FRANCE et sans-abris : un Devoir d'Alerte

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Là, en cette fin 2006, ce sont les Enfants de Don Quichotte qui ont appelé à signer une charte. Dans leur préambule, ils indiquent ne plus accepter que « les plus fragiles ou les plus pauvres soient laissés au bord de la route ». Ils proposent, entre autres, d’« ouvrir des structures d’hébergement 24 heures sur 24 », de « développer des formes d’alternatives d’habitat », notamment des pensions de famille. Des idées de bon sens, déjà défendues par des acteurs de terrain que la récente médiatisation a mis sur le devant de la scène. On ne s’en plaindra pas… Ces trois exemples révèlent une classe politique plutôt à la remorque des mouvements citoyens. Souvent mal préparée sur des questions complexes, elle semble hésiter entre tentation de la récupération et sous-estimation des enjeux. Nicolas Sarkozy a choisi le premier type de réponse en dépêchant l’avocat Arno Klarsfeld, qui s’était déjà « illustré » par son incompétence sur le dossier des enfants expulsés. Ségolène Royal a semblé assez distante sur cet enjeu en refusant de s’engager précisément sur la réduction du nombre de SDF. On peut comprendre qu’un candidat ne veuille pas faire de déclarations hâtives, dictées par la pression médiatique.

http://www.temoignagechretien.fr/journal/article.php?num=3234&categ=Edito

Le débat sur les sans-abris et les mal-logés s'est invité aux présidentielles. On peut critiquer de l'action certes trop médiatisée de cette association "issue de nulle part" mais il y a malgré tout, un devoir d'alerte aujourd'hui en France. Et pas seulement en France mais dans tous nos pays industrialisés.

Pas la peine, cependant, d'en parler à tout bout de champ. Mais faire de la lutte contre la misère et l'exclusion une priorité de ce nouveau millénaire.

Mais faire de la lutte contre la misère et l'exclusion une priorité de ce nouveau millénaire.

On redécouvre les fondamentaux ? Comme nos politiques en période électorale et puis après on a tendance à l'oublier.
En 94 déjà le DAL s'était mobilisé, d'où le grand discours de chirac sur la fracture sociale ! on sait ce que cela a donné ensuite.

J'espère juste que ces actions d'incivilité (car il s'agit de ça en fait) se multiplieront à l'avenir et continueront d'attirer l'attention médiatique pour faire bouger notre société beaucoup trop égoiste.