LA POLOGNE

LETTRE DE NICOLAS SARKOZY A LECH KACZYNSKI




Monsieur le Président,

Je souhaitais vous adresser mes félicitations les plus chaleureuses pour la brillante victoire personnelle que vous venez de remporter. Elle parachève la victoire de votre parti aux élections législatives. Les Polonais, par la confiance qu'ils vous ont témoignée à deux reprises, ont montré qu'ils souhaitaient une alternance franche.

Vous le savez, j'attache la plus haute importance à ce que la Pologne occupe toute sa place dans l'Union européenne. Et je me réjouis qu'avec vous se poursuive l'approfondissement de la coopération entre la Pologne et la France.

Je vous prie de croire, Monsieur le Président, en l’expression de ma très haute considération.





Nicolas SARKOZY



Communiqué du 23 octobre 2005

la victoire d'un ultra conservateur, contre un libéral ... la pologne est un bon pays, ou les socialos n'existent pas ...



mais le risque est pour l'UE, car ces conservateurs sont très hostiles a celle ci ... faut dire aussi que c'est bien nous qui les avons caricaturés avec le plombier polonais ...

souhaitons la meme chance a la france en 2007!

Johanna a écrit:

souhaitons la meme chance a la france en 2007!

oui un libéral au pouvoir pour le bien de la france ... mais je ne pense pas que sarkozy soit un conservateur ... la est le probleme jo !!!

Le parti conservateur des frères jumeaux Kaczynski, au pouvoir en Pologne, a lancé samedi une offensive de séduction en direction des libéraux en nommant au ministère des Finances l'une de leurs anciennes figures de proue, la très populaire Zyta Gilowska.

Mme Gilowska, 56 ans, ancienne vice-présidente du parti libéral Plateforme civique (PO, opposition), a remplacé Teresa Lubinska, qui avait rapidement accumulé les bourdes après la formation du gouvernement minoritaire du Premier ministre Kazimierz Marcinkiewicz. Teresa Lubinska a été chargée de préparer le budget 2007 au sein de la chancellerie du Premier ministre.

"Cette nomination s'inscrit dans la stratégie politique de Jaroslaw Kaczynski, président du parti Droit et Justice (PiS), qui veut s'allier des députés de la Plateforme civique mécontents d'avoir été relégués dans l'opposition alors qu'ils étaient au seuil du pouvoir", estime le politologue Ireneusz Krzeminski, interrogé par l'AFP.

Les libéraux ont perdu de justesse les élections législatives puis la présidentielle à l'automne. Et alors que le PiS et PO avaient promis de former ensemble une coalition, ils se sont chamaillés et PO a préféré être la principale formation de l'opposition.

"Kaczynski compte ainsi provoquer une scission au sein de PO, en faire sortir des députés pour les rassembler dans une grande formation de droite qu'il veut créer en Pologne", a-t-il souligné.

Le PiS a déjà réussi à attirer le très populaire chirurgien du coeur Zbigniew Religa, qui s'était rangé du côté des libéraux lors des élections et qui exerce aujourd'hui la fonction de ministre de la Santé.

A une semaine du vote sur le budget 2006, la décision apparaît toutefois surprenante, car le gouvernement Marcinkiewicz a jusqu'à présent dû s'appuyer sur le parti populiste Samoobrona et sur l'ultra-catholique Ligue des familles polonaises (LPR) pour s'assurer une majorité à la Sejm (chambre des députés).

La nomination de Gilowska a été immédiatement critiquée par le chef de la LPR Roman Giertych. "C'est une grande erreur qui risque de coûter cher aussi bien au Premier ministre qu'au PiS", a-t-il averti.

L'autre allié informel, Samoobrona, qui aspire ouvertement à entrer au gouvernement, s'est montré plus prudent. Mais son chef Andrzej Lepper a reproché au PiS de montrer son vrai visage libéral.

"Le gouvernement Marcinkiewicz est suffisamment malin pour s'assurer les voix, peut-être pas de toute la PO, au moins d'une grande partie de ses députés pour faire adopter son budget", estime Ireneusz Krzeminski.

Les dirigeants libéraux ont cherché à cacher leur embarras en faisant mine de se réjouir.

"Même si la situation paraît ambiguë du point de vue politique, je serais entièrement satisfait si cela aboutissait à une baisse des impôts", a déclaré le président de PO, Donald Tusk.

"C'est une bonne nouvelle pour la Pologne", a dit son bras droit, Jan Rokita, car cela signifie "l'introduction de la flat tax (impôt à taux uniforme) et la discipline des finances publiques".

Mme Gilowska, l'une des architectes du programme économique de PO, est une avocate de la flat tax, prônée par les libéraux partout dans le monde comme alternative à l'impôt sur le revenu progressif. Mais dès sa nomination, elle a déclaré que son introduction était impossible dans les conditions actuelles de la Pologne. Le PiS avait fait de la flat tax un épouvantail durant la campagne.

Cette ancienne adjointe de Donald Tusk avait quitté le parti en mai après avoir été accusée de "népotisme", pour avoir employé dans son bureau au Parlement des membres de sa famille.

Elle a expliqué samedi qu'elle avait rejoint le gouvernement par "devoir civique". Connue pour son esprit cartésien et sa fermeté, Mme Gilowska a été également promue au rang de vice-Premier ministre.

"La situation reste toutefois très fluide. Si le budget n'est pas adopté, samedi prochain de nouvelles élections pourraient avoir lieu", explique le politologue Ireneusz Krzeminski.

Et encore une fois, les Polonais se font remarquer.Après, avoir fait véto sur la Tva à 5,5 %, voila que maintenant il y a des alliances entre l' l'Extrème Droite catholique et les Conservateurs au pouvoir. Alors je me demande : Que fait la Pologne? Où va notre Europe?

La Pologne prend un virage à droite, nationaliste et ultra-catholique

VARSOVIE (AFP) - La Pologne a pris jeudi un net virage à droite, avec la conclusion d'un alliance formelle des conservateurs au pouvoir avec une formation populiste anti-libérale et un parti d'extrême droite catholique.

L'accord, qui a fait l'objet d'un document signé, éloigne la menace d'élections législatives anticipées qui pesait sur la Pologne depuis plusieurs semaines, seulement quatre mois après le dernier scrutin.


agrandir la photo

Il ne prévoit pas l'entrée au gouvernement des populistes et des ultra-catholiques mais il suscite des interrogations sur le cours de la politique polonaise dans les mois à venir, particulièrement vis-à-vis de l'Union européenne.

"Cet accord fait l'économie d'élections anticipées aux Polonais, fatigués des derniers scrutins", a déclaré Andrzej Lepper, le chef des populistes de Samoobrona (Autodéfense).

L'alliance entre les conservateurs de Droit et Justice (PiS) des frères jumeaux Kaczynski, les populistes de Samoobrona et les ultra-catholiques de la Ligue des familles polonaises (LPR) disposera d'une majorité de 248 députés sur 460 à la Diète (chambre basse).

"L'accord est signé pour douze mois mais j'espère qu'il sera prolongé", a déclaré le président du PiS, Jaroslaw Kaczynski.

Le PiS a gagné les élections législatives de septembre, de justesse devant les libéraux. Mais avec seulement 158 députés, il n'a pu former qu'un gouvernement minoritaire, dirigé par le Premier ministre Kazimierz Marcinkiewicz. Il a bénéficié de l'appui ponctuel des populistes et de l'extrême droite mais le récent vote du budget a donné lieu à des psychodrames en raison des surenchères des deux petits partis.

L'accord prévoit l'adoption d'un énorme paquet de 144 lois pour réformer le pays.

"La signature du pacte signifie avant tout un changement radical, une grande épuration de l'Etat, une nouvelle politique économique qui tiendra compte des intérêts des laissés pour compte, et pas seulement des intérêts des bénéficiaires des transformations des 16 dernières années", a affirmé Jaroslaw Kaczynski, dont le frère jumeau Lech est devenu président fin décembre.

"Elle aura pour effet le renforcement de la position de la Pologne face aux autres pays", a prévenu Jaroslaw Kaczynski, qui, aux yeux de la plupart des analystes, est le véritable maître de la Pologne.

"La défense de nos intérêts nationaux sera quotidiennement à l'ordre du jour et nos partenaires devront en prendre note".

Cette mise en garde intervient alors que la Pologne multiplie ces derniers temps les points de friction avec l'Union européenne. Elle a ainsi mis lundi son veto à un accord européen sur les taux de TVA avant de battre en retraite mercredi.

Les populistes de Samoobrona et les ultra-catholiques de LPR sont plus hostiles à l'Union européenne que le PiS, qui est seulement eurosceptique.

"Ce jour passera dans l'histoire comme un jour très important", a affirmé le chef des ultra-catholiques Roman Giertych, qui s'est réjoui de voir se réaliser un "cauchemar" pour les élites qui ont gouverné la Pologne depuis la fin du communisme.

Depuis 1990, la Pologne a été essentiellement gouvernée par la branche de centre-gauche du mouvement anti-communiste Solidarité et par des sociaux-démocrates issus du communisme.

La signature de l'accord a donné lieu à un mini-scandale médiatique. Les trois partis n'ont convié à la cérémonie de signature que la seule télévision catholique intégriste Trwam.

La quasi-totalité des journalistes et des photographes venus pour couvrir l'événement ont boycotté la conférence de presse qui a suivi la signature.

La télévision Trwam et son pendant radiophonique Radio Maryja diffusent un contenu ultra-catholique, violemment anti-libéral, xénophobe et souvent antisémite. Dans une prise de position sans précédent, le Vatican a récemment enjoint le clergé polonais à ne pas collaborer avec ce puissant groupe médiatique.

emmanuel a écrit:

Et encore une fois, les Polonais se font remarquer.Après, avoir fait véto sur la Tva à 5,5 %, voila que maintenant il y a des alliances entre l' l'Extrème Droite catholique et les Conservateurs au pouvoir. Alors je me demande : Que fait la Pologne? Où va notre Europe?

La Pologne prend un virage à droite, nationaliste et ultra-catholique

VARSOVIE (AFP) - La Pologne a pris jeudi un net virage à droite, avec la conclusion d'un alliance formelle des conservateurs au pouvoir avec une formation populiste anti-libérale et un parti d'extrême droite catholique.

L'accord, qui a fait l'objet d'un document signé, éloigne la menace d'élections législatives anticipées qui pesait sur la Pologne depuis plusieurs semaines, seulement quatre mois après le dernier scrutin.


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Il ne prévoit pas l'entrée au gouvernement des populistes et des ultra-catholiques mais il suscite des interrogations sur le cours de la politique polonaise dans les mois à venir, particulièrement vis-à-vis de l'Union européenne.

"Cet accord fait l'économie d'élections anticipées aux Polonais, fatigués des derniers scrutins", a déclaré Andrzej Lepper, le chef des populistes de Samoobrona (Autodéfense).

L'alliance entre les conservateurs de Droit et Justice (PiS) des frères jumeaux Kaczynski, les populistes de Samoobrona et les ultra-catholiques de la Ligue des familles polonaises (LPR) disposera d'une majorité de 248 députés sur 460 à la Diète (chambre basse).

"L'accord est signé pour douze mois mais j'espère qu'il sera prolongé", a déclaré le président du PiS, Jaroslaw Kaczynski.

Le PiS a gagné les élections législatives de septembre, de justesse devant les libéraux. Mais avec seulement 158 députés, il n'a pu former qu'un gouvernement minoritaire, dirigé par le Premier ministre Kazimierz Marcinkiewicz. Il a bénéficié de l'appui ponctuel des populistes et de l'extrême droite mais le récent vote du budget a donné lieu à des psychodrames en raison des surenchères des deux petits partis.

L'accord prévoit l'adoption d'un énorme paquet de 144 lois pour réformer le pays.

"La signature du pacte signifie avant tout un changement radical, une grande épuration de l'Etat, une nouvelle politique économique qui tiendra compte des intérêts des laissés pour compte, et pas seulement des intérêts des bénéficiaires des transformations des 16 dernières années", a affirmé Jaroslaw Kaczynski, dont le frère jumeau Lech est devenu président fin décembre.

"Elle aura pour effet le renforcement de la position de la Pologne face aux autres pays", a prévenu Jaroslaw Kaczynski, qui, aux yeux de la plupart des analystes, est le véritable maître de la Pologne.

"La défense de nos intérêts nationaux sera quotidiennement à l'ordre du jour et nos partenaires devront en prendre note".

Cette mise en garde intervient alors que la Pologne multiplie ces derniers temps les points de friction avec l'Union européenne. Elle a ainsi mis lundi son veto à un accord européen sur les taux de TVA avant de battre en retraite mercredi.

Les populistes de Samoobrona et les ultra-catholiques de LPR sont plus hostiles à l'Union européenne que le PiS, qui est seulement eurosceptique.

"Ce jour passera dans l'histoire comme un jour très important", a affirmé le chef des ultra-catholiques Roman Giertych, qui s'est réjoui de voir se réaliser un "cauchemar" pour les élites qui ont gouverné la Pologne depuis la fin du communisme.

Depuis 1990, la Pologne a été essentiellement gouvernée par la branche de centre-gauche du mouvement anti-communiste Solidarité et par des sociaux-démocrates issus du communisme.

La signature de l'accord a donné lieu à un mini-scandale médiatique. Les trois partis n'ont convié à la cérémonie de signature que la seule télévision catholique intégriste Trwam.

La quasi-totalité des journalistes et des photographes venus pour couvrir l'événement ont boycotté la conférence de presse qui a suivi la signature.

La télévision Trwam et son pendant radiophonique Radio Maryja diffusent un contenu ultra-catholique, violemment anti-libéral, xénophobe et souvent antisémite. Dans une prise de position sans précédent, le Vatican a récemment enjoint le clergé polonais à ne pas collaborer avec ce puissant groupe médiatique.

VEGA

De nouveau, lma Pologne se fait remarquer. Après avoir mis son véto sur la TVA à 5,5 %, maintenant les Conservateurs au pouvoir lancent des alliances avec l'Extrème-Droite catholique. Je me pose donc les questions suivantes: A quoi joue la Pologne? Ne croyez vous pas que l'on se décridibilise un peu?

VARSOVIE (AFP) - La Pologne a pris jeudi un net virage à droite, avec la conclusion d'un alliance formelle des conservateurs au pouvoir avec une formation populiste anti-libérale et un parti d'extrême droite catholique.

L'accord, qui a fait l'objet d'un document signé, éloigne la menace d'élections législatives anticipées qui pesait sur la Pologne depuis plusieurs semaines, seulement quatre mois après le dernier scrutin.

Il ne prévoit pas l'entrée au gouvernement des populistes et des ultra-catholiques mais il suscite des interrogations sur le cours de la politique polonaise dans les mois à venir, particulièrement vis-à-vis de l'Union européenne.

"Cet accord fait l'économie d'élections anticipées aux Polonais, fatigués des derniers scrutins", a déclaré Andrzej Lepper, le chef des populistes de Samoobrona (Autodéfense).

Il ne prévoit pas l'entrée au gouvernement des populistes et des ultra-catholiques mais il suscite des interrogations sur le cours de la politique polonaise dans les mois à venir, particulièrement vis-à-vis de l'Union européenne.

"Cet accord fait l'économie d'élections anticipées aux Polonais, fatigués des derniers scrutins", a déclaré Andrzej Lepper, le chef des populistes de Samoobrona (Autodéfense).

L'alliance entre les conservateurs de Droit et Justice (PiS) des frères jumeaux Kaczynski, les populistes de Samoobrona et les ultra-catholiques de la Ligue des familles polonaises (LPR) disposera d'une majorité de 248 députés sur 460 à la Diète (chambre basse).

"L'accord est signé pour douze mois mais j'espère qu'il sera prolongé", a déclaré le président du PiS, Jaroslaw Kaczynski.

Le PiS a gagné les élections législatives de septembre, de justesse devant les libéraux. Mais avec seulement 158 députés, il n'a pu former qu'un gouvernement minoritaire, dirigé par le Premier ministre Kazimierz Marcinkiewicz. Il a bénéficié de l'appui ponctuel des populistes et de l'extrême droite mais le récent vote du budget a donné lieu à des psychodrames en raison des surenchères des deux petits partis.

L'accord prévoit l'adoption d'un énorme paquet de 144 lois pour réformer le pays.

"La signature du pacte signifie avant tout un changement radical, une grande épuration de l'Etat, une nouvelle politique économique qui tiendra compte des intérêts des laissés pour compte, et pas seulement des intérêts des bénéficiaires des transformations des 16 dernières années", a affirmé Jaroslaw Kaczynski, dont le frère jumeau Lech est devenu président fin décembre.

"Elle aura pour effet le renforcement de la position de la Pologne face aux autres pays", a prévenu Jaroslaw Kaczynski, qui, aux yeux de la plupart des analystes, est le véritable maître de la Pologne.

"La défense de nos intérêts nationaux sera quotidiennement à l'ordre du jour et nos partenaires devront en prendre note".

Cette mise en garde intervient alors que la Pologne multiplie ces derniers temps les points de friction avec l'Union européenne. Elle a ainsi mis lundi son veto à un accord européen sur les taux de TVA avant de battre en retraite mercredi.

Les populistes de Samoobrona et les ultra-catholiques de LPR sont plus hostiles à l'Union européenne que le PiS, qui est seulement eurosceptique.

"Ce jour passera dans l'histoire comme un jour très important", a affirmé le chef des ultra-catholiques Roman Giertych, qui s'est réjoui de voir se réaliser un "cauchemar" pour les élites qui ont gouverné la Pologne depuis la fin du communisme.

Depuis 1990, la Pologne a été essentiellement gouvernée par la branche de centre-gauche du mouvement anti-communiste Solidarité et par des sociaux-démocrates issus du communisme.

La signature de l'accord a donné lieu à un mini-scandale médiatique. Les trois partis n'ont convié à la cérémonie de signature que la seule télévision catholique intégriste Trwam.

La quasi-totalité des journalistes et des photographes venus pour couvrir l'événement ont boycotté la conférence de presse qui a suivi la signature.

La télévision Trwam et son pendant radiophonique Radio Maryja diffusent un contenu ultra-catholique, violemment anti-libéral, xénophobe et souvent antisémite. Dans une prise de position sans précédent, le Vatican a récemment enjoint le clergé polonais à ne pas collaborer avec ce puissant groupe médiatique.

vendredi 24 février 2006, 18h00
Chirac et Kaczynski veulent tourner la page des désaccords franco-polonais


PARIS (AFP) - Jacques Chirac et Lech Kaczynski ont affiché vendredi à Paris la volonté d'instaurer un climat apaisé dans les relations franco-polonaises mais sans effacer toutes leurs divergences, à l'occasion de la première visite à Paris du nouveau président conservateur polonais.

M. Kaczynski a insisté sur le climat "très chaleureux" qui avait entouré son entretien de deux heures avec le président français, au palais de l'Elysée, pour l'un de ses premiers voyages à l'étranger - après Washington, le Vatican et Prague - depuis son investiture en décembre.

"Je tiens à souligner la grande ouverture, l'ambiance très chaleureuse et très sympathique" de l'entretien, a-t-il dit aux journalistes avant d'affirmer qu'il repartait "très content et satisfait".

Pour preuve, son commentaire sur la petite phrase de M. Chirac en 2003 qui avait durement affecté les relations franco-polonaises. "C'était maladroit, mais ce n'est plus un problème", a-t-il assuré.

Le président français avait déclaré que la Pologne et plusieurs pays post-communistes, alors candidats à l'Union européenne, "ont raté une bonne occasion de se taire" en apportant un soutien explicite à l'intervention américaine en Irak désapprouvée par la France.

Pour sa part, M. Chirac s'est dit "sensible" au fait que le président polonais fasse à Paris l'un de ses premiers voyages à l'étranger, en rappelant que "la France est l'amie de la Pologne".

Le chef de l'Etat a souhaité en particulier renforcer les liens économiques entre la France et la Pologne, où elle est déjà le premier investisseur étranger.

Selon un participant aux entretiens, M. Chirac a ainsi dit espérer que la compagnie aérienne polonaise LOT, qui avait choisi Boeing en septembre dernier pour renouveler sa flotte de long-courriers, "envisage une solution européenne" pour ses moyen-courriers en commandant des Airbus.

Les divergences de vues n'ont pas disparu pour autant. "Nous avons des opinions convergentes, mais aussi des éléments qui prêtent à discussion", a reconnu M. Kaczynski.

Alors que le président polonais a déjà laissé entendre que la coalition au pouvoir - associant le parti dirigé par son frère jumeau Jaroslav à des partis populiste et ultra-catholique - ne voulait plus de la Constitution européenne, M. Chirac a rappelé que "l'Europe avait besoin d'institutions modernisées".

La proposition polonaise de conclure un traité entre pays membres de l'Union européenne mais aussi de l'Otan pour faire face à des menaces sur l'approvisionnement en énergie n'a manifestement pas convaincu M. Chirac.

Celui-ci s'est dit "naturellement ouvert à la discussion" mais a souligné qu'il fallait "d'abord aborder la question énergétique dans le cadre de l'UE", a rapporté le porte-parole de l'Elysée Jérôme Bonnafont.

La délicate question de l'ouverture du marché du travail aux nouveaux membres de l'UE devait être abordée par M. Kaczynski avec le Premier ministre Dominique de Villepin en fin d'après-midi.

Paris et Varsovie auront en tout cas plusieurs occasions de se concerter cette année, notamment lors d'une visite le 3 avril à Paris du Premier ministre Kazimierz Marcinkiewicz et d'un sommet du Triangle de Weimar (Allemagne, France, Pologne) prévu au printemps en Allemagne.

"Les deux présidents se sont félicités de pouvoir approfondir leurs relations" lors de ces rendez-vous, a dit M. Bonnafont, alors que M. Kaczynski avait, avant sa visite, publiquement douté de l'utilité du Triangle de Weimar.

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JC a reçu le nouveau Président Polonais ce jour; il y a besoin de resserrer les liens avec ce pays historiquement ami, mais qui va mal politiquement et économiquement et qui est aujourd'hui "eurosceptique" et franchement pro-américain. Avec en plus une crise de conservatisme social lié à la présence des ultracatholiques que même le Pape vient de rappeler à l'ordre.