chez nos amis les socialistes

Non je reformule ta réponse: on peut etre de droite et avoir des idées plus social, c est le cas de BOUTIN!!

Johanna a écrit:

Non je reformule ta réponse: on peut etre de droite et avoir des idées plus social, c est le cas de BOUTIN!!

Oui enfin sa revient aux memes

PARIS (Reuters) - Avec le vote de ses 127.000 militants, le Parti socialiste entre mercredi dans une zone de turbulences de quinze jours qui doit en théorie déboucher sur une ligne politique et une direction en vue des échéances électorales de 2007.

Les adhérents ayant rejoint le PS depuis au moins six mois et à jour de leur cotisation sont appelés aux urnes de 18h00 à 22h00 dans leur section pour départager les cinq programmes rédigés par autant de courants.

Exception notable, les bureaux de vote seront ouverts toute la journée dans le Pas-de-Calais, comme le veut la tradition dans la plus grosse fédération du PS, avec 12.000 militants dont beaucoup d'ouvriers astreints à des horaires décalés.

Les premiers résultats sont attendus dès la clôture du scrutin et seront rassemblés au siège du PS, rue de Solférino à Paris, où tous les "éléphants" sont attendus dans la soirée.

Dans la nuit de mercredi, jeudi matin au plus tard, on connaîtra le poids exact des courants et la coloration que les militants entendent donner au projet présidentiel du PS.

Sur cette base, les chefs de courants passeront à l'étape suivante, le congrès national, au Mans du 18 au 20 novembre.

Dans la capitale de la Sarthe, ils auront trois jours pour "faire synthèse" - dans le jargon socialiste, chercher les meilleures alliances en vue de former une direction stable.

L'identité du premier secrétaire ne sera pas connue au Mans même si la nouvelle physionomie du parti donnera des indices précieux sur les chances des uns et des autres. Les militants voteront à nouveau, le 23 novembre, pour élire leur chef.

Ce PS "new look" sera entériné le 26 novembre, lors d'un conseil national.

"RENNES BIS" CONTRE "DIJON BIS"

Sur le papier, après avoir reçu le renfort des plus grosses fédérations, le premier secrétaire, François Hollande, semble en mesure d'atteindre mercredi l'objectif qu'il s'est fixé de 50% des suffrages et de conserver son poste.

Mais plusieurs inconnues planent sur ce scrutin.

Lassée par une sorte de campagne permanente, du "choc" de 2002 à la bataille de la Constitution européenne, la base "préférerait en découdre avec la droite plutôt que de se regarder le nombril", concède Henri Emmanuelli, qui présente un texte commun avec le Nouveau parti socialiste (NPS).

En décembre dernier, la très forte mobilisation des militants (79%) avait joué en faveur du "oui", prôné par la direction (59,9%), qui espère que le scénario se reproduira et profitera à sa "motion 1".

Un "risque" qui pourrait expliquer dans une certaine mesure le "service minimum" assuré par Laurent Fabius, ancien partisan du "non", sur sa "motion 2", la première qu'il défend en son nom propre depuis 1990.

Son entourage aurait cependant fixé à 20% la barre au-dessous de laquelle il ne faudrait pas passer pour préserver les velléités présidentielles de l'ancien Premier ministre.

De plus, de l'ampleur du score des "minorités" dépend la future marge de manoeuvre du camp de François Hollande.

En cas de "poussée" des Fabiusiens et du NPS, qui vise plus du quart des suffrages après avoir réuni 16,88% des voix à Dijon, en 2003, le parti pourrait se retrouver coupé en deux blocs de poids à peu près égaux.

C'est le "spectre de Rennes", le congrès en 1990 dont le parti était sorti en miettes, invoqué par la direction sortante.

Du côté du NPS, on brandit plutôt l'épouvantail d'un "Dijon bis", qui fut à leurs yeux un congrès de "conservation du pouvoir" orchestré par une majorité "hétéroclite et contradictoire".

Les statuts du PS pourraient toutefois sauver la mise de François Hollande et écarter toute cohabitation intérieure. Ils prévoient que si le Conseil national, le "Parlement" du parti, est composé de 204 membres élus à la proportionnelle des courants, il compte également dans ses rangs les 102 premiers secrétaires fédéraux, en grande majorité "hollandais".

Violences urbaines: Jospin dénonce "une politique extrêmement inégalitaire"

PARIS (AFP) - L'ancien Premier ministre Lionel Jospin, interrogé sur France Info, a accusé mardi l'actuel gouvernement de mener "une politique extrêmement inégalitaire", y voyant l'une des raisons des violences urbaines constatées depuis treize jours en France.

"Nous sommes devant un très grave malaise social et une éruption de violence", a-t-il reconnu et "il faut répondre aux deux". "Les formes de cette violence sont totalement inadmissibles", a ajouté M. Jospin, mais "le gouvernement a tendu les rapports sociaux" en menant une "politique extrêmement inégalitaire".

"Il faut le calme", a-t-il réclamé, "il faut que l'ordre républicain soit rétabli". Mais faisant allusion au choix du gouvernement de rétablir la loi sur l'état d'urgence, il a dit que "choisir de recourir à une loi de 1955, d'il y a 50 ans pendant la guerre d'Algérie, ne me parait pas le meilleur des symboles".

"Si le gouvernement ne se sent pas apte à rétablir le calme autrement", a-t-il ajouté, "alors souhaitons qu'il utilise le couvre-feu, l'une des dispositions de la loi, avec discernement et finesse".

Insistant sur "le malaise profond qui existe dans les banlieues", M. Jospin a dénoncé l'affaiblissement ou l'annulation, par le gouvernement Villepin de plusieurs mesures prises par son propre gouvernement, citant la police de proximité, les emplois-jeunes, les adjoints de sécurité ou encore les crédits aux associations que le Premier ministre a d'ailleurs "proposé de rétablir".

Sur les mesures annoncées par le Premier ministre, "je pense qu'il y a un contraste entre ce qui est annoncé sur le terrain de la répression, fût-elle légitime, et ce qui est dit pour faire face à ce gigantesque malaise social", a ajouté M. Jospin. Si elles ont "le mérite de changer de ton par rapport au langage qui avait été employé notamment par le ministre de l'Intérieur", ces mesures sont cependant "sans rapport avec ce qui serait nécessaire".

"Il faut répondre avec plus d'ampleur encore à ce défi de l'intégration républicaine", a-t-il plaidé.

Citation :

Violences urbaines: Jospin dénonce "une politique extrêmement inégalitaire"

Oui faut plus de pouvoirs aux arabes et moins aux francais

jamais de la vie j'espère que tu rigoles !!

Johanna a écrit:

jamais de la vie j'espère que tu rigoles !!

C'est ce que veux Jospin!

comme tout bon socialo ...

en tout cas j'espère que jospin reviendra pour 2007 ... ce sera une bonne chose pour sarko !!!

Citation :

PARIS (Reuters) - A une semaine du congrès du Mans, les militants du Parti socialiste ont clairement tranché en faveur de la ligne défendue par François Hollande, déclare le numéro deux du PS, François Rebsamen.

"La ligne du parti a été tranchée hier soir (...) C'est forcément autour de cette ligne que le rassemblement peut éventuellement se faire" la semaine prochaine, a souligné le bras droit du premier secrétaire lors d'une conférence de presse au siège du PS, rue de Solférino à Paris.

"Le Parti socialiste sort renforcé avec une majorité confortée et stable. Cela va permettre au Parti socialiste d'être en ordre de marche pour présenter un projet mobilisateur aux Français en ayant au coeur et à coeur le rassemblement de la gauche" en vue de 2007, a-t-il souligné.

Après dépouillement de 80.000 bulletins sur 100.000 suffrages exprimés lors du vote des militants PS mercredi, la "motion 1" obtient 56% des suffrages.

La direction aurait désormais le soutien de 65 ou 66 des 102 fédérations départementales, soit quatre ou cinq de plus que lors du congrès de Dijon, en 2003.

Les résultats définitifs devraient être connus en début de semaine prochaine, après la tenue de congrès dans les fédérations pendant le week-end. Ils seront formellement proclamés au Mans.

Le Nouveau parti socialiste (NPS) arrive en deuxième position avec environ 24% et la motion de l'ancien Premier ministre Laurent Fabius atteint "aux alentours de 19%", a précisé François Rebsamen pour qui ces résultats sont "incontestables".

Lors du congrès du Mans, du 18 au 20 novembre, les différents courants tenteront de "faire synthèse", ce qui, dans le jargon socialiste, signifie construire l'alliance la plus large possible pour diriger le parti. C'est ce PS "new look" qui préparera la présidentielle de 2007.

"Les négociations n'ont pas encore commencé mais il est clair qu'elles se feront sur notre texte, nos intentions et avec des conditions très précises", a ajouté François Rebsamen.

Pour les proches de Laurent Fabius, dont les velléités présidentielles semblent compromises, le scrutin de mercredi a été entaché par des "irrégularités massives".

Ils ont annoncé leur intention de contester les résultats d'au moins trois fédérations, le Pas-de-Calais, l'Hérault et les Bouches-du-Rhône.

Des accusations balayées d'un revers de la main par François Rebsamen. "Je ne veux faire d'injure à personne mais si vous étudiez les résultats fédération par fédération, vous vous apercevrez de l'homogénéité du résultat sur l'ensemble du territoire", a-t-il déclaré.

Message Edité, car le Quote était à moitié fait

Hollande rejette toute accusation de fraude

Le Premier secrétaire du parti socialiste a repoussé jeudi soir sur France 2 toute idée de fraude lors du vote sur les motions au PS. Il a assuré que le résultat du vote était "clair".

Citation :

"Il y a eu un vote clair sous contrôle des militants et de la presse" qui a dégagé une "majorité claire" : François Hollande, dont la motion a obtenu une majorité de 54,6% du vote des militants, a refusé jeudi soir de participer au débat sur la contestation des résultats du scrutin. Interrogé sur France 2, le numéro 1 du PS, a ajouté : "je souhaite que les socialistes ne donnent pas cette image d'eux-mêmes", "moi je ne participerai pas de ce débat". "Ce qui intéresse les Français, ce sont les propositions des socialistes qui peuvent être faites pour, dans la crise actuelle, face à une droite qui échoue, donner de l'espérance à notre pays", a-t-il ajouté, "je n'ai pas d'autre priorité".

S'adressant à tous les militants de son parti, François Hollande a souhaité "un rassemblement le plus large possible". "J'y suis prêt", a-t-il assuré en précisant nettement : "à la condition qu'on reste sur la clarté qu'ont voulue les militants, avec tous les militants, à la condition qu'on respecte le vote des militants". "Tout est ouvert", a-t-il ajouté, mais "autour de la majorité claire qui s'est dégagée", c'est à dire autour des propositions de la motion 1 dont il était le premier signataire. "J'ai toujours voulu l'unité des socialistes", a affirmé François Hollande, "c'est encore plus nécessaire aujourd'hui contenu de la situation du pays". Sur cette dernière question, le député-maire de Tulle a qualifié de "mesure lourde" la décision du gouvernement d'instaurer l'état d'urgence et de permettre le couvre-feu. "Il faut que le gouvernement use" de ces nouvelles dispositions, dont le couvre-feu, "avec discernement", a-t-il ajouté en reconnaissant qu'il "faut de la fermeté" tout en regrettant qu'il ait "manqué le dispositif social, le dispositif de justice".

Les Fabiusiens contestent... et font leur propre décompte

Jeudi matin, le sénateur Jean-Luc Mélenchon, signataire de la motion de Laurent Fabius, a affirmé qu'il "ne croyait pas au résultat" du vote des militants socialistes sur les motions, qui a été, selon lui, "arrangé". Il a ajouté sur Canal+ qu'il y avait eu "triche". "Je ne crois pas à ce résultat qui est un résultat arrangé avec des exemples que nous pourrons donner", a-t-il dit, en parlant de "situation grave". Selon lui, "il y a le doute dans des endroits clés".

Vendredi, à l'appui de cette contestation des résultats, les fabiusiens ont fourni de nouveaux chiffres portant sur l'ensemble des suffrages dans les 102 fédérations du PS : les motions Hollande, NPS et Fabius pour le congrès du Mans recueilleraient ainsi respectivement 53,38%, 23,69% et 21,30%. Les chiffres fournis auparavant par la direction du PS étaient les suivants : la "motion 1" défendue par François Hollande obtiendrait 54,65% des suffrages, le NPS 23,94% et la "motion 2" de Laurent Fabius 19,70%. Quelques dixièmes de points qui, au final, ne modifient pas l'équilibre des forces - si ce n'est que, dans le décompte des fabiusiens, la motion Fabius dépasse la barre des 20%.

Les fabiusiens refont les comptes

Les partisans de sa motion contestent certains résultats du vote de mercredi.

Citation :

«Dans un pays capable de donner en quelques heures le résultat d'un scrutin où 40 millions de personnes sont appelées à voter, comment expliquer que le principal parti d'opposition ne puisse pas donner en 24 heures un résultat clair et net pour un scrutin qui concerne seulement 120 000 militants ?» Bonne question. Elle est posée par un dirigeant de la majorité sortante. Lequel ajoute : «Nous avons des méthodes archaïques.» Qui donnaient hier les «résultats provisoires» suivants : 54,64 % pour Hollande ; 23,94 % pour le trio Emmanuelli-Peillon-Montebourg et 19,7 % pour Fabius. Ces résultats sont «incontestables», affirme François Rebsamen, numéro 2 du PS.

Ils sont pourtant contestés par les fabiusiens et, à un degré moindre, par le NPS. Interrogé à ce sujet hier soir sur France 2, François Hollande a déploré que «les socialistes donnent cette image» et défendu «un vote sous contrôle». Rebsamen ajoute : «On ne peut pas dire quand on gagne que tout va bien et quand on perd que tout va mal.» Message adressé aux perdants fabiusiens.

Ceux-ci, comme les dirigeants du NPS, ne remettent pas en cause le rapport de force. Ils se contentent de douter de certains résultats et ont effectué leur propre décompte. Pascal Popelin, premier fédéral de Seine-Saint-Denis, comptabilisait hier en fin d'après-midi 101 729 votants. Il accordait 52,77 % à la motion Hollande ; 24,02 % au NPS et 21,51 % à son champion. Un niveau qui atténuerait, un peu, l'échec de Laurent Fabius. «Des manoeuvres dilatoires ont permis à François Hollande de gagner une bataille de l'opinion, loin de la réalité électorale», dénonce Popelin. Les fabiusiens ciblent les fédérations de l'Hérault, de l'Aude et du Pas-de-Calais, cette dernière étant aussi l'objet de la suspicion du NPS. Hier soir, comme par enchantement, les résultats du Pas-de-Calais étaient «ajustés» lors de la réunion du conseil fédéral. En 24 heures, Fabius a gagné 6 points dans l'affaire, remontant de 19 à 25 %, Hollande passant de 73 à 66 % et le NPS de 8 à 7 %.

Statutairement, les résultats définitifs seront proclamés au Mans à la fin de la semaine prochaine. Avant cela, mardi, la commission de validations des mandats doit régler les différends au cas par cas. Popelin menace : «Ou les choses se passent de manière réglo. Ou on veut nous enfler. Si c'est le cas, on "bordélisera" le congrès.» A l'en croire, ici des militants auraient voté plusieurs fois ; là, il a été impossible de comparer le nombre de votants à celui des bulletins ; ailleurs, des individus non encartés auraient pu voter ; etc.

Les dirigeants du NPS sont plus nuancés. Hier matin, Vincent Peillon constatait des «difficultés» mais jugeait que «cela n'était pas l'essentiel». Hier soir, il s'étonnait des «résultats fluctuants et évolutifs de certaines fédérations» et réclamait «plus de clarté». Entre-temps, il s'était fait souffler dans les bronches par Emmanuelli et Montebourg. Et les trois ont adressé hier soir une circulaire pour inciter leurs troupes à «la prudence».

Source Libération

Ils peuvent critiquer l'UMP, après...

de toute manière au ps les triches sont énormes et ont été toujours de mises ... il y a toujours eu des centaines de nouveaux membres s'inscrivant au ps le soir meme des élections ... bizarre ...

on voit bien que les partis ressemblant a des systemes, a des organisations ne sont pas a l'écoute des citoyens et des sympathisants ...

enfin on va pas s'en plaindre ...

Violences urbaines: Jack Lang demande un fonds d'urgence pour les victimes


PARIS (AP) - L'ancien ministre socialiste Jack Lang a demandé vendredi la création d'un "fonds d'indemnisation" pour les particuliers et les communes victimes des violences urbaines.

"Le devoir de l'Etat est de mettre en place un fonds d'indemnisation des victimes -voitures brûlées, appartements attaqués- (et) d'aider les communes dont les lieux publics -centres culturels, écoles- ont été détruits", a déclaré Jack Lang lors de l'émission "Le Franc parler" de France-Inter, "Le Point" et I-Télé.

Pour le député du Pas-de-Calais, aider les victimes de deux semaines de violences urbaines est "un devoir de solidarité nationale". AP

lp/sb

J'aime pas ce type.

qui l aime a part le ps ?

:: Mobi-tests :: a écrit:

J'aime pas ce type.

moi non plus ... cet homme est antipathique et est pro- mariage gay ...

Citation :

L'ancien ministre socialiste Jack Lang a demandé vendredi la création d'un "fonds d'indemnisation" pour les particuliers et les communes victimes des violences urbaines.

il n'a qu'a faire une collecte au ps ...

je pense qu'il y a des causes plus importantes !!

Johanna a écrit:

je pense qu'il y a des causes plus importantes !!

lesquelles?

le vote des motions a entrainé des querelles au sein du ps ... cette consultation des socialistes francais comme un préambule du congrès du mans dans quelques jours tombe vraiment mal : les francais ont actuellement d'autres préoccupations ... surtout d'autres préoccupations que des enjeux politico-policiens ...
ce vote des motions souligne le décalage réel entre ce grand et vieux parti francais, et le peuple ... la faible représentativité du ps s'explique par quelques chiffres: 72/100 des adhérents sont des hommes, 67/100 ont plus de 50 ans, 70/100 d'entre eux viennent des catégories socio-professionnelles supérieures, 58/100 sont fonctionnaires ou salariés de l'état ...
ceci est la réalité socialiste actuelle !!!

plutot que de trancher entre un socialisme réformiste et un socialisme radical, les citoyens souhaiteraient plutot savoir quelle recette le ps a pour créer des emplois, résorber les déficits, donner une formation a tous les jeunes et surtout rétablir l'ordre dans les banlieues ...

alors bien sur durant ce temps la le ps, cette machine politique écrasante, préfère choisir ses alliances, choisir ses futurs candidats ...

PARIS (Reuters) - Partisans de François Hollande et de Laurent Fabius ont appelé au rassemblement le plus large possible lors du congrès du Parti socialiste, en fin de semaine, au nom de l'unité de la gauche face à la crise sociale que traverse la France.

Selon les résultats définitifs du vote des militants du PS, mercredi dernier, la motion défendue par le premier secrétaire arrive en tête. Cependant, avec 53,63% des suffrages, la majorité sortante est moins solide qu'elle ne pouvait l'espérer.
La "motion 2" de Laurent Fabius, qui promettait de donner un "coup de barre à gauche", est créditée de 21,17% des voix des militants. Les premiers résultats le plaçaient sous la barre des 20%, son entourage dénonçant des "irrégularités massives".

A quatre jours de l'ouverture du congrès au Mans, un sondage CSA publié par Le Monde lundi jette une lumière crue sur les capacités du PS à incarner une véritable force d'opposition.
Pour 57% des Français, le Parti socialiste est totalement déconnecté de leurs préoccupations. A 18 mois de l'élection présidentielle, ils sont 60% à estimer que le PS ne sera "pas capable" de l'emporter en 2007.

"Compte tenu de la situation en France, on ne peut pas continuer à donner le sentiment qu'il n'y a pas de réponse collective des socialistes à la crise urbaine et sociale", a dit à Reuters Claude Bartolone, bras droit de Laurent Fabius.

François Hollande avait estimé il y a un mois qu'il n'y avait "rien d'irréductible" entre les différentes motions. Credo repris aujourd'hui par les Fabiusiens pour qui "peu de choses sont incompatibles" avec la motion Hollande malgré une campagne interne virulente contre un texte "mou et sans arêtes".

Le programme du premier secrétaire, "c'est comme l'eau dans un cocktail, ça n'a pas de goût. Il faut maintenant décider le parfum", confirme un membre du premier cercle fabiusien.
Les proches de l'ancien Premier ministre veulent notamment des garanties sur un renforcement de l'opposition au gouvernement et la certitude que le candidat socialiste en 2007 ne signera pas la Constitution européenne s'il est élu.
"De quoi permettre à la motion Hollande de se rattraper à l'oral après avoir manqué l'écrit", ajoute Claude Bartolone.



"FUMÉE BLANCHE"

Au Mans, les courants tenteront de "faire synthèse" ce qui, dans le jargon socialiste signifie rechercher l'alliance la plus large pour diriger le parti.
Les statuts du PS stipulent que cette synthèse doit s'organiser autour de la motion majoritaire, lors de la réunion de la "commission des résolutions", samedi soir au Mans.
Mais rien n'est obligatoire.

En 2003, lors du précédent congrès national, à Dijon, les courants n'étaient pas parvenus à s'entendre.
Leur offre sur la table, les Fabiusiens attendent que la direction "hollandaise" leur fasse des propositions concrètes. Pour l'instant, affirme Claude Bartolone, il n'y a eu "aucun contact" entre les deux camps.

Pour Julien Dray, "une direction confortée et un rassemblement, c'est comme fromage et dessert, c'est mieux".
Mais les conditions sont claires, prévient le porte-parole du PS. La synthèse se fera autour de la motion majoritaire et elle impliquera la "solidarité à l'égard de la direction du parti". En d'autres termes, "pas question d'être dans la salle avec Hollande et dans la cour contre lui".
Pas question non plus de réécrire les motions d'orientation.

"Si on nous dit qu'il faut mettre 'vive la VIe République' dans notre texte, il ne peut pas y avoir de synthèse", ajoute le député de l'Essonne dans une allusion au programme du Nouveau parti socialiste (NPS).
Au sein du courant du trio Arnaud Montebourg-Vincent Peillon-Henri Emmanuelli - 23,5% du parti selon les résultats définitifs - toute cette agitation laisse un goût amer.

"Si c'était pour jouer 'Embrassons-nous Folleville" dimanche au Mans, on n'avait qu'à s'embrasser dès juillet", dit un proche d'Henri Emmanuelli, pour qui le PS "a perdu trois précieux mois" pour organiser un congrès "qui ne clarifie rien".
Avant une réunion de la direction du NPS mardi soir, son porte-parole, Benoît Hamon, assure que son courant est "toujours sur la préservation de (sa) ligne minoritaire indépendante".

tu as mis en ligne le meme article ...

Emmanuelli: le NPS veut de "sérieux changements" au PS

PARIS (AFP) - Henri Emmanuelli, codirigeant du courant Nouveau parti socialiste au PS, estime qu'une synthèse avec la majorité de François Hollande au congrès du Mans n'est possible qu'à condition de "changements sérieux" dans le parti, dans un entretien au Monde daté de vendredi.

"La synthèse est souhaitable, elle n'est pas indispensable", juge-t-il, en prévenant qu'elle ne se fera pas "à n'importe quel prix".

Il a précisé que le NPS voulait "des changements sérieux sur plusieurs points", parmi lesquels "le respect du non à la constitution européenne", "l'abrogation des lois de la droite".

Le NPS veut "aussi renouveler les pratiques du parti, avec une opposition résolue au gouvernement". "La façon dont on s'y prend n'est pas toujours lisible", a-t-il dit en citant l'exemple de l'attitude du PS sur l'état d'urgence.

"J'aimerais que ce congrès soit celui d'une prise de conscience : les Français rejettent le libéralisme", ajoute-t-il.

Interrogé sur les primaires organisées par la gauche italienne pour désigner son chef de file, Henri Emmanuelli a rappelé qu'il avait fait cette proposition dès le 29 mai. "Ce sera difficile, mais à titre personnel, j'aimerais beaucoup que l'on explore cette voie", dit-il.

Socialistes en mal de projet cherchent unité

LE MANS, Sarthe (Reuters) - Déstabilisé par plus d'un an de querelles européennes, le Parti socialiste se lance vendredi à la recherche d'un modus vivendi en vue de 2007.

Le 74e congrès du PS s'ouvre en milieu d'après-midi au Parc des Expositions du Mans où plus de 4.000 personnes sont attendues. Les trois jours de débats doivent déboucher sur la ligne politique et les instances dirigeantes qui mèneront les socialistes à la présidentielle.

Sur fond de crise dans les banlieues, une nuée de sondages est venue souligner cette semaine le décalage entre le PS et les attentes des Français, qui doutent de sa capacité à proposer une alternative et à revenir au pouvoir dans 17 mois.

Dans le même temps, Dominique de Villepin et Nicolas Sarkozy, candidats potentiels de la droite en 2007, ont vu leurs cotes de popularité dopées par leur gestion de la crise dans les quartiers sensibles.

Cette combinaison - "La France est en état d'urgence politique", s'alarme Jean-Luc Mélenchon sur son blog - a amené les principaux responsables socialistes à changer radicalement de ton après les invectives qui ont suivi le vote des militants. L'heure est officiellement au projet et à l'unité, au moins en apparence.

Devant les caméras, les "éléphants" ont repris langue cette semaine. Alors qu'ils ne s'étaient pas vus depuis près d'un an, François Hollande et Laurent Fabius ont petit-déjeuné ensemble pendant une heure jeudi matin. La veille, le premier secrétaire avait reçu le Nouveau parti socialiste du trio Montebourg-Peillon-Emmanuelli.

"Je crois qu'il y a un grand besoin d'unité en tout état de cause (...) L'urgence absolue c'est que les socialistes proposent", a déclaré Fabius en quittant le siège du PS.

La semaine dernière, la "motion 2" que défendait l'ancien Premier ministre devant les militants est arrivée en troisième position, derrière celles de François Hollande et du NPS.

COMMISSION DES RESOLUTIONS

Au nom de l'unité indispensable face à la crise sociale et urbaine, les Fabiusiens ont été les premiers à réclamer un accord général entre courants, la fameuse "synthèse". Après s'être attachés à pointer les carences de la motion Hollande pendant la campagne interne, ils insistent depuis sur ce qui rapprochent les socialistes.

"Huit candidats à l'Elysée, et toujours pas de projet pour le PS, lit-on ici ou là. En réalité, le PS a un projet, affiné de congrès en congrès depuis dix ans", écrit vendredi le député européen fabiusien Henri Weber dans Le Monde.

Si alliance il devait y avoir au Mans, elle verrait le jour au sein de la "commission des résolutions", qui doit se réunir samedi soir. Sur la base de la motion majoritaire, les courants sont appelés à y proposer les amendements qu'ils jugent nécessaire pour infléchir la ligne du parti.

Laurent Fabius demande une "ligne clairement de gauche" ainsi qu'une "opposition frontale" au gouvernement Villepin, une antienne qui figurait déjà dans le PV de fin de congrès à Dijon.

Il exige également que soit écrite noir sur blanc la règle selon laquelle, en cas de victoire en 2007, le prochain président socialiste ne signe pas la Constitution européenne. En somme, rien de "rédhibitoire" pour les tenants de la motion Hollande, assure Pascal Popelin, un proche de l'ancien Premier ministre.

Du côté du NPS, on refuse "une synthèse bricolée" par avance et on renvoie à la commission des résolutions.

"Il faut éviter les postures et les jeux de rôles", prévient le porte-parole Benoît Hamon. "Nous voulons mettre du poids dans la discussion", renchérit le député de la Nièvre, Christian Paul.

Dans la balance du NPS, on trouve un traité social et un tarif extérieur commun européens, un rééquilibrage du partage de la valeur ajoutée, un agenda de "reconquête des droits sociaux" et le passage à la VIe République, parlementaire, chère à Arnaud Montebourg.

Lors de leur entrevue jeudi, François Hollande et Laurent Fabius ont fait un premier pas vers une entente. Ils sont convenus que le projet et la désignation du candidat présidentiel socialistes devraient être préparés de "manière pluraliste".

Ce dernier point est l'une des principales pommes de discorde entre le camp des Hollandais - qui compte au moins trois présidentiables, Dominique Strauss-Kahn, Jack Lang et Ségolène Royal - et des Fabiusiens, qui tentent de préserver les chances de leur champion.

Citation :

François Hollande met le PS au service des Français

par Jacques Clément et Laure Bretton

LE MANS, Sarthe (Reuters) - Après avoir obtenu le ralliement de ses opposants internes, François Hollande a mis dimanche le Parti socialiste "au service de la France", à 18 mois des élections présidentielle et législatives de 2007.

Le message du 74e congrès du PS est "limpide, simple, évident et doit être entendu de tous : les socialistes sont désormais tous rassemblés pour servir la France", a déclaré le Premier secrétaire à 4.000 congressistes réunis au Parc des expositions du Mans depuis trois jours.

"Fatigué mais heureux" après une nuit de négociations, il a fourni au PS son slogan pour 2007, dans un discours de clôture de près d'une heure et demie.

"La victoire est possible, à nous de la rendre inéluctable", a-t-il lancé d'une voix éraillée. Désormais, "le seul mois de mai qui nous intéresse (...), c'est le mois de mai 2007".

Le député de Corrèze faisait allusion au référendum du 29 mai dernier sur la Constitution européenne, qui a lézardé la maison socialiste au cours des 18 derniers mois.

Dans la nuit, les partisans de l'ancien Premier ministre Laurent Fabius et le Nouveau Parti socialiste (NPS) ont accepté de faire la "synthèse" avec la direction sortante du PS, derrière le premier secrétaire, pour présenter un front commun.

"Le contexte (...) nous obligeait à renouer le fil", a reconnu François Hollande, en faisant référence aux trois semaines de violences urbaines que vient de connaître la France.

Il a promis, une fois la gauche de retour au pouvoir, de "répondre (aux) promesses d'égalité et de fraternité" dont est porteur, selon lui, le socialisme.

"Nous ne sommes pas là simplement pour être disponibles, pour éteindre les incendies (...) Nous aspirons à gouverner. Alors proposons !" a-t-il dit, reprenant les grands thèmes de sa "motion" intitulée "Volonté, Vérité, Unité", qui a obtenu la majorité des voix des militants la semaine dernière.

Samedi soir, tous les courants du PS ont adopté une résolution sur la crise "sociale et urbaine", réclamant une loi de programmation pour les quartiers défavorisés et détaillant leurs priorités en matière d'emploi et d'éducation.

Dans les banlieues comme ailleurs, "la droite crée le désordre social pour incarner l'ordre public" depuis 2002, a accusé François Hollande, avant de s'en prendre aux trois principales figures de l'actuel exécutif.

"LE PLUS DUR COMMENCE"

Le chef de l'Etat, Jacques Chirac, continue de promettre "comme un candidat mais n'agit jamais comme un président", a déclaré le dirigeant socialiste. Le Premier ministre, Dominique de Villepin, "qui veut apparaître comme un homme neuf (...), n'est pas élu et en tire même fierté".

Quant au ministre de l'Intérieur et président de l'UMP, Nicolas Sarkozy, il n'est en réalité que "ministre de lui-même", a-t-il ajouté. "Il nous dit qu'il parle comme tout le monde mais le rôle d'un ministre, surtout de l'Intérieur, c'est de parler au nom de tout le monde."

En matière économique, "ne laissez jamais dire que la droite sait gérer l'économie française en bon père de famille", a poursuivi François Hollande sur un ton de plus en plus vif. "Avec des pères comme ça, on préfère être orphelin."

Le premier secrétaire du PS a reconnu que "le plus dur" commençait pour lui à la tête d'un parti où fleurissent les candidats à l'élection présidentielle de 2007.

"Je suis sûr qu'il y en aura bientôt moins, ces affaires-là, ça se décante", a voulu croire François Hollande, qui a pour sa part annoncé son intention de quitter son poste après 2007.

Mercredi, il sera le seul candidat à sa succession et garde de ce fait la main sur le calendrier du parti et la désignation du prétendant socialiste à l'Elysée.

Il n'y aura aucun "homme providentiel" pour l'échéance de 2007 et le choix d'un candidat reviendra aux militants, a insisté le premier secrétaire.

En tout état de cause, "il n'y aura qu'un seul candidat ou candidate (du PS) à l'élection présidentielle et nous serons tous derrière lui ou elle", a-t-il souligné, en terminant son allocution les bras levés en signe de victoire.

Après son discours, alors que la salle se vidait, les enceintes ont diffusé une bande-sonore en forme d'encouragement, "On vous souhaite tout le bonheur du monde", chanté par le groupe de reggae français Sinsemilia.