La Corse

nicolasledur a écrit:

Ma réponse est invariable, c'est un acte de piraterie/mutinerie. Point barre !!!!

J'ai déjà clairement expliqué ma position plus haut. Je rajoute : si on laisse faire çà, on laisse tout faire : détournements d'avions, prise de contrôle de centrales nucléaires, de sites chimiques sensibles , de site de production d'armes...

C'est d'ailleurs pour çà que Villepin , Sarkozy, et Alliot-Marie n'ont pas trainé et envoyé les commandos dare-dare pour rétablir l'ordre public.

Cette discussion est véreuse parce que le monsieur , je regrette que le capitaliste l'ait réouverte !!!

C'était inutile , Corsica Naziunale dans cette affaire obéit à une logique révolutionnaire ( commentaire : pas noble du tout , le STC et l'ensemble des milieux et groupuscules nationalistes corses sont plus pour moi des mafieux que des révolutionnaires ) et moi à une logique républicaine. Je considère le dialogue comme impossible !

En ce qui me concerne, j'opterais pour "une logique maffieuse"

VEGA

Citation :

envoyé les commandos

Sans armes, avec autorisations des marins à se poser sur la bateau...

Eux, en France les syndicats c'est pas mieux... hein...

Et pour ceux de ce forum qui se prétendent nationaliste et qui nous insultes, qui viennent pas faire la pub de leurs forums après

Un bâtiment de l'armée plastiqué à Bastia
[07/01/2006 - 11:03]

AJACCIO (Reuters) - Un attentat à l'explosif a visé vendredi soir le centre d'information et de recrutement de l'armée de terre dans le centre-ville de Bastia, en Haute-Corse, a-t-on appris de source policière.

Les dégâts sont peu importants. La charge, de faible puissance, a explosé vers 23 heures. Le centre de recrutement est installé dans ce bâtiment depuis le 1er avril.

Cet attentat, ni signé ni revendiqué, intervient juste après que le procureur général de Bastia, Patrick Lalande, a signalé une baisse de 10% des attentats dans l'île en 2005, dont 50% seulement auraient des motivations politiques.

encore les conséquences des TERRORISTES CORSES : aucune pitié pour les arreter, il faut les mettre hors d'état de nuire tout de suite

[19.01.06] - Attentat en Corse contre un commerce "arabe"

Un attentat à l'explosif a frappé, cette nuit, une boucherie halal de Porto-Vecchio ; c’est la quatrième fois que ce commerce est visé par un attentat. Les attentats dirigés contre des commerces tenus par des Maghrébins ou même contre des logements se sont multipliés ces deux dernières années en Corse. Bien qu’ils ne soient pas toujours revendiqués ni clairement attribués à l’une ou autre organisation, il est manifeste que ces attentats sont le fait de groupes identitaires qui refusent l'islamisation de l'île de beauté.

Toujours la même logique d'extrême-droite terroriste chez les nationalistes corses.

Pour l'instant ils ne sont pas très présents sur notre Forum , tant mieux .

nicolasledur a écrit:

Toujours la même logique d'extrême-droite terroriste chez les nationalistes corses.

Pour l'instant ils ne sont pas très présents sur notre Forum , tant mieux .

Ou ils ne le sont plus ... Vous voyez à qui je fais allusion ...
Il faut faire vite quelque chose sur cette île devenue inhospitalière aux francais

le capitaliste a écrit:

Il faut faire vite quelque chose sur cette île devenue inhospitalière aux francais

Aux Français NON, mais aux Français d'origine étrangère (africains et arabes) OUI.

Ne pas faire l'amalgame.

Ils ne veulent pas dans leur région d'autres communauté d'origine étrangères. Ils le font savoir. En tous cas je suis sur que ce sont les corses qui en France profittent le moin des aides comme les allocations, car ils ont moin de minorité sur leur île.

jeudi 16 février 2006, 15h00
Charles Pieri condamné en appel à huit ans d'emprisonnement



PARIS (AFP) - Le nationaliste corse Charles Pieri a été condamné jeudi à 8 ans d'emprisonnement et 100.000 euros d'amende par la cour d'appel de Paris, pour une série de malversations financières en lien avec une entreprise terroriste.

La 10e chambre de la cour d'appel a prononcé une peine moins lourde qu'en première instance où Charles Pieri, 55 ans, avait été condamné, en mai 2005, à 10 ans d'emprisonnement.

Il était reproché à celui qui est considéré comme le chef du mouvement clandestin corse FLNC-Union des combattants d'avoir pris le contrôle, entre sa sortie de prison en mai 2002 jusqu'à son arrestation fin 2003, d'un réseau de sociétés pour financer son mouvement, son train de vie et celui de ses proches.

La cour a retenu en partie le financement par Charles Pieri d'une entreprise terroriste au préjudice d'un certain nombre de sociétés.

Le parquet général avait requis en décembre une peine comprise entre 10 et 12 ans d'emprisonnement.

Cinq co-prévenus étaient également poursuivis.

Charles-Philippe Paoli, 36 ans, considéré comme un des "lieutenants" de Charles Pieri, a été condamné à 6 ans d'emprisonnement. Il avait été condamné à 7 ans en première instance.

MM. Paoli et Pieri comparaissaient détenus et ont été maintenus en détention.

Jean-Luc Romani, 51 ans, ancien gérant d'un hôtel, condamné en mai pour abus de biens sociaux à 4 ans dont 8 mois ferme, a vu sa peine alourdie avec 4 ans dont 2 ans ferme. Absent à l'audience, il fait l'objet d'un mandat d'arrêt délivré par le président de la cour, Jean Gouyette.

Marc Ninu, 49 ans, ancien comptable des sociétés dirigées en sous-main par Pieri, a été condamné à 1 an d'emprisonnement avec sursis (2 ans avec sursis en première instance). L'agent de joueurs liés au club de football de Bastia, Fabien Piveteau, 42 ans, a été condamné à 8 mois avec sursis (contre 2 ans avec sursis en mai).

Enfin, Jean-Baptiste Dominici, 51 ans, dirigeant d'une société de location de voitures, a été condamné à 8 mois d'emprisonnement avec sursis pour abus de biens sociaux (18 mois avec sursis en première instance).

L'avocat de Charles Pieri, Me Patrick Maisonneuve, a déploré une "peine encore lourde", même si l'arrêt de la cour "a ramené la sanction à de plus justes proportions, encore insuffisantes au regard des délits financiers reprochés".

Me Maisonneuve a néanmoins constaté que le délit de financement d'une entreprise terroriste n'avait été que "partiellement" retenu, avouant son étonnement: "soit il y a financement du terrorisme dans sa globalité, soit il n'y en a pas du tout".

L'antiterrorisme sur la sellette au procès Erignac

PARIS (Reuters) - La police et la justice antiterroriste sont gravement mises en cause au procès en appel des commanditaires supposés de l'assassinat du préfet de Corse Claude Erignac, où la défense plaidera l'acquittement la semaine prochaine.

Les onze jours de débats ont fait apparaître plusieurs éléments suspects sur les méthodes de la Division nationale antiterroriste (DNAT) et ont remis en lumière une méthodologie contestée des juges d'instruction antiterroristes.

Ces révélations risquent de rendre plus difficile la tâche de l'avocat général Yves Jannier, qui doit requérir lundi contre Jean Castela, 46 ans, et Vincent Andriuzzi, 50 ans.

Au premier procès, il avait demandé la réclusion à perpétuité avec 22 ans de sûreté et finalement obtenu trente ans de réclusion pour les deux hommes.

La défense plaidera mardi prochain un double acquittement sur le dossier Erignac. Le verdict est attendu dans la soirée.

L'élément le plus embarrassant pour la DNAT est la découverte par la défense d'un procès verbal antidaté par le commissaire Philippe Frizon, actuel n°2 de la DNAT.

Ce procès verbal, la première pièce concernant Jean Castela dans la procédure, est daté du 20 août 1998 mais fait mention d'événements qui ne se sont déroulés qu'en octobre 1998.

Il fait surtout état d'un renseignement "anonyme" accusant Jean Castela.

A la barre, le commissaire Frizon et l'ancien chef de la DNAT Roger Marion ont parlé "d'erreur matérielle" sur les dates, sans vouloir dévoiler l'identité de l'informateur.

Philippe Frizon a dit avoir recueilli l'information en juillet 1998 mais a encore été pris en défaut par l'avocat de Jean Castela, Me Eric Dupond-Moretti, qui a exhibé un autre rapport de sa main où il disait l'avoir obtenue début août.

POLICIER INDELICAT

Vendredi, autre révélation concernant l'un des principaux enquêteurs ayant travaillé à la DNAT sur le dossier Erignac, le commandant Georges Lebbos.

Me Dupond-Moretti a lu à l'audience une lettre envoyée à sa hiérarchie, le 16 décembre 2003, par un collègue de ce policier, actuellement en poste à Montpellier (Hérault).

Le policier y explique que Georges Lebbos a utilisé une commission rogatoire (délégation de pouvoirs du juge d'instruction) en marge du dossier Erignac pour tenter de retrouver au centre des impôts de Versailles la trace de sa compagne qui venait de quitter le domicile commun.

Aucune suite disciplinaire ne semble avoir été donnée à cet épisode, Georges Lebbos étant simplement muté à la prestigieuse Direction centrale des renseignements généraux (DCRG).

Contactée par Reuters, la Direction générale de la police nationale (DGPN) n'a pas souhaité réagir.

Un livre de journalistes paru début février, "Place Beauvau", affirme que Georges Lebbos a obtenu sa mutation après avoir menacé de révéler une manipulation dans le dossier Erignac.

Selon le livre, la DNAT aurait fait placer des explosifs en 1998 sur la propriété d'un nationaliste corse, Mathieu Filidori, afin de le compromettre. Ecroué un an et demi, ce suspect a bénéficié d'un non-lieu dans le dossier Erignac en 2002.

Présent en marge du procès de Paris, l'avocat de Mathieu Filidori, Me Antoine Sollacaro, a affirmé aux journalistes qu'il disposait de preuves de l'existence de cette manipulation.

Tout au long du procès, la défense a évoqué par ailleurs une information judiciaire ouverte le 9 février 1998, le même jour que la procédure Erignac.

Elle a servi de cadre à environ 150 arrestations et une trentaine d'incarcérations de suspects liés à la piste de syndicalistes agricoles dans l'enquête sur la mort du préfet, piste qui s'est finalement révélée fausse.

Selon les avocats, il s'agissait en fait de donner un cadre artificiel à l'arrestation de suspects sur lesquels la police n'avait pas d'éléments concrets. Me Eric Dupond-Moretti a dénoncé un "détournement de procédure" - procédure qui est toujours en cours et où les "suspects" sont toujours sous contrôle judiciaire.

En appel , les témoins avaient subitement perdu la mémoire , du coup ces deux rigolos sont élargis.

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jeudi 23 février 2006, 16h31
Affaire Erignac: l'acquittement d'Andriuzzi et Castela risque de peser sur le procès Colonna

PARIS (AFP) - L'acquittement de Jean Castela et Vincent Andriuzzi laisse en suspens la question des commanditaires et des auteurs des revendications de l'assassinat du préfet Erignac et risque de peser également sur le prochain procès d'Yvan Colonna.

Jeudi matin sur Canal+, le Premier ministre Dominique de Villepin a souhaité que le futur procès d'Yvan Colonna, l'homme accusé d'avoir tiré sur le préfet de Corse, le 6 février 1998 à Ajaccio, permette d'"établir toute la lumière" sur cette affaire.

La veille, la cour d'assises spéciale d'appel de Paris avait innocenté Jean Castela et Vincent Andriuzzi, accusés d'être les "cerveaux" de l'assassinat de Claude Erignac par un commando, dont six membres ont été condamnés en juillet 2003.

Les enquêteurs ont présenté ces deux enseignants bastiais comme les "intellectuels" qui auraient fomenté l'assassinat et rédigé les revendications.

Ces textes témoignent "d'une bonne formation politique" avec "beaucoup de références historiques", a expliqué lors du procès le commissaire Philippe Frizon, de la Division nationale antiterroriste (DNAT).

La défense a eu beau jeu d'y relever des fautes d'orthographe, des erreurs historiques "grossières" peu dignes de Jean Castela, agrégé de géographie, ou de Vincent Andriuzzi, professeur certifié de mathématiques.

"Ces textes ne sont que des plagiats" d'un discours de prisonniers nationalistes devant la cour de sûreté de l'Etat en 1979, a estimé Me Vincent Stagnara.

Entendus lors du procès en appel, quatre membres du commando déjà condamnés ont non seulement disculpé Castela et Andriuzzi mais l'un d'eux, Pierre Alessandri, a reconnu avoir "participé clairement à ces rédactions".

Il reste à découvrir qui a revendiqué l'assassinat, par un appel téléphonique à un journaliste, le 7 février 1998 à 02H01 du matin, cinq heures après les faits, depuis une cabine de Lucciana, près de Bastia.

L'accusation estime qu'un membre du commando n'a pu faire le long déplacement depuis Ajaccio, à cause du risque de tomber sur des barrages policiers. La défense a soutenu au contraire qu'un des tueurs pouvait très bien avoir accompli les deux heures et demie de route.

Pierre Alessandri a simplement déclaré que la revendication avait été faite "par un membre du groupe".

C'est le même homme qui, après le premier procès et après l'arrestation du berger de Cargèse, s'est accusé d'être le tireur qui a exécuté le préfet, dans un courrier au juge d'instruction, le 25 septembre 2004, disculpant Yvan Colonna.

Arrêté en juillet 2003, Colonna devrait être prochainement renvoyé devant les assises.

Contre lui, l'accusation disposait des témoignages de plusieurs membres du commando qui, au début de l'enquête, l'ont désigné comme le tireur. Mais tous se sont rétractés. L'accusation ne possède en outre aucun élément matériel. Ces mêmes preuves qui manquaient contre Castela et Andriuzzi

vendredi 24 février 2006, 19h44
Affaire Erignac: pourvoi du parquet général contre l'acquittement partiel

PARIS (AP) - Le parquet général de la cour d'appel de Paris a formé vendredi un pourvoi en cassation contre l'acquittement de Jean Castela et Vincent Andriuzzi pour l'assassinat du préfet de Corse Claude Erignac en février 1998, a-t-on appris de source judiciaire.

Les deux hommes ont été acquittés mercredi par la cour d'assises de Paris des faits de complicité dans l'assassinat du préfet Erignac mais ont été condamnés respectivement à dix et huit ans de réclusion criminelle pour une série d'attentats commis en 1994.

"L'accusation devrait savoir admettre l'échec d'une procédure dont les incertitudes et les carences se sont révélées devant la cour d'assises d'appel", a déclaré à l'Associated Press, Me Patrick Maisonneuve, l'un des avocats de Vincent Andriuzzi.

Ce pourvoi, selon Me Maisonneuve, devrait suspendre la décision de remise en liberté des deux hommes. Le parquet général n'a pas souhaité s'expliquer sur les moyens qu'il entend développer dans son pourvoi en cassation.

"J'aimerais que le parquet général nous dise en quoi le droit a été violé. La Cour de cassation n'est pas un troisième degré de juridiction", a commenté Me Eric Dupond-Moretti, avocat de Jean Castela.

Le verdict de la cour d'assises d'appel, spécialement composée de magistrats, a constitué un revers important pour l'accusation qui avait requis lundi 30 ans de réclusion criminelle contre les deux accusés. Peine à laquelle les deux hommes avaient été condamnés en première instance en juillet 2003 alors que le ministère public avait requis la réclusion criminelle à perpéuité.

Les deux hommes avaient été interpellés en novembre 1998 pour Jean Castela et mai 1999 pour Vincent Andriuzzi. Ils étaient soupçonnés d'être les instigateurs de l'assassinat du préfet de Corse, Claude Erignac, abattu le 6 février 1998 à Ajaccio.

Le procès d'Yvan Colonna, présenté comme le tireur du commando Erignac, devrait intervenir en 2007. Il nie les faits qui lui sont imputés. AP

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Quand même , de temps en temps , il y a des magistrats qui réagissent. Le verdict incroyable de la Cour d'Appel de Paris est envoyé en cassation.

Andriuzzi/Castela: pourvoi en cassation, "vengeance" selon les nationalistes

25-02 13:30:04 Le pourvoi en cassation du parquet général dans le procès de Jean Castela et Vincent Andriuzzi ne peut pas porter sur leur acquittement du chef de complicité dans l'assassinat du préfet Claude Erignac et constitue une "vengeance" de l'Etat, ont estimé samedi des nationalistes.

Vendredi, le parquet général de la cour d'appel de Paris s'est pourvu en cassation "contre l'arrêt d'acquittement partiel rendu (mercredi) par la cour d'assises d'appel de Paris" à l'encontre de MM. Castela et Andriuzzi, qui concernait leur participation présumée, en tant que "commanditaires" selon l'accusation, à l'assassinat du haut fonctionnaire en février 1998.

MM. Castela et Andriuzzi ont par ailleurs été condamnés à 10 et 8 ans de prison pour avoir participé à des attentats qui n'ont provoqué que des dégâts matériels en 1994.

"Selon l'article 572 du code de procédure pénale, ce pourvoi en cassation ne peut porter que sur les attentats de 1994 et pas sur l'acquittement", a affirmé Jean-Philippe Antolini, l'un des porte-parole du Comité Anti-Répression (CAR), une association indépendantiste de "défense des prisonniers politiques corses", lors d'une conférence de presse à Bastia.

"Ce pourvoi est donc une réaction honteuse, une insulte faite à la Corse et un appel à la révolte", a estimé le militant nationaliste, ajoutant: "Mais nous ne tomberons pas dans le panneau, nous lançons un appel au calme et demandons de ne pas céder aux provocations".

Les avocats déposeront lundi une demande de remise en liberté des deux condamnés qui sont en détention provisoire depuis plus de sept ans, a affirmé l'élu territorial indépendantiste Jean-Guy Talamoni. "Ce pourvoi en cassation est une décision politique qui n'a rien à voir avec le droit (...), c'est une vengeance" de "l'Etat français" qui "se poursuit", a lancé le leader nationaliste devant une quarantaine de militants et proches des deux accusés.

"Je ne suis pas déçue, je suis en colère", a affirmé de son côté Stella Castela, épouse de Jean Castela et une des porte-parole du CAR. "C'est une vengeance d'Etat car le parquet général, tout le monde le sait, est aux ordres de la Chancellerie et donc du gouvernement", a-t-elle ajouté.

L'élu territorial corse Robert Feliciaggi assassiné

lefigaro.fr (avec AFP)
11 mars 2006, (Rubrique France)

Ce proche de Charles Pasqua a été tué vendredi soir sur le parking de l’aéroport d’Ajaccio, de plusieurs balles dans la tête, par un ou deux inconnus qui lui avaient tendu une embuscade et ont pris la fuite.

Le conseiller territorial divers droite (DVD) à l'Assemblée de Corse, 64 ans, est décédé à l'hôpital d'Ajaccio où il a été transporté dans un état critique. L'élu, qui débarquait de l'avion en provenance du continent, regagnait sa voiture quand il a été abattu par les tueurs, peu avant 23 heures.

« Il a été atteint notamment de plusieurs balles à la tête », a précisé le procureur de la République d’Ajaccio. Les agresseurs étaient au moins deux, probablement masqués, et ont pris la fuite à bord d'une voiture.

Un dispositif de sécurité a été mis en place dans la région d'Ajaccio pour tenter de les retrouver. L'enquête a été transmise à la police judiciaire. « Plusieurs témoins » de la scène sont interrogés par les policiers.

Des «consignes fermes» ont été données pour faire «toute la lumière» sur l'assassinat de l'élu, a déclaré le préfet de Corse, qui « salue la mémoire » de Robert Feliciaggi. Tout sera mis en œuvre « pour identifier les auteurs de cet assassinat, les interpeller, les déférer à la justice et faire toute la lumière sur les motivations de cet acte criminel », conclut le représentant de l'Etat dans l'île.

Surnommé «l'Africain»

Robert Feliciaggi était un homme d'affaires prospère, ami proche de Charles Pasqua, l'ancien ministre de l'Intérieur. Il avait été réélu en mars 2004 à l'Assemblée de Corse sur la liste de l'ancien ministre José Rossi, une liste dissidente de celle du l'UMP, qui lui avait refusé son investiture au profit de l'actuel président de l'Assemblée de Corse, Camille de Rocca Serra.

Robert Feliciaggi présidait le groupe divers droite Union Territoriale à l'assemblée territoriale et était maire du village de Pila Canale, en Corse-du-Sud, depuis 1994.

Il avait été mis en examen en janvier 2002 pour « faux et usage de faux » et « corruption active » dans l'enquête sur les conditions d'achat et de revente, en 1994 et 1995, du casino d'Annemasse en Haute-Savoie. Les juges d'instruction chargés de l'affaire à Paris et à Monaco soupçonnaient qu'une partie de ces fonds ait servi au financement de la campagne de Charles Pasqua aux élections européennes de 1999, une affaire dans laquelle l'ex-ministre de l'Intérieur a été mis examen par le juge Philippe Courroye en mai 2001, pour « financement illégal de campagne électorale ». Feliciaggi a toujours nié les délits qui lui étaient reprochés.

Ouvert en 1994, le casino d'Annemasse a été vendu moins d'un an plus tard par M. Feliciaggi avec une confortable plus-value pour 15,3 millions d'euros environ, à l'époque où M. Pasqua était ministre de l'Intérieur.

Surnommé «l'Africain», Robert Feliciaggi était né au Cap en Afrique-du-Sud et avait bâti sa fortune grâce à plusieurs casinos et salles de jeux qu'il a ouverts au Cameroun, au Gabon et au Congo, puis à un réseau de PMU créé avec un associé en Afrique.

C'était un proche de Pasqua et militant (ou membre) de l'UMP ... Encore ces petites crapules corses, qu'il faut tout de suite ELIMINER ! J'esprèe que Sarko va mettre son nez dans cette affaire.

Hum ... y mettre son nez, çà sent vraiment mauvais cette affaire !

le capitaliste a écrit:

C'était un proche de Pasqua et militant (ou membre) de l'UMP ... Encore ces petites crapules corses, qu'il faut tout de suite ELIMINER ! J'esprèe que Sarko va mettre son nez dans cette affaire.

UMP ou divers droite. Cela dépend des sources.

nicolasledur à écrit

Citation :

Hum ... y mettre son nez, çà sent vraiment mauvais cette affaire !

Exact, un crime maffieu, ça sent toujours mauvais !

Thierry

L'attentat de la Castagna, en Corse, dénoncé par Rocca Serra


PARIS (Reuters) - Le président de l'Assemblée de Corse, Camille de Rocca Serra, a dénoncé "l'escalade de la violence inacceptable" du commando qui a détruit une propriété au sud d'Ajaccio samedi après avoir séquestré quatre personnes.

"Une fois de plus, une résidence secondaire a été la cible d'un attentat en Corse, une fois de plus la violence a frappé, une fois de plus l'image de notre île est ébranlée et une fois de trop, il n'est pas vain de le rappeler, la violence aurait pu avoir des conséquences dramatiques", a-t-il déclaré.

Pour l'élu UMP, "à l'heure où l'Europe est soulagée par le dépôt des armes des principales organisations clandestines, à l'heure où la seule voie possible réside dans le débat démocratique, les auteurs de ces actes insensés et inacceptables s'enferment encore dans des pratiques d'un autre âge".

Vêtus de combinaisons noires, une dizaine d'hommes armés et cagoulés se réclamant du FLNC ont neutralisé samedi en fin d'après-midi un couple de gardiens ainsi que deux promeneurs à la propriété de la Castagna, à une cinquantaine de km d'Ajaccio.

Les quatre personnes ont été aussitôt enfermées dans un bungalow situé à l'écart tandis qu'une partie du commando minait la villa appartenant à un homme domicilié sur le continent. Une violente explosion a retenti, suivie d'un incendie.

La villa a été entièrement dévastée, les pompiers ayant combattu le sinistre durant plus d'une heure.

Un peu plus tard, les quatre otages ont été libérés par des voisins alertés par l'explosion. Fortement choquées, les deux femmes ont été transportées au centre hospitalier d'Ajaccio.

Selon le procureur de la République José Thorel, le commando se réclamait du Front de libération nationale de la Corse (FLNC) et aurait agi pour dénoncer l'appropriation des terres corses par des étrangers à l'île.

Ce type d'action ne s'était plus produit depuis longtemps en Corse.



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Encore ces petits branleurs à la con de terroristes corses ...

La Corse est une île magnifique (d'où son surnom mérité) mais où la mafia et les terroristes font la loi (le 9-3 du Sud, quoi!). Le fait de dynamiter les résidences est condamnable sauf si elle violent la loi littorale...et le fait de ne rien gratter pour nettoyer ces racailles l'est tout autant!
Alors moi, je propose qu'on lache cette île qui nous crée des emmerdes maisn en nous raporte rien (peu de tourisme extra-français, pas de pêche, aucune ressource minière). Et au bout de 10 ans, ils nous supplieront de les reprendre car ils auront enfin réalisé qu'ils ont besoin de nous, ces terroristes!!!!

En accord avec l'agitateur,

La corse est une belle île (je suis bien placé pour en parler) mais un residant sur 3 est un terroriste (sondage ipsos on en fait ce qu'on veut) et on estime à 17 le pourcentage de touristes qui y sont pour des raisons mafieuses...

Le problème reste cependant que la majorité refuse de se séparer de la France (on peu déjà en déduir qu'une majorité des Corses ont de la cervelle ce qui est un signe plutot prometeur)

Bamboula a parlé.

New Wave Stop Immigration la prochaine fois que tu sors "bamboula a parlé" je te met un avertissement !

En ce qui concerne la corse vous faites des amalgames !! Les corses ne sont pas des terroristes !!

Johanna a écrit:

En ce qui concerne la corse vous faites des amalgames !! Les corses ne sont pas des terroristes !!

Non bien sur ... Ce serait connu !

Johanna a écrit:

New Wave Stop Immigration la prochaine fois que tu sors "bamboula a parlé" je te met un avertissement !

D'un autre coté Johanna, c'est comme ça que ces sauvages s'expriment. Faut pas trop leur en demander quand meme:New Wave s'exprime comme il le peut ,meme si c'est une tournure peu civilisée et barbare, je te l'accorde.