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 Les Rastignac de Sarkozy s'y voient déjà

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moule
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MessageSujet: Les Rastignac de Sarkozy s'y voient déjà   Les Rastignac de Sarkozy s'y voient déjà EmptyVen 27 Avr - 16:51:14

Citation :
Les Rastignac de Sarkozy s'y voient déjà

Présidentielles vendredi 27 avril 2007 par Roger Caviardi

Ah, les goinfres ! Ah, les goulus ! Ah, les voraces ! À peine les résultats du premier tour connus donnant leur champion à plus de 31%, les amis de Nicolas affichaient la mine réjouie des convives d’un grand festin à venir. Il va y avoir des postes à prendre, des ministères à occuper, des maroquins à saisir. L’appétit du pouvoir se lisait sur les babines pourléchées des fauves qui sortaient, les doigts formant le V de la victoire, du QG de campagne de Sarko, rue d’Enghien, dans le 10ème arrondissement de Paris. « Rien n’est joué » assuraient, bien sûr, les Christian Estrosi, les Pierre Lellouche, les Roselyne Bachelot, les André Santini, les Michel Barnier, qui déambulaient dans la rue, poursuivis par des hordes de caméras et de photographes. Mais ils rayonnaient déjà de leur triomphe promis, enterrant un peu vite la bataille du second tour. Voilà des semaines, et parfois des mois, que beaucoup piaffent dans leur box. Alors, à quelques jours d’une victoire qu’ils estiment désormais certaine - trop certaine ? - les Rastignac n’en peuvent plus. Ils se voient sous les lambris dorés, à reluquer les lustres et les tapis des palais de la République. Sarkozy leur aurait promis des postes, conseillé de s’y préparer secrètement. Certains s’y sont mis studieusement, dans l’attente du coup de fil d’après le 6 mai.

François Fillon, le sérieux de la Sarthe, y croit. Il guigne Matignon depuis des mois, il bûche ses dossiers, il bosse ses premiers projets de loi. Mais il n’est pas le seul sur les rangs. Le bien logé du 16 ème arrondissement, Jean-Louis Borloo, est en embuscade, avec une cote qui varie selon l’humeur des voix centristes et le sens des vents sarkoziens. Mais gare au joker Xavier Bertrand, l’ancien assureur bombardé ministre de la santé de Villepin et porte-parole du candidat Sarko. Sous ses airs bonhommes, l’élu de Saint-Quentin a les chevilles qui enflent.

Pour rafler l’Intérieur, le fidèle Brice Hortefeux - le « Ponia de Sarko » - déjà dans la place avec un titre de sous-ministre aux Collectivités locales, en fait des tonnes. Des grands flics lui cirent les babouches, tandis que d’autres craignent la curée, préparée avec des initiés revanchards. « Ils vont faire le ménage, et ce sera terrible » murmure un habitué de la Place Beauvau.

Patrick Devedjian, l’autre ami fidèle, avocat et député-maire d’Antony, se verrait bien à la Chancellerie. Il pourrait surveiller les juges, les lâcher sur Chirac (ou pas), tenir la balance comme il faut. S’il n’est pas Garde des Sceaux (et même s’il l’est) Devedjian aura de quoi s’occuper : Sarkozy lui aurait aussi promis la présidence du conseil général des Hauts-de-Seine, son richissime fief.

Bercy, ses appartements plongeant sur la Seine, son héliport sur le toit, sa dette publique et ses inspecteurs de finances attirent également les candidats. Le plus sérieux est évidemment Alain Lambert, sénateur de l’Orne, amateur de chevaux, ancien ministre du Budget. Le plus pathétique est Michel Pébereau, qui se démène comme un diable pour avoir le job en arpentant le maximum de meetings UMP, un programme libéralo-austère dans sa sacoche. Le sexagénaire lustré a un sacré pedigree : inspecteur des finances, ex-des cabinets de Giscard et Monory, somnifère professeur d’économie politique à Sciences-Po, président de l’Institut de l’Entreprise (officine patronale en cour) et surtout multi-millionnaire président de BNP-Paribas. Mais d’autres noms circulent également pour Bercy, d’Hervé Novelli, l’influent député libéral d’Indre-et-Loire, à Anne Lauvergeon, la pédégère d’Areva, ou Eric Woerth, élu de l’Oise, trésorier de l’UMP et proche de Juppé. Mais Woerth lorgne également sur la Défense ! Il faudra aussi des femmes, pour l’affichage paritaire. Alors, la brune Rachida Dati, magistrate et porte-parole agitée, se voit déjà ministre de la Santé ou de l’Intégration, tandis que la blonde Nathalie Kosciuscko-Morizet, Madame Écologie de l’UMP, ambitionne de tenir le futur grand ministère du Développement durable (poste également convoité par Barnier). Nadine Morano, l’égérie en talons de Meurthe-et-Moselle, veut aussi une place, tout comme la mordante Valérie Pécresse, la pétulante Roselyne Bachelot, ou la discrète Bérengère Poletti. Et la liste des ministrables virtuels qui s’y croient déjà ne cesse de s’allonger. Dominique Paillé, élu des Deux-Sèvres, rêve de piloter la Culture. Christian Estrosi, l’homme fort de Nice, s’occuperait bien de l’Immigration,. Christian Blanc, l’ex-patron d’Air France, apparenté UDF rallié à Sarkozy, s’imagine à la tête d’un ministère de l’Éducation, de la recherche et de l’enseignement supérieur. Pierre Lellouche, député UMP de Paris, se croit investi d’une vocation de ministre des Affaires étrangères, au grand dam de Barnier, écarté du Quai d’Orsay par Chirac en 2005. Sans compter les ambitions à peine voilées d’autres prétendants, tels que Axel Poniatowski, Laurent Wauquiez, Luc Chatel, Yves Jego, Laurent Hénart ou Thierry Mariani…

Comme les chaises seront peu nombreuses à l’arrivée - 15 ministres maximum, a prévenu le boss - il y aura forcément des déçus du sarkozisme après le second tour. Surtout si le petit Nicolas gagne ! « Mais rien n’est joué », répètent les carriéristes, toutes dents dehors…

On sait déjà que madame Dati sera en fait "ministre de la rénovation urbaine à coup de Karcher" (je la cite). Pour le reste de tous ces cadors, le jeu des chaises musicales est déjà commencé.
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