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 Rachida Dati Psychanalyse d’un conte de fées

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AuteurMessage
pepinillo
3è avertissement
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Nombre de messages : 1152
Date d'inscription : 22/10/2006

Rachida Dati Psychanalyse d’un conte de fées Empty
MessageSujet: Rachida Dati Psychanalyse d’un conte de fées   Rachida Dati Psychanalyse d’un conte de fées EmptyVen 18 Mai - 12:05:44

http://www.nouveleconomiste.fr/Portraits/1362-Dati.html
Rachida Dati
Psychanalyse d’un conte de fées
Sur son berceau, les fées ne se sont jamais penchées. Alors, elle les a inventées. Bannissant les déterminismes, forçant sa condition, son histoire est celle d’une volonté glorifiée. Et d’un sursaut d’humanité. En réveillant la part du cœur de ses interlocuteurs, la conseillère de Nicolas Sarkozy a transformé les piliers de l’élite républicaine en anges gardiens de sa destinée.

Chaque semaine, Le nouvel Economiste décortique une personnalité à « L’Hôtel », rue des Beaux-Arts, Paris VIe. Portrait d’une icône de l’intégration réussie, devenue la magistrate du dialogue social.

Par Gaël Tchakaloff
On ne peut rien lui refuser. Elle le sait. Structurellement, son intelligence et son tempérament la placent au-dessus de la mêlée. Conjoncturellement, son image de « beurrette » et ses origines défavorisées arrivent à point nommé. Cerise sur le gâteau, elle vibre et sait faire vibrer. Son regard réveillerait un Sénat. Avec ses mots, tour à tour bruts et policés, avec ses manières, jamais familières mais toujours personnelles, elle force l’intimité des puissants. Dans les arcanes du pouvoir, elle est tous allée les voir. Et ils l’ont tous aidée. Rachida a toujours des choses à dire. A leur dire. D’abord, elle raconte son histoire, ensuite, elle interprète celle de ses interlocuteurs. Adolescente, elle a passé des nuits à feuilleter le Who’s who et à découper les journaux, s’inspirant des réussites de ceux qui ne venaient de rien, apprenant par cœur les chemins de ceux qu’elle prévoyait de rencontrer. Conseiller technique de Nicolas Sarkozy, en charge du projet de loi « prévention de la délinquance », elle est parvenue à ce qu’elle voulait. « J’ai eu peur du déterminisme. Il fallait que j’accède à autre chose. » Gagné. Coachée par l’establishment, elle a franchi les caps de formation et d’expériences professionnelles, un à un. Désormais, il ne lui reste qu’une crainte, enfouie : retourner d’où elle vient…

Drôle d’endroit pour une rencontre
Une réussite à l’américaine. Menée à force de volonté, d’acharnement. Dans sa vie, rien n’arrive par hasard. Tout est écrit, calculé, orchestré au millimètre près. Si elle avait fait confiance à la chance, elle serait certainement encore à Chalon-sur-Saône, la ville de son enfance. C’est là que tout a commencé. Au début, elle voulait juste gagner un peu d’argent. A quatorze ans, elle fait du porte-à-porte pour vendre des produits cosmétiques. Puis anime un centre aéré, travaille dans une grande surface. A seize ans, c’est le grand tournant. Standardiste et aide-soignante dans une clinique privée, elle glane la presse abandonnée dans les salles d’attente. Chez elle, la nuit, elle se documente, s’imprègne du monde qui la fait rêver, repère les cibles de ses ambitions, leur écrit, parfois. Des lettres de Rachida, beaucoup en ont reçu. Longues, minutieuses, déterminées, poignantes. Qui lui résisterait ? La jeune fille a décidé de sortir de son milieu, aimant mais défavorisé, socialement et matériellement. Un père maçon, d’origine marocaine, autoritaire, ponctuel, mélancolique. Une mère algérienne, rieuse, ancrée dans la vie, élevant ses douze enfants dans le culte de l’optimisme et de la réussite scolaire. « Ma mère était la lumière de ma vie. Quand je l’ai perdue, j’ai pensé avoir été punie. » Après sa disparition, Rachida s’occupera de ses frères et sœurs. « Je les ai installés dans la vie qu’ils ont. » Ingénieurs, comptables… A Paris, elle vit aujourd’hui avec sa dernière sœur et sa petite nièce : « Je vérifie les cours et les emplois du temps. Si je les laisse agir à leur guise, rien ne se passe comme je le souhaite. » Rachida fera des études. Plus poussées que prévu. A 21 ans, en faculté d’économie à Dijon, une information trouvée dans un hebdomadaire l’interpelle. L’ambassade d’Algérie donne une réception à Paris. Le ministre Albin Chalandon sera présent. C’est décidé. Elle y sera. Par courrier, toujours, elle demande une invitation à l’ambassade, qui accepte. Et prend le risque de quitter la clinique pour laquelle elle travaille, une soirée. Le creuset d’un destin.

Mes anges gardiens
« C’était comme dans un film. » Ils sont tous venus. Ils étaient tous là. Alors, elle n’hésite pas. Ni à interpeller Roger Hanin, qui est encore l’un de ses amis, ni à demander un rendez-vous à Albin Chalandon, qui deviendra l’un de ses mentors. Le ministre lui accordera un déjeuner. Elle lui demande de lui trouver un stage dans une entreprise. « Je peux vous mettre un pied à l’étrier, mais vous me prouverez que vous pouvez mettre l’autre », lui répond-il. Un Deug d’économie en poche, elle est embauchée comme comptable à la direction financière de Elf. Ensuite, tout s’enchaîne, à toute allure. En 1989, elle rencontre Jean-Luc Lagardère à l’occasion de la remise du prix de « la fondation de la vocation », décerné à sa sœur aînée. La famille Dati est présente au grand complet, illuminée par le dîner de gala. Encore une fois, Rachida ne perd pas son temps. Alors qu’il quitte la salle, elle demande un rendez-vous à Jean-Luc Lagardère. « Je rêve de travailler pour vous », n’hésite-t-elle pas à lui indiquer. Voilà ce qui est troublant. Avec elle, l’interlocuteur a toujours le sentiment qu’il lui est vital. Elle parle au cœur des êtres et déclenche leur ego en soulignant leur caractère indispensable. Un an plus tard, elle entre comme auditeur chez Matra. Dans le même temps, l’entreprise Lagardère lui finance un MBA. Après un bref passage par la Berd à Londres, elle devient secrétaire générale d’un bureau d’études de la Lyonnaise des eaux, et fait un rapport sur la politique de la ville pour Simone Veil. Elle a rencontré cette dernière, comme Jacques Attali, par l’intermédiaire de Marceau Long, à l’époque vice-président du Conseil d’Etat. Etudiante, elle lui avait écrit alors qu’il présidait un colloque sur l’Europe. Il l’avait reçue, lui ouvrant notamment la bibliothèque du Conseil. Depuis, il ne l’a jamais abandonnée, influant sur son parcours de manière intime et personnelle. Il fait partie de ceux qui lui ont vivement conseillé de devenir magistrat. « Pour gagner un statut. » Elle l’a fait. Reconnue, légitimée par elle-même, alors que, jusque-là, son parcours était illisible ou seulement tracé par les bonnes fées. Aujourd’hui, ses détracteurs lui reprochent une forme d’opportunisme. Mais pourquoi s’opposer à une ambition si délibérément, si sainement avouée ? Une chose est sûre, ceux qui l’ont aidée n’ignoraient rien de ses projections, se réjouissant, au contraire, de soutenir un chemin méritoire, là où d’autres sont enfermés dans l’immobilisme ou le contentement.

Les sentiers de la gloire
« Pierre de Bousquet, Marceau Long et Simone Veil m’ont conseillé de faire l’Ecole nationale de la magistrature. S’ils m’avaient dit de faire n’importe quoi d’autre, je l’aurais fait, de la même manière, car ils ont toujours été bienveillants avec moi. » En demandant conseil, elle vous confie sa vie, son destin. Magistrate, voilà la fonction qu’elle a préféré. Mais en 2002, elle a, pour la seconde fois, écrit à Nicolas Sarkozy. La première rencontre avait eu lieu en 1996, à Neuilly, « juste comme cela ». Il lui avait dit « si un jour vous avez besoin de moi, n’hésitez pas ». Voilà le genre de phrase que l’on ne dit pas deux fois à Rachida. Il y a quatre ans, elle lui a demandé de venir travailler auprès de lui. Place Beauvau, dans son bureau, le ministre n’a pas tergiversé : « Je n’ai pas de raison de me priver de vous. » Deux mois plus tard, elle intégrait son cabinet. Elle ne le cache pas, la relation qu’elle entretient avec le couple Sarkozy dépasse largement les limites professionnelles. « Je suis fascinée par le parcours de Nicolas Sarkozy. C’est quelqu’un à qui l’on n’a jamais rien donné. Il a tout eu à l’arraché, avec succès. Il y a quelque chose chez lui qui fait écho chez moi : le refus de la fatalité, peut-être. J’ai un attachement pour lui au-delà de son engagement politique. » Quant à Cécilia, la relation semble encore plus dense, plus amicale. « Elle a été très importante dans mon intégration au sein de l’équipe et de la place entière que j’y occupe. C’est une véritable webcam, elle voit tout, ce qui va et ce qui va moins bien. Elle a toujours le bon mot et le bon geste. J’ai une affection irréversible à son égard. » Interrogée, la femme de ministre n’est pas avare de compliments. Ses propos laissent entrevoir une douceur cachée : « Rachida incarne l’aboutissement d’une femme accomplie. Bien que la vie ne l’ait pas épargnée, elle garde une grande tolérance envers les autres et une véritable humilité envers elle-même. Elle ne m’a jamais manqué. Elle m’a toujours encouragée, y compris dans les moments difficiles. Plus que de l’amitié, j’ai de l’admiration pour elle. » La fusion de cette nouvelle équipée se traduit par la présence accrue de Rachida, autant technique que médiatique. La conseillère se trouve désormais sur tous les fronts et tous les clichés. Il est probable que ce déploiement attire les critiques, associant son implantation à une forme de « discrimination positive ». Mais Rachida n’est pas d’abord cela. Bien sûr, son histoire la conduit à la duplicité, la plaçant entre l’élite et la banlieue. Une faille devenue chance, aubaine politique. Car elle seule ose héler les jeunes en banlieue, leur demandant de retirer leur casquette en présence du ministre… Décidément, elle n’a peur de rien. Sauf peut-être d’elle-même. Car son manque d’assurance la sauve d’une ambition qui, parfois, émaille les esprits bien-pensants. « La politique sert à empêcher les déterminismes », lance-t-elle, en guise de justification.
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