Participation et actionnariat salarié : PS // UMP + UDF

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Le 11 octobre 2006, les députés des groupes UDF et l’UMP de l’Assemblée nationale et du Sénat ont tous deux voté la loi relative à la participation et à l’actionnariat salarié. Le parti socialiste, lui, s’est prononcé contre.
Cette loi porte diverses dispositions d'ordre économique et social. Elle est issue de concertations avec les partenaires sociaux.

Elle a mis en place une série de mesures qui s'adressent aux 16 millions de salariés du secteur privé. Elle crée un " dividende du travail " que les entreprises peuvent verser à leurs salariés et qui peut prendre la forme d'un supplément de participation, d'intéressement ou d'une distribution collective d'actions gratuites. Elle instaure la possibilité d'un intéressement pour un projet déterminé. Elle généralise les plans d'épargne entreprise (PEE) dans les entreprises qui disposent d'un accord de participation. Elle favorise la diffusion dans les PME des dispositifs de participation en prévoyant une obligation pour les branches de négocier des accords cadres dans les trois ans.

C’est une loi qui a également pour objectif de développer l'actionnariat salarié en permettant aux salariés d'être mieux associés à la marche des entreprises, de consolider durablement leur capital et de contribuer à l'investissement en actions, qui participe directement à leur financement.

Au sein d’une économie globalisée qui offre à nos entreprises davantage d’opportunités mais exige en contrepartie d’elles une solidité toujours plus grande, cette loi est essentielle car elle a permis de renforcer la cohésion et la compétitivité des entreprises françaises, notamment des PME. Conscient de cela, l’UDF, dans sa totalité, a choisi en responsabilité de voter cette loi.

Or le parti socialiste s’est opposé aux fondements même de ce texte, se prononçant contre le principe d’actionnariat salarié. Comment pourrait-on alors imaginer des élus centristes travaillant de concert avec leurs homologues PS sachant qu’ils sont en opposition sur l’un des textes fondateurs de la modernisation de notre tissu entrepreneurial.

mon mari en a bénéficié !!! ca fait un moment que cela existe mais le+ est que ca a été etendu aux pme !

Je ne suis pas forcément très doué en économie mais je trouve le terme actionnarat salarié un peu paradoxal voir même schizophrénique...je m'explique.

L'objectif de l'actionnaire est de faire du capital (là j'ai bon) alors pour cela on demande parfois aux entreprises de réduire la masse salariale (plan social, délocalisation...) (là j'ai encore bon). Donc le salarié actionnaire peut se trouver dans une situation schizophrénique.

Pour le bien de son capital, il peut perdre son travail.

Moi je serai plus pour le partage des bénéfices de l'entreprise sous forme de salaire (il y a une nuance).
ok j'emmerde tout le monde je sors...

encore un grand penseur !

Livaste a écrit:

encore un grand penseur !

Mais tu pourrais pas débattre un peu avec des arguments, vous êtes franchement lourdingues.

Moi c'est ma vision de l'actionnaire-salarié, vas-y explique moi la tienne au lieu de ne rien dire. Il serait peut être temps d'avoir des opinions, tout ne vient pas du chef.
J'ai l'impression qu'ici, certains font le concours du plus grand nombre de posts inutiles...

Non Lapom, pour augmenter son capital, il ne va pas perdre son boulot. C'est simplement le système des stock option élargi à tous les salariés: les salariés sont motivés pour produire à fond afin d'augmenter leurs actions et de toucher des dividendes plus importantes. C'est une sorte de propriété de son outil de travail comme le préconisent les communistes, mais au lieu de prendre les moyens de production par la force, ils sont distribués selon des critères négociés par les syndicats: noimbre d'enfants, ancienneté, pénibilité de la tache, ou simplement achat privilégié d'actions par les salariés.

Attention, il y a une différence fondamentale entre distribution d'action "gratuite" et distribution de Stock Option ! Une option peut ne pas être levée et ne pourra donc jamais être une perte pour celui qui l'a prend. L'actionnaire lui prend un risque !

Ce n'est pas pour rien qu'on ne distribue pas des stock option à tous les salariés !

L'effet pervers de l'actionnariat salarié est simple :

- L'entreprise va bien , tout va bien et son épargne augmente.

- L'entreprise subit une crise grave, le salarié perd son boulot et aussi une partie plus ou moins grande de son épargne !

Avec les stock option, on peut épargner ailleurs et utiliser son capital pour lever si c'est intéressant. Risque zéro !

On le voit, deux poids deux mesure, les risques oui, mais pas pour une élite de rentier !

Pour les salariés qui ont beaucoup d'actions et bien placé dans l'organigramme de l'entreprise il y a aussi le risque d'un délit d'initié, on la bien vu avec EADS.

.....Ben justement, tu crois pas qu'un patron va réfléchir deux secondes avant de virer un salarié qui a des parts dans son entreprise?

Si l'entreprise fait faillite il n'aura pas le choix.

Que pense nos amis libéraux de cette différence injuste entre stock option et actionnariat salarié ?