Il y a quelque chose de pourri au Royaume d'Angleterre

Chirac amuse ses amis Poutine et Schröder à Kaliningrad



Les blagues anti-Blair ont fusé lors de la fête pour les 150 ans de la ville.

De quoi Poutine, Schröder et Chirac peuvent-ils bien plaisanter lorsqu'ils se retrouvent pour un sommet à trois sur une terrasse ensoleillée de la région de Kaliningrad, à l'occasion des 750 ans de la ville ? Des Britanniques, bien sûr. Jouant les boute-en-train, sans se douter que quelques journalistes les écoutaient, Chirac s'est lancé hier dans une série de blagues sur le dos des Anglais, faisant bien rire Poutine et Schröder. «La seule chose qu'ils ont faite pour l'agriculture européenne, c'est la vache folle», a ainsi balancé Chirac, prévenant ses deux compères que, de toute façon, «on ne peut pas faire confiance à des gens qui ont une cuisine aussi mauvaise» : «Après la Finlande, c'est le pays où on mange le plus mal.» «Et les hamburgers ?», a tenté Poutine, qui cultive un reste de rivalité avec les Etats-Unis. «Non, non, les hamburgers, ce n'est rien encore», a répondu Chirac. Et le président français de raconter encore comment l'Ecossais lord Robertson, ancien secrétaire général de l'Otan, lui avait fait goûter une spécialité peu ragoûtante de son pays : «De là, nos difficultés avec l'Otan...»

Tour d'horizon. Pour changer de sujet, Schröder a alors suggéré que Russes et Français unissent leurs candidatures pour les Jeux olympiques de 2012, qui doivent être attribués mercredi. «Oui, on peut faire un projet commun, si Moscou l'emporte», a rétorqué Chirac, décidément très en forme. «Ah, ces Français !», a soupiré Poutine, qui parlait allemand avec Schröder. «Oui, ils sont comme cela, les Français, a confirmé le chancelier. Dans l'Union européenne, ils font toujours des compromis avec mon argent.» Chirac, du tac au tac : «Je prends l'argent où il est.»

Après cette mise en jambes, les trois hommes ont tout de même fait un tour d'horizon des questions d'actualité, à huis clos, pour assurer ensuite qu'ils avaient des positions très proches sur les principaux sujets qui seront discutés en fin de semaine au sommet du G8 : la nécessité d'une «augmentation sensible de l'aide au développement» et l'espoir d'une résolution sur le réchauffement climatique.

Les protestations des présidents polonais et lituanien, voisins de Kaliningrad et choqués de ne pas avoir été invités à cet anniversaire, ont été écartées d'un revers de main par les trois compères. L'anniversaire de Kaliningrad (ex-Königsberg), ville prussienne fondée par les chevaliers Teutoniques et annexée par la Russie en 1945, est une «affaire intérieure russe», a assuré Poutine. Chirac a dit ne pas voir «ce que quiconque peut avoir à commenter sur ce point».

Confiance. Quant à Schröder, il a surtout exprimé sa «gratitude» d'avoir été invité à cet anniversaire : «C'est une nouvelle preuve de confiance envers l'Allemagne.» Schröder a remercié pour le petit geste de la Russie : rebaptiser l'université de Kaliningrad du nom du philosophe allemand Emmanuel Kant, natif de la ville. «Je vous suis personnellement très reconnaissant», a répété le chancelier, humblement.

La belle bande de comiques

N'empêche que je préfère largement Blair à Chichi et Schröder

moi c'est blair aussi !

quand a schroeder, il passe bien devant les médias et semble sympathique mais bon ...

Comment faites vous pour pouvoir comparer ces deux clowns?

chichi est depassé ... blair est un libéral donc c'est UN AMI

il faut un modèle libéral en france

En tt cas, c'est pas le mien... lol

pourquoi

J'ai pu titrer autrement : les effets néfastes d'un libéralisme forcené !

Mais, lisez ce qui suit :

C’est le côté sombre du brillant modèle britannique: si le nombre de pauvres a diminué sous le gouvernement Blair, les inégalités sont de plus en plus criantes.

Londres/Paul raw
Publié le 17 février 2006

Charles Dickens, s'il vivait aujourd'hui, aurait encore de quoi nourrir sa veine littéraire. Il trouverait matière à s'indigner dans le plus inattendu des résultats d'une enquête, publiée mercredi, par l'association caritative Shelter: plus d'un million d'enfants vivent sans domicile fixe ou dans des logements insalubres.

Selon cette organisation philanthropique, en trente ans, le nombre de familles entassées dans des conditions insalubres est passé de 6400 à 101 070. Et depuis la venue au pouvoir de Tony Blair, en 1997, le nombre de familles SDF a progressé de 17%. A l'écouter, plus d'un million de foyers sont logés dans des taudis, des bed and breakfast ou des foyers, la plupart du temps surpeuplés.

Faisant allusion au célèbre film de Ken Loach Cathy Come Home (Cathy revient à la maison) dont la diffusion avait été à l'origine de Shelter, son directeur, Adam Sampson estime qu'aujourd'hui «Cathy a encore moins de chance qu'à l'époque de se loger».

En effet, l'incitation à l'accès à la propriété a amené le gouvernement conservateur au pouvoir entre 1979 et 1997 à réduire la construction de HLM. Par ailleurs, l'encouragement à l'achat par les locataires de leur habitation de la commune à loyer modéré a réduit le parc immobilier abordable à sa portion congrue. L'envolée des prix, en particulier dans le sud-est et à Londres en particulier est un autre obstacle au logement.

A Londres, qui possède le plus haut revenu d'Europe par tête d'habitant, les prix de l'immobilier atteignent des sommets. Résultat, selon Shelter, 250 000 enfants sont obligés de partager la chambre de leurs parents et 100 000 dorment dans une pièce qui n'est pas une chambre à coucher, faute de place.

Cette pénurie de logements entraîne des problèmes scolaires et sanitaires importants, ce qui ne surprendrait pas ­Dickens. La pauvreté infantile est la plus forte parmi les minorités pakistanaise et bangladeshie, aux familles nombreuses.

Si le nombre de pauvres a diminué sous le New Labour, les inégalités se sont accrues. «Malgré son engagement à éradiquer la pauvreté des enfants, le gouvernement ne s'exprime pas et ne défend pas publiquement et de manière cohérente une Grande-Bretagne plus juste et plus égale», affirme un rapport de l'Institute of Public Policy Research, publié l'an dernier, traitant de l'augmentation du fossé entre riches et pauvres. Ainsi, le pourcentage des richesses détenues par les 10% les plus fortunés est passé de 47 à 54%.

A l'évidence, donc, le très faible taux de chômage masque d'énormes disparités. Comme l'indique Peter Townsend, professeur à l'Université de Bristol, spécialiste mondial des questions relatives à la pauvreté, «la prospérité économique a tendance à réduire la compassion. Ceux qui ont un emploi semblent se désintéresser du sort des SDF et des mal-logés, estimant que leur sort est volontaire, résultat du phénomène du poverty trap (piège de la pauvreté) tissé de bonnes intentions que l'Etat providence tend lui-même aux pauvres.»

Si la société britannique a conservé une dimension de civilité et de cohésion que les Etats-Unis n'ont plus, la loi du libéralisme économique est également dure aux faibles. A commencer par les enfants.

SOURCE
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Vous comprendrez, à la lecture de ce terrifiant article, que je combatte le libéralisme et ses adeptes, ainsi que je me bats (virtuellement) pour le maintien de notre système social en France, qui certes n'est pas parfait, mais évite d'avoir des enfants laissés pour compte, comme chez nos voisins de la "perfide Albion", entonnons l'hymne "God save the childs"

VEGA Thierry

Ton titre,c'est un clin d'oeil à Hamlet?

Régulator a écrit:

Ton titre,c'est un clin d'oeil à Hamlet?

D'aprés toi mon brave ?

En tout cas cela a rapport avec les conséquences néfastes du libéralisme des rosbeef !

Thierry

Voila les résultats du communautarisme anglais ... Essayons d'éviter cela en France svp !