En 2005, radars et prix de l'essence ont fait baisser [...]

[...] le nombre de morts sur les routes


Les radars automatiques et la hausse du prix de l'essence sont présentés par la Sécurité routière comme les deux principales causes de la réduction du nombre des morts sur les routes en 2005, selon un bilan présenté, mardi 6 juin, par le ministre des transports et de l'équipement, Dominique Perben. Avec 5 318 personnes décédées dans les 30 jours qui ont suivi leur accident, soit - 4,9 % par rapport à 2004, la Sécurité routière se prévaut d'une quatrième année consécutive de baisse du nombre de victimes. Formellement, le gouvernement peut affirmer qu'il a rempli son objectif de faire passer à moins de 5 000 le nombre de morts dans la mesure où, avec l'ancien mode de calcul - "morts à 6 jours" et non à 30 jours - utilisé jusqu'à fin 2004, il comptabilise 4 975 victimes.


Les radars automatiques conservent tout leur impact sur les automobilistes. Avec deux fois plus d'infractions verbalisées en 2005 par rapport à 2004, la répression a atteint un niveau inégalé. Conséquence chiffrable : la vitesse moyenne des voitures et des motos a diminué de 1,9 % pendant l'année. Depuis 2002, la vitesse moyenne, tous réseaux confondus, est passée de 91 km/h à 83 km/h.

Le coût de l'essence a également eu un effet sur la circulation, les automobilistes adaptant leur vitesse ou limitant leurs déplacements. Alors que le trafic augmentait de 3 % à 4 % ces dernières années, accroissant mécaniquement le nombre d'accidents, il a stagné (+ 0,3%) en 2005. Ainsi, les progrès technologiques (amélioration des véhicules et des infrastructures), qui étaient jusque-là contrebalancés par la hausse du trafic, ont joué, cette année, un rôle important.

Plusieurs points inquiètent néanmoins le gouvernement. D'abord l'augmentation du nombre de conducteurs sans permis (Le Monde du 3 juin) : sur ce sujet, M. Perben a confirmé qu'il étudiait un assouplissement des conditions dans lesquelles un permis peut être repassé mais a démenti toute remise en cause des sanctions elles-mêmes. Ensuite, les résultats restent médiocres en ce qui concerne la consommation d'alcool et le comportement des conducteurs de deux-roues.

Un conseil interministériel doit avoir lieu fin juin.

En mettant le prix de l'essence à 1000 € le litre , ou mieux , en interdisant toute circulation sur toutes les routes de France , on devrait pouvoir arriver , je pense à ZERO mort !

Pas sûr ... Vu comment les français se comportent en communauté ...

lvhmar a écrit:

En mettant le prix de l'essence à 1000 € le litre , ou mieux , en interdisant toute circulation sur toutes les routes de France , on devrait pouvoir arriver , je pense à ZERO mort !

Oui, et les routiers, les VRP, les taxiteurs. Bref ceux qui vivent de la route? Il me semble qu'une paye de routier c'est 1000 € ... peut-être devraient-ils faire Boulogne-sur-Mer/St-Pétersbourg à pied avec leurs marchandises sur le dos, remarque. Ca les fera travailler.
A moins que ce soit de l'humour....

Une paye de routier est nettement plus élevée ... Je connais un jeune routier qui effectue ses premières années sur la route avec un BEP et il gagne très bien sa vie : plus de 2 000 euros par mois ...

le capitaliste a écrit:

Une paye de routier est nettement plus élevée ... Je connais un jeune routier qui effectue ses premières années sur la route avec un BEP et il gagne très bien sa vie : plus de 2 000 euros par mois ...

Soit de quoi s'acheter 2 litres d'essence. Avec ça, il va pas plus loin que la Belgique avec sa paye, notre routier de Boulogne-sur-mer.