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Soutien à Nicolas Sarkozy pour 2007
 
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 SARKOZY ET L'AGRICULTURE

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emmanuel
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MessageSujet: SARKOZY ET L'AGRICULTURE   SARKOZY ET L'AGRICULTURE EmptyVen 3 Mar - 9:37:07

Sarko continue à s'attaquer aux thèmes d'un futur président : l'agriculture.


Nicolas Sarkozy s'attelle aux questions agricoles

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy, qui s'est plongé avec un apparent plaisir dans les allées du Salon de l'Agriculture, a appelé les producteurs à jouer la carte de la compétitivité avant celle des subventions.

Le président de l'UMP a profité de son passage porte de Versailles, qui coïncidait avec celui du numéro un socialiste François Hollande, pour montrer qu'il suivait lui aussi les questions agricoles et aller au-devant du monde paysan.

"Il y a un avenir pour l'agriculture française mais ce n'est pas simplement un avenir pour entretenir la ruralité, c'est un avenir parce que l'agriculture est un élément performant de l'économie française", a-t-il dit.

L'UMP prépare une convention sur l'agriculture "dans les prochains mois", a-t-on souligné dans son entourage.

Dans une mêlée indescriptible, le numéro 2 du gouvernement a suivi pendant plus de deux heures le parcours convenu des visiteurs de marque du salon. Mais il y a apporté sa touche personnelle, faite de séduction et d'une connaissance des dossiers liée à son passage au ministère des Finances.

Multipliant poignées de main et photos souvenirs, Nicolas Sarkozy a traité par l'ironie les critiques de la socialiste Ségolène Royal sur les aides promises pour faire face à la grippe aviaire. "En matière de communication, madame Ségolène Royal a beaucoup de leçons à donner", a-t-il dit.

"L'ESSENTIEL, LA QUESTION DU PRIX"

Le président de l'UMP a assuré que le gouvernement ferait le maximum pour aider la filière avicole touchée par la grippe aviaire.

"Il ne s'agit pas de faire du social en demandant aux éleveurs de tendre la main, il s'agit de sauver une filière économique qui permet à la France d'exporter", a-t-il expliqué.

Nicolas Sarkozy s'est ensuite attaché à faire passer son message, surtout auprès des jeunes de lycées agricoles ou d'apprentis.

"Nous sommes l'un des grands producteurs dans le monde. C'est un élément de la fierté française, c'est un élément de la puissance française", a-t-il lancé.

"Les agriculteurs, ce n'est pas simplement l'entretien du territoire, ce sont des producteurs, des gens qui ont un savoir-faire et qui veulent vivre du prix des produits qu'ils fabriquent".

Au stand présentant les vaches de race Jersiaise, l'une des meilleures du monde pour la production de lait selon un éleveur, deux jeunes ont demandé au président de l'UMP comment il voyait l'avenir de l'agriculture française.

"Je vois les agriculteurs comme des producteurs. L'essentiel pour l'agriculture, c'est la question du prix des biens qui sont produits", a-t-il répété.

"Il faut qu'on arrive absolument à mettre en place un système où le prix jouera un rôle plus important que les subventions", a-t-il ajouté, soulignant qu'une telle évolution se jouerait au niveau européen.

D'abord accompagné d'une nuée de journalistes, Nicolas Sarkozy a peu à peu capté l'attention des visiteurs du salon, venus l'entourer en simples curieux ou, parfois, en chauds partisans. "D'habitude on le voit à la télé, cette fois, on l'a vu", s'est réjouie une agricultrice.

Prié de dire si cette visite n'était qu'un passage obligé pour tout présidentiable, Nicolas Sarkozy, qui était accompagné du ministre de l'Agriculture, Dominique Bussereau, et d'une dizaine de conseillers, a répondu :

"C'est un moment de vie (...) On ne peut pas toute la journée faire des choses qui ne vous plaisent pas".

Il parle de la compétitivité des agriculteurs.
Une convention sur l'agriculture est prévue dans quelques mois.
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le capitaliste
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MessageSujet: Re: SARKOZY ET L'AGRICULTURE   SARKOZY ET L'AGRICULTURE EmptyVen 3 Mar - 18:45:48

Les articles de ce genre seront désormais fermés/ supprimés car tu n'apportes pas d'éléments de ton opinion personnelle. Avis à toi pour les prochaines fois !
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Johanna
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MessageSujet: Re: SARKOZY ET L'AGRICULTURE   SARKOZY ET L'AGRICULTURE EmptySam 4 Mar - 2:00:16

à qui réponds tu ?
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MessageSujet: Re: SARKOZY ET L'AGRICULTURE   SARKOZY ET L'AGRICULTURE EmptySam 4 Mar - 16:25:13

A emmanuel ... On a dit que les articles devaient être lu par le posteur et que ce dernier devait soit mettre un commentaire en gras, soit souligner les phrases importantes en gras ...
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MessageSujet: Re: SARKOZY ET L'AGRICULTURE   SARKOZY ET L'AGRICULTURE EmptySam 4 Mar - 16:26:11

Il sait pas lire emmanuel Mr. Green
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MessageSujet: Re: SARKOZY ET L'AGRICULTURE   SARKOZY ET L'AGRICULTURE EmptySam 4 Mar - 17:44:42

A propos de : SARKOZY ET L'AGRICULTURE, dans son programme de gouvernement à Nicolas, y a-t-il un volet agriculture, et j'aimerais savoir ce qu'il pense de la P.A.C. et par conséquence du budget Européen, ce dernier que je sache n'étant pas encore voté ?

Un bon sujet de débat pour cette fin de semaine, NON ?

Thierry
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nicolasl
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MessageSujet: Re: SARKOZY ET L'AGRICULTURE   SARKOZY ET L'AGRICULTURE EmptySam 4 Mar - 18:19:27

Ce qu'il pense est très simple : la PAC telle qu'elle est aujourd'hui est terminée en 2013 suite à accord à l'OMC au dernier sommet de Hong-Kong. Autant te dire que pour la campagne de 2007, c'est un sujet à éviter ...

Parce que la conséquence, c'est que les 3/4 de notre paysannerie actuelle va encore disparaitre ...
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VEGA Thi
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MessageSujet: Re: SARKOZY ET L'AGRICULTURE   SARKOZY ET L'AGRICULTURE EmptySam 4 Mar - 18:31:33

nicolasledur a écrit:
Ce qu'il pense est très simple : la PAC telle qu'elle est aujourd'hui est terminée en 2013 suite à accord à l'OMC au dernier sommet de Hong-Kong. Autant te dire que pour la campagne de 2007, c'est un sujet à éviter ...

Parce que la conséquence, c'est que les 3/4 de notre paysannerie actuelle va encore disparaitre ...

Si nos "paysans" sont conscients de ce fait, cela fera des voix en moins pour qui tu sais, une bonne chose ! Twisted Evil

Thierry
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nicolasl
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MessageSujet: Re: SARKOZY ET L'AGRICULTURE   SARKOZY ET L'AGRICULTURE EmptySam 4 Mar - 18:43:42

Citation :
Si nos "paysans" sont conscients de ce fait, cela fera des voix en moins pour qui tu sais, une bonne chose !


Ce n'est lié à aucun candidat. Quel que soit le candidat, cet accord est fait et il faudra l'appliquer. Bien sûr, il y a aura toujours des candidats plus démagos que d'autres ... suivez mon ragard !
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VEGA Thi
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MessageSujet: Re: SARKOZY ET L'AGRICULTURE   SARKOZY ET L'AGRICULTURE EmptySam 4 Mar - 18:49:15

nicolasledur a écrit:
Citation :
Si nos "paysans" sont conscients de ce fait, cela fera des voix en moins pour qui tu sais, une bonne chose !


Ce n'est lié à aucun candidat. Quel que soit le candidat, cet accord est fait et il faudra l'appliquer. Bien sûr, il y a aura toujours des candidats plus démagos que d'autres ... suivez mon ragard !

c'est çà, suivons ton ragard, le mien de ragard il se postionne sur ceux du "libéralisme" qui ont cautionnés cette "mort programmée" de notre paysannerie, et je crois savoir qu'a l'UMP................ "y'avait un Président", tu connais la contine Question

Thierry Twisted Evil
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Washingt
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MessageSujet: Re: SARKOZY ET L'AGRICULTURE   SARKOZY ET L'AGRICULTURE EmptySam 4 Mar - 20:38:54

Alors comme ça Vega, tu n'es qu'un paysan ? On te garde quand même ! Wink
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VEGA Thi
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MessageSujet: Re: SARKOZY ET L'AGRICULTURE   SARKOZY ET L'AGRICULTURE EmptySam 4 Mar - 20:53:55

Washington a écrit:
Alors comme ça Vega, tu n'es qu'un paysan ? On te garde quand même ! Wink

Si tu me cherche pépére, che't'vole dans les plumes, grippe av biaire ou pas !

Ché pas vrai cha, na point droit d ête bouseux ?

Thierry Mr.Red
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Washingt
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MessageSujet: Re: SARKOZY ET L'AGRICULTURE   SARKOZY ET L'AGRICULTURE EmptySam 4 Mar - 21:07:22

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MessageSujet: Re: SARKOZY ET L'AGRICULTURE   SARKOZY ET L'AGRICULTURE EmptySam 4 Mar - 21:16:27

Par Nicolas Sarkozy,
Président de l'UMP
Les Echos - le 20 octobre 2005

Il y aura bientôt quatre ans, la communauté internationale rassemblée à Doha, capitale du Qatar, lançait sous l'égide de l'OMC un nouveau cycle de négociations visant, au moyen de nouvelles avancées dans la libéralisation du commerce des biens et des services, à soutenir la croissance économique mondiale ainsi qu'à promouvoir un meilleur accès aux richesses pour les pays en développement. La France souscrit bien sûr pleinement à ces objectifs et à la démarche multilatérale qui les sous-tend. Elle ne participe toutefois pas directement au cycle de négociations en cours. C'est l'Union européenne en effet qui, aux termes des traités, conduit la politique commerciale commune aux Etats-membres. En pratique, le Conseil assigne un mandat de négociation à la Commission qui, elle, est chargée de piloter directement les discussions avec les pays tiers dans le cadre autrefois du GATT, aujourd'hui de l'OMC. Ces discussions, compte tenu de l'importance de leurs enjeux, de leur niveau de complexité et du consensus requis pour l'obtention d'un accord, s'étalent souvent sur plusieurs années avant d'aboutir. Elles portent en outre sur un spectre désormais très varié de secteurs –les biens industriels et agricoles mais aussi les services- et de problématiques –les tarifs douaniers, les normes para-tarifaires, les contingentements d'importations, mais aussi les aides à la production et à l'exportation, les marchés publics et la propriété intellectuelle. Elles obéissent enfin au principe dit de l'engagement unique, selon lequel "rien n'est conclu tant que tout n'est pas conclu".

Depuis l'échec retentissant voici deux ans du sommet de Cancun, les négociations butent sur le volet agricole qui est devenu un véritable abcès de fixation du clivage Nord-Sud. A tel point que le règlement de ce volet fait dorénavant figure de condition préalable à la réalisation d'avancées dans d'autres domaines. Ce clivage Nord-Sud ne doit pas masquer les divergences d'intérêts entre des pays développés qui sont aussi de grandes puissances agricoles, au premier rang desquels la France et l'Union Européenne, les Etats-Unis et certains pays du groupe de Cairns comme l'Australie et la Nouvelle Zélande.

A deux mois de la prochaine conférence ministérielle qui se tiendra à Hong-Kong, deux événements concomitants ont donné la semaine dernière un coup d'accélérateur brutal aux négociations agricoles du cycle de Doha. Les Etats-Unis, par la voix du Secrétaire au Commerce, Robert Portman, ont fait savoir qu'ils acceptaient d'envisager ce qu'ils refusaient jusque là : une réduction de l'ordre de 50 à 60% de leurs aides aux producteurs cataloguées comme les plus perturbatrices pour le commerce mondial. Cette ouverture spectaculaire est cependant subordonnée à des efforts encore plus importants demandés à l'Europe quant à la baisse des aides et à l'accès au marché intérieur. Peu de temps après les annonces américaines, la Commission européenne, et plus particulièrement le négociateur européen, Peter Mandelson, Commissaire en charge des questions commerciales, faisaient de leur côté connaître de nouvelles propositions de réduction des subventions et des tarifs douaniers.

Je le dis très clairement : les exigences américaines et les nouvelles propositions de la Commission ne sont pas acceptables tant elles sont lourdes de menaces pour l'avenir de l'agriculture française et européenne. A terme, elles signifieraient tout simplement le démantèlement de la politique agricole commune et le renoncement de l'Europe à son statut de puissance agricole.

Je peux à la rigueur comprendre l'attitude des Etats-Unis. Après tout, ils sont dans leur rôle quand ils essaient de maximiser leurs gains tout en s'employant à affaiblir notre agriculture. J'observe néanmoins qu'ils tentent de nous entraîner dans un marché de dupes, en demandant à l'Europe de nouveaux efforts parfaitement disproportionnés en contrepartie de concessions pour une grande part tactiques et de façade. Je rappelle que l'Union européenne est déjà l'une des zones économiques les plus ouvertes du monde et le premier importateur de produits agricoles. Nous en importons plus que les Etats-Unis, le Japon, la Nouvelle-Zélande, l'Australie et le Canada réunis, et nous absorbons 85% des exportations agricoles de l'Afrique. Je rappelle également que, tandis que nous réformions la PAC en révisant à la baisse nos soutiens à la production, le Congrès votait le Farm Bill qui augmentait fortement les aides aux agriculteurs américains.

Je comprends en revanche beaucoup moins bien l'attitude du négociateur européen qui n'hésite pas à entrer dans ce marché de dupes et à mettre ainsi en péril les intérêts européens dont il est pourtant le dépositaire. C'est d'autant moins admissible que cette initiative récente révèle des défaillances graves sur les plans institutionnel et tactique. Les annonces faites par le Commissaire Mandelson s'écartent du mandat de négociation dont la Commission a été investie par les gouvernements européens. Elles conduisent d'abord à sortir du cadre tracé non seulement par la réforme de la PAC, décidée en juin 2003 et s'imposant aux institutions européennes comme aux Etats-membres jusqu'en 2013, mais aussi par l'accord-cadre conclu à Genève le 1er août 2004. Aux termes de cet accord, il était convenu que la réforme de la PAC dessinait un cadre satisfaisant qui n'avait pas vocation à être remis ultérieurement en question par le cycle de Doha. En quelque sorte, c'était pour solde de tout compte. Ces annonces reviennent ensuite à préempter l'équilibre recherché dans le rythme d'avancement des négociations entre les différents secteurs d'une part, au sein du volet agricole d'autre part. Elles n'ont par ailleurs donné lieu à aucune consultation préalable du Conseil et des Etats-membres, qui pour la plupart d'entre eux en ont découvert le contenu dans la presse. Elles participent enfin d'une méthode de négociation invraisemblable consistant à envisager de troquer, en plus des gages concrets déjà donnés à nos partenaires, des avancées substantielles contre d'hypothétiques promesses, c'est-à-dire à lâcher la proie pour l'ombre. Quel sens cela a-t-il d'épuiser d'entrée de jeu nos marges de manœuvre, voire d'aller bien au-delà d'une solution politiquement acceptable par certains Etats européens, dont notre pays ?

La latitude tactique revendiquée par la Commission ne l'autorise en aucune manière à s'affranchir de son mandat de négociation et à remettre en cause des accords antérieurs sans en référer à ses mandants et sans l'aval de ceux-ci. Elle apparaît d'autant moins justifiée que la pertinence de son utilisation est pour le moins sujette à caution. Quant à l'explication qui voudrait qu'on sacrifie une activité aussi spécifique, structurante et stratégique que l'agriculture dans l'espoir de bénéfices beaucoup plus conséquents pour l'économie européenne dans les secteurs des biens industriels et des services, elle est aussi choquante qu'irrecevable. Je n'ai pas besoin d'insister sur le fait que les produits agricoles ne sont pas des biens comme les autres. Porter les intérêts européens, ce n'est pas tronçonner les composantes de notre société et de nos territoires en échangeant indifféremment des morceaux de ceci contre des bouts de cela. Derrière, il y a des hommes, des savoir-faire et des bassins de vie. Et à supposer que M. Mandelson ait obtenu des garanties solides sur les contreparties escomptées dans d'autres secteurs d'activité –ce qui reste à démontrer, cela ne lui confère pas pour autant le droit de les mettre à sa guise en balance avec les intérêts agricoles de l'Union.

Plus largement, je constate que cet épisode n'est au fond que le dernier avatar d'une séquence hélas bien connue de la participation de l'Union européenne aux cycles des négociations commerciales internationales. Ce qui arrive par l'intermédiaire de M. Mandelson, nous l'avons déjà vécue avec ses prédécesseurs. Je pense en particulier à M. Brittan et à M. Lamy. Ce ne sont pas les personnes, leurs qualités professionnelles et leur volonté de bien faire qui sont en cause, mais le système institutionnel dans lequel s'inscrit leur action. Comme j'en ai défendu l'idée lors de la campagne référendaire, tant que l'Europe ne sera pas représentée par un responsable politique élu par ses pairs européens et devant rendre des comptes devant le peuple et ses représentants, tant que ses intérêts seront défendus face aux gouvernants des pays tiers par une personnalité nommée, aussi compétente et expérimentée soit-elle, nous exposerons les gouvernements et les citoyens de l'Europe à ce genre de dérive. De même, aussi longtemps que nous n'aurons pas remis clairement la préférence communautaire au centre du projet politique européen, nous continuerons à prêter le flanc à ce travers préjudiciable qui consiste à abattre nos cartes et à brûler nos vaisseaux avant que nos interlocuteurs aient, eux, consenti des avancées réellement significatives. Quand on a engagé la réforme de la PAC avant d'entrer dans le vif des discussions, que reste-t-il à négocier sinon des efforts supplémentaires et asymétriques de notre part? Quand on rentre dans une négociation en écartant d'emblée l'éventualité d'un échec de crainte que la responsabilité vous en soit imputée, crée-t-on vraiment les conditions d'un accord équilibré pour l'Europe? L'Europe doit avant tout défendre et promouvoir les intérêts politiques, économiques et sociaux qui sont les siens. Elle ne peut pas être une sous-organisation de l'ONU faisant le bonheur du monde malgré les peuples et les Etats qui la composent. L'Europe a déjà beaucoup fait pour réformer sa politique de soutien agricole et favoriser le développement des économies les moins avancées. La balle est maintenant dans le camp de certains de nos partenaires qui doivent à leur tour donner des signes sincères et tangibles de leur bonne volonté en la matière.

L'Union européenne doit d'urgence tirer les leçons du 29 mai et de l'enlisement du Traité constitutionnel, en changeant son approche institutionnelle et tactique des négociations internationales. En attendant, les pouvoirs publics français doivent se mobiliser en lien avec leurs homologues des autres Etats-membres pour garantir l'avenir de la PAC. Il ne s’agit pas ici simplement de défense d’intérêts catégoriels. Quelle autre profession a dû autant évoluer en un peu plus de 10 ans, tout en subissant autant de contrôles de la part des pouvoirs publics européens ? Il est temps que ces derniers renvoient la balle aux agriculteurs et leur donnent droit à exercer leur activité dans un cadre stable. Les agriculteurs français et européens peuvent compter sur mon engagement à leurs côtés pour sauvegarder ce qui reste l'une des premières et principales politiques communes.



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Sarko souhaite maintenir la PAC car selon lui on ne peut libéraliser le secteur agronomique, de l'alimentation et je suis d'accord là dessus. Je préfère manger du poulet français que du poulet hormoné argentin. Laughing Enfin bon, il donne de bons arguments dans l'article ci-dessus ...
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