Nicolas Sarkozy, qui devrait être désigné dimanche candidat à la présidentielle par l'UMP, devrait rester au ministère de l'Intérieur jusqu'à l'issue de la session parlementaire fin février pour le vote de son texte sur la prévention de la délinquance, selon des sources mardi au ministère.
"La session parlementaire s'achève fin février", remarquait-on en substance place Beauvau et le ministre veut mener à bien jusqu'au bout son dernier projet de loi, celui de la prévention de la délinquance, qui devrait venir devant l'Assemblée nationale, après une deuxième lecture au Sénat, avant la fin de la session parlementaire.
La date du 22 février a été évoquée pour cette fin de session, mais rien n'interdit au Parlement de sièger au-delà de cette date si l'ordre du jour n'est pas épuisé.
Nicolas Sarkozy resterait donc au ministère de l'Intérieur au minimum jusqu'à la date qui sera finalement retenue pour l'examen final de son texte.
En revanche, selon les mêmes informations, son directeur de cabinet, le préfet Claude Guéant, quittera ses fonctions place Beauvau aussitôt après le congrès de l'UMP, pour assurer la direction de la campagne du candidat Sarkozy.
A l'inverse, plusieurs des collaborateurs actuels du ministre de l'Intérieur y resteraient, notamment son conseiller pour la presse et la communication, Franck Louvrier, qui cumulerait cette même fonction tant pour l'Intérieur que pour la campagne.
Autre "poids lourd" de l'équipe sarkozyenne à Beauvau, le chef du cabinet, Laurent Solly, resterait lui aussi à l'Intérieur.