strauss-Kahn ou autres...

MAILA MENDY. Pourquoi n'entend-on plus parler de Cécilia, votre épouse ? Si vous êtes élu, aura-t-elle le rôle que Jean-Marie Le Pen prévoit pour son épouse, Jany, à qui il réserve une « fonction décorative » ?

Ma famille a beaucoup souffert de certaines polémiques. J'ai choisi de la protéger. C'est délibéré, assumé. La vie politique est extrêmement dure. Les attaques contre moi sont beaucoup plus lourdes que contre les autres. J'ai voulu protéger ma femme et mes enfants. Si je suis élu, on verra.

BRIGITTE DE MIL. Si vous êtes élu, quelle autre ambition vous restera-t-il à réaliser ?

Je ne ferai pas de politique toute ma vie. J'ai un métier, je suis avocat, je sais faire autre chose. Les carrières politiques longues comme celle de Jacques Chirac, Valéry Giscard d'Estaing et François Mitterrand, où on naît dans la politique et où on finit dans la politique, c'est terminé. Je veux travailler dans l'entreprise, écrire des livres, voyager. Je ne veux plus travailler 24 heures sur 24 comme ces dernières années. Et puis c'est usant toutes ces caricatures, ces attaques, tous les jours.

VERONIQUE GIRAULT. Quand vous vous retournez sur votre parcours, quels sont vos regrets, que feriez-vous différemment ?

(Long silence.) Le prix qu'a dû payer ma famille. Je ne pensais pas qu'elle souffrirait autant. Moi, j'ai des cicatrices partout, c'est normal dans le combat politique quand on veut aller haut. C'est d'ailleurs la différence entre Ségolène Royal et moi : elle ne connaît ça que depuis quelques mois. J'ai payé cher de monter comme ça. On ne m'a rien donné ! Mais diriger le ministère de l'Intérieur, prendre la tête de l'UMP, parler différemment, incarner la rupture, ce sont des choix qui pour l'instant n'ont pas été sanctionnés par les Français.

Interview retrouvable ici
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MessageSujet: Re: Interview de Sarkozy au Parisien   Interview de Sarkozy au Parisien EmptyVen 20 Avr - 21:42:16

très bel interview !!! rien a redire , je m'identifie a cet interview , à sa vision de la france !!! sans aucun complexe , aucun remord , aucun doute je vote sarkozy dimanche 22 avril 2007 ! Very Happy
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Johanna
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MessageSujet: Re: Interview de Sarkozy au Parisien   Interview de Sarkozy au Parisien EmptyVen 20 Avr - 21:50:44

moi aussi Laughing

En plus je viens d'apprendre que mon voisin du premier étage que je prenais longtemps pour un bobo de gauche a toujours été de droite et qu'il voterait sans aucun doute pour .... NICOLAS SARKOZY

Je suis trop CONTENTE cheers
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vladana
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MessageSujet: Re: Interview de Sarkozy au Parisien   Interview de Sarkozy au Parisien EmptyVen 20 Avr - 22:13:11

Johanna a écrit:
moi aussi Laughing

En plus je viens d'apprendre que mon voisin du premier étage que je prenais longtemps pour un bobo de gauche a toujours été de droite et qu'il voterait sans aucun doute pour .... NICOLAS SARKOZY

Je suis trop CONTENTE cheers
Et tu te disais "ce type est trop con, avec sa pensée unique post 68arde", "c'est forcement un bob de gauche"............
Et bien non! cette andouille est un bobo de droite!
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aline
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MessageSujet: Re: Interview de Sarkozy au Parisien   Interview de Sarkozy au Parisien EmptyVen 20 Avr - 22:20:54

c'est marrant , vladana arrive a lire les pensées des gens maintenant.... What the fuck ?!?
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Johanna
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MessageSujet: Re: Interview de Sarkozy au Parisien   Interview de Sarkozy au Parisien EmptyVen 20 Avr - 22:22:24

bah c'est bien Laughing elle peut me dire alors à quoi pense royal en ce moment ??
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vladana
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MessageSujet: Re: Interview de Sarkozy au Parisien   Interview de Sarkozy au Parisien EmptyVen 20 Avr - 22:27:42

Johanna a écrit:
bah c'est bien Laughing elle peut me dire alors à quoi pense royal en ce moment ??
Elle lit ça Sondage 3C Etudes, le 20 avril

Depuis quelques jours, l’institut de sondages tunisien 3C Etudes publie une enquête d'opinion réactualisée en permanence. L'institut, qui a, d'abord, publié des résultats bruts -c'est-à-dire avant corrections- de ses enquêtes, donne, vendredi 20 avril à 19h00, le sondage corrigé.
Selon ses estimations, Ségolène Royal devrait réaliser un score situé autour de 25%, Nicolas Sarkozy, François Bayrou et Jean-Marie Le Pen obtennant chacun entre 17 et 20% des intentions de vote.
Le sondage devait être définitivement clos vendredi à 21h00 heure française.
- Enquête 3C Etudes en cours de réalisation par téléphone auprès d'un échantillon de 1000 personnes, représentatif de la population française de France métropolitaine âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas (sexe, âge, PCS, région). Dates de passation : 18, 19 et 20 avril 2007.


Et elle se marre! Laughing
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Livaste
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MessageSujet: Re: Interview de Sarkozy au Parisien   Interview de Sarkozy au Parisien EmptyVen 20 Avr - 22:31:30

Johanna a écrit:

bah c'est bien Laughing elle peut me dire alors à quoi pense royal en ce moment ??

Depuis quand elle pense ?Very Happy
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MessageSujet: Re: Interview de Sarkozy au Parisien   Interview de Sarkozy au Parisien EmptyVen 20 Avr - 22:34:16

http://tf1.lci.fr/infos/elections-2007/0,,3402672,00-intentions-vote-evolution-1er-tour-.html

Cool
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MessageSujet: Re: Interview de Sarkozy au Parisien   Interview de Sarkozy au Parisien EmptyDim 22 Avr - 22:13:34

Livaste a écrit:
Johanna a écrit:

bah c'est bien Laughing elle peut me dire alors à quoi pense royal en ce moment ??

Depuis quand elle pense ?Very Happy

Depuis qu'elle est sorti diplomée De l'ENA. Même en pensant je doute que tu y parviennes Very Happy
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MessageSujet: Re: Interview de Sarkozy au Parisien   Interview de Sarkozy au Parisien EmptyDim 22 Avr - 22:19:14

Là tu t'avances peut être beaucoup !
Pour entrer à l'ENA , il y a 3 voies , dont une qui consiste à avoir des appuis !
A son époque , quand on venait d'une famille de la grande bourgeoisie , avec un papa officiel gradé et un papa officieux futur président , ce n'était pas difficile d'être choisie à l'ENA !

Je n'avais pas les moyens financiers de me payer l'ENA , mes études , je devais travailler pour me les offrir !
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MessageSujet: Re: Interview de Sarkozy au Parisien   Interview de Sarkozy au Parisien EmptyDim 22 Avr - 22:19:22

ze_snake a écrit:
Depuis qu'elle est sorti diplomée De l'ENA. Même en pensant je doute que tu y parviennes Very Happy

Pour penser, on est obligé de sortir de l'ENA ?
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... AndJ
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MessageSujet: Re: Interview de Sarkozy au Parisien   Interview de Sarkozy au Parisien EmptyLun 23 Avr - 0:09:16

Citation :
Je n'avais pas les moyens financiers de me payer l'ENA , mes études , je devais travailler pour me les offrir !


C'est louable, mais tu es loin dêtre et d'avoir été la seule dans ce cas. L'ENA ça reste quand même un concours (je t'assorde les 3 voies d'accès, mais à l'âge qu'elle avait quand elle est rentrée elle n'a pas pu bénéficier de la troisième), et pas un concours facile. Après ce que ça prouve, c'est juste qu'on a pu être reçu à un concours très sélectif, c'est sûr... mais c'est déjà pas si mal comparé à bien d'autres.
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MessageSujet: Re: Interview de Sarkozy au Parisien   Interview de Sarkozy au Parisien EmptyLun 23 Avr - 11:19:07

Livaste a écrit:
Là tu t'avances peut être beaucoup !
Pour entrer à l'ENA , il y a 3 voies , dont une qui consiste à avoir des appuis !
A son époque , quand on venait d'une famille de la grande bourgeoisie , avec un papa officiel gradé et un papa officieux futur président , ce n'était pas difficile d'être choisie à l'ENA !

Je n'avais pas les moyens financiers de me payer l'ENA , mes études , je devais travailler pour me les offrir !

La calomnie est facile , l'art est difficile.
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MessageSujet: Re: Interview de Sarkozy au Parisien   Interview de Sarkozy au Parisien EmptyLun 23 Avr - 12:09:08

je ne vois pas où est la calomnie dans les propos de livaste!

il va falloir prendre du recul et accepter le score d'hier soir . c'est comme ça , vous n'y pouvez rien et même si c'est frustrant pour vous , c'est jouissif pour nous ! Mr. Green
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MessageSujet: Re: Interview de Sarkozy au Parisien   Interview de Sarkozy au Parisien EmptyLun 23 Avr - 13:34:02

aline a écrit:
je ne vois pas où est la calomnie dans les propos de livaste!

il va falloir prendre du recul et accepter le score d'hier soir . c'est comme ça , vous n'y pouvez rien et même si c'est frustrant pour vous , c'est jouissif pour nous ! Mr. Green
Mais segolène Royal n'est allé à l'ENA que grace à elle mêmes. Elle est la la calomnie!!!
Tout comme sarko a réussi ses études de droit et de sciences politiques que grâce à lui même.
Concernant le score d'hier soir il est la je ne le nie pas mais ce n'est pas pour autant que j'adhère à ses idées. Pour moi il reste une personne dangereuse et il ne faut pas oublier que la majorité des dictateurs sont arrivés au pouvoir par la voie démocratique.


Dernière édition par le Lun 23 Avr - 15:38:01, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Interview de Sarkozy au Parisien   Interview de Sarkozy au Parisien EmptyLun 23 Avr - 14:21:08

Mr Sarkozy n'est pas Enarque !!!!
Voilà toute la différence . Mr.Red
Et cesse tes insinuations honteuses avant que je me fache ! spiderman
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MessageSujet: Re: Interview de Sarkozy au Parisien   Interview de Sarkozy au Parisien EmptyLun 23 Avr - 14:46:08

c'est sûrement ce qui l'a sauvé !!loll
il n'y est pas allé et il a commencé comme militants de base a tracter comme tous et chacun !!!

il est monté de lui-même !!! cheers il s'est battu pour monter , par ambition , par convictions ,il a évolué avec son temps et il s'est construit au fil du temps en se coupant petit à petit du chiraqisme pour se faire lui-même !!!

il n'y a qu'a voir son programme pour comprendre que ces deux là n'ont plus rien a voir ensemble !!! et il le prouve avec son super résultat d'hier soir !
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MessageSujet: Re: Interview de Sarkozy au Parisien   Interview de Sarkozy au Parisien EmptyLun 23 Avr - 14:50:21

[quote="... AndJustice for who ]. Après ce que ça prouve, c'est juste qu'on a pu être reçu à un concours très sélectif, c'est sûr... mais c'est déjà pas si mal comparé à bien d'autres.[/quote]

Je répète que ce concours est sélectif pour les postulants issus d la classe moyenne ou populaire , mais non pour ceux issus de la haute bourgeoisie , puisqu'il est fait pour eux !
Il faut pour y entrer le vernis distribué dans les grandes écoles privées , et l'appui pour qu'au " grand jury" le bidouillage joue ne ta faveur !

Faut il rappeler que lorsque royal a fait ses études , environ 80 000 bacheliers étaient diplomés chaque année !
La concurence n'était mathématiquement pas la même qu'aujourd'hui !
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MessageSujet: Re: Interview de Sarkozy au Parisien   Interview de Sarkozy au Parisien EmptyLun 23 Avr - 15:40:28

aline a écrit:
c'est sûrement ce qui l'a sauvé !!loll
il n'y est pas allé et il a commencé comme militants de base a tracter comme tous et chacun !!!

il est monté de lui-même !!! cheers il s'est battu pour monter , par ambition , par convictions ,il a évolué avec son temps et il s'est construit au fil du temps en se coupant petit à petit du chiraqisme pour se faire lui-même !!!

il n'y a qu'a voir son programme pour comprendre que ces deux là n'ont plus rien a voir ensemble !!! et il le prouve avec son super résultat d'hier soir !

N'oublie pas de dire qu'il a retourné sa chemise plusieurs fois pendant ce temps la. Typique d'un arriviste assoiffé de pouvoir.
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