- héra a écrit:
- Explication de texte pour handicapés de l'analyse
Les bourgeois font l'amour, les cathos idem
Et s'ils font parfois bien plus que toi tu ne feras jamais sexuellement parlant, pour autant ils n'utiliseront jamais de mots aussi vulgaires que les tiens
"trou de balle" etc sont des mots de "pisseurs", les mêmes qui diront "je pisse sur le drapeau" ou "je vais pisser"
Mot si laid chez les hommes et que beaucoup n'utiliseront jamais, dans mon entourage personne ne l'a jamais prononcé
je hais ce mot dans la bouche d'un homme et d'une femme
Il est d'une vulgarité inouïe!
Chaque fois que j'aie entendu un homme ou une femme (comble de l'horreur) le prononcer, il a été jugé
Salutations et la prochaine fois relis 2 fois mon texte avant de taper ton texte et dis-toi bien que ce ne sont pas les mots qui font l'orgasme
Amitiés
Et les prolos baisent et vont pisser... Si tu trouves que pisser est d'une vulgarité inouïe, je n'y peux rien, mais sache que chez beaucoup, bourge catho compris, c'est du commun un peu populaire. Tu dis quoi toi ? J'ai envie d'uriner ? Mais tu vis dans quel monde ? Et tu juge les gens en plus ?
Alors voici ce que dit le littré à propos de pisser, ouvre bien tes yeux et lis car t'es limite comique dans tes airs de madame de Rotchild. Mais bon, je comprends, on ne se connais pas, tu trouves ça choquant, certes.
Pisser.
1°
Uriner.
À faux titre insolents et sans fruit hasardeux, Pissant au benoistier [bénitier] afin qu'on parle d'eux, RÉGNIER, Sat. II.
Passant par où quelqu'un des leurs a pissé, ils [les chiens] s'arrêtent tout court pour faire le même, LA MOTHE LE VAYER, Dial. d'Orat. Tubero, t. I, p. 287, dans POUGENS.
Le père de l'évêque de Langres, mort en 1642, faisait souvent arrêter le carosse de Louis XIII ; il lui disait : Sire, vous ne voulez pas qu'on crève, faites donc arrêter, s'il vous plaît, et il descendait pour pisser, SAINT-SIMON, 32, 119.
Je me souviens d'avoir une fois pissé dans la marmite d'une de nos voisines, J. J. ROUSS. Conf. I.
Puisses-tu pisser comme tu payes, goutte à goutte ! GALIANI, Correspond. t. I, p. 140, dans POUGENS.
Elle confia à l'une que l'autre avait dit qu'elle n'était point jolie, à celle-ci que celle-là l'accusait d'avoir pissé au lit, COMTE DE CAYLUS, Jeannette, Oeuvr. t. IX, p. 438, dans POUGENS.
On lui parle [à l'empereur Napoléon Ier] de moi à tout moment ; qu'est-ce que je veux ? être son ministre à Paris ? à en juger par ce qu'il a vu l'autre jour de moi, je n'y serais pas longtemps : je périrais à la peine avant la fin du mois ; il y a déjà tué Portalis, Crétet et jusqu'à Treilhard, qui pourtant avait la vie dure ; il ne pouvait plus pisser, ni les autres non plus, BEUGNOT, Mémoires, t. I, p. 393, ch. 12.
Fig.
Il semble en leurs discours hautains et généreux Que le cheval volant [Pégase] n'ait pissé que pour eux, RÉGNIER, Sat. IX.
Mener les poules pisser, voy. POULE.
Grossièrement. On dit qu'on pissera sur la fosse de quelqu'un, pour signifier qu'on lui survivra et qu'on fera quelque chose qu'il a empêché durant sa vie.
Il se conjugue avec l'auxiliaire avoir.
2°
V. a. Pisser le sang, rendre le sang par les urines.
Grossièrement. Pisser des os, accoucher.
3°
Terme de pêche. Pisser des harengs, voy. PISSE.
XIIIe s.
Li bues [le boeuf] de ses cornes le boute [le lion malade] ; Et sor li pissa li goupiz [le renard], MARIE, Fable 15.
XVe s.
Ils le guettoient de si près que à peine pouvoit il aller pisser, FROISS. I, I, 311.
Et y eut pluseurs autres grandes parolles dites entre eulx ; entre lesquelles le suppliant envoya pisser icellui homme, DU CANGE, pissare.
XVIe s.
Toutesfois à la verité on ne doit dire pisser le sang, quand il sort de la verge pur, mais se doit dire emission de sang, PARÉ, XV, 52.
Il y avoit aux carrefours à Rome des vaisseaux et demycuves pour y apprester à pisser aux passants, MONT. I, 372.
Les bonnes gens pour cela ne pisseront pas plus roide, COTGRAVE.
Par tous les champs esquelz ils pissent [les moutons de Dindenault], le blé y prouvient comme si Dieu y eust pissé, RAB. IV, 7.
Wallon, pihi ; prov. pissar ; cat. pixar ; ital. picciare ; valaque, pisà ; allem. pissen ; suéd. pissa ; angl. to piss. On ne connaît pas l'origine de ce mot. Diez remarque qu'il n'est pas indigène sur le sol germanique ; il le croit d'origine romane, et il incline à penser qu'il provient d'une onomatopée ; ce qui est vraisemblable.
Ca va mieux ? T'es calmée ?
Tiens au fait, c'est quoi la fréquence de baise chez les CSP ++ ? Oups, fréquente de rapports sexuelles pardon. Vu que tu sembles au courant, juste comme ça pour voir si t'as raison.