L'article de Marianne sur Sarkozy

C'était la débâcle. En quelques semaines, la France avait été submergée... Des millions de prisonniers, des millions de réfugiés sur les routes. Un effondrement des volontés. Une vaste démission civique.

Alors, de nouveau - en ces mois de mai, juin 1940 -, la droite française se cassa en deux. D'un côté, provisoirement minoritaires, ceux qui refusaient à la fois de désespérer de la République et de capituler devant l'ennemi, qui entendaient sauver à la fois la France et son modèle, qui n'envisageaient pas un instant d'instrumentaliser la défaite pour justifier un grand retour en arrière et tirer un trait sur les acquis sociaux. Ceux-là s'appelaient Georges Mandel, Henri de Kerillis, Paul Raynaud. Certains venaient de la droite nationale, d'autres du centrisme démocrate-chrétien, et la plupart d'entre eux répondirent à l'appel du général de Gaulle, l'homme qui, refusant le masochisme antinational qui déferlait sur le pays, opposa la France de demain, fière d'elle-même, malgré tout, et de son passé anticipateur, à tous ceux qui préconisaient la « rupture » avec la France d'hier pour revenir à celle d'avant-hier.

Nouvel ordre mondial inique
En face, nettement majoritaire au début, ceux pour qui cet effondrement était vécu comme la bonne surprise qui allait permettre de liquider les acquis sociaux du Front populaire, de jeter par-dessus bord le modèle social républicain français, d'en finir avec les lois laïques, de se replier sur un certain régionalisme communautariste, de se débarrasser de la « racaille » interlope et métèque, de mettre au pas les « profs » rationalistes, de purger la fonction publique et de s'intégrer à un grand marché dominé par la puissance hégémonique du moment.

Les premiers incitaient les Français à ne pas se haïr eux-mêmes, à ne pas renoncer à ce qui avait longtemps fait et leur exception et leur grandeur. Les seconds, au contraire, les invitaient à battre leur coulpe, à ressasser l'évidence de leur échec, de leur petitesse, de leur nullité. Les premiers les appelaient à refuser un nouvel ordre mondial inique et oppresseur, les seconds leur expliquaient qu'à fallait s'y résoudre, au nom de la « modernité » , s'y intégrer et en accepter les incontournables lois.

Refuser ou s'adapter
Nous sommes vaincus, répétaient les seconds, nous serons vainqueurs, scandaient les premiers. D'un côté, acceptons ce fait que l'Europe est allemande. De l'autre, faisons d'une France résistante le fer de lance d'une nouvelle Europe libre. « Refuser » , disaient les premiers, « s'adapter » , reprenaient les seconds. « Soyons éternels » , chantaient les premiers, et « trouvons en nous-mêmes le chemin de notre libération » , « soyons modernes » , corrigeaient les seconds, et « imitons les méthodes de ceux qui ont gagné la guerre » .

Si les premiers s'identifièrent à la voix d'un général deux étoiles, chantre de la continuité française, les seconds, au nom de la nécessaire rupture, s'abandonnèrent à celle d'un maréchal glorieux qui s'offrait à eux comme sauveur suprême ! On l'oublie, aujourd'hui, mais si, très vite, des gens de rien, des marginaux et des boiteux, des hurluberlus et des illuminés, des fantassins et des deuxième classe, des écrivassiers et des poètes quasi inconnus qui s'appelaient Jean Prévost, Vercors, Pierre Seghers, Pierre Emmanuel, Jean Cavaillès se rallièrent à l'homme qui osa dire non, l'immense, l'écrasante majorité de l'intelligentsia médiatique de l'époque, y compris Paul Valéry, Paul Claudel, Giono, André Gide (fût-ce de loin), sans parler des Pierre Benoit et Henry Bordeaux, se rangèrent derrière le Maréchal. La droite « réactionnaire » , comme un seul homme, la droite conservatrice dans son immense majorité, le grand patronat, la hiérarchie ecclésiastique, les technocrates modernisto-libéraux, la plupart des journalistes accueillirent avec enthousiasme le régime de Vichy. Mais pas seulement : toute une fraction de la nomenklatura de gauche, écoeurée par l'ignominieuse dégénérescence du régime communiste soviétique (les procès de Moscou) ou par les trahisons en chaîne de la socialo-démocratie, mais, aussi, et plus encore, par opportunisme ou par lâcheté, bascula dans le camp pétainiste.

C'est presque unanimement que les élites et classes dirigeantes craquèrent. Et, parfois, trahirent. Et c'est à la base, au sein de la jeunesse et du peuple, comme le général de Gaulle en fit le constat, autour de quelques minoritaires socialistes ou radicaux (Pierre Mendès France, Daniel Mayer, Gaston Defferre), de nationalistes de droite, de patriotes sans parti, de nationaux- et sociaux-républicains, de centristes, de chrétiens-sociaux (Georges Bidault, Claudius Petit), de libéraux de progrès, bientôt massivement rejoints par des militants communistes, que la résistance républicaine, démocratique et nationale prit corps.

Cette cassure de la droite française en trois tronçons - droite pétainiste, droite gaulliste et droite centriste - a durement marqué l'après-guerre, la droite pétainiste intégrant à son combat nostalgique (contre de Gaulle) la défense du colonialisme en général et de l'Algérie française en particulier, l'attentisme proaméricain et le rejet du « modèle économique et social » hérité du programme de la Résistance et des mesures prises à la Libération.

C'est cette droite néopétainiste qui, dans les années 60, multiplia les tentatives de complots et d'assassinats contre le Général, vota Mitterrand au deuxième tour des élections de 1965, se rallia un temps à Poher contre Pompidou, puis à Giscard contre Chaban-Delmas et, aujourd'hui, enfin décomplexée, fait de Nicolas Sarkozy, à son corps défendant peut-être, son nouvel homme fort face aussi bien à Dominique de Villepin qu'à François Bayrou. Au point même de renouer avec ce qui fut son péché mignon originel : le culte de la personnalité, exacerbé parle narcissisme du chef, l'instrumentalisation des médias et l'abus de propagande.

Or, cette division de la droite en trois factions nous vient de loin : de 1789... Ce fut, au lendemain de la Révolution, la naissance de trois courants : droite légitimiste réactionnaire qui rêvait d'un retour en arrière et d'une remise en cause des acquis ; droite orléaniste, conservatrice mais qui acceptait l'héritage de la Révolution et qui finit par se rallier au modèle républicain ; droite bonapartiste, patriote, à la fois plus sociale et plus autoritaire... En 1940, la droite légitimiste se fondit dans le pétainisme, la droite orléaniste se divisa et se réfugia longtemps dans l'attentisme, la droite bonapartiste, pour l'essentiel, se dissolut dans le gaullisme.

En quoi ce triptyque redevient-il furieusement d'actualité ?

En cela que ce que disent, ce que déclament ensemble les ténors actuels du sarkozysme le plus militant revient à relooker, en le modernisant et en l'actualisant, un logiciel qui a fait ses preuves. Tout y est structuré autour de cinq propositions.

Il faut relever notre pays qui ne cesse de s'enfoncer, de se déliter, de s'effondrer (depuis 1789, depuis 1875, depuis 1936, depuis 1944, depuis 1981).

Le modèle républicain- ou social-français est une aberration devenue obsolète dont il convient de déposer le bilan.

Toute mesure qui tend à démanteler ce modèle et à faire sauter le verrou des « acquis » qui en protège la sclérose, fût-ce pour réactualiser le système économico-social qui avait cours avant guerre, s'appelle une « réforme » .

Ces réformes doivent s'inspirer de celles qu'ont adoptées les grandes puissances dominantes du moment-puisqu'il est prouvé que ça marche.

En conséquence, il ne faut pas craindre de prendre des mesures « impopulaires » destinées à « libérer » les forces productives des règles et règlements qui les brident.

Or, ce schéma que la droite sarkozyste la moins modérée veut promouvoir s'est déjà imposé, on l'a dit, et avec quelle force, il y a soixante-cinq ans, à la suite d'un désastre.

Masochisme antinational
La bien-pensance « de gauche » se complaît, on le sait, à traquer le néopétainisme derrière n'importe quelle référence à la famille ou à la patrie (même Raymond Barre y eut droit). Mais, comme l'historien américain Robert O. Paxton l'a fort bien montré, le pétainisme ne saurait se réduire aux relents archaïques d'un monarchisme contre-révolutionnaire et fascisant. Au-delà du slogan appelant au « retour à la terre » , cette idéologie se donna comme « modernité » , voire comme extrême « modernité » , en opposition au « ringardisme » d'une France républicaine qui venait de s'écrouler sous les coups de boutoir hitlériens. Aux côtés des réacs maurrassiens et des admirateurs de Franco et de Mussolini, beaucoup d'ex-démocrates furent séduits par le pétainisme, un temps majoritaire, de 1940. Qui ? Une solide cohorte de technocrates, experts, hauts fonctionnaires, économistes, banquiers, industriels, rentiers, intellectuels désabusés et politiciens libéraux, renforcés de quelques ex-socialistes ou même ex-gauchistes qui se retrouvèrent autour de quelques constats et propositions dont l'écho, aujourd'hui, submerge de nouveau notre espace politique :

La France paye le prix de son inéluctable décadence.

Le modèle républicain et social français (aggravé par les lois du Front populaire) en est la cause et doit être radicalement remis en question.

Il faut bâtir un « nouveau modèle » qui s'inspirerait, mais en l'adaptant à nos traditions, de ce quia si bien réussi dans des pays comme l'Allemagne du IIP Reich, l'Italie de Mussolini ou le Portugal de Salazar.

Ce modèle implique la mise en oeuvre de « réformes » radicales qui permettront de « libérer le travail » , de faire sauter les verrous des situations et des avantages acquis (les 40 heures, par exemple, ou les congés payés), les blocages syndicaux ou les résistances idéologiques.

Ces mesures, potentiellement impopulaires mais nécessaires, exigent que la ferme orientation politique du pays ne soit pas soumise aux aléas des sautes d'humeur de l'opinion, aux pressions démagogiques de la rue.

C'est ce vichysme ou pétainisme-là, qui n'était ni foncièrement fasciste ni antipatriote en dépit de sa fascination pour les modèles étrangers et dont les représentants estimaient réellement oeuvrer au relèvement de la France, qui parvint à convaincre tout un pan du personnel républicain. Et c'est cette idéologie que l'on peut opportunément et raisonnablement comparer, aujourd'hui, au courant redevenu dominant au sein des élites. On retrouve, d'ailleurs, dans les deux mouvances, la demande d'autorité, voire d'autoritarisme, l'aspiration sécuritaire, la hantise de la « racaille » , en particulier d'origine étrangère, le masochisme antinational (ou haine de soi) exacerbé par la défaite ou par la crise, l'invitation à se plier, par réalisme, au pragmatisme, au nouvel ordre du monde - quitte à justifier l'invasion et l'occupation d'un pays tiers -, la hantise du rôle néfaste des fonctionnaires et des profs, la stigmatisation de la réduction du temps de travail, travail dont on dénonce, en outre, le coût trop élevé, l'exécration du laxisme « social » entretenu par une syndicratie grévistophile, le culte exacerbé de la personnalité du chef, le communautarisme antijacobin, la référence aux valeurs, et la réticence à l'égard de la laïcité. Ce parallèle ne signifiant d'ailleurs pas que tout soit faux, ou scandaleux, dans cette rhétorique qui, aujourd'hui comme hier, mobilise parfois en sa faveur des gens de qualité et de valeur.

Il y a aussi, évidemment, un certain nombre de différences : le sarkozysme, en particulier, est moins intrinsèquement français, terrien et nostalgique que le vichysme ; et non seulement il n'est absolument pas raciste ou antisémite," mais, en outre, la grande bourgeoisie juive lui est très majoritairement acquise.

En revanche, entre les deux mouvances, il existe un important tronc commun : toutes les deux usent et abusent du mythe « décliniste » de la « France qui tombe » , et cela alors même que le pays est -et était-en train de se réveiller. La déprime contre-révolutionnaire de 1940 dissimule toujours la révolution de 1941 !

Droite pétainiste, gaulliste ou centriste

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Voilà un article particulièrement honteux. Lisez et réagissez. Vous pouvez cliquer sur le lien, vous inscrire chez Marianne et écrire vos réactions.

Et voilà ce que est écrit sur un forum socialiste bien connu:

Citation :

- intention d'éradiquer les acquis sociaux
=> Sarkozy remettant en cause les 35 heures instaurées par la gauche plurielle
=> Pétain revenant sur les reformes du Front populaire comme les 40 heures ou les congés payés

- intention de bâtir un "nouveau modèle" économique basé sur la toute-puissance du marché
=> système libéral Anglo-Saxon pour Sarkozy
=> Allemagne nazie, Italie fasciste et dictature Portugaise pour Pétain

- intention de revenir sur les lois laïques
=> Sarkozy souhaitant revenir sur la loi de 1905
=> Pétain s'opposant à la séparation de l'Eglise et de l'Etat

- intention de se débarasser de la "racaille"
=> banlieusards délinquants pour Sarkozy
=> métèques interlopes pour Pétain

- intention de purger la fonction publique
=> non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux pour Sarkozy
=> mise au pas des fonctionnaires rationalistes pour Pétain

- valorisation de l'autoritarisme
=> Sarkozy et Pétain

- culte de la personnalité du chef
=> Sarkozy et Pétain

- communautarisme anti-Jacobin
=> Sarkozy et Pétain

- raisonnement moral binaire
=> Sarkozy et Pétain

- propagande "décliniste"
=> Sarkozy et Pétain

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Réactions ( en dehors d'aller vomir dans vos WC )...

Citation :

Certains venaient de la droite nationale, d'autres du centrisme démocrate-chrétien, et la plupart d'entre eux répondirent à l'appel du général de Gaulle, l'homme qui, refusant le masochisme antinational qui déferlait sur le pays, opposa la France de demain, fière d'elle-même, malgré tout, et de son passé anticipateur, à tous ceux qui préconisaient la « rupture » avec la France d'hier pour revenir à celle d'avant-hier.

FAUX: l'alternative proposée était de devenir un satellite des USA. En effet, le président US de l'époque avait déjà prévue suite à la Libération de la France la propagation, la diffusion du billet vert sur notre territoire. Aurait-ce été un si grand mal ?!

Citation :

En face, nettement majoritaire au début, ceux pour qui cet effondrement était vécu comme la bonne surprise qui allait permettre de liquider les acquis sociaux du Front populaire, de jeter par-dessus bord le modèle social républicain français

Les acquis sociaux ?! A rappeller tout de meme que de Gaulle a instauré l'Etat Providence en France comme avec la création de la SECU ...

Citation :

C'est cette droite néopétainiste qui, dans les années 60, multiplia les tentatives de complots et d'assassinats contre le Général, vota Mitterrand au deuxième tour des élections de 1965, se rallia un temps à Poher contre Pompidou, puis à Giscard contre Chaban-Delmas et, aujourd'hui, enfin décomplexée, fait de Nicolas Sarkozy, à son corps défendant peut-être, son nouvel homme fort face aussi bien à Dominique de Villepin qu'à François Bayrou

Oh le bel amalgame ... Oh la belle erreur ...

Citation :

- intention d'éradiquer les acquis sociaux
=> Sarkozy remettant en cause les 35 heures instaurées par la gauche plurielle
=> Pétain revenant sur les reformes du Front populaire comme les 40 heures ou les congés payés

Les 35 heures sont une baisse de pantalon honteuse en période de crise économique et de mondialisation qui fait que les entreprises françaises ont perdu 11 % de productivité par décision autoritaire. On ne sait pas ce que Sarkozy proposera encore clairement sur ce sujet qui nécessite une réforme inteligente et moins stupide que les lois Aubry avec un certain consensus dans le pays.
Pétain sur sa fin était vraiment un homme d'extrême-droite, la justification de la mondialisation n'existait guère à l'époque; on était donc dans une logique de capitalisme national-socialiste et donc anti-social.
Cet amalgame est une honte.

Citation :

- intention de bâtir un "nouveau modèle" économique basé sur la toute-puissance du marché
=> système libéral Anglo-Saxon pour Sarkozy
=> Allemagne nazie, Italie fasciste et dictature Portugaise pour Pétain

Comparer le modèle économique libéral des anglo-saxons ( USA , Canada et Commonwealth ) avec les régimes fascistes et nazis cités est quand même d'une impudence incroyable. Les régimes "anglo-saxons" sont des civilisations avancées, les premières du monde dans la plupart des domaines et les régimes dicatatoriaux des années 1930 et 40 n'ont été que des régimes corrompus, qui ont ruiné leurs citoyens et commis les crimes politiques les plus incroyables y compris l'extermination de masse.
Cette amalgame manque de la plus élémentaire dignité.

Citation :

- intention de revenir sur les lois laïques
=> Sarkozy souhaitant revenir sur la loi de 1905
=> Pétain s'opposant à la séparation de l'Eglise et de l'Etat

La situation est là aussi incomparableentre 1905 et nos jours. En 1905, il y avait sans doute nécessité de faire la séparation, dans la foulée de l'affaire Dreyfus et dans une logique politique européenne qui allait conduire à deux guerres mondiales dans les 40 années suivantes.
Aujourd'hui, Sarkozy constate un problème de civilisation dans notre pays, avec la nécessité de mettre sous contrôle l'Islam de France pour éviter que des imams illettrés mais financés par des régimes terroristes ou pour le moins hostiles à notre civilisation.
On a le droit de ne pas être d'accord ( c'est un sujet où je ne suis pas très à l'aise moi-même), mais de là à faire un amalgame sordide !

Citation :

- intention de se débarasser de la "racaille"
=> banlieusards délinquants pour Sarkozy
=> métèques interlopes pour Pétain

La comparaison est là encore osée. Pétain et ses sbires s'en sont pris aux juifs, aux gitans, aux gauchistes divers, aux étrangers ... dans une logique de haine raciale et religieuse, conduisant tout droit à Auschwitz ...
Sarkozy a prononcé cette phrase dans son contexte un soir dans une banlieue et en répondant à une dame excédée par les désordres ... Personne ne saurait accuser le ministre Sarkozy d'être un raciste ni un fasciste.
Là encore cet amalgame est vraiment malodorant et haineux ..

Citation :

- intention de purger la fonction publique
=> non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux pour Sarkozy
=> mise au pas des fonctionnaires rationalistes pour Pétain

Il y a un déficit énorme de 45 Miliards d'Euros par an à combler et il y a en France deux à quatre fois plus de fonctionnaires en France/par habitant qu'il n'y en a dans les pays voisins et comparables de l'OCDE et même en Chine ! Personne ne peut nier la nécessité de diminuer drastiquement les effectifs de la fonction publique dans les années qui viennent en rationalisant et modernisant. Comparer çà avec les méthodes pétainistes et du régime de Vichy est une insulte à la démocratie et aux républicains en général, car le principe de la démocratie française est bien que les représentants élus du peuple gèrent au mieux le budget de la Nation dans l'intérêt de tous et non dans l'intérêt d'une minorité agissante politico-syndicale.
Cet amalgame est nauséabond.

Citation :

- valorisation de l'autoritarisme
=> Sarkozy et Pétain

Je ne sais pas ce que veut dire cette vague imprécation. Pétain était un vieux militaire sénile et d'extrême-droite. Sarkozy est militant d'un pari républicain depuis 1977, élu depuis plus de 30 ans ... Je ne comprend.

Citation :

- communautarisme anti-Jacobin
=> Sarkozy et Pétain

Il est nouveau d'apprendre que le jacobinisme soit une valeur morale constitutionnelle dans ce pays... Sarkozy est plus libéral et décentralisateur que d'autres à droite , mais quand même très nationaliste, gaulliste ... et jacobin in fine.

Citation :

- propagande "décliniste"
=> Sarkozy et Pétain

Ca aussi c'est de la tarte à la crème. Sarkozy et l'ensemble de la droite d'ailleurs mesure l'état des finances publiques, le manque de punch de nos entreprises à l'export, la lourdeur de notre bureaucratie, le manque d'efficacité de notre système éducatif et les méfaits grandissants de l'assistanat socialisant et aussi d'une immigration incontrôlée. Ces analyses ( que je partage ) n'ont rien de "déclinistes" , elles sont tout à fait pertinentes et pragmatiques et amènent à réfléchir à des politiques différentes de celles menées par les socialistes et les chiraquiens depuis 1981. Pétain a utilisé la déroute de 1940 à des fins honteuses de politique raciale et répressive, c'est bien différent et dans un contexte bien différent.

De manière générale, je dirai à propos de ces amalgames que:
- les gens qui écrivent çà sur le Forum le Coeur à Gauche sont des petits voyous de gauchistes
- que c'est de la propagande de la meilleure époque soviétique

Moi je reconnais quand même la victoire de Verdun à Pétain !
Vais être franc, comparer Sarko à Pétain, c'est une insulte au second...

Exactement, entre Sarko et Pétain, y'a pas photo !
Sarko collabo

Merci d'avoir ce bel esprit critique afin de remettre leurs accusations, leurs diffamations là d'ou elles viennent: des régimes totalitaires qu'ils condamnent justement ... L'extreme gauche n'est-elle pas, elle, une menace pétainiste ?!

tu n'oses pas remettre l'avatar de mahommet,mon e mail à l'UMp a porté ces fruits

Je préfère Moqtar ... C'est plus porteur de signification

Réponse à ... YahOOOOOOOOOOOO et à ... Washington :

RACISTES !

Réponse à tata bizos : Démocrate !

Réponse à ... jjBIZOS :

Vous nous avez beaucoup manqué depuis que vous avez fermé votre cuisine démocratique www.jjbizos.com

C'est vrai vos débats m'aidaient à m'endormir le soir ^^

A Washington, Yahooo et consorts , allez vous coucher et reprenez vos esprits ... Merci !

P... que c'est ch... d'être modérateur sur ce forum avec ces rigolos ...

A Washington, ce que j'ai écrit sur le Pétain de 1940 est sévère , mais on avait affaire alors à un homme âgé qui s'est fait manipuler.

Je respecte évidemment le général qui a vaincu à Verdun avec la réputation d'avoir économisé la vie des poilus ... de même que je respecte Georges Clémenceau qui n'était pas de notre bord politique.

le capitaliste a écrit:

Je préfère Moqtar ... C'est plus porteur de signification

tu t'es surtout fait taper sur les doigts par l'UMP

Je n'ai d'ailleurs plus de doigt: ils ont fait comme les pays mahométins ... Ils m'ont coupé les mains !

Bravo à Marianne d'avoir osé dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas.

Et oui je suis anti-sarkozy, je ferai tout mon possible pour que cette personne que je considère comme dangereuse, qui utilise le culte de sa petite personne comme personne d'autre depuis longtemps, qui a des accointances jusqu'aux journalistes les plus connus et les plus influents, qui manipule électeurs, amis, afin d'arriver à ses fins, ne soit pas élu en 2007.

Bravo Marianne, de mettre un coup de pied dans la fourmillière, de démontrer par a+b les dangers des personnages que tout le monde croit les plus aptes à gouverner la France.

Je prie tous les jours pour que Sarko se plante, et que n'importe qui (sauf quelqu'un d'extrême droite n'exagérons rien), soit élu en 2007. Ce personnage qui récupère les "idées" les plus nauséabondes du front national, qui utilise sa famille pour aspirer la sympathie et qui s'offusque lorsque les média font des choux gras de ses problèmes personnels, je n'en veux pas à l'Elysée.

Je le dis ici, comme je le dis à qui veut l'entendre : le jour où Sarko est élu je quitte mon pays.

Pour aller ou ?

En fait , la politique ne devrait pas être un problème de personne , mais une question d'idées , de programme . Depuis 81 , la gauche a gouverné la majeure partie du temps (15 années). Pour le reste ,la politique menée par Chirac n'a pas été très éloignée de celle menée par la gauche . On a vu ce que ça a donné . La France est en queue de peloton en Europe , sur le plan économique , elle est en train de se faire tailler des croupières par pas mal de PVD , asiatiques en particulier . On ne peut pas en même temps travailler moins et gagner plus Beaucoup de mesures prises par la gauche ne sont plus adaptées au monde d'aujourd'huiet commencent( heureusement) à être remises en cause (l'abaissement de l'âge de la retraite, en 1981 les 35 H de M Aubry..etc.), .Le temps est venu maintenant de réagir , Sarkozy est le seul à proposer une véritable rupture , et c'est la raison pour laquelle personnellement je souhaite son élection en 2007 .SI SARKOZY GAGNE EN 2007 , JE REVIENS VIVRE EN FRANCE ! ( je travaille à l'étranger depuis 31 ans)

Citation :

Pour aller ou ?

Très bonne question ... Je voudrais bien qu'il réponde !

Citation :

Je le dis ici, comme je le dis à qui veut l'entendre : le jour où Sarko est élu je quitte mon pays

Mais c'est Yannick Noah ?!

C'est qui le nouveau mondesecret ?

nicolasledur a écrit:

C'est qui le nouveau mondesecret ?

A priori, un anti-Sarko, mais vous l'avez fait fuir.

Thierry