Nicolas Sarkozy annonce une prime pour les forces de l'ordre

PARIS (AFP) - Le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy a annoncé jeudi une prime pour les forces de l'ordre ayant lutté contre les violences urbaines, en clôturant le congrès du syndicat de police Alliance qui en avait fait la demande expressément.

"Le principe d'une prime est acquis", a dit M. Sarkozy devant les délégués du premier syndicat de gardiens de la paix, réuni en congrès porte de Bagnolet depuis mardi.
Le syndicat a été rattrapé par l'actualité des violences urbaines alors que le thème du congrès était celui de la "sécurité intérieure" et des "réformes de la police". Les violences urbaines ont été au centre de tous les débats, parfois houleux, avec notamment le président de la radio privée Skyrock, Jean Bellanger, invité par les responsables d'Alliance. M. Bellanger a fait les frais de la vindicte de certains délégués contre la jeunesse "qui casse" avec "l'envie d'en découdre", montrant là un "vrai fossé, inquiétant, avec la jeunesse", selon plusieurs participants à cet échange. En accueillant M. Sarkozy, Jean-Claude Delage, élu secrétaire général, a fait clairement référence aux émeutes en réclamant une "prime exceptionnelle" pour les forces de l'ordre en "guerre contre la haine", selon ses termes. Le ministre a rendu hommage à des "femmes et des hommes qui ont eu un comportement exceptionnel" depuis le début des émeutes le 27 octobre, en leur annonçant la prime. "Jamais sans doute vous n'avez été au coeur de la bataille pour la République à ce point", a fait valoir M. Sarkozy, qui a assuré n'avoir "jamais connu dans (sa) vie politique trois semaines de tension aussi forte". "Si j'avais des questions à me poser sur la nécessité de mon retour au ministère de l'Intérieur, les événements m'ont permis d'apporter une réponse à ces questions", a-t-il ajouté. Le ministre a précisé qu'il étudierait le montant et les modalités de la prime avec les organisations syndicales et son administration. "On n'est pas encore sortis de la crise", a-t-il prévenu. Par ailleurs, devant un auditoire conquis et un syndicat ami, le ministre a précisé que des enseignements devaient être tirés de la forte proportion de mineurs et de personnes connues des services de police parmi les émeutiers interpellés. "La question des multirécidivistes reste posée. Celle des mineurs aussi", a-t-il dit, expliquant en substance que l'ordonnance de 1945 régissant le traitement de la délinquance des mineurs devait être adaptée. M. Delage, dans son discours de clôture, a surfé sur les débats du congrès, - qui s'est tenu à huis clos, fait rare pour un congrès de policiers - et sur les rancoeurs et l'émotion à vif des délégués parfois très marqués à droite. "Cela n'aurait pas été convenable que la canaille dicte sa loi", a déclaré M. Delage, la "canaille en guerre contre l'Etat" et qui "n'avait qu'un but: nous faire quitter les cités". Il a remercié et rendu un hommage appuyé à M. Sarkozy "qui était là où il le fallait, quand il le fallait".

Source Yahoo actualités.

:: Mobi-tests :: a écrit:

"Si j'avais des questions à me poser sur la nécessité de mon retour au ministère de l'Intérieur, les événements m'ont permis d'apporter une réponse à ces questions", .

cette réponse ,c'était provoquer la banlieue

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Non c'est faire appliquer la loi.

Bien vrai!

cela montre que son action gouvernementale est intéressante et que sarko se met au service du peuple ... il aurait pu ne pas accepter ce poste