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 EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie

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nicolasl
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MessageSujet: Re: EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie   jean - EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie - Page 2 EmptyVen 24 Fév - 20:07:06

vendredi 24 février 2006, 17h07
Politisation des grandes manoeuvres dans le secteur énergétique européen


MADRID (AFP) - Les grandes manoeuvres engagées en Europe dans le secteur énergétique à coups d'OPA ont pris cette semaine une tournure politique, plusieurs gouvernements dont celui de l'Espagne descendant dans l'arène pour défendre leurs intérêts nationaux.

Le chef du gouvernement espagnol, le socialiste José Luis Rodriguez Zapatero, a été le premier à monter au créneau en affichant publiquement sa réticence face à la contre-offre du numéro un allemand de l'énergie E.ON sur le premier groupe espagnol d'électricité, Endesa (Madrid: ELE.MC - actualité) .

"Tout le monde doit comprendre que l'Espagne veut aussi avoir une entreprise forte dans le secteur énergétique sur le marché international", a-t-il expliqué mercredi.

C'est dans cet objectif que Madrid a autorisé sous conditions le 3 février une OPA hostile de 22,5 milliards d'euros du leader gazier espagnol, Gas Natural (Madrid: GAS.MC - actualité) , sur Endesa, offre inférieure de 30% à celle présentée mardi par E.ON.

Le gouvernement de M. Zapatero prépare une série de mesures pour tenter de dissuader E.ON, en dépit des avertissements de la Commission de Bruxelles.

"Le commissaire européen au Marché intérieur Charlie McCreevy a l'intention de poursuivre l'Espagne" devant la Cour européenne de Justice (CEJ), a déclaré vendredi son porte-parole Oliver Drewes.

Bruxelles conteste un loi espagnole de 1999 stipulant qu'une société étrangère détenue ou contrôlée en partie par une entité publique --comme E.ON-- et qui souhaite acquérir une participation de plus de 3% dans une société énergétique espagnole, doit recevoir l'aval préalable de Madrid.

Selon un porte-parole du ministère espagnol de l'Industrie, Madrid veut freiner les fortes hausses du prix du kilowatt sur le marché de gros (pool) de l'électricité, réduisant ainsi les perspectives de bénéfices de ce secteur dont certaines branches sont encore réglementées en Espagne.

Le gouvernement envisagerait également d'élargir les compétences du régulateur espagnol de l'énergie pour qu'il puisse examiner l'offre du groupe allemand, qualifiée par Berlin de "pure décision d'entreprise".

Cela n'a pas empêché le ministre allemand de l'Economie, Michael Glos, de faire remarquer que l'expansion d'E.ON était avantageuse pour son pays.

"En fin de compte, ce ne sont pas les hommes politiques mais les propriétaires d'Endesa qui décideront au sujet de notre offre", a pour sa part souligné le patron d'E.ON, Wulf Bernotat.

En France, la politique semble également prendre le dessus dans un autre dossier: une éventuelle OPA du groupe énergétique italien Enel (Milan: ENEL.MI - actualité) sur le français Suez (Paris: FR0000120529 - actualité) .

Une OPA d'Enel sur Suez "serait une attaque contre la France, tel est le concept" que le Premier ministre français Domonique de Villepin a fait valoir auprès de son homologue italien Silvio Berlusconi lors d'un entretien téléphonique, écrivait jeudi le quotidien italien La Stampa.

M. Berlusconi avait réclamé à la France la même neutralité en cas d'OPA d'Enel sur Suez que celle dont a fait preuve Rome dans l'offre lancée par la banque française BNP Paribas (Paris: FR0000131104 - actualité) sur l'italienne BNL (Milan: BNL.MI - actualité) .

Chantre du libéralisme en Europe, le Premier ministre britannique Tony Blair a mis en garde contre un retour du protectionnisme en Europe. "Ce ne serait pas avantageux pour l'économie mondiale", a-t-il assuré.

Néanmoins, Londres ne s'était pas privé d'avertir qu'il examinerait avec une grande sévérité une éventuelle OPA du géant russe Gazprom sur le distributeur de gaz britannique Centrica (London: CNA.L - actualité) , au nom des intérêts des consommateurs britanniques.

L'ancien chef du gouvernement espagnol, le conservateur José Maria Aznar, a soutenu son "grand ami" Tony Blair en affirmant jeudi craindre que l'actuel exécutif socialiste espagnol ne suive une "logique de nationalisme économique" dans l'OPA lancée par E.ON contre Endesa.
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nicolasl
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MessageSujet: Re: EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie   jean - EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie - Page 2 EmptyVen 24 Fév - 20:08:34

vendredi 24 février 2006, 17h00
Suez pourrait faire alliance avec GDF pour contrer une OPA d'Enel


PARIS (AFP) - Suez (Paris: FR0000120529 - actualité) pourrait faire alliance avec le groupe public Gaz de France (Paris: FR0010208488 - actualité) pour contrer un raid hostile de l'italien Enel (Milan: ENEL.MI - actualité) , selon des sources concordantes, une stratégie qui répondrait aussi au "patriotisme économique" prôné par le gouvernement et qui plaît aux marchés financiers.

Alors qu'Enel n'a pas encore officiellement lancé d'OPA sur Suez, la résistance du groupe s'organise: un conseil d'administration est prévu vendredi soir et les salariés ont déjà déclaré leur hostilité à une offre d'Enel et leur soutien à une coopération avec GDF.

"L'offre qu'on disait imminente d'Enel n'existe toujours pas. Soit Enel a fait une énorme bêtise en dévoilant ses intentions, soit c'est un très bon tacticien et il prépare autre chose", a commenté une source proche du dossier.

"Du coup, des solutions alternatives pour Suez, qui étaient de toute façon envisagées, s'accélèrent. Il y a plusieurs scénarios à l'étude mais un rapprochement avec Gaz de France est celui qui est privilégié à ce stade", a-t-elle ajouté.

L'accord passé, voici un mois, entre Suez et GDF pour réaliser en commun deux centrales à cycles combiné gaz naturel dans le sud de la France avaient déjà attiré l'attention des observateurs.

"Les deux groupes s'entendent bien et ils ont vraisemblablement envie de travailler ensemble", jugeait cette même source.

Ni Suez ni GDF n'ont commenté officiellement cette hypothèse. Mais l'ancien ministre de l'Economie et membre du conseil d'administration de Suez, Edmond Alphandéry, a déclaré vendredi sur BFM qu'un rapprochement entre Suez et GDF serait "une très bonne solution" pour contrer l'offre de l'italien Enel.

Et René Carron, président du Crédit Agricole (Paris: FR0000045072 - actualité) , deuxième actionnaire de Suez avec 4,58% du capital, a déclaré que le groupe n'acceptera pas une OPA hostile d'Enel et que les administrateurs seront solidaires de ce que Suez décidera.

Ce rapprochement franco-français répondrait aussi à la doctrine du "patriotisme économique" du gouvernement français, forgée d'abord avec l'affaire Danone (Paris: FR0000120644 - actualité) et aujourd'hui avec le raid du groupe Mittal sur Arcelor (Paris: LU0140205948 - actualité) , souligne une source proche du dossier.

Mais une fusion serait impossible tant que l'Etat ne modifie pas la loi qui empêche l'Etat de descendre en dessous du seuil de 70% du capital du gazier.

"Une telle opération dépendra du gouvernement. L'Etat prendra-t-il le risque de modifier la loi sur l'actionnariat de Gaz de France, notamment vis-à-vis des syndicats ?", s'est-elle interrogée.

Une alliance industrielle "fait sens", estiment les analystes. "Ce serait un +deal+ parfait", a commenté Eric Lopez, analyste du Credit Suisse à Londres, car "Suez est petit dans l'électricité, il n'a qu'Electrabel (Brussels: ELEB.BR - actualité) en Europe, et il se bat contre un EDF (Paris: FR0010242511 - actualité) , un E.ON ou un RWE (Xetra: 703712 - actualité) qui sont très gros, et GDF est un acteur uniquement dans le gaz, donc il y aurait du sens à fusionner les deux".

Mais pour l'heure, Suez en est aux opérations de dissuasion, soulignait une source proche du dossier. "Si Veolia était intéressé à un partage de Suez avec Enel comme on l'a dit, et qu'il se retire, cela va peut-être être suffisant pour qu'Enel se retire à son tour", jugeait-elle.

Albert Frère, premier actionnaire de Suez, déclarait vendredi dans le quotidien Les Echos être un actionnaire "stable et fidèle, solidaire du conseil d'administration" de Suez. Or M. Frère est conseillé par l'économiste Alain Minc, qui avait suggéré à Enel de s'intéresser au groupe de M. Mestrallet.
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MessageSujet: Re: EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie   jean - EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie - Page 2 EmptySam 25 Fév - 0:50:37

Suez s'organise face à un raid éventuel d'Enel


PARIS (Reuters) - Suez s'activait vendredi pour organiser sa défense en vue d'une offre hostile d'Enel que certaines sources proches du dossier prédisent pour ce lundi.

Pour plusieurs responsables impliqués dans le dossier, la riposte la plus probable sera un accord avec Gaz de France mais les modalités ne sont pas encore arrêtées et une telle solution n'est pas exclusive d'autres mesures.

Les deux groupes ainsi que le ministère de l'Economie et des Finances se sont refusé à tout commentaire.

L'électricien italien ne peut plus faire autrement que de se dévoiler après ses déclarations des derniers jours faisant état de son intérêt pour le groupe français, jugent plusieurs sources financières et industrielles, qui notent que le cours de Suez n'a pas cessé de monter, augmentant la facture pour Enel.

A la Bourse de Paris, Suez a clôturé vendredi à 33,89 euros, en hausse de 5,91%, ce qui porte sa progression sur la semaine à 13,6%. Sa capitalisation boursière atteint ainsi 43,1 milliards d'euros.

Gaz de France a gagné 4,2% à 29,80 euros (valeur de 29,32 milliards). A Milan, Enel a cédé 0,11% à 7,13 euros.

"Enel va tirer lundi matin. S'il ne le fait pas, il perd toute crédibilité", dit-on de source bancaire.

Selon un autre responsable proche du dossier, "le sentiment dominant, c'est qu'il se passera quelque chose lundi".

Pour un autre troisième, "tout va s'accélérer au tournant du week-end", les consultations se multipliant un peu partout.

PARTENARIATS

Enel veut se développer dans l'énergie en Europe et vise Electrabel, la filiale belge de Suez. Selon plusieurs sources, le groupe italien est conseillé par Goldman Sachs et Mediobanca mais aussi par le consultant français Alain Minc, qui a perdu il y a deux ans son contrat avec le groupe français mais qui conseille Albert Frère, son premier actionnaire avec 7,2%.

Le financier belge avait mené campagne ces dernières années contre le P-DG de Suez, Gérard Mestrallet, en se plaignant de la mauvaise performance boursière. Depuis, les deux hommes se sont réconciliés mais certains responsables français n'excluent pas qu'Alain Minc ait sollicité Enel pour le compte d'Albert Frère.

"Albert est un financier. Il s'en fiche de Suez. Ce qui l'intéresse, c'est ce que ça rapporte. Mais il a peut-être été dépassé par l'emballement créé par Enel. Il n'aime pas trop ça", explique un dirigeant français qui le connaît bien.

Vendredi soir, Groupe Bruxelles Lambert, véhicule d'investissement d'Albert Frère, a diffusé un communiqué pour indiquer qu'il excluait "l'hypothèse d'une OPA hostile d'Enel sur Suez qui revêtirait un caractère financier sans vertu industrielle".

Il se déclare par contre "très favorable à un rapprochement avec Gaz de France, qui créerait l'un des premiers groupes mondiaux dans le gaz, avec en particulier des positions de premier plan dans le LNG" (gaz naturel liquéfié).

L'idée d'une fusion entre Suez et Gaz de France est évoquée depuis plusieurs années. Les deux groupes ont noué quelques partenariats, notamment pour construire des centrales électriques dans le sud de la France.

LARGE PALETTE

Leur fusion éventuelle est plébiscitée par les investisseurs qui voient la création d'un groupe ayant une large palette d'activités (distribution de gaz et d'électricité, exploration-production, trading).

Mais un tel projet se heurte à un obstacle de taille : l'Etat français détient près de 80% du capital de GDF, qu'il a mis en Bourse l'année dernier, et la loi lui interdit de descendre en dessous de 70%. Le processus législatif étant un peu long, certaines sources proches du dossier évoquent un échange de participations entre les deux groupes.

"Le problème, c'est comment justifier des participations croisées devant les actionnaires. Il y a peut-être d'autres solutions à trouver", dit une source bancaire.

Si Enel s'est adjoint les services de Goldman Sachs et de Mediobanca, Suez est conseillé notamment par BNP Paribas et, surtout, le Crédit Agricole, qui détient 3,4% de son capital.

Le président de la "banque verte", René Carron, qui siège au conseil d'administration, est monté au créneau vendredi matin pour redire son soutien à Gérard Mestrallet. "Nous continuerons d'être aux côtés de Suez dans les difficultés qui sont les siennes et dans l'opération, qui peut-être, peut-être, sera engagée. Elle n'est pas engagée à ce jour", a-t-il dit sur Europe 1.

"Je pense que nous n'accepterons pas. Mais c'est le conseil qui se réunira et qui décidera. Nous serons solidaire de ce que fera Suez. Nous sommes un actionnaire responsable. Donc, nous verrons bien ce que le management va nous proposer".

Selon plusieurs sources, les dirigeants du Crédit Agricole s'activent en coulisses pour aider Suez. Mais les solutions alternatives sont rares et certains se demandent si la scission des pôles énergie et services à l'environnement du groupe, réclamée de nouveau vendredi par le fonds américain Knight Vinke, ne se fera pas.



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La Bourse de Paris termine en hausse (+0,67%), avec Suez
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MessageSujet: Re: EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie   jean - EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie - Page 2 EmptySam 25 Fév - 0:52:38

Et bien qu'en penses tu toi le capitaliste ?
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MessageSujet: Re: EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie   jean - EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie - Page 2 EmptySam 25 Fév - 1:03:59

Je ne suis pas fin spécialiste de la Bourse mais bon ... Rolling Eyes Je pense donc que tout cela n'est que spéculation, manipulation et que les coups bas vont venir dans pas longtemps !
Je trouve en tout cas très regrétable que les entreprises européennes se déchirent entre elles alors que l'on devrait plutot tendre vers une UE forte intérieurement pour lutter contre la contrainte mondiale extérieure !

Mais pourquoi pas un rapprochement franco-francais car cela permettrait de devenir une entreprise mondiale de premier plan (1ère place peut etre sur le marché). Twisted Evil
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MessageSujet: Re: EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie   jean - EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie - Page 2 EmptySam 25 Fév - 1:25:16

Le capitaliste a écrit :

Citation :
Mais pourquoi pas un rapprochement franco-francais car cela permettrait de devenir une entreprise mondiale de premier plan (1ère place peut etre sur le marché

Pour assez bien connaitre ces secteurs , le rapprochement GDF/Suez est un vieux rêve du Pdg de Suez et sans doute quelque chose de tout à fait acceptable par les autorités belges et françaises qui créerait un groupe de taille "championne" au moins dans le gaz. Les déboires des business d'eau de Suez d'une part qui ont entrainé des restructurations assez drastiques , et la lenteur du gouvernement français à lancer une privatisation partielle de GDF et d'EDF a ralenti le processus. Maintenant il va falloir faire une loi sur mesure pour sortir de la règle des 70 % ( résultat de la négociation de notre Sarkozy avec les syndicats en 2004) et permettre de faire avancer ce dossier.
Pendant ce temps l'ENEL qui est à 35 % de capitaux publics italiens est passé à l'offensive.
N'oublions pas que Suez qui fût une société française ( La Compagnie du Canal de Suez ) est un groupe plus belge que français aujourd'hui à cause d'Electrabel et de Distrigaz/Fluxys.

Citation :
Je ne suis pas fin spécialiste de la Bourse mais bon ... Je pense donc que tout cela n'est que spéculation, manipulation et que les coups bas vont venir dans pas longtemps !
Je trouve en tout cas très regrétable que les entreprises européennes se déchirent entre elles alors que l'on devrait plutot tendre vers une UE forte intérieurement pour lutter contre la contrainte mondiale extérieure !

Il est clair que le Pdg de Veolia Environnement ( ex-Générale des Eaux ) a tenté un coup bas contre son rival historique ( ex-Lyonnaise des Eaux) en tentant de s'associer avec l'Enel contre Suez. Il a été repris de volée par JC et Galouzeau qui n'aiment pas que des étrangers viennent se mêmer des affaires d'eau et de déchets françaises ( Lyonnaise des Eaux et Sita ).

Au delà , les boites d'électricité et de gaz en Europe sont encore très nationalisées ( capitaux publics , golden shares étatiques ) et qu'il y a une part d'émotion du grand public sur ces sociétés historiques de services publics qui ont une certaine considération de la part des populations d'une part , et d'autres parts qui facturent des services coûteux pour les petits budgets. Donc on est pas encore en régime libéral sur ces boites ! La réaction de Thierry Vega sur cette affaire ( voire plus haut ) est caractéristique et édifiante.
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nicolasl
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MessageSujet: Re: EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie   jean - EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie - Page 2 EmptySam 25 Fév - 10:55:12

Suez et GDF , suite ...

Comme d'habitude, on hésite , on traine ... et ENEL va lancer son attaque hostile et démanteler SUEZ !
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nicolasl
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MessageSujet: Re: EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie   jean - EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie - Page 2 EmptySam 25 Fév - 11:12:20

http://www.liberation.fr/page.php?Article=362478

Pendant ce temps là , Bruxelles se fâche car Zapatero fait du protectionnisme ...
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nicolasl
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MessageSujet: Villepin annonce un projet de fusion entre Suez et GDF   jean - EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie - Page 2 EmptySam 25 Fév - 19:00:08

Bon , un réflexe gaulliste salutaire. J'espère que les autorités belges seont aussi d'accord, compte-tenu du poids d'Electrabel en Belgique.
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samedi 25 février 2006, 16h38
Villepin annonce un projet de fusion entre Suez et GDF
PARIS (Reuters) - Dominique de Villepin annonce samedi un projet de fusion entre GDF et le groupe de services aux collectivités Suez, sur lequel l'électricien italien Enel envisageait de lancer une OPA.

"Compte tenu de l'importance stratégique de l'énergie, la fusion entre Gaz de France et Suez semble aujourd'hui la voie la plus appropriée", a déclaré le Premier ministre lors d'une brève allocution à Matignon.

Il a déclaré que le gouvernement était favorable à ce projet et que le Parlement serait saisi pour procéder aux modifications législatives nécessaires. Les instances représentatives du personnels seront préalablement consultées, a-t-il précisé.

"Il appartient naturellement aux deux entreprises de finaliser les discussions sur les modalités de ce projet et de les soumettre à la décision de leurs organes sociaux", a précisé le Premier ministre.

L'Etat détient actuellement près de 80% du capital de GDF qu'il a mis en Bourse l'année dernière et la loi lui interdit actuellement de descendre en dessous de 70%.

Le Parlement devra ainsi réviser ce texte pour permettre à l'Etat de passer sous ce seuil dans le nouveau groupe.

Le numéro italien de l'électricité a confirmé samedi son intérêt dans le groupe belge Electrabel, filiale de Suez, et dit examiner des opportunités en Espagne, en France et en Europe de l'Est.

L'idée d'une fusion entre Suez et Gaz de France était évoquée depuis plusieurs années. Les deux groupes ont noué quelques partenariats, notamment pour construire des centrales électriques dans le sud de la France.


Dernière édition par le Sam 25 Fév - 19:21:20, édité 1 fois
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nicolasl
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MessageSujet: Re: EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie   jean - EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie - Page 2 EmptySam 25 Fév - 19:20:25

samedi 25 février 2006, 15h40
Le gouvernement français annonce la fusion entre Suez et Gaz de France
Le groupe public français Gaz de France (Paris: FR0010208488 - actualité) et Suez (Paris: FR0000120529 - actualité) vont fusionner, a annoncé samedi le Premier ministre Dominique de Villepin afin de créer un des "tout premiers groupes mondiaux de l'énergie.
Cette annonce de fusion intervient alors que le groupe d'électricité italien Enel (Milan: ENEL.MI - actualité) avait manifesté jeudi sa volonté de lancer une OPA sur le français Suez.
Sans faire référence à cette menace du groupe italien sur le groupe privé français, le Premier ministre a indiqué que la fusion était motivée par "l'importance stratégique de l'énergie" pour la France.
"La fusion de Gaz de france et de Suez semble aujourd'hui la voie la plus appropriée", a-t-il dit.
"Depuis plusieurs mois, Gaz de france et Suez discutent d'un projet industriel afin de mettre en commun des activités proches et complémentaires dans les domaines de la production, du transport et de la distribution énergétique", a déclaré M. de Villepin depuis l'hôtel Matignon.
"Avec cette fusion, nous avons l'ambition de créer un des tous premiers groupes mondiaux de l'énergie, en particulier dans le secteur du gaz: ce serait en effet le premier acteur mondial du gaz naturel liquéfié".
Le Premier ministre, entouré du ministre des Finances Thierry Breton et des patrons de GDF Jean-François Cirelli et de Suez Gérard Mestrallet, a indiqué que le Parlement allait être saisi "dans les plus brefs délais" afin de modifier la législation pour faciliter cette fusion.
Le groupe Gaz de France est toujours une société publique dont l'Etat est actionnaire à 80,2%. La loi, qui prévoyait l'ouverture du capital du gazier, empêche l'Etat de descendre en dessous de 70% du capital.
Le ministre des Finances Thierry Breton entamera dès lundi les négociations avec les partenaires sociaux en vue de procéder à cette fusion et d'adapter les statuts des personnels des entreprises


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Ouf ... J'en connais qui respirent. C'est quand même malheureux qu'il faille une menace d'OPA d'un groupe étranger plutôt hostile pour faire avancer un dossier à l'étude ouvert depuis des années, et éviter qu'au détour de la dite OPA La Lyonnaise des Eaux, Sita et autres sociétés d'environnement ne soient livrés à des fonds de pension américains.
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MessageSujet: GDF-Suez: les syndicats abasourdis   jean - EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie - Page 2 EmptySam 25 Fév - 21:55:03

GDF-Suez: les syndicats abasourdis redoutent les conséquences pour l'emploi

25-02 19:48:08 Les syndicats, abasourdis après l'annonce de la fusion de Gaz de France avec Suez, ont dénoncé une mesure précipitée signant la privatisation de l'opérateur gazier, avec de lourdes conséquences pour l'emploi, les tarifs et les investissements de l'entreprise.

Le Premier ministre Dominique de Villepin a annoncé samedi que GDF, qui emploie 38.251 salariés et Suez vont fusionner pour former un des "tout premiers groupes mondiaux de l'énergie". Le Parlement sera saisi "dans les plus brefs délais" pour modifier la loi.

Olivier Barrault, administrateur CGT (53% aux élections professionnelles) de Gaz de France, a affirmé que "le personnel ne va pas accepter la mascarade" de la fusion pour créer un "opérateur privé concurrent d'EDF", et prédit des "conséquences sociales dramatiques", ainsi qu'une "fulgurante hausse des prix".

"Il s'agit d'une pièce montée depuis longtemps, et l'objectif, c'est de donner GDF à Suez", a déclaré à l'AFP M. Barrault.

"Pour le personnel, cette absorption de GDF par Suez aura des conséquences sociales très importantes", a ajouté l'administrateur CGT, pronostiquant une une restructuration "dramatique".

Selon lui, les 50.000 employés de GDF travaillant également pour EDF pour assurer un "service mixte" entre les deux entreprises publiques, seront particulièrement touchés.

"Je pense que la fédération CGT va tout faire pour créer, dès lundi, les conditions d'une forte mobilisation", a ajouté M. Barrault.

"Je suis atterré, abasourdi par cette nouvelle" a déclaré de son côté à l'AFP Max Royer, secrétaire général de la fédération FO des mines et de l'énergie (15,88%), qui dénonce un "passage en force".

"Cette décision signe la privatisation de Gaz de France car on ne voit pas comment on pourrait autrement fusionner un groupe public avec un groupe privé", a observé M. Royer.

"En 2004, le ministre de l'Economie d'alors, Nicolas Sarkozy, avait pris l'engagement que l'ouverture du capital n'excèderait pas 30% avant longtemps or voilà que moins de deux ans après tout est oublié", a observé M. Royer qui redoute lui aussi "de lourds dégâts pour l'emploi" et s'inquiète du devenir "du contrat de service public passé avec l'Etat".

André Canovas, secrétaire général de la fédération Unsa-énergie (syndicat non présent aux dernières élections profesionnelles) s'est dit "consterné", et a déploré que "la solution la plus naturelle, celle du rapprochement avec EDF" ait été "délibérément écartée pour des raisons idéologiques".

"Aujourd'hui c'est la disparition complète de Gaz de France qui est programmée, et il y tout lieu de craindre une énorme menace pour des milliers d'emplois", a ajouté M. Canovas.

Jacques Mouton, responsable CFDT Energie, a affirmé lui que "même si l'opération peut être intéressante", son syndicat y est "opposé" dès lors "qu'on va privatiser Gaz de France".

"L'Etat, pendant des années, subventionne des entreprises, et le jour où elles commencent à gagner de l'argent, ce qui lui permettrait de faire des économies d'impôts et autres, on les donne au privé et ce sont les actionnaires qui sont rémunérés, c'est une aberration !", a-t-il fait valoir.

Sur les 24.000 personnes employées par GDF et bénéficiant du statut des industries électriques et gazières (IEG), environ 4.000, qui assurent des activités commerciales, sont "susceptibles de changer de statut", a-t-il expliqué, se disant "très inquiet" pour elles.

Les 20.000 autres, elles aussi régies par le statut national du personnel des industries électriques et gazières, ne sont elles, pas menacées, selon lui.
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nicolasl
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MessageSujet: La Belgique favorable à la fusion Suez/Gaz de France   jean - EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie - Page 2 EmptySam 25 Fév - 23:35:23

samedi 25 février 2006, 18h02
La Belgique favorable à la fusion Suez/Gaz de France (Reynders)
La Belgique est favorable à la fusion du groupe public Gaz de France (Paris: FR0010208488 - actualité) et du groupe d'énergie et d'environnement Suez (Paris: FR0000120529 - actualité) , maison-mère du belge Electrabel (Brussels: ELEB.BR - actualité) , a déclaré samedi à l'AFP le ministre belge des Finances, Didier Reynders.
"La Belgique est favorable à ce genre de rapprochement, qui représente une opportunité pour le groupe franco-belge (Suez, ndlr) d'être un acteur et pas un spectateur" des développements dans le secteur énergétique, a-t-il affirmé.
Le Premier ministre français, Dominique de Villepin, avait un peu plus tôt annoncé samedi la fusion de Suez et Gaz de France pour créer un des "tout premiers groupes mondiaux de l'énergie".
Cette annonce est intervenue alors que le groupe d'électricité italien Enel (Milan: ENEL.MI - actualité) a lui-même manifesté jeudi sa volonté de lancer une OPA hostile sur Suez pour mettre la main sur Electrabel.
M. Reynders a cependant clairement fait comprendre que le soutien de la Belgique au rapprochement de Suez et Gaz de France supposait que le nouveau groupe continue de se développer en Belgique.
"Dans le nouveau groupe, il faut que Suez puisse continuer à développer ses activités énergétiques en Belgique", a-t-il indiqué, citant explicitement le terminal de "Zeebrugge", véritable plaque-tournante des flux gaziers en Europe. "C'est dans cet esprit là que nous soutenons le projet", a ajouté M. Reynders.
Suez, qui a mis fin 2005 la main sur la totalité de sa filiale Electrabel, a lui-même déjà annoncé vouloir doubler d'ici fin 2007 la capacité du terminal de Zeebrugge.
Vendredi, le Groupe Bruxelles Lambert (GBL) du financier belge Albert Frère, premier actionnaire de Suez avec 7,2% du capital, s'était déjà dit "très favorable à un rapprochement avec Gaz de France qui créerait l'un des premiers groupes mondiaux dans le gaz".
"Le nouvel ensemble serait un groupe industriel majeur en Europe susceptible d'apporter une contribution tangible à l'avenir énergétique européen et constituerait un atout certain tant pour la France que pour la Belgique", avait poursuivi le groupe dans un communiqué.
GBL avait en revanche "exclu l'hypothèse d'une OPA hostile d'Enel sur Suez", estimant qu'elle "revêtirait un caractère financier sans vertu industrielle".
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nicolasl
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MessageSujet: l'Etat conservera une minorité de blocage   jean - EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie - Page 2 EmptyDim 26 Fév - 20:52:06

dimanche 26 février 2006, 17h14
Fusion Suez-GDF: l'Etat conservera une minorité de blocage, assure Thierry Breton

PARIS (AP) - La participation de l'Etat dans le futur groupe Suez-GDF, issu de la fusion approuvée par les conseils d'administration des deux groupes et encouragée par le gouvernement français, "ne sera en aucun cas inférieure à la minorité de blocage", selon le ministre de l'Economie Thierry Breton, qui assure que ce rapprochement, dénoncé comme "protectionniste" par l'Italie, sera "créateur d'emplois".

Dans "Le Parisien dimanche", le ministre de l'Economie précise qu'il "faudra passer devant le législateur après finalisation des discussions entre les deux groupes", la loi du 9 août 2004, qui a permis à EDF et GDF d'ouvrir leur capital, limitant en effet à 30% la part du privé dans les deux entreprises publiques.

"Il est encore trop tôt pour déterminer la part définitive de l'Etat dans le nouvel ensemble", explique M. Breton dans un autre entretien au "Journal du dimanche". D'après lui, "la participation de l'Etat ne sera en aucun cas inférieure à la minorité de blocage, soit 34%".

Le ministre écarte également le risque d'offres publiques d'achat (OPA) contre le futur groupe, qui deviendrait un leader mondial sur le marché du gaz naturel liquéfié. "La taille du nouvel ensemble et le fait que l'Etat détienne une participation supérieure à la minorité de blocage mettront l'entreprise à l'abri d'opérations hostiles", affirme-t-il dans le "JDD". "Le nouvel ensemble restera complètement ancré dans le territoire national".

A en croire Thierry Breton, la fusion Suez-GDF n'entraînera pas non plus de suppressions d'emplois. "Comme les deux entreprises sont très complémentaires, leurs synergies quoique importantes n'auront aucun impact négatif sur le plan social. Le projet sera au contraire créateur d'emplois", dit-il dans l'entretien au "JDD".

Un avis contesté par les syndicats, CGT, CFDT et FO en tête, qui dénoncent une opération appelée à entraîner la privatisation de GDF, mais aussi des suppressions d'emplois et une hausse des prix pour les usagers.

"On n'a jamais vu de privatisation positive pour les salariés", a réagi Maurice Marion, porte-parole de la fédération énergie à la CGT. "Il n'y a pas que les salariés de Gaz de France qui sont concernés, il y a les 160.000 salariés du groupe Suez qui sont aussi dans la balance", rappelle-t-il, en s'interrogeant sur le projet industriel et les plans de développement de la fusion annoncée. "Nous souhaitons que soient abordées les questions économiques, sociales et industrielles qui sont posées par ce qui est en train de se brasser aujourd'hui dans le secteur de l'énergie."

Face à cette fronde, Thierry Breton prévoit de recevoir les organisations syndicales dès lundi "pour engager une concertation approfondie sur toutes les questions légitimes" qu'ils se posent. Il précise dans "Le Parisien dimanche" qu'il entend "apporter toutes les garanties nécessaires et pour démonter, point par point, avec les présidents des entreprises, l'intérêt industriel majeur de ce projet".

A la demande du Premier ministre Dominique de Villepin, il devrait recevoir les syndicats à partir de lundi matin à Bercy, en présence des présidents des deux groupes Jean-François Cirelli (GDF) et Gérard Mestrallet (Suez).

Quant à savoir si ce rapprochement, annoncé samedi par M. de Villepin, chantre du "patriotisme économique", n'a pas été précipité par la menace d'OPA hostile de l'Italien Enel sur Suez, M. Breton répond par la négative: "Non! Les deux groupes discutaient déjà depuis plusieurs semaines de leurs projets et ont d'ailleurs fait savoir au gouvernement leur souhait d'avancer."

Selon lui, "la France et la Belgique (impliquée via Electrabel, première compagnie belge d'électricité, propriété de Suez, NDLR) prennent une longueur d'avance au moment où les forces cherchent à se regrouper parallèlement en Espagne, Grande-Bretagne, Allemagne, Italie. C'est une bonne nouvelle pour notre sécurité énergétique et pour l'Europe qui se renforce."

Reste que l'annonce surprise de cette fusion passe mal en Italie, où le ministre de l'Economie Guilio Tremonti met en garde contre un retour du protectionnisme en Europe, avec une exacerbation des nationalismes rappelant, selon lui, l'atmosphère qui prévalait avant la Première Guerre mondiale.

"Personne, alors, ne voulait de la guerre, mais la guerre est arrivée", a-t-il averti, selon "La Stampa". "Aujourd'hui, personne ne veut d'un blocage du marché européen, mais un ultimatum est lancé, on y répond et c'est l'escalade."

Preuve du coup de froid entre Paris et Rome, le ministre italien de l'Industrie Claudio Scajola, qui devait rencontrer lundi son homologue François Loos à Paris, a annulé son déplacement dès l'annonce du mariage GDF-Suez par Dominique de Villepin au nom de "l'indépendance énergétique" de la France. AP
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nicolasl
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MessageSujet: La Belgique soutient la fusion de Suez et de Gaz de France   jean - EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie - Page 2 EmptyDim 26 Fév - 20:55:03

La Belgique soutient la fusion de Suez et de Gaz de France

le 26-2-2006 11:50

La Belgique est favorable à la fusion du groupe public Gaz de France et du groupe d'énergie et d'environnement Suez, maison-mère du belge Electrabe, annoncée hier. C'est ce qu'a déclaré hier le ministre des Finances, Didier Reynders. "La Belgique est favorable à ce genre de rapprochement, qui représente une opportunité pour le groupe franco-belge (Suez, ndlr) d'être un acteur et pas un spectateur" des développements dans le secteur énergétique, a-t-il affirmé.
M. Reynders a cependant clairement fait comprendre que le soutien de la Belgique au rapprochement de Suez et Gaz de France supposait que le nouveau groupe, qui deviendra l'un des plus grand au monde, continue de se développer en Belgique. "Dans le nouveau groupe, il faut que Suez puisse continuer à développer ses activités énergétiques en Belgique", a-t-il indiqué, citant explicitement le terminal de Zeebrugge, véritable plaque tournante des flux gaziers en Europe. "C'est dans cet esprit-là que nous soutenons le projet", a ajouté M. Reynders. Suez, qui a mis fin 2005 la main sur la totalité de sa filiale Electrabel, a lui-même déjà annoncé vouloir doubler d'ici fin 2007 la capacité du terminal de Zeebrugge.



Vendredi, le Groupe Bruxelles Lambert (GBL) du financier belge Albert Frère, premier actionnaire de Suez avec 7,2% du capital, s'était déjà dit "très favorable à un rapprochement avec Gaz de France qui créerait l'un des premiers groupes mondiaux dans le gaz".


Par ailleurs, le porte-parole du Premier ministre Guy Verhofstadt a déclaré aujourd'hui que la fusion des groupes français Gaz de France et Suez, maison-mère du belge Electrabel, sera soumise aux autorités de la concurrence européennes, et, le cas échéant, belges. L'avis de la Commission de régulation de l'électricité et du gaz (CREG) sera également sollicité quant à l'impact de la fusion pour le consommateur sur le marché belge. Il faut par ailleurs préparer la venue de différents acteurs sur le marché belge de l'énergie, notamment par la vente des sites inutilisés d'Electrabel, selon le porte-parole.
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VEGA Thi
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MessageSujet: edf   jean - EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie - Page 2 EmptyDim 26 Fév - 21:06:38

Et tu en pense quoi de tout ça, tes commentaires SVP !


Thierry
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nicolasl
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MessageSujet: Re: EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie   jean - EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie - Page 2 EmptyDim 26 Fév - 21:25:12

Sincèrement ? Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy

Et bien le dossier était à l'étude depuis des années. Il y a un accord historique entre le gouvernement belge et le français depuis longtemps sur l'électricité et concernant le devenir d'Electrabel d'une part et concernant le devenir du reste du groupe Suez. Tout le monde sur la place parisienne sait çà ...

En 2004, le petit Nicolas a été obligé de concéder l'histoire des 70 % à la CGT pour avoir la paix sur la loi de privatisation partielle et changement de statut d'EDF et GDF , ce qui a un peu retardé le processus.

Mais l'affaire ne pouvait durer bien longtemps, Suez étant encore d'une taille "opéable" et pouvant être coupé en morceaux avec revente par appartement. La déclaration de l'ENEL, dont je ne sais pas si elle réelle ou si c'est de la Comedia Dell Arte ( les italiens sont en élections et Berlusconi a d'autres soucis ) et peut-être plus l'appétit des allemands a fait que l'affaire ne pouvait être différé plus.

Le nouveau groupe sera gros ( 60 Milliards d'Euros de CA ) et surtout a des effectifs énormes dans les sociétés d'eau, de déchets et de maintenance. Je pense qu'il revendera des morceaux quand-même. Mais l'eau , c'est sacré pour Chirac ...

J'apporterai mes actions à cette fusion ( je n'ai pas beaucoup d'actions mais justement celles d'une de ces deux boites ).

Ca te va ?
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VEGA Thi
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MessageSujet: Re: EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie   jean - EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie - Page 2 EmptyDim 26 Fév - 22:18:24

Ca me va, j'essaye, en tant que non initié, de comprendre le mécanisme du déroulement de cette affaire.

Merci de ton explication !

Thierry
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nicolasl
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MessageSujet: Et Hollande qui bave ....   jean - EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie - Page 2 EmptyDim 26 Fév - 23:49:52

dimanche 26 février 2006, 19h03
Fusion GDF-Suez: "improvisation, précipitation, privatisation", critique François Hollande

PARIS (AP) - "Improvisation, précipitation et pour finir privatisation": voilà comment le premier secrétaire du PS François Hollande a résumé la fusion annoncée entre Gaz de France et Suez, exprimant sa "crainte" pour l'emploi dans les deux groupes dimanche lors du "Grand Rendez-vous" Europe-1/"Le Parisien"/TV5 Monde.

Le gouvernement "prend prétexte d'une OPA qui ne s'est pas encore décidée", a-t-il dit en référence à l'intérêt marqué par l'entreprise italienne Enel pour Suez. "On précipite un choix, convoquant les conseils d'administration, et finalement on privatise Gaz de France".

"On mécontente les partenaires sociaux, on inquiète nos partenaires européens et on ne satisfait pas la logique industrielle", a dénoncé le numéro un du PS.

"Il y a forcément une crainte par rapport à l'emploi", a confié François Hollande. "Il y aura toujours des craintes lorsqu'il y a fusion puisqu'il y aura sans doute des synergies, il y aura sans doute des doublons".

Et le chef du Parti socialiste de fustiger "la privatisation de GDF qui prépare sans doute celle d'EDF". "Aujourd'hui, tout est possible dès lors qu'un gouvernement manque à sa parole", a-t-il dit.

A l'été 2004, une loi a changé le statut de EDF et de GDF, transformant les établissements publics en sociétés anonymes, et stipulant que l'Etat devait détenir 70% du capital de chacune de ces sociétés. AP

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Et Hollande qui bave sa rage ... évidemment lui, c'est un copain du patron de Veolia Environnement !
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Johanna
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MessageSujet: Re: EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie   jean - EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie - Page 2 EmptyLun 27 Fév - 0:41:55

Je crois que la fusion entre ces deux grand groupe est envisageable !! Nous obtiendrons un grand pôle d'energie français et evitera sans doute la concurrence avec les autres groupes étrangers tel que l'Italie!!
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nicolasl
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MessageSujet: Re: EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie   jean - EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie - Page 2 EmptyLun 27 Fév - 11:47:43

GDF va absorber Suez, l'Etat légèrement au-dessus de 34%

27-02 00:42:04 Gaz de France va absorber Suez au terme de la fusion qui devrait être finalisée d'ici la fin de l'année et l'Etat sera le premier actionnaire du nouvel ensemble avec une minorité de blocage "légèrement supérieure à 34%", a-t-on appris dimanche auprès d'un négociateur de la fusion.

Les parités ont été arrêtées et elles "représentent une prime de 10% pour GDF", une surcote qui tient compte de la flambée du titre Suez au cours des dernières séances boursières, a expliqué ce négociateur.

L'action Suez s'était envolée après la volonté manifestée par l'électricien Enel mardi dernier de lancer une OPA sur Suez.

Les modalités de l'opération et en particulier les parités d'échange ont été votées par le conseil d'administration de Gaz de France réuni dimanche soir, a indiqué un administrateur salarié.

Compte tenu de la prime pour GDF, la part de l'Etat dans le groupe gazier public actuellement de 80,2% devrait être ramenée "lègèrement au-dessus de 34%", a-t-il dit.

En fonction des valorisations vendredi à la clôture de la Bourse et de cette prime de 10%, la participation de l'Etat pourrait être de l'ordre de 34,5%. Le deuxième actionnaire le plus important serait le financier Albert Frère dont la participation passerait de 7,2% à 4,1%.

"C'est une fusion de GDF sur Suez", a confié ce négociateur en notant que ce schéma était dicté "pour des questions fiscales et légales". Le groupe GDF sera en mesure de déduire de ses impôts sur les bénéfices les crédits d'impôt de Suez au titre des pertes financières récentes de Suez.

De plus, d'un point de vue légal, le gouvernement doit maintenant faire voter une nouvelle loi au Parlement pour permettre à l'Etat de passer sous la barre des 70% du capital de GDF et, de facto, de privatiser le gazier.

Parmi les quatre administrateurs salariés au CA, la CGT et FO ont voté contre, tandis que la CFDT et la CFE-CGC ont préféré s'abstenir, faute d'avoir obtenu des éléments d'appréciation sur le volet social de l'opération, ont indiqué plusieurs syndicats.

"C'est un feu vert à la fusion, ils espèrent pouvoir terminer pour le mois de décembre 2006", a-t-il indiqué, "mais il faut étudier d'abord toutes les conséquences sociales, les synergies entre les branches, les régions, les problèmes posés en terme de concurrence en France, en Belgique et au niveau européen, et modifier la loi".

Selon le négociateur, l'opération va prendre du temps non seulement en raison du calendrier législatif, mais aussi afin d'avoir l'aval de toutes les parties et plus particulièrement des autorités de la concurrence européenne.

La fusion absorption pourrait prendre 6 à 8 mois, selon cette source.

Un délai plus long sera nécessaire, selon les syndicats. "On entre dans une phase de négociations, pour aboutir à une fusion totale des deux groupes à la fin de l'année", a indiqué Jacques Mouton, de la fédération CFDT des industries électriques et gazières.

"Il y aura une phase intermédiaire au cours de laquelle les deux entreprises vont vivre en parallèle. Si la fusion intervient ce sera à la fin de l'année", a indiqué un autre administrateur salarié.
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nicolasl
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MessageSujet: Re: EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie   jean - EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie - Page 2 EmptyLun 27 Fév - 11:50:12

lundi 27 février 2006, 8h51
GDF-Suez: la fusion se fera "de GDF sur Suez", précise Thierry Breton

PARIS (AP) - Le rapprochement de Gaz de France et de Suez "va se faire de Gaz de France sur Suez par une fusion-absorption", a précisé lundi le ministre de l'Economie Thierry Breton, qui a promis que l'Etat "ne va pas céder une action".

"L'opération va se faire de GDF sur Suez par une fusion-absorption de l'ensemble de Suez sur Gaz de France", a affirmé Thierry Breton sur RTL.

Le ministre de l'Economie a également précisé que "l'Etat ne va pas céder une action" dans l'opération. Sa part dans l'actionnariat dans le nouveau groupe "va diminuer mécaniquement, elle devra se situer (...) entre 34% et 35%", soit juste au-dessus de la minorité de blocage. Comme "l'Etat a également des participations indirectes, globalement la participation de l'Etat devrait être légèrement inférieure à 40%", a-t-il dit.

Le ministre a confirmé que le projet serait soumis au Parlement, la loi prévoyant que le capital privé dans GDF ne peut pas dépasser les 30%. "Ce sera le Parlement qui décidera", a dit le ministre, interrogé au sujet des déclarations de Nicolas Sarkozy, qui avait promis quand il était ministre de l'Intérieur en 2004 que GDF ne serait pas privatisée.

Thierry Breton a enfin refusé de se prononcer sur l'identité de celui qui prendra la direction du futur groupe. "Il y aura un numéro un et un numéro deux", a-t-il simplement dit sur ce point. "Quand on voit la qualité des hommes, il n'y aura pas de problème. AP
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nicolasl
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MessageSujet: Re: EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie   jean - EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie - Page 2 EmptyLun 27 Fév - 11:51:22

Fusion GDF-Suez: M. Imbrecht (CGT) taxe le gouvernement d'"amateurisme"

27-02 09:43:18 Frédéric Imbrecht, le secrétaire général de la fédération CGT Mines-Energie, a accusé lundi le gouvernement de "mensonge" et d'"amateurisme" après l'annonce de la fusion Gaz de France-Suez, l'accusant d'infliger "un risque majeur à l'avenir énergétique français et européen".

"Ce qui me paraît le plus important dans cette affaire, c'est le mensonge, la précipitation et j'ose même dire l'amateurisme avec lequel le gouvernement et le ministre procèdent dans ce dossier", a déclaré M. Imbrecht sur Europe 1.

"On apprend aujourd'hui qu'il y avait des discussions en cours entre les deux groupes. Je rappelle l'engagement solennel du gouvernement et du président de la République, il y a moins d'un an et demi", selon lequel EDF et Gaz de France "resteraient de toute façon des entreprises publiques à hauteur de 70%", a ajouté le responsable de la première organisation syndicale à EDF et Gaz de France.

"Aujourd'hui l'Etat, dans un secteur stratégique comme celui de l'énergie, ne dispose plus que de deux opérateurs importants qui sont EDF et Gaz de France et on livre tout simplement Gaz de France à un groupe privé !", s'est-il indigné.

"Je pense que c'est un risque majeur pour l'avenir énergétique français et européen", a confié M. Imbrecht selon lequel "il n'y avait pas lieu et il n'y a toujours pas lieu de se précipiter, y compris pour répondre à une menace d'OPA d'Enel".

Selon le responsable CGT, "il y a d'autres solutions alternatives" pour préserver le groupe Suez. Faisant valoir la présence au sein de son capital de groupes tels "que Framatome, le Crédit agricole, la Caisse des dépôts et la Caisse nationale de prévoyance", il a estimé que "l'Etat pourrait leur demander de monter à hauteur de 34% dans le capital de Suez". Il a aussi suggéré qu'on fasse "intervenir la Caisse d'Epargne".

"Cela aurait l'avantage à la fois de sauvegarder les potentialités industrielles du groupe Suez" en évitant son "éclatement" envisagé par Enel "et de garder un opérateur public", a fait valoir M. Imbrecht.

Il faut que l'Etat français "préserve ses opérateurs actuels et propose à l'ensemble de ses partenaires européens" une politique "qui assure l'indépendance énergétique de l'Europe", a-t-il conclu.
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nicolasl
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MessageSujet: Re: EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie   jean - EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie - Page 2 EmptyLun 27 Fév - 11:52:28

Fusion Suez/GDF: "énorme violation", selon Rome qui en appelle à Bruxelles

27-02 09:31:30 La décision de Paris de fusionner Gaz de France et Suez, pour empêcher une offre publique d'achat (OPA) sur ce dernier par le groupe italien Enel, représente "une énorme violation du droit communautaire", a estimé lundi le ministre italien de l'Industrie qui en appelle à Bruxelles.

"Nous nous trouvons face à une énorme violation du droit communautaire et du libre marché", a déclaré Claudio Scajola en annonçant dans une interview à la Stampa son intention de porter l'affaire devant les instances européennes.

"Nous avons affaire à une action gravissime du gouvernement français qui a utilisé d'importantes ressources financières pour effectuer un raid qui entrave le libre marché", a poursuivi le ministre qui a annulé une rencontre prévue lundi avec son homologue français, François Loos.

"En se faisant la championne d'une position néoprotectionniste, la France provoque des dommages aux citoyens-consommateurs et aux entreprises", a ajouté M. Scajola.

"Nous demandons à la Commission européenne: Où êtes vous? Faites-vous respecter! Il y a des sanctions prévues pour ceux qui ne respectent pas les règles", s'indigne M. Scajola, ex-ministre de l'Intérieur italien et proche du chef du gouvernement Silvio Berlusconi.

Au journaliste qui lui demandait si l'Italie demande des "sanctions" contre la France, M . Scajola a répondu que Rome "demande le respect des règles".

"La chose qui m'a le plus surpris est que cet exemple négatif est venu d'un des pays fondateurs de l'Europe, dirigé par un gouvernement libéral", a poursuivi le ministre.

M. Scajola est cependant resté évasif concernant les éventuelles mesures de rétorsion que Rome pourrait prendre contre les entreprises française.

"Nous sommes en train d'évaluer la situation. Nous discuterons de mesures spécifiques", a-t-il dit sans autre précision.

En pleine recomposition du secteur énergétique européen, la fusion Suez/gaz de France, décidée par le gouvernement français, a fermé la porte à Enel, troisième groupe d'énergie sur le Vieux continent, qui avait créé la surprise mercredi en annonçant l'éventualité d'une OPA sur Suez pour s'emparer de sa filiale Electrabel

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Qui va aller expliquer à nos amis italiens que personne en France et en Belgique ne souhaite voir l'électricité, l'eau et nos poubelles aux mains de mafieux siciliens sous couvert de l'état italien ?
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VEGA Thi
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MessageSujet: Re: EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie   jean - EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie - Page 2 EmptyLun 27 Fév - 11:57:18

nicolasledur a écrit:


Qui va aller expliquer à nos amis italiens que personne en France et en Belgique ne souhaite voir l'électricité, l'eau et nos poubelles aux mains de mafieux siciliens sous couvert de l'état italien ?

Sa Sénélité pi-t-être Question Twisted Evil Mr.Red

Thierry
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nicolasl
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MessageSujet: Re: EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie   jean - EDF, GDF et les autres : la bataille de l'énergie - Page 2 EmptyLun 27 Fév - 15:30:54

lundi 27 février 2006, 12h34
La CE juge la fusion GDF-Suez conforme aux règles européennes


BRUXELLES (Reuters) - Le soutien du gouvernement français au projet de fusion entre Gaz de France et Suez ne semble pas enfreindre les règles européennes sur la libre circulation des capitaux, estime la Commission européenne.

"En ce qui concerne la libre circulation des capitaux, il semble qu'il n'y ait aucune violation du traité. Nous surveillons la situation", a déclaré Oliver Drewes, porte-parole de Charlie McCreevy, le commissaire au Marché intérieur.

Le ministre italien de l'Industrie, Claudio Scajola, avait déclaré dans un entretien publié lundi par La Stampa que Rome saisirait la Commission sur le projet de fusion GDF-Suez et lui demanderait d'infliger des sanctions le cas échéant.

"Nous nous trouvons face à une énorme violation des règles de l'UE et des règles du marché libre", avait-il dit au quotidien.

La fusion Suez-GDF, annoncée samedi par le Premier ministre français, Dominique de Villepin, est intervenue alors qu'Enel, le premier producteur italien d'électricité, a déclaré la semaine dernière ne pas exclure une OPA hostile sur Suez.

Le rapprochement entre les deux groupes français doit donner naissance à un nouveau numéro deux européen de l'électricité, derrière Electricité de France mais devant l'allemand E.ON qui passerait à la troisième place.

Un responsable de la direction de la concurrence de la Commission européenne a déclaré que Suez devait lui-même décider de soumettre ou non l'accord avec GDF à l'autorité nationale de la concurrence ou à l'exécutif européen.

"Si la Commission européenne doit traiter le dossier, nous examinerons si cette concentration a des impacts négatifs sur la concurrence", a-t-il estimé.

Si Enel fait une offre officielle sur Suez, Bruxelles devrait presque certainement examiner l'opération.

L'exécutif européen s'était contenté en 2004 d'observer la fusion orchestrée par Paris d'Aventis avec Sanofi dans la pharmacie, pour contrer le suisse Novartis qui avait finalement renoncé à une offre officielle.

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Et l'UE est contente ... bien joué Galouzeau ... pour une fois !
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