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 Chirac en Inde

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nicolasl
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MessageSujet: Chirac en Inde   Chirac en Inde EmptyLun 20 Fév - 0:39:42

dimanche 19 février 2006, 10h23
En Inde, Chirac veut marquer des points face aux Américains


NEW DELHI (Reuters) - Jacques Chirac est arrivé dimanche en Inde pour une visite d'Etat destinée à intensifier le "partenariat stratégique" entre Paris et New Delhi au bénéfice des entreprises françaises, qui disputent aux Américains d'importants marchés dans les domaines sensibles de la défense et du nucléaire.

L'hypothèque Clemenceau levée par le président français avant son départ, "l'affaire" Lakshmi Mittal - l'OPA hostile de Mittal Steel sur Arcelor - pourrait peser sur la visite présidentielle, qui intervient avant la venue de George W. Bush en mars.

En provenance de Bangkok, où il a vanté "les atouts" de la France, Jacques Chirac devait rencontrer sans attendre des chefs d'entreprise et des représentants du monde économique dans un hôtel de la capitale.

Dans la ligne du partenariat stratégique" scellé en 1998, "il s'agit pour nous de tisser entre chefs d'entreprise, cadres et responsables indiens et français des liens humains et professionnels", souligne Jacques Chirac dans une tribune parue dans"The Economic Times".

En clair, la France entend placer ses pions sur le marché à forte croissance de "l'éléphant" indien, eldorado des délocalisations et du "back office", qui vise une croissance supérieure à 8% pour 2006.

La France n'est aujourd'hui que le 15e fournisseur de l'Inde et son 11e client. Ses exportations vers le sous-continent ont toutefois connu une percée en 2005 (+45%).

Le chef de l'Etat, accompagné de cinq ministres, a convié en nombre les grands patrons français, dont plusieurs figures du CAC 40.

"Il n'y a pas de compétition entre la France et les Etats-Unis, mais la France tient aussi à avoir une place qui doit naturellement être la sienne en Inde", a souligné samedi Jacques Chirac.

EADS, qui a enregistré en 2005 en Inde un volume record de commandes d'Airbus et d'ATR pour 12,5 milliards d'euros, brigue un contrat portant sur la vente de 43 appareils de la famille A320 à la compagnie Indian Airlines. Un contrat avec Kingfisher Airlines pour la vente de 20 ATR 72-500 est en bonne voie.

C'est dans le domaine de la défense que le rapprochement politique souhaité par Jacques Chirac est susceptible de favoriser les entreprises françaises, face à des Indiens qui jouent de leur statut de champions de la mondialisation et oscillent habilement entre Français et Américains.

Ainsi un accord de défense sera signé entre l'Inde et la France pour conférer "une base juridique" à la coopération existante, mais New Delhi n'a toujours pas arrêté son choix pour l'achat de 126 avions de chasse.

L'ENJEU NUCLEAIRE

Dassault s'étant retiré cette semaine, l'Eurofighter d'EADS est en compétition avec le Mig 29K russe, le Grippen de Saab et le F-16 américain.

Le budget de la défense indienne représente plus de 3% du produit national brut (PNB), un budget colossal supérieur à 19 milliards de dollars.

Dans le domaine nucléaire, autre terrain de rivalité avec Washington, l'accord de coopération que la France avait appelé de ses voeux en septembre 2005 lors de la visite à Paris du Premier ministre indien, Manmohan Singh, n'est toujours pas formalisé. Une simple déclaration sera signée en ce sens au cours de la visite de Jacques Chirac.

La France souhaite assouplir les règles du Groupe des pays fournisseurs du nucléaire (NSG), "dans le respect des exigences de la non-prolifération", pour permettre à l'Inde d'accéder à la technologie nucléaire, mais les Américains bloquent.

L'Inde, puissance nucléaire déclarée depuis 1998, n'est pas signataire du Traité de non-prolifération (TNP) et du Traité d'interdiction des essais nucléaires (CTBT).

Elle a conclu en juillet 2005 avec les Etats-Unis un accord déterminant qui ouvre la voie à des transferts de combustibles et de technologie, New Delhi s'engageant à dissocier ses activités nucléaires civiles et militaires et à autoriser des inspections de l'Agence internationale de l'énergie atomique.

Ce dossier sensible traverse depuis des turbulences: New Delhi, tiraillé entre son alliance traditionnelle avec l'Iran et son partenariat stratégique avec Washington, considère que les conditions posées par les Etats-Unis et les 43 autres membres du NSG portent atteinte à sa souveraineté.

"Si on n'aide pas l'Inde à faire de l'électronucléaire, nous allons développer une cheminée de gaz à effet de serre", a justifié samedi Jacques Chirac, récusant une stratégie du "deux poids, deux mesures" envers l'Iran et l'Inde.

L'heure est clairement à la conciliation avec New Delhi, et le président français n'a de cesse de désamorcer la polémique autour de l'OPA du magnat indien de l'acier Lakshmi Mittal sur le groupe sidérurgique européen Arcelor.

Les autorités indiennes se sont émues de la "xénophobie" européenne et ont menacé Bruxelles de bloquer les négociations à l'Organisation mondiale du commerce (OMC).

Jacques Chirac devrait répéter que les réserves de la France et du Luxembourg, notamment, ne sont en rien fondées sur "la personnalité et la nationalité" de Lakshmi Mittal, qui sera présent à New Delhi.

On ignore pour l'heure si le président français rencontrera le dirigeant de Mittal Steel.
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nicolasl
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MessageSujet: Jacques Chirac défend sans complexes Areva   Chirac en Inde EmptyLun 20 Fév - 0:40:55

dimanche 19 février 2006, 16h48
Nucléaire indien: Jacques Chirac défend sans complexes Areva face à l'offre américaine

Au premier jour de sa visite en Inde, Jacques Chirac a défendu dimanche les atouts du groupe français Areva pour doter l'Inde de nouvelles centrales nucléaires, en soulignant les "aléas" de l'offre américaine concurrente.

Une telle offre commerciale est toujours suspendue à un accord au sein du NSG (Nuclear Suppliers Group), dont sont membres autant Paris que Washington, qui autoriserait New Delhi à développer un programme nucléaire civil, bien que non signataire du Traité de non prolifération nucléaire (TNP).

Un pas vers un tel accord a été franchi le 18 juillet 2005 avec la signature d'un accord entre Washington et New Delhi, qui stipule que l'Inde doit séparer ses programmes nucléaires civil et militaire et accepter les contrôles de l'AIEA. Mais celui-ci n'a pas encore été ratifié par le congrès américain, ni par l'Inde.

C'est "une affaire que le gouvernement (français) suit particulièrement de très près", a souligné Jacques Chirac dimanche, lors d'une réunion de travail avec des grands patrons français, dont ceux de Carrefour, Dassault aviation, EADS, Alstom, Areva ou Suez, dans un hôtel de New Delhi.

Selon lui, "il y a lieu d'être optimiste" sur la possibilité de trouver un accord international. Car "c'est en réalité l'intérêt de tout le monde que d'avoir une Inde qui produise son énergie pour soutenir son développement".

"Nous attendons avec beaucoup d'impatience cet accord politique", a expliqué la présidente du directoire d'Areva, Anne Lauvergeon. "Il faut trouver le chemin", même s'il "est un peu complexe", a-t-elle ajouté. Car "il n'y a pas de possibilité pour nous de travailler dans un pays qui n'accepte pas les contrôles intégraux de l'AIEA (...) Nous sommes là-dessus intraitables".

Anticipant sur la levée de ces obstacles juridiques, Jacques Chirac a défendu sans complexes dimanche les atouts d'Areva pour bâtir les 25 à 30 centrales nucléaires que l'Inde voudrait construire d'ici 2020. Le président américain George W. Bush est quant à lui attendu en Inde début mars.

"La solution française est sans aucun risque", alors qu'une "solution américaine est tout de même soumise aux aléas permanents que représente le Congrès", a lâché le président français.

"Nos amis américains ne sont pas compétitifs dans cette affaire", assurait-on même dans son entourage.

Et ce dossier n'a rien à voir avec celui du nucléaire iranien, ajoutait-on de même source: "le problème de l'Iran, ce n'est pas l'accès à la technologie électronucléaire" civile, "c'est un problème touchant à l'éventuel développement d'un programme qui serait nucléaire militaire".

Désireux de renforcer la présence commerciale française en Inde, Jacques Chirac a pu assister dimanche à New Delhi à la signature d'un contrat entre le groupe européen d'avions de transport régional ATR et la compagnie aérienne indienne Kingfisher Airlines, pour l'achat de 15 ATR 72-500, pour un montant de 270 millions de dollars. Ces achats viennent s'ajouter aux 20 appareils ATR déjà commandés par Kingfisher Airlines en novembre.

Le président exécutif d'EADS Noël Forgeard a par ailleurs confirmé la signature d'un accord de coopération entre Astrium et l'Indien ANTRIX/ISRO pour la construction de satellites de télécommunications franco-indiens. Le premier sera vendu à la société Intelsat. "Nous espérons en vendre entre deux et quatre par ans", a expliqué M. Forgeard. EADS espère par ailleurs toujours conclure un contrat de vente de 43 Airbus A320 avec Indian Airlines début 2006.

Jacques Chirac a néanmoins tancé les grands patrons français dimanche, les jugeant pas assez solidaires avec les PME dans la conquête des nouveaux marchés. "Je ne suis pas là pour vous donner des leçons", mais "le développement économique, c'est un travail d'équipe", a-t-il dit.

Or, "chez les Français, on a tendance au chacun pour soi (...) Chacun y va pour soi, défend ses intérêts", a-t-il déploré. "C'est très dommage", car "arriver solidaires sur un marché (...) ça a un impact beaucoup plus important".

L'entourage du président français s'efforçait par ailleurs de minimiser dimanche les effets sur les relations franco-indiennes des réactions indignées en France à l'annonce de l'OPA/OPE lancée par le groupe Mittal Steel, dont le PDG est d'origine indienne, sur Arcelor.

Alors que Jacques Chirac pourrait rencontrer Lakshmi Mittal pendant sa visite en Inde, l'entourage du président français a assuré que si c'était le cas il n'aurait "aucune raison de ne pas le saluer". Car "le fait que M. Mittal soit d'origine indienne n'a strictement aucun rapport avec ces problèmes". AP
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nicolasl
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MessageSujet: l'achat de 43 Airbus par Indian Airlines "fait à 97%&qu   Chirac en Inde EmptyLun 20 Fév - 0:42:12

dimanche 19 février 2006, 16h47
EADS: l'achat de 43 Airbus par Indian Airlines "fait à 97%"



NEW DELHI (AFP) - Le co-président exécutif du groupe européen EADS Noël Forgeard a assuré dimanche à New Delhi que l'achat de 43 Airbus (Paris: NL0000235190 - actualité) de la famille des A-320 par la compagnie aérienne indienne Indian Airlines était "fait à 97%".

"On nous dit que c'est fait à 97%", a-t-il dit lors d'une rencontre d'une trentaine de patrons français avec le président français Jacques Chirac qui a entamé dimanche une visite d'Etat de deux jours en Inde.

"Les 3% qui restent, on espère qu'ils seront levés d'ici demain", a ajouté M. Forgeard.

Le contrat pour l'achat par Indian Airlines de 20 Airbus A-319, 19 A-321 et quatre A-320 avait été confirmé fin septembre 2005, après des années de report, à la suite du voyage du Premier ministre Manmohan Singh à Paris.

M. Forgeard n'a pas précisé le montant du contrat.

La compagnie indienne entend moderniser sur cinq ans une flotte vieillissante afin de pouvoir rivaliser avec les compagnies privées, en plein essor.

Le gouvernement prévoit une croissance annuelle de 20% du trafic aérien intérieur et international avec 50 millions de passagers dans les cinq ans.
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nicolasl
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MessageSujet: Signature d'un accord sur la vente d'avions ATR   Chirac en Inde EmptyLun 20 Fév - 0:43:25

dimanche 19 février 2006, 14h45
Signature d'un accord sur la vente d'avions ATR à une compagnie indienne

NEW DELHI (AP) - Jacques Chirac a assisté dimanche à New Delhi à la signature d'un contrat entre le PDG du groupe européen d'avions de transport régional ATR Filippo Bagnato et la compagnie aérienne indienne Kingfisher Airlines, pour l'achat de 15 ATR 72-500, pour un montant de 270 millions de dollars.

Ces achats viennent s'ajouter aux 20 appareils ATR de transport régional déjà commandés par Kingfisher Airlines en novembre dernier.

Lors d'une réunion de travail de chefs d'entreprises français avec Jacques Chirac, le président exécutif d'EADS Noël Forgeard a par ailleurs confirmé la signature d'un accord de coopération entre Astrium et l'Indien ANTRIX/ISRO pour la construction de satellites de télécommunications franco-indiens. Le premier sera vendu à la société Intelsat. "Nous espérons en vendre entre deux et quatre par ans", a expliqué M. Forgeard.

EADS espère par ailleurs toujours conclure un contrat de vente de 43 Airbus A320 avec Indian Airlines. "La réalisation traîne. On nous dit que c'est réalisé à 97%". Pour les 3% qui restent, "on espère qu'ils seront levés d'ici demain"', a dit M. Forgeard. AP
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