Djihad contre les chrétiens...

À Mogadiscio, les milices enrôlent pour le Djihad contre les chrétiens.


Près de la capitale somalienne, de jeunes recrues cherchent une formation militaire. « Le Coran va les guider », répètent leurs instructeurs.


À MOGADISCIO, ville presque entièrement en ruines, les dégâts de cette nouvelle guerre paraissent grotesques : une dizaine de trous noirs en forme de virgules, sur le tarmac de l'aéroport. Dix impacts d'une rafale sortie des canons d'un chasseur éthiopien. Le MiG est arrivé de la mer, par surprise hier, peu avant 10 heures. Le raid n'a pas fait de blessés, si ce n'est une femme de ménage légèrement touchée. Mais il a fait tomber les derniers faux-semblants. L'Éthiopie et la Somalie sont en guerre. Une guerre totale accueillie avec calme effrayant par une population pour qui les combats sont presque le quotidien.


Devant l'aérogare tout juste rouvert, qui se voulait le symbole de la paix fraîchement retrouvée après seize années de guerre civile, Abdel Ahmed Janaqoc, un des responsables de l'Union des cours islamique (UCI), a abandonné les dernières précautions de langage. « L'Éthiopie nous attaque en traître. Nous nous battrons jusqu'à la victoire et leur retrait du pays. » Une dizaine de soldats saluent l'appel d'un « Allah akbar » puissant. Dans toute la ville, la tension est montée d'un cran.


À la nuit tombante, les soldats de l'UCI, coiffés du keffieh rouge, dressent des barrages. Ils ne se sont levés qu'au petit matin pour laisser place à des militants barbus qui, porte-voix en main, mobilisent en parcourant la cité sur des pick-up japonais. Les mots, ce mélange guerrier de nationalisme et de ferveur religieuse, sont simples. Et ils touchent. Spontanément de petits groupes de jeunes et de femmes se rassemblent, criant leur haine de l'Éthiopie chrétienne, leur amour de l'islam, avant de lancer des pierres sur les commerces ouverts ou sur les hommes qui ne se sont pas encore rendus au djihad. « En Somalie, la tradition veut que la guerre se fonde autant sur la religion que sur la défense de la patrie. Il n'y a jamais vraiment de différence entre les deux. La situation actuelle n'est pas étonnante », assure Omar Idris, un membre de l'UCI tout juste revenu de Londres. Et d'en appeler aux souvenirs de Saïd Mohammed Abdallah Hassan, le « Mollah fou », héros de la lutte contre les colons anglais au début du siècle.


Yussuf Indhade, le chef militaire des cours islamiques, n'ignore sans doute rien de ce mythe local. Mais il choisit d'autres références. « La seule solution pour que la guerre s'arrête est que le premier ministre éthiopien, Meles Zenawi, se convertisse ou qu'il nous convertisse tous. » L'ancien seigneur de la guerre, récemment rallié aux religieux, rêve désormais d'un nouveau front pour le djihad international, en invitant « les musulmans du monde entier à rejoindre la Somalie pour combattre les infidèles ».


Nous avons assez de soldats


Des rumeurs, invérifiables, évoquaient déjà plusieurs dizaines de combattants étrangers, et même un Français « aux yeux bleus », dans les rangs d'unités islamistes perdues aux confins du désert somalien. Une présence que démentent les autorités. « C'est un mensonge monté par les Américains. Nous n'avons en rien besoin d'étrangers pour lutter. Nous avons assez de soldats », affirme le Pr Adow, secrétaire pour les Affaires étrangères.


Quoi qu'il en soit, Mohammed Salah, 23 ans, sera bientôt l'un d'eux. Cet étudiant ne cache pas son envie de treillis. Ses camarades acquiescent. Sa voix, comme sa détermination, est étrangement froide. « C'est notre devoir. Certains sont déjà partis pour mourir. » « Dès mercredi », il se promet de rejoindre le camp de Lafolet.


Plantée au beau milieu de la brousse, à quelques kilomètres de Mogadiscio, cette ancienne école de police de Syad Barré a été transformée à la hâte en centre d'entraînement. Des installations bâties par le dictateur déchu, il ne reste plus grand-chose : un parcours du combattant rouillé et quelques bâtiments en ruines avec le drapeau noir des cours islamistes. Dans la cour poussiéreuse, deux à trois cents très jeunes recrues patientent sous le soleil. La plupart ne sont là que depuis trois ou quatre jours, mais monteront vite au front.


« Le temps de formation varie selon les hommes. Ils apprennent très vite. Beaucoup ont déjà une expérience du combat », assure l'émir Abdi Nour, un ex-capitaine de l'armée somalienne promu responsable des lieux. Les miliciens des Warlords, rompus au feu par les années de guerre civile, sont pourtant en première ligne depuis longtemps. Les nouveaux venus sont écoliers ou le plus souvent chômeurs, dans ce pays à l'économie totalement ravagée.


À l'ombre d'un acacia, une dizaine d'adolescents en tongs s'échinent à maîtriser les subtilités de la marche au pas, de vieilles kalachnikovs sur l'épaule, et le délicat entretien des armes. Les gestes sont hésitants et l'entraînement semble bien dérisoire face à l'artillerie, aux chars et à l'aviation déployés par l'armée éthiopienne. Mais Cheikh Moussa, commissaire religieux, s'affirme très content des performances de son peloton. Il les dit prêts. « L'important est dans la foi. Le Coran va les guider. Ils savent que s'ils meurent ils entreront au paradis. Il faut seulement qu'ils soient face à l'ennemi. La balle ne doit pas entrer dans le dos », insiste le cheikh. Dans un coin, Adam Nour, écoute le prêche sans bouger. Il a 20 ans. Il ne s'est jamais battu. Mais lui aussi se dit prêt. « Je n'ai pas peur. Je n'ai peur que d'Allah. »

En attendant les barbus sont en train de se prendre une déculottée.

Enfin la tactique est claire et mille fois éprouvée... On agresse aux frontières, puis on court vite dans les villes pour tenter son va-tout dans une guérilla urbaine qui peut être à leur avantage. On coupe les routes d'approvisionnement derrière les troupes ethipoiennes qui seront à Mogadiscio et là on revit ce qu'on a vécu au Liban, en Afghanistan et en Irak ces 20 dernières années! Rien de nouveau sous le soleil... Les islamistes ont deux techniques de guerre: le terrorisme d'état (et intellectuel), ainsi que la guérilla urbaine.

Néanmoins, l'armée éthiopienne me fait un bel effet! Je ne la pensais pas aussi au point. Les jours confirmeront cette impression.

Et le djihad chrétien, on en parle ?

serlututu a écrit:

Et le djihad chrétien, on en parle ?

Continue donc à protéger tes "copains" nazislamistes, Serlu ... toi et les autres gauchos de ce forum. De toute manière, on finira pas avoir raison de ces fascistes verts et gare à tous les collabos qui les auront soutenu ...

serlututu a écrit:

Et le djihad chrétien, on en parle ?

Les croisades !

L'abus de religion nuit gravement à la santé .

Citation :

Les croisades !

Revois ton histoire !

Les croisades ont eu lieu car les musulmans massacraient les pèlerins chrétiens qui se rendaient en Terre Sainte !

"Et dire qu'en 732, notre bon vieux Charles nous les avait stoppé à Poitiers"

Tu veux dire a moitié....

Va faire comprendre aux nigauds incultes de gauche que les Arabo-Musulmans furent imperialistes et voulurent coloniser l´Europe 1000 ans avant que le contraire se produise.......

Ah d'mon temps, quand l'Algérie était encore à nous autres, y'avait pas tous ces problèmes avec les musulmans, nom di diou !

Moi j'pense à ces braves tirailleurs morts pour la France et qui doivent se retourner dans leur tombe ... misère ...

Rassurez vous on emmerde toutes les religions sans distinctions .

Staline, Pol Pot, Mao étaient contre la religion .......Martin Luther King, Mandela, Ghandi non .......Voilà ce que disait Hitler à propos du christianisme : « L´allemand nouveau ne peut rester fidèle à la religion judéo-chrétienne et à la morale servile de la pitié »………. .Autres déclarations faites par Heinrich Himmler second après HITLER et responsable de la solution finale : « Je n'ai rien contre l'islam, parce que cette religion se charge elle-même d'instruire les hommes, en leur promettant le ciel s'ils combattent avec courage et se font tuer sur le champ de bataille: bref, c'est une religion très pratique et séduisante pour un soldat

Je ne suis pas contre les religions , je les emmerde .

Je sens qu'on va s'entendre tous les deux!!!!!

Comme quoi y a quand même moyen de trouver un sujet sur lequel on est d'accord...

si tout le monde pratiquait modérément alors la question ne se poserait pas.....!comme ce n'est pas le cas je me joins à requiem4 et ballack du haut de mes 38 ans pour emmerder la religion en coeur !!!

La religion et la laïcité est un de mes points de désaccord avec certaines vues de Sarkozy. Les religions pour moi doivent être une question strictement personnelle, et ne doivent en rien intervenir dans les affaires de l'Etat.

Question personnelle d'accord mais jusqu'où ça va?
Le fait de construire une église ou une mosquée avec les subventions de l'Etat dépasse-t-il le cadre personnel?
Si oui, faut-il interdire les subventions pour la construction d'édifice religieux?
Et si non, où s'arrête le cadre du privé?

On ne construit plus d'églises en France depuis longtemps ! La dernière église crée à Paris est dans un ancien gymnase et s'appelle Notre Dame de Chine.

Par contre des mosquées, il en pousse une par semaine, et à nos frais puisque les mairies soit font cadeau du terrain, soit aident à les financer.

Bon alors remplace construire par rénover.
Tu as très bien compris ce que je voulais dire mais tu dévies le sujet par des voies plus ou moins (mais surtout moins) subtiles

il y a 36000 mairies en france environs donc ,36000 églises aussi environs...voir plus considérant que les grandes villes en ont plusieurs....et il n'y a qu'en alsace et en lorraine ou l'etat continu de payer les curés et la rénovation de ces lieux de cultes que sont les églises! accords prévilégiés suite à la dernière guerre...voir la première ,je ne sais plus !

enfin bon ,si on compte le nombre de mosquées en france....sagissant le trois-quart du temps de locaux mis a leur disposition et non érigées comme des monuments historiques telles que nos eglises et cathédrales sans parler de nos superbes chapelles de campagne souvent perdues dans quelques bois et juchées entre deux monts....! bref ,si vraiment on voulait relancer le catholicisme en autorisant les curés de se marier et vivre normalement alors ,je pense que nous serions a même de faire chuter l'islamisme en un jour.... mais bon ,plus de iberté et d'ouverture d'esprit dans les églises et dans leur mentalité est nécessaire sinon ce n'est même pas la peine d'y penser....

Citation :

bref ,si vraiment on voulait relancer le catholicisme en autorisant les curés de se marier et vivre normalement

Faux : les pasteurs protestants se marient, et pourtant il y a la même crise des vocations!

Les seuls chrétiens qui ont le vent en poupe sont les évangeliques.....