chez nos amis les socialistes

c'est un pragmatique mais surtout un profiteur !!! comme l'a dit kinglion, il n'y a qu'à voir ses différentes fonctions occupées ... Il bouffe à tous les rateliers

Il etait meme près à créer un club de foot en région Parisienne. Quelle catastrophe!!!

nicolasledur a écrit:

Allons le capitaliste a raison , Tapie n'est qu'une petite frappe , repris de justice maintes fois condamné ( et encore on n'a peut-être pas tout vu ).

Soyons sérieux , la crédibilité politique de Tapie est de zéro , même à Marseille !

Surtout à Marseille, qu'il n'a jamais vraiment aimée! Qu'il aille magouiller à Paris, on vous le laisse volontiers!
Et allez l'OM!

Il n'est pas le bienvenu à Paris.

Parlant foot je soutiens la même équipe que Sarko : Le PSG!! Mais je vous prie de vous recentrer sur le théme du post qui est les socialistes !!

Hollande (PS) : le PS "ne veut pas gouverner seul"

PARIS (AFP) - Le premier secrétaire du Parti Socialiste, François Hollande a affirmé dimanche que son parti "ne veut pas gouverner seul" s'il revient au pouvoir et a souhaité "une coalition" de la gauche.

"Le Parti socialiste ne veut pas gouverner seul, (..) c'est dur de gouverner le pays, il faut faire des choix, il faut prendre des engagements et les tenir", a déclaré M. Hollande lors de l'émission Le Grand jury RTL-Le Figaro-LCI.

"Je souhaite que le PS soit dans une coalition, dans un contrat de gouvernement avec ses partenaires", a-t-il ajouté. Il a souligné que la différence par rapport aux élections de 1997 est "que nous n'avions pas d'accord global" au sein de la gauche.

Le dirigeant socialiste a également souligné qu'il ne pouvait "y avoir d'accord électoral pour les législatives sans accord de gouvernement".

Pour la présidentielle, il a souhaité "qu'on ne retrouve pas la dispersion". "La gauche doit pas faire preuve d'amnésie sinon il y le risque que la droite gagne", a-t-il dit.

"Je souhaite qu'il y ait une candidature commune de la gauche mais je n'en fais pas une condition", a ajouté M. Hollande. "Une fois que les partis auront désigné leur candidat, s'il y a un accord de gouvernement peut-être que la question de nouveau se posera", a-t-il dit en évoquant dans ce cas la possibilité de l'organisation de "primaires" à gauche.

Interrogé sur l'extrême-gauche, il a souligné que pour lui "il y a qu'une gauche, la gauche qui veut gouverner". "Il y a une extrême gauche qui veut attendre la révolution, qu'elle attende la révolution, je respecte ce choix" a-t-il lancé, dans une allusion à la Ligue communiste révolutionnaire qui a refusé de participer au sommet de la gauche prévu le 8 février.

Interrogé sur une participation de Jean-Pierre Chevènement, président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), à ce sommet, il a réaffirmé que le PS lançait un appel "à toutes les familles de la gauche".

Quant à une éventuelle "réconciliation" avec M. Chevènement, qui s'était présenté au premier tour de la présidentielle de 2002, M. Hollande a déclaré "l'affront n'est pas oublié, non pas sur le fait qu'il se soit présenté mais sur ce qu'il s'est dit à ce moment", mais "je regarde l'avenir".

Dix mois de casse-tête présidentiel pour le Parti socialiste

PARIS (Reuters) - La saison des voeux terminée, toutes les pièces du casse-tête socialiste sont désormais en place pour une année placée sous le signe des rivalités entre présidentiables et dans l'ombre grandissante de Lionel Jospin.

Tout en assurant vouloir "jouer collectif", François Hollande, Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn ont tour à tour convié les journalistes pour évoquer les défis de la gauche et leurs destins personnels à l'orée de 2006.

Jack Lang et Ségolène Royal ont quant à eux exporté cette pré-campagne interne de l'autre côté de l'Atlantique en allant l'un après l'autre soutenir la socialiste chilienne Michelle Bachelet.

Au même moment, un dîner réunissait plusieurs partisans de Lionel Jospin dans un restaurant parisien, dans lequel certains ont cru voir les prémices d'un comité de soutien à une candidature à la candidature de l'ancien Premier ministre.

Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, et Manuel Valls, ancien porte-parole de Matignon, ont ouvertement souhaité ce retour au premier plan. Samedi, Eric Besson, secrétaire national chargé de l'Economie, estimait dans Libération que Lionel Jospin incarnait, "qu'on le veuille ou non (...) mieux que d'autres l'image de président" au sein du PS.

Le premier secrétaire a donc pris soin d'appeler tout le monde à faire preuve de patience avant la désignation, en novembre et pas avant, du candidat présidentiel socialiste.

Lui-même ne dira que fin septembre s'il compte être candidat à la candidature, ce qui laisse augurer d'un nouvel été meurtrier entre caciques socialistes avant l'université d'été du parti, qui se tient traditionnellement à La Rochelle fin août.

UN BAZAR "ROYAL"

Dominique Strauss-Kahn, qui estime qu'attendre novembre est une erreur, a appelé "ceux qui pensent la même chose" à "commencer à travailler ensemble dans le parti", officialisant la naissance de son écurie présidentielle.

Mercredi, l'ancien ministre de l'Economie s'est présenté comme "l'homme des solutions" pour 2006. Dans les appartements du très fabiusien député de l'Isère, Didier Migaud, il a prononcé un discours-programme sur les quinze "sujets de préoccupation des Français".

Premier à se plier à l'exercice des voeux, Laurent Fabius a quant à lui confirmé tout haut ce que tout le monde savait tout bas: "oui", il sera candidat à la candidature en novembre et fera campagne sous une triple bannière "Volonté, changement et rassemblement de la gauche".

Campé dans sa posture favorite de "premier opposant", l'ancien Premier ministre a multiplié les attaques contre Jacques Chirac et cité François Mitterrand à plusieurs reprises tout en restant assez évasif sur sa stratégie pour l'année. Tout juste a-t-il promis de revenir devant la presse régulièrement au cours de 2006.

Malgré ces efforts, les sondages continuent de bouder les deux hommes. Selon le dernier baromètre Ipsos pour Le Point, Dominique Strauss-Kahn arrive en dixième position, Laurent Fabius en douzième d'un classement mesurant le "potentiel électoral" des présidentiables à seize mois de l'échéance.

En revanche, Ségolène Royal, qui reste aussi discrète sur son programme qu'omniprésente dans les médias, poursuit son échappée belle.

"Ségolène, c'est bon pour nous!", confie hilare un membre de la direction de l'UMP. "C'est simple, elle va foutre le bazar pendant un an" au Parti socialiste.

Benoît Hamon refuse cependant de "désespérer de l'intelligence de (s)es camarades". Le secrétaire national chargé des questions européennes veut croire que les "stratégies individualistes" s'effaceront au profit de la bataille contre la droite dans les semaines à venir.

Avec le vote annoncé de la directive Bolkestein sur la libéralisation des services au Parlement européen et la grogne de la jeunesse française qui monte, le PS dispose d'une "belle fenêtre de tir" pour "parler extrêmement fort et clair", assure-t-il.

Johanna a écrit:

Parlant foot je soutiens la même équipe que Sarko : Le PSG!! Mais je vous prie de vous recentrer sur le théme du post qui est les socialistes !!

Ne te fâches pas, johanna! Ce n'était qu'un .
De toute façon, je trouve débile cette animosité entre les 2 clubs, surtout quand on se rappelle qu'elle a été inventée par Messieurs Tapie et Denisot à des fins purement commerciales!

C vrai ca. Ca fait combien de temps que tu soutiens Sarko?

Je crois vraiment en lui depuis la parution de son livre-programme "Libre" (en 2001, je crois) et je faisais partie de ceux qui espéraient vraiment le voir devenir Premier Ministre en 2002, après l'élection de Chirac.
En 1995, j'étais franchement pour Chirac!

Moi aussi, il aurait été bien en Premier Ministre . Mais il va etre président de la France en 2007; Faut y croire.

Et j'y crois!

bon cela suffit : parlons des socialistes !!

Sondage: Ségolène Royal serait la présidente la plus efficace en matière de protection sociale et d'emploi


PARIS (AP) - La présidente socialiste du conseil régional de Poitou-Charentes confirme son image de présidentiable. Ségolène Royal apparaît comme la femme politique qui serait la présidente de la République la plus efficace en matière de protection sociale (37%) et d'emploi (34%), selon un sondage CSA pour "Le Bleu de Profession Politique" disponible mardi sur le site internet de l'hebdomadaire.

Si elle accéderait à l'Elysée, l'ancienne ministre est jugée par les Français comme la plus susceptible d'agir efficacement sur l'environnement (33%) mais également pour la place de la France dans le monde (33%).

Sur ces trois thèmes, elle devance largement Michèle Alliot-Marie qui recueille respectivement 14% (protection sociale), 14% (emploi), 13% (environnement) et 22% (place de la France dans le monde).

Par contre, en matière de sécurité, c'est la ministre de la Défense qui serait la présidente la plus efficace pour 29% des Français, devant Ségolène Royal (23%).

La porte-parole de Lutte ouvrière Arlette Laguiller talonne Michèle Alliot-Marie pour l'efficacité en matière d'emploi (13%) et devance largement la présidente du PCF Marie-George Buffet sur la protection sociale (respectivement 10% et 6%) comme pour l'emploi (13% et 6%).

Autres personnalités politiques féminines évoquées, Christine Boutin et Marine Le Pen qui n'obtiennent que des pourcentages sous la barre des 10%. AP

- sondage réalisé les 17 et 18 janvier auprès d'un échantillon national représentatif de 960 personnes, âgées de 18 ans et plus, constitué d'après la méthode des quotas.

Au moins Ségolène Royale, elle elle rassemble. Pas comme les autres éléphants.

Au lieu de critiquer le CPE et penser à remettre en place en cas d'élection en 2007 (qui entre nous pas bien fonctionné), Staus Kahn devrait plutot s'occuper de ses affaires.

Strauss-Kahn (PS): le CPE, "recul considérable de la protection du travail"

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PARIS (AFP) - Le député PS du Val-d'Oise Dominique Strauss-Kahn estime que le contrat première-embauche (CPE) "est un recul considérable de la protection du droit du travail" dans une interview au Parisien-Aujourd'hui en France paru mercredi.

"Ce contrat est un recul considérable de la protection du droit du travail. Je ne l'accepte pas. Il mine la confiance des jeunes, fragilise leur avenir, précarise leur quotidien", a affirmé l'élu, candidat à l'investiture socialiste pour la présidentielle de 2007.

"Ce contrat accroît la précarité pour nos enfants. On veut faire entrer les jeunes dans la vie active sur la base d'un contrat journalier. Celui qui embaucherait un jeune pourrait le licencier tous les jours sans motif", a-t-il rappelé.

"Décréter l'urgence pour faire passer le projet avant les vacances, éviter toute mobilisation comme on a su éviter toute concertation, c'est se moquer du chômage des jeunes", a insisté M. Strauss-Kahn

Syndicats, lycéens et étudiants appellent à manifester dans toute la France le 7 février pour exiger le retrait du contrat première-embauche (CPE).

DSK est en train de se ridiculiser aux cotés de l'extrême gauche, il perd toute sa crédibilité ... Et cà, c'est bon pour nous

le capitaliste a écrit:

DSK est en train de se ridiculiser aux cotés de l'extrême gauche, il perd toute sa crédibilité ... Et cà, c'est bon pour nous

Yes c'est clair il faut prendre tout ce qui est bon

samedi 28 janvier 2006, 12h41
PS: Ségolène Royal attend son heure



POITIERS (AFP) - Si les sondages en font la personnalité de gauche favorite des Français pour la course à l'Elysée, Ségolène Royal ne se laisse pas griser par cette reconnaissance, préférant s'afficher comme une présidente de région active sur le terrain, mais disponible pour un autre destin.

Semblant aussi à l'aise dans son bureau de la maison Poitou-Charente à Poitiers que sur le terrain, la présidente (PS) enchaîne les rendez-vous, reçoit ses collaborateurs, visite le CHU de la capitale régionale.

"Les électeurs attendent de leurs responsables politiques une honnêteté sans faille, qu'ils fassent leur travail là où ils se trouvent. Aujourd'hui, je suis présidente de région et je remplis avec passion cette mission", souligne Ségolène Royal, 52 ans, mère de quatre enfants.

Mais dans 15 mois ? "Laissons faire le temps. J'ai suffisamment d'expérience politique pour savoir qu'aussi longtemps avant une échéance, les sondages ne font pas une élection. C'est une reconnaissance du travail accompli et je garde la tête froide", commente la compagne de François Hollande, premier secrétaire du Parti socialiste, qu'elle a rencontré à l'ENA.

Il n'empêche: chaque semaine apporte sa petite phrase, assurant ainsi sa présence dans les médias. De "disponible si on me le demande" à "je me sens prête" en passant par "une possibilité parmi d'autres".

En attendant, la députée des Deux-Sèvres poursuit son travail au siège du Conseil régional où sa cote de popularité apparaît plus nuancée que dans les sondages. Sa personnalité suscite parfois des commentaires réservés: elle commande, ordonne, décide, irrite. Derrière son sourire avenant, son style est empreint de fermeté.

"Je revendique mon autorité, parce que nous vivons dans un monde qui a besoin de repères, de gens qui décident après avoir écouté", se défend-elle, avant de lâcher: "Pour un homme, on dit qu'il sait se faire respecter; pour une femme, qu'elle fait preuve d'autoritarisme".

"Elle prône la démocratie participative, mais c'est elle qui décide de tout", relève Elisabeth Morin, l'ancienne présidente de la région (UMP), battue en mars 2004.

Ségolène Royal laisse dire, en attendant son heure, confortée par les messages d'encouragement qui arrivent plus nombreux depuis quelques semaines et attentive au changement d'attitude de la part du monde politique et médiatique que constate son entourage.

A ceux qui lui reprochent son absence de plan, elle répond: "Je ne suis pas encore candidate. Si je le deviens, je dirai alors ce que je pense d'un certain nombre de choses".

Elle n'hésite cependant pas à émettre des avis sans ambiguïté sur l'actualité: "On trouve de l'argent pour mettre des policiers dans les trains et dans le même temps, les écoles ont besoin de moyens supplémentaires". L'ancienne ministre refuse une vision "fataliste du déclin", espérant reproduire au plan national certaines de ses mesures régionales.

Après l'ouverture début février d'un site internet "Désirs d'avenir", créé justement pour "structurer le courant de sympathie", elle publiera en avril un livre portant le même titre.

Ce sera "un livre sur les repères, les principes d'action. Et sur ce que je retire de mon expérience de femme politique, de présidente de région", détaille Mme Royal qui vient de faire son entrée dans le stock de marionnettes des Guignols de Canal+.

"Je ne suis pas demandeuse. J'aurais préféré qu'ils ne me remarquent pas", confie-t-elle face à ce nouvel indice de sa notoriété.

vendredi 27 janvier 2006, 19h43
La tenue du sommet unitaire de la gauche le 8 février encore incertaine


PARIS (AFP) - La tenue du sommet unitaire de la gauche le 8 février est encore incertaine, le PCF refusant de fixer par un appel commun le cadre de la rencontre, tandis que les Verts conditionnent leur participation à la définition de ce cadre et d'un ordre du jour "concis mais précis".

La rencontre à laquelle oeuvrent depuis deux mois le PS, les Verts, les Radicaux de gauche et le PCF, est prévue pour le 8 février à Paris sans ordre du jour, sans texte d'appel, sans liste d'invités, "à la cantonade", résume le Mouvement républicain et citoyen (MRC) qui compte y participer.

Lors d'une dernière réunion jeudi entre les quatre partis, pour tenter d'en déterminer les contours, le PCF a une nouvelle fois refusé de souscrire à un appel commun qui fixerait comme horizon le rassemblement de la gauche en vue notamment des échéances électorales de 2007.

Son refus a suscité l'ire des Verts. En l'absence d'un cadrage préalable, ont-ils déclaré vendredi, "les conditions pour la tenue de la réunion ne sont pas réunies". Les Verts souhaitent que la rencontre ait lieu "avec une invitation et un ordre du jour concis, mais précis".

A l'inverse des Verts, le Parti socialiste se montre particulièrement arrangeant: "Nous participerons à cette réunion avec ou sans texte, avec ou sans ordre du jour, avec ou sans invitation", a affirmé vendredi à l'AFP Daniel Vaillant, secrétaire national PS chargé des relations avec les autres partis.

"La symbolique d'une réunion des forces de gauche est importante" et "on ne peut pas désespérer celles et ceux qui souffrent de la politique de régression sociale du gouvernement", a-t-il ajouté.

Pour M. Vaillant, la motivation de la rencontre est double: "Mieux s'opposer aux projets de la droite" et "faire un tour de table pour examiner les conditions dans lesquelles on pourrait préparer 2007 victorieusement".

Le premier secrétaire du PS François Hollande a précisé cette semaine que son parti n'entendait "pas gouverner seul" et désirait être dans "une coalition, dans un contrat de gouvernement avec ses partenaires".

Quant au PCF, les propositions qu'il entend formuler le 8 février omettent soigneusement d'évoquer un "contrat de gouvernement" cher au PS.

Le numéro un du PCF, Marie-George Buffet, a affirmé vendredi que la rencontre doit permettre "un contact permanent" entre les formations de gauche pour conduire ensemble les luttes sociales.

Par ailleurs, elle doit conduire à un programme "anti-libéral" et "de rupture avec les politiques précédentes", qui serait élaboré non par les sommets des appareils, mais dans le cadre de "rencontres publiques" incluant les "citoyens".

Quant à la Ligue communiste révolutionnaire, elle a déjà annoncé son refus de participer au sommet pour parler d'un programme de gouvernement avec les "sociaux-libéraux" du PS.

Pour l'heure l'unité de la gauche est mieux réussie dans la rue: toutes les formations de gauche et d'extrême gauche soutiennent les manifestations nationales du 7 février contre le Contrat première embauche.

samedi 28 janvier 2006, 18h26
Un sondage donne Ségolène Royal meilleure candidate à la présidentielle que Lionel Jospin


PARIS (AFP) - Ségolène Royal devance nettement Lionel Jospin dans la course présidentielle avec 57% des Français qui estiment qu'elle ferait un meilleur candidat socialiste que l'ancien Premier ministre (37%), selon un sondage IFOP pour le Journal du Dimanche à paraître le 29 janvier.

La présidente de la région Poitou-Charente accroît cette avance face à Lionel Jospin auprès des sympathisants de gauche (60% contre 37%) et est préférée par ceux du PS (57% contre 41%).

51% des Français (50% des sympathisants de gauche, et 49% de ceux du PS) lui font confiance pour représenter la France en Europe et dans le monde, alors qu'ils sont 43% à faire confiance à Lionel Jospin (46% à gauche, 50% au PS).

Même score en faveur de Mme Royal pour la confiance que lui accordent les Français pour incarner les idées et les valeurs de la France. Là, 53% des sympathisants de gauche la préfèrent à Lionel Jospin (43%) et ceux du Parti socialiste la choisissent à 54% (43% pour Lionel Jospin).

S'agissant de la capacité des deux personnalités à proposer des idées et des solutions nouvelles pour le pays, 61% des personnes interrogées se prononcent pour Mme Royal et 33% pour M. Jospin. Les sympathisants de gauche, à 63%, et ceux du PS, à 65%, la préfèrent à l'ancien Premier ministre.

Sondage réalisé par téléphone du 26 au 27 janvier auprès d'un échantillon de 968 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas).

Ce petit texte prouve bien que Maman Royale est plus populaire à gauche que PApy JOSPIN, le fantome.

Les Français préfèreraient Ségolène Royal à Lionel Jospin

PARIS (Reuters) - Les Français préfèrent Ségolène Royal à Lionel Jospin comme représentant du Parti socialiste à l'élection présidentielle de 2007, révèle un sondage Ifop pour le Journal du Dimanche.

Selon ce sondage, réalisé auprès de 968 personnes les 26 et 27 janvier, 57% des Français jugent que Ségolène Royal est la meilleure candidate PS, contre 37% qui choisissent l'ancien Premier ministre. Il y a 6% de sans opinion.

Au sein des sympathisants PS, 57% choisissent Ségolène Royal et 41% Lionel Jospin. Il y a 2% de sans opinion.

Les sondés sont 51% à faire confiance à la présidente de la région Poitou-Charentes pour représenter la France en Europe et dans le monde. Ils sont 43% à faire d'abord confiance à l'ancien Premier ministre.

Ils sont aussi 51% à faire confiance à Ségolène Royal pour incarner les idées et valeurs de la gauche, contre 43% pour Lionel Jospin.

Ils sont 61% à faire confiance à Ségolène Royal pour proposer des idées et des solutions nouvelles pour le pays, contre 33% qui font confiance à Lionel Jospin.

dimanche 29 janvier 2006, 20h25
L'ombre de Ségolène Royal sur un premier rendez-vous socialiste
PARIS (Reuters) - Ségolène Royal a de nouveau brillé par son absence dimanche lors du premier rendez-vous de l'année entre direction et militants du Parti socialiste.

Venus écouter leur feuille de route pour 2006, les 1.500 secrétaires de section réunis dans la salle parisienne de la Mutualité ont vu le thème du rassemblement "Combattre la droite et préparer l'avenir" passer au second plan, éclipsé par les rumeurs sur la venue, ou non, de la présidente de Poitou-Charentes.

Inscrite au programme de la table-ronde sur l'emploi des jeunes à l'heure de la mobilisation contre le contrat première embauche du gouvernement Villepin, Ségolène Royal n'a finalement pas fait le déplacement, contrairement à trois autres présidentiables, Dominique Strauss-Kahn, Laurent Fabius et Jack Lang.

La situation météo de sa région, sous la neige depuis samedi, et une angine seraient à l'origine de cette défection de dernière minute.

A la tribune, celle qui est membre de la commission du projet du PS aurait dû débattre notamment avec Laurent Fabius.

"Cela va commencer à se voir, il va bien falloir qu'elle parle un jour", commentait-on dans l'entourage d'un autre présidentiable, soulignant le "manque de concret" de la compagne du premier secrétaire, François Hollande.

Ce silence semble confirmer la stratégie de "non communication" adoptée par Ségolène Royal depuis l'automne, la recette consistant à distiller au compte-gouttes sa présence sur la scène nationale et à laisser les sondages parler pour elle.

Selon la dernière étude d'opinion en date, publiée par le Journal du dimanche, les Français préfèrent Ségolène Royal à Lionel Jospin comme représentant du PS pour la prochaine présidentielle.

"Elle aura l'occasion de s'exprimer. Elle a ses propres obligations", a rappelé François Hollande, visiblement agacé par l'insistance des journalistes à l'interroger sur ce sondage.

"Ce n'est pas le moment de parler de la présidentielle", a-t-il ajouté d'un ton cassant, au terme d'un discours où il a soigneusement évité le dossier de la désignation du candidat socialiste pour 2007.

Henri Emmanuelli, chargé des Etats généraux du projet, a exhorté le Parti socialiste à se concentrer sur le fond, à quinze mois de l'échéance.

"Avant de savoir qui, que, quoi, lançons le train... S'agissant du pilote, croyez-moi on trouvera ce qu'il faut", a-t-il ajouté sous les applaudissements d'une salle jusque là atone.

Ségolène Royal brille par son absence

Tous les présidentiables, à l'exception de la présidente de Poitou-Charentes, étaient hier devant les secrétaires de section socialistes.

ABSENTE, sauf des sondages. Ce n'est pas dans la salle de la Mutualité, qui a accueilli hier à Paris le rassemblement des secrétaires de section socialistes, qu'il fallait chercher Ségolène Royal. Dans la matinée, la présidente de Poitou-Charentes était repartie de Paris pour sa région : les importantes chutes de neige nécessitaient sa présence... Et puis il y avait cette angine blanche qui la gênait pour prendre la parole. Son intervention prévue l'après-midi, face à Laurent Fabius, dans le cadre d'une table ronde consacrée au projet du PS pour les jeunes, a donc été annulée.


L'ambition de rassembler

Il ne restait donc que le sondage paru hier dans le Journal du Dimanche pour faire parler d'elle. Confirmant la tendance des enquêtes précédentes, Royal s'installe comme favorite pour 2007. Elle est jugée par 57% des Français comme une meilleure candidate que l'ancien premier ministre Lionel Jospin.

Mais hier, il n'a pas été question de présidentielle. Pourtant, l'ordre du jour de ce premier rendez-vous collectif de l'année était très large : projet, élections, parité, opposition, rassemblement de la gauche... Les militants en profitent pour interpeller les ténors. En marge de la réunion, le petit groupe Prairial 21 a ainsi réclamé «cinquante circonscriptions» réservées aux candidats issus de l'immigration alors que le parti en propose trois. Les présidentiables présents ont aussi pris la parole. Jack Lang a présenté les nouvelles modalités d'adhésion au parti, Dominique Strauss-Kahn a argumenté sur la campagne des élus locaux contre le coût de la décentralisation, Laurent Fabius s'est exprimé sur le contrat première embauche... Le premier secrétaire a conclu en rappelant la feuille de route : «C'est en 2006 que nous devons préparer 2007». Il a aussi plaisanté : «La météo pas plus que le gouvernement Villepin n'aura raison de nous».


Le PS, qui ambitionne de rassembler la gauche en 2007, s'est efforcé de montrer l'exemple. Deux mois après le congrès du Mans, les adversaires d'hier, Hollande et Fabius, ont échangé de longues poignées de mains devant les caméras.


Au sein du parti, certains maintiennent aussi la pression en faveur de l'organisation de primaires à gauche. Pour le courant Nouveau parti socialiste de Vincent Peillon et d'Henri Emmanuelli, il s'agit même de l'aboutissement de la logique du Mans. «La synthèse, c'était le premier signe du rassemblement», a expliqué Henri Emmanuelli aux cadres de NPS réunis samedi, en insistant sur la «demande sociale» et la «pression de l'opinion publique» en faveur du rassemblement. Le Mouvement des jeunes socialistes, proche de NPS, a aussi adopté une résolution en ce sens, demandant de «tout mettre en oeuvre pour permettre la victoire» en 2007.

Le PS se lance à la recherche de militants

DANS LA LISTE de ses chantiers, le PS a réservé une ligne à ses militants. Pas assez nombreux, trop âgés, trop masculins, en décalage avec le reste de la gauche... Les socialistes s'inquiètent : leur parti ne serait pas représentatif de la société. «Le problème du PS, c'est sa sociologie», observaient certains partisans du non lors de la campagne pour le référendum sur la Constitution européenne. Rappelons que si les militants socialistes avaient choisi le oui, les électeurs de gauche ont préféré dire non.


A un peu plus d'un an de la présidentielle, le PS s'est fixé comme objectif d'augmenter le nombre de ses militants. Avec 127 000 adhérents, dont près de la moitié détient un mandat d'élu, il est loin d'être le parti de masse qu'il rêve de devenir depuis longtemps. Les socialistes ont aussi vu avec inquiétude que l'UMP était passée de 100 000 membres à près de 215 000 en quelques mois.

Chargé du «développement», Jack Lang doit exposer ce week-end aux responsables de fédérations et de sections son plan pour «ouvrir les portes et les fenêtres du parti» et «renforcer son assise».


Principale proposition de la future campagne que le parti compte mener : une adhésion directe au niveau national et à prix unique (16 euros), censée faciliter la démarche du futur nouveau militant. Prudent, l'ancien ministre n'indique pas de chiffre à atteindre. Il souhaite susciter l'intérêt des jeunes, des femmes, de nouveaux milieux sociaux...


«Adhérer au PS, c'est parfois un long chemin», explique Lang. C'est peu dire. Dans les sections et les fédérations, les responsables, qui sont désignés par les militants, rechignent parfois à remettre en cause les équilibres politiques souvent fragiles qui ont permis leur élection. Dans d'autres endroits, on vit encore dans la «hantise de l'entrisme», dit-on. Par le passé, certains groupuscules d'extrême gauche tentaient parfois de «noyauter» les sections socialistes.


Jusqu'à présent, les tentatives menées pour faire adhérer n'ont jamais porté leurs fruits. A la différence des autres formations sociales-démocrates européennes, le PS français ne dispose pas de liens directs avec le monde syndical ou coopératif, qui favoriseraient l'engagement.

Sans responsabilités, «on s'ennuie ferme»


Une fois les rigidités surmontées, encore faudra-t-il faire envie. Or la vie du militant de base n'est pas très rose. «Au PS, quand on ne veut pas être élu ou quand on n'a pas responsabilité, on s'ennuie ferme», dit un membre de la direction. «Les militants ne se sentent pas associés aux décisions.» Le «turn-over» est important : de l'ordre du tiers.


En posant sur la table la question de ses militants, le PS doit aussi s'interroger sur son fonctionnement interne. La nouvelle direction comprend désormais un secrétariat national à la «rénovation» du parti – le mot est à la mode au PS – attribué à une militante de 32 ans, Barbara Romagnan, issue du courant NPS.

Mais deux mois après le congrès, elle n'a toujours pas de feuille de route, n'est pas conviée aux réunions de la «commission de transparence» censée plancher sur le mode de désignation des candidats et n'a pas été associée à la préparation de la campagne d'adhésion.

Lucide sur son poste, elle croit cependant possible une «prise de conscience du parti» qui accepterait d'abandonner certaines pratiques, comme le cumul des mandats, et de favoriser la démocratie interne. Elle prévient aussi : si cette première étape «n'était pas suivie d'effets, elle se transformerait en une nouvelle désillusion à notre égard».