Sarkozy appliquera son programme économique et social

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Avant même le départ des cortèges syndicaux du 1er Mai, Nicolas Sarkozy a répondu à ceux qui seraient tentés de faire de la lutte contre son programme social le principal mot d'ordre des défilés. Invité mardi matin 1er mai sur France 2, le candidat de l'UMP a réaffirmé qu'il mettrait en oeuvre, s'il est élu, les réformes sociales de son programme, estimant que "le calendrier de la démocratie politique ne peut pas être bafoué par le calendrier syndical".

"Le dialogue social, j'y crois. Mais simplement les élections ça sert à quelque chose. Ce ne sont pas les manifestants qui font le programme électoral des candidats", a déclaré Nicolas Sarkozy. Le candidat a souligné qu'il "appliquerait scrupuleusement" son programme, notamment sur le service minimum dans les transports ou les régimes spéciaux de retraites.

"Je le ferai dans la concertation avec les forces syndicales, mais que les choses soient claires : Je ne suis pas le candidat de l'immobilisme, je ne suis pas le candidat du conservatisme. La France a besoin de changer, la France a besoin de réformes, la France a besoin de pouvoir d'achat, de plein emploi", a-t-il dit.


M. CHÉRÈQUE ? "IL FALLAIT QU'IL SOIT CANDIDAT AUX ÉLECTIONS"

Interrogé sur les déclarations du secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, selon lequel les lois sociales annoncées pour juillet par François Fillon provoqueraient "des mouvements sociaux", M. Sarkozy a ironisé : "Il fallait qu'il soit candidat aux élections". "M. Thibault, ça ne lui plait pas, mais je suis désolé, ce sont les Français qui décident", a-t-il encore dit, évoquant les mises en garde du secrétaire général de la CGT Bernard Thibault.

Se disant "pour le dialogue social", il s'est à nouveau engagé s'il est élu à "organiser quatre conférences sociales pour que les partenaires sociaux jouent pleinement leur rôle". Ces conférences seront consacrées à "tout ce qui concerne le contrat de travail, la durée du temps de travail, les conditions de vie au travail, le pouvoir d'achat, l'égalité des salaires entre les femmes et les hommes".

Non au conservatisme des syndicats et des syndicalistes ! Non au conservatisme des élites et des castes, des corporations !

Je sens que le dialogue social est effectivement bien parti

beld a écrit:

Je sens que le dialogue social est effectivement bien parti

Tu sais lire ou pas ? Il y aura concertation avec les partenaires sociaux, mais en aucun cas, ces syndicats de patrons ou de salariés ne doivent faire leur loi en France ! Non à la chienlit syndicale ... Ces syndicats de patrons ou de salariés n'ont aucune légitimité, contrairement au futur président qui sera élu.

Et qui sont les partenaires sociaux alors ? (et je suis d'accord qu'on pose la question de la légitimité des syndicats dit majoritaires)

beld a écrit:

Et qui sont les partenaires sociaux alors ? (et je suis d'accord qu'on pose la question de la légitimité des syndicats dit majoritaires)

Ceux qui existent actuellement, mais il faut ouvrir le monde syndical à de nouvelles organisations plus modernes et plus aptes à la réforme.

Citation :

plus aptes à la réforme.

C'est à dire ?

C'est à dire défendant les intérêts des salariés et des patrons sans faire de politique et sans suivre une ligne idéologique ou un dogme. Actuellement, les syndicats sont conservateurs, bloqués et braqués : ils ne sont en aucun cas démocratiques et progressistes.

Je dois dire que là dessus tu as raison. Je suis d'accord avec toi, et c'est ce qui explique d'ailleurs que les syndicats aient du mal à s faire entendre.

Oui, d'accord aussi. Par contre, ça va être très intéressant de suivre cette évolution. Parce que certes si le visage du syndicalisme évolue vers une pluralié et une constructivité de bon aloi (comme c'est nécessaire), je suis curieux de voir comment les pouvoirs publis et employeurs vont assumer les difficultés en ayant perdu leurs épouvantails préférés.

Il restera l'Europe voyons

Suis-je sot... Heureusement que tu es là, Beld.