Les legislatives Italiennes

Serge a écrit:

C'est l'opinion de la Commission européenne. Ce n'est pas parole d'évangile, même si Berlusconi est loin d'être une lumière ...
Quand les Italiens verront leur nouvelle feuille d'impôt, ils regretteront peut-être leur choix ...

Oui, cela va être le probléme des italiens, car de toutes les infos qui tombent la Caolition de Prodi est donnée la grande gagnante des ces législtatives (à l'italienne).

Dernier communiqué :

Selon des projections partielles portant sur cinq des vingt régions italiennes, les partis de gauche réunis autour de l'ancien président de la Commission européenne remporteraient 67 sièges au Sénat, contre 59 pour la coalition de centre-droite menée par M. Berlusconi. (AFP)

j'en profite pour solliciter l'avis du juriste, que pensez vous de ceci :

Possibilité d'un bogue électoral ?

Thierry

Bien après que le voyou de Washington nous ait gâché la soirée ( il est parti faire des siennes sur le C-A-G ) , et bien le cavaliere est en train de gagner en Italie !

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Berlusconi en tête dans les deux Chambres, selon les dernières projections
2006-04-10 20:55:19
ROME (AFP)


La coalition de centre-droit du chef du gouvernement italien sortant Silvio Berlusconi devancerait l'Union des partis de gauche de Romano Prodi à la Chambre des députés et remporterait la majorité relative des 315 sièges au Sénat, selon les dernières projections de l'institut Nexus à 18H40 GMT.

Selon cette projection, la Maison des libertés (CdL), la coalition de Silvio Berlusconi, obtient 49,9% des suffrages contre 49,6% à l'alliance de M. Prodi.

L'institut Nexus a cependant invité à "une grande prudence" dans l'interprétation de ces données car les chiffres de nombreuses régions n'étaient toujours pas parvenus et pris en compte.

La coalition de M. Berlusconi remporterait 157 sièges contre 152 à l'Union des partis de la gauche dirigée par M. Prodi.

D'après la même projection, l'union de gauche obtiendrait 49,8% des suffrages contre 49,1% à la coalition gouvernementale sortante.

Le ministère de l'Intérieur attribue pour sa part, après dépouillement de plus de 23 millions de bulletins de vote vers 18H30 GMT, 49,95% des suffrages à l'union de Romano Prodi, contre 49,25% à la coalition de Silvio Berlusconi.

La prime au vainqueur instituée par la nouvelle loi électorale pour chaque région selon son importance respective, et non au niveau national, explique le fait que même en disposant de davantage de voix, la coalition de gauche pourrait avoir moins de sièges que celle de M. Berlusconi.

Ainsi par exemple, avec un écart de 2% de voix seulement en sa faveur dans le Piémont, la droite obtiendrait 13 sièges de sénateurs contre 9 seulement pour l'opposition.

Le Sénat a les mêmes pouvoirs que la Chambre des députés, notamment pour l'investiture du gouvernement.

"Il n'est pas dit que l'Union de gauche ait la majorité pour gouverner. Nous sommes à parité au Sénat et c'est un grand et merveilleux résultat", a commenté Andrea Ronchi, porte-parole d'Alliance nationale (AN, droite conservatrice), le second parti de coalition de Silvio Berlusconi.

Voici les résultats qui sont en ma possession :

En fin de soirée, les projections fournies par l'institut Nexus, après dépouillement de 63% des suffrages, la Maison de la liberté de Berlusconi recueillerait 50 % des voix et l'Unione de Romano Prodi 49,5 % à la Chambre des députés.

En sièges, Nexus accordait 340 sièges à la Maison des libertés de Berlusconi contre 277 à L'Unione de Prodi.

Au Sénat, après dépouillement de 97 % de voix, la Maison de la liberté de Berlusconi obtiendrait 158 sièges et l'Unione 151 sièges, sur les 315 en jeu.

C'est du coude à coude.

Thierry

Et oui Berlusconi est en train de gagner aux péanalties !!!

nicolasledur a écrit:

Et oui Berlusconi est en train de gagner aux péanalties !!!

Un résultat sur le fil du rasoir aux législatives italiennes.

ROME (Reuters) - L'issue des élections législatives italiennes se jouait lundi sur le fil du rasoir, des sondages et projections contradictoires ayant douché les espoirs du centre gauche de Romano Prodi, donné vainqueur plusieurs heures durant après la fermeture des bureaux de vote.

En début de soirée, coup de théâtre: le président du Conseil sortant, Silvio Berlusconi, parviendrait à sauver sa majorité de centre droit au parlement, tant à la Chambre des députés qu'au Sénat, à en croire les projections de l'institut de sondage Nexus.

Dans l'après-midi, dès la fermeture des bureaux à 15h00 (13h00), les premiers sondages "sortie des urnes" donnaient pourtant la victoire dans les deux assemblées à l'Unione, la coalition conduite par Prodi.

Mais selon les projections de Nexus pour la RAI, à la Chambre des députés, après dépouillement de 89% des suffrages, la Maison de la liberté de Berlusconi recueillerait 49,8% des voix et l'Unione de Romano Prodi 49,7%. Aux termes de la loi, la coalition arrivée en tête obtient 340 des 630 sièges de députés.

D'après les chiffres officiels du ministère de l'Intérieur, à 22h30 (20h30 GMT), après dépouillement des suffrages dans 54% des bureaux, le centre gauche recueillait 51,5% des voix, le centre droit 47,8%.

Au Sénat, après dépouillement de 97% de voix, le camp Berlusconi obtiendrait 158 sièges et l'Unione 151 sièges, sur les 315 en jeu.

Au niveau des voix, l'Unione serait en tête au Sénat avec 50,2% des suffrages devant la Maison de la liberté, 48,8%, mais le scrutin sénatorial se faisant région par région, cette avance en voix ne se traduit pas obligatoirement en sièges.

Si la Maison de la liberté l'emporte, Berlusconi, "Il Cavaliere", sera reconduit à la tête du gouvernement, après avoir déjà dirigé pendant cinq années le cabinet le plus durable de l'après-guerre en Italie.

Le ministère de l'Intérieur a annoncé une participation de 83,6% contre 81,4% il y a cinq ans.

Berlusconi a toujours affirmé qu'une forte participation serait une bonne nouvelle pour son camp.

Source Reuters
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C'est vraiment du juste, juste !

Thierry

Résultats officiels à la chambre des députés.

Voici les résultats officiels des élections pour la chambre des députés publiés, mardi 11 avril, par le ministère de l'intérieur (ne manquent que les résultats des votes des Italiens de l'étranger, qui élisent 12 députés mais dont les votes n'auront pas d'influence sur la majorité).

ALLIANCE DE CENTRE-DROITE (Silvio Berlusconi)
(parti, nombre de voix, pourcentage, sièges)

Forza Italia : 9 045 384 voix, 23,709 %, élus : 137

Alliance nationale : 4 706 654 voix, 12,336 %, élus : 71

UDC : 2 579 951 voix, 6,722 %, élus : 39

Ligue du Nord : 1 748 066 voix, 4,581 %, élus : 26

Liste Mussolini : 255 410 voix, 0,669 %, élus : 0

Flamme tricolore : 231 313 voix, 0,606 %, élus : 0

Nouveaux démocrates-chrétiens : 258 744 voix, 0,748, élus : %, 4

(Libéraux italiens : 12 334 ; Liste Défense du milieu ambiant : 17 574 ; Retraités : 28 317 ; "Non à l'euro" : 58 757)

Total pour la droite : 18 976 460 voix, 49,739 %, 277 sièges


ALLIANCE DE CENTRE-GAUCHE (Romano Prodi)

L'Olivier : 11 928 362 voix, 31,265 %, élus : 220

Refondation communiste : 2 229 604 voix, 5,844 %, élus : 41

Union des démocrates européens : 534 533 voix, 1,401 %, élus : 10

Communistes italiens : 884 912 voix, 2,319 %, élus : 16

Verts : 783 944 voix, 2,054 %, élus : 15

Parti du peuple sud-tyrolien : 182 703 voix, 0,478 %, élus : 4

Italie des valeurs : 877 159 voix, 2,299 %, élus : 16

Rose au poing : 991 049 voix, 2,597 %, élus : 18


Cinq autres listes ont obtenu moins de 0,12 % des voix et n'ont pas eu de siège.

Total pour la gauche : 19 001 684 voix, 49,805 %, 340 sièges

La différence entre les deux camps est de 25 224 voix sur 37 978 144 suffrages exprimés. Le Val d'Aoste (nord de l'Italie) a un statut spécial et élit un député traditionnellement non comptabilisé avec les alliances nationales. – (Avec AFP.)

Le gagnant de ces élections n'est pas R.Prodi, mais bel et bien S.Berlusconi ... Il a réussi a remonté dans les sondages qui ne lui donnaient pas beaucoup de chances il y a quelques mois. Alors, aujourd'hui, en faisant un 50/50, il a réussi à triompher, à rendre l'Italie coupée en deux !

le capitaliste a écrit:

Le gagnant de ces élections n'est pas R.Prodi, mais bel et bien S.Berlusconi ... Il a réussi a remonté dans les sondages qui ne lui donnaient pas beaucoup de chances il y a quelques mois. Alors, aujourd'hui, en faisant un 50/50, il a réussi à triompher, à rendre l'Italie coupée en deux !

Tu parle d'une victoire, un beau bordel politique en perspective, oui !

Attendons la suite des événements, mais d'ici que les Italiens revotent, il n'y a pas loin.

Décidemment, ça va très mal dans les Démocraties occidentales !

Thierry

le capitaliste a écrit:

Le gagnant de ces élections n'est pas R.Prodi, mais bel et bien S.Berlusconi ... Il a réussi a remonté dans les sondages qui ne lui donnaient pas beaucoup de chances il y a quelques mois. Alors, aujourd'hui, en faisant un 50/50, il a réussi à triompher, à rendre l'Italie coupée en deux !

Bof gagné quoi ? De toute façon il a perdu mais attendons de voir ce qui va se passer. Je sens des demandes de recours dans l'air !

Qui sera le premier ministre alors ?

Johanna a écrit:

Qui sera le premier ministre alors ?

Nous le saurons probablement avant la fin de la semaine, pour le moment ce devrait être Prodi, mais un doute sérieux sur les décomptes des suffrages (votes des étrangers) concernant le sénat fait que rien n'est statué !

Thierry

Si Prodi gagne l'italie va basculer dans le gauchisme branchouille comme nous l'avons connu sous Jospin avec feminisme, anti-clericalisme et ultra homophilie .Ce même gauchisme branchouille qui est en train de detruire l'Espagne .
Il faut dire que les italiens ne sont pas gâté en matière de candidats : d'un coté le megalomane insupportable Berlusconi et de l'autre le fils spirituel de François Hollande et Lionel Jospin . Pauvre Europe ...

Neo a écrit:

Si Prodi gagne l'italie va basculer dans le gauchisme branchouille comme nous l'avons connu sous Jospin avec feminisme, anti-clericalisme et ultra homophilie .Ce même gauchisme branchouille qui est en train de detruire l'Espagne .

Je suis absolument d'accord.Nous oublions nos valeurs d'antan, celles qui ont notamment façonné la glorieuse France de Jeannne d'Arc,Louis XIV ,et Richelieu: à savoir travail,famille,patrie.

Triste époque pour notre saine culture chrétienne

Le pire c'est que les Communistes barbares menés par Prodi ont réussi à hypnotiser le peuple italien et seront élus!

Quelle horreur pour les Italiens, les pauvres, l'économie déja à la dérive va définitivement se casser la gueule .


Le reste a été supprimé par mes soins, a la prochaine incartade c'est l'avertissement systématique

Thierry VEGA

Italie : la courte victoire de la gauche va permettre à Silvio Berlusconi de jouer les trouble-fêtes

Romano Prodi savoure sa courte victoire. "Nous avons gagné après une confrontation serrée, mais avec une majorité à la fois à la Chambre et au Sénat qui nous permet de gouverner pendant cinq ans", a-t-il déclaré, mardi 11 avril, à Rome, après plus de vingt-quatre heures d'un intense suspense électoral.

Le ministère de l'intérieur a officialisé, en fin d'après-midi, le succès de la coalition de centre gauche au Sénat : 158 sièges contre 156 au centre droit, et un indépendant. L'écart est minime, mais la gauche ne peut que s'en contenter, car elle est battue au nombre de voix (48,9 % contre 50,2 %).

Si sa majorité est plus solide à la Chambre des députés, c'est grâce au "bonus" de la nouvelle loi électorale, voulue par Silvio Berlusconi, qui lui accorde 61 sièges d'avance sur la droite alors que l'avantage en voix est infinitésimal (49,8 % contre 49,7 %). Malgré l'étroitesse du score, le leader du centre gauche, qui devrait être appelé à former le prochain gouvernement d'ici juin, a reçu de nombreux messages de félicitations. Notamment celui du Portugais José Manuel Durao Barroso, son successeur à la tête de la Commission européenne. Mais Romano Prodi attend toujours le coup de téléphone de son adversaire, Silvio Berlusconi.

Ce dernier refuse pour l'instant de reconnaître sa défaite : "Nous ne pensons pas que quiconque, aujourd'hui, en l'état actuel des choses, peut se proclamer vainqueur étant donné les chiffres qui révèlent de très nombreux aspects troubles", a déclaré le président du Conseil sortant dans une conférence de presse commune avec ses alliés.

"LA PAIX ET L'EUROPE"

Selon le ministère de l'intérieur, près de 83 000 bulletins de vote font l'objet de contestation, dont 43 000 à la Chambre des députés où l'avance de la gauche ne dépasse pas 25 000 voix. "Nous n'hésiterons pas à reconnaître la victoire politique de nos adversaires lorsque les votes seront légalement vérifiés", a assuré M. Berlusconi en rappelant que, lors des précédentes législatives, en 2001, 36 000 bulletins avaient été invalidés par la Cour de cassation. "Il Cavaliere" vise particulièrement le vote des Italiens de l'étranger, dont il dénonce les "irrégularités". Ce sont ces électeurs de la diaspora, invités pour la première fois à élire leurs propres représentants, qui ont finalement donné à la gauche une majorité au Sénat.

"Il est grave d'insinuer que l'issue des élections aurait été faussée, modifiée ou manipulée", s'est indigné dans un communiqué la coalition de l'Olivier, la principale composante de la coalition de centre gauche. Les doutes de M. Berlusconi n'ont pas convaincu le président de la République : Carlo Azeglio Ciampi a exprimé, mardi, sa "satisfaction du déroulement ordonné et correct des opérations de vote tant en Italie que dans les communautés extérieures". D'ailleurs, le ministère de l'intérieur a indiqué que le nombre des bulletins de vote suspects était en nette diminution par rapport à 2001 (environ deux tiers en moins).

Alors que les marchés semblent s'inquiéter qu'une si faible majorité empêche la coalition élue de gouverner, Romano Prodi a martelé que son exécutif "sera fort politiquement et techniquement". Elu avec un seul siège de majorité en 1996, "Il Professore" avait pu conduire, pendant deux ans, le pays vers les critères de l'euro.

Cette fois, "la paix et l'Europe" seront au centre de son action, a-t-il dit, confirmant qu'"un retrait le plus rapide possible" des troupes italiennes d'Irak figure parmi les priorités. Toutefois, les défis les plus difficiles à relever seront d'ordre économique. Le patronat italien n'a pas attendu pour en rappeler l'urgence dans un communiqué : "La Confindustria répète, dans un cadre de grande préoccupation pour les équilibres des finances publiques, l'exigence de réformes structurelles et d'interventions ciblées afin de cueillir les premiers et modestes signaux de reprise de l'économie européenne."

Jean-Jacques Bozonnet

Le Monde Article à paraître dans l'édition du 13.04.06
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Les Italiens sont mal partis politiquement parlant, je me demande comment Prodi va pouvoir former un Gouvernement et le faire fonctionner dans ces conditions là ?

Thierry

Le Capitaliste nous dit , parlant de Berlusconi:
"Alors, aujourd'hui, en faisant un 50/50, il a réussi à triompher, à rendre l'Italie coupée en deux !"

En fait , il a tellement triomphé qu'il a perdu! Il faut quand même être réaliste , c'est peut-être dommage ( sûrement même ) mais c'est comme ça .Peu importe que l'autre n'ait gagné qu'avec 25000 voix d'avance sur plusieurs dizaines de millions , c'est lui qui sera 1er ministre et la droite sera dans l'opposition.Alors ne pas dire que Berlusconi a gagné , même s'il a remonté la pente au dernier moment.

C'est bonnet blanc-blanc bonnet de toutes façons!

Berlusconi c'est le Communisme avec un peu de morale (pas de mariage homos) et Prodi c'est le Communisme dévoyé!

En fait, c'est comme en France, dommage! Mais le fait que ce Maoïste de Prodi ait emporté le ponpon va nous contraindre à modifier notre politique vis-à-vis de l'Italie. Il faut à tout prix mener une politique de fermeté.

Supprimé par la modération; rien à voir avec le sujet
Thierry

Il faut montrer aux Rouges qu'ils ne nous font pas peur!!!

Tout a fait d'accord .L'Italie Rouge ne nous fait pas peur.Boycottons aussi les produits Italiens.Par exemple au lieu d'aller prendre une pizza, prenez une Flammekueche,et là les ritals cocos riront déja moins

L'Italie a toujours le Berlu

Trois jours après le scrutin, ce n'est pas la dolce vita en Italie. Romano Prodi affirme sa courte victoire sur Silvio Berlusconi à la Chambre des députés, mais, au Sénat, le leader de Forza Italia conteste sa défaite. Il demande une vérification de quelques 40 000 bulletins.

Pour ajouter à la confusion, le ministère de l'Intérieur confirmait, mardi, l'avantage de L'unione pour l'élection des sénateurs (à une voix près), mais son site affichait toujours, aujourd'hui, une suprématie pour le président du Conseil sortant qui répugne à quitter facilement le pouvoir.

Quoi qu'il en soit, le paysage politique italien se révèle clivé : derrière il professore, le Sud, en majorité des salariés du public ou du privé, plutôt jeunes, urbains et instruits. Il cavaliere draine derrière lui une préférence du Nord, rurale, des petits commerçants et artisans, des chefs d'entreprises séduits par un libéralisme affiché et des retraités inquiets de tout changement.

Aussi la tâche de l'ancien président de la Commission européenne ne se révèlera-t-elle pas aisée pour réunifier le pays, d'autant qu'il devra faire cohabiter, dans son gouvernement, une étrange coalition qui, chez nous, irait d'Olivier Besancenot à François Bayrou, en passant par José Bové.

Le populisme de Berlusconi a encore de beaux jours et le pourfendeur des coglioni compte, en tout état de cause, jouer un rôle déterminant dans l'opposition.

Cela dit, les fractures de l'Italie sont loin de lui être propres. La Grande-Bretagne, l'Allemagne et la France n'y échappent pas non plus. A la base, et nous avons eu ici déjà l'occasion d'en parler, il y a cette fausse conviction que le progrès social se confond avec le succès et la compétition économique.

L'époque est révolue où un Sartre, dans le premier numéro des Temps modernes, écrivait « vouloir changer l'ordre des choses. » Il est assez paradoxal de se réclamer des Lumières et de célébrer une vision du monde où la liberté est, avant tout, celle des marchés. A défaut d'un grand dessein politique qui transcende les ambitions personnelles, et les cours de la Bourse, nous sommes condamnés à générer des individualismes et des antagonismes communautaires.

Au siècle où nous vénérons la communication, l'incommunicabilité entre les êtres est devenue la règle. Reconstruire le lien social est une priorité qui, pourtant, semble une mission impossible.

Il n'est pas sûr que Romano Prodi puisse réconcilier les Italiens avec eux-mêmes, comme il n'est pas certain que les prochaines élections, qui se profilent en 2007, soient en mesure de vaincre le désarroi des Français.

La releve a écrit:

Tout a fait d'accord .L'Italie Rouge ne nous fait pas peur.Boycottons aussi les produits Italiens.Par exemple au lieu d'aller prendre une pizza, prenez une Flammekueche,et là les ritals cocos riront déja moins

C'est un raisonnement de gamin que tu me tiens là, 50% des Italiens ont voté pour les Formations de la Coalition de Prodi certes, et les 50 autres % pour Berlu. Donc l'Italie n'est pas totalement rouge, simplement coupée en deux !

Les Italiens vont être suffisamment dans la mouise, pour qu'on ai a leur lancer la pierre, surtout que chez nous en France on est pas mieux loti.

Et je ne vois pas pourquoi on boycotterai les Pizzeria.

Thierry

Oui c'est vachement confus mais a priori, les Communistes ont l'avantage. Tant pis mais bon, il est vrai que Berlusconi a un peu galvaudé la confiance des Italiens. Espérons que ce ne soit pas le début d'une vague communiste qui déferle sur l'Europe.

Quand bien meme Prodi n'aurait pas gagné ,c'est un score bien trop élevé de toutes façon ,et cette imprudence soviétique doit etre sanctionnée

LAGITATEUR a écrit:

Oui c'est vachement confus mais a priori, les Communistes ont l'avantage. Tant pis mais bon, il est vrai que Berlusconi a un peu galvaudé la confiance des Italiens. Espérons que ce ne soit pas le début d'une vague communiste qui déferle sur l'Europe.

Non, je ne penses pas que cela puisse arriver, le communisme est mort et bien mort en Europe, ce que nous vivons en France et que nous voyons en Italie ne sont que sursaut d'agonie.

En ce qui me concerne le combat politique doit se mener contre le Socialisme qui est mille fois plus dangereux que le communisme.

Thierry

Euh, le Socialisme à part bousiller les croissances économiques n'a jamais fait de mal alors que le Communisme, non content de ruiner ses pays, a créé de vastes camps de travail où des Millions de gens sont morts. Et ça, aucun autre régime ne l'a jamais fait, vraiment aucun!