Et la biodiversité dans tout ça ?

L'association Kokopelli, qui milite pour la libération des semences et de l'humus, c'est-à-dire pour la défense de la biodiversité, a été condamnée par la cour d'appel de Nîmes. Son président a aussi été condamné à plus de 18 000 euros d'amende et de dommages et intérêts pour avoir vendu des semences non inscrites sur le registre national. L'association s'est pourvue en cassation et veut porter plainte contre l'Etat français devant la Cour européenne de justice. «Nous demandons l'application de la directive 98-95, qui exige que tout soit fait pour éviter les risques d'érosion génétique. La France a transcrit cette directive, mais ne l'applique toujours pas», affirme Raoul Jacquin, de Kokopelli.

Voilà ce que propose cette association : http://www.kokopelli.asso.fr/
C'est vrai que 18 000 euros d'amende pour cette bande d'affreux malfaiteurs c'est donné non ?

L'état français, entre autres, est totalement sous la coupe des groupes agroalimentaires dont la seule volonté est de breveter tout ce qui pousse sur la planète.
Il y a une confiscation du vivant au profit de quelques actionnaires doués en lobbing.
Il faut résister à ça, par tous les moyens nécessaire, que se soit par la dissémination naturelle ou par le fauchage volontaire des OGM. Il faut impérativement retrouver l'esprit ludite, orienter le progrès afin qu'il profite à tous en respectant l'environnement.
C'est l'idée d'un dévelopement durable et harmonieux profitant à tous.

Pourtant la France devrait être à la pointe de ce combat.
Entre ses fromages, ses pinards bref tout ce qui fait qu'on est pas trop uniformisé on pourrait devenir un des principaux leader dans ce domaine.

C'est aussi le pays de la FNSEA, des céréaliers, de la vache folle...

pwalagratter a écrit:

L'association Kokopelli, qui milite pour la libération des semences et de l'humus, c'est-à-dire pour la défense de la biodiversité, a été condamnée par la cour d'appel de Nîmes. Son président a aussi été condamné à plus de 18 000 euros d'amende et de dommages et intérêts pour avoir vendu des semences non inscrites sur le registre national. L'association s'est pourvue en cassation et veut porter plainte contre l'Etat français devant la Cour européenne de justice. «Nous demandons l'application de la directive 98-95, qui exige que tout soit fait pour éviter les risques d'érosion génétique. La France a transcrit cette directive, mais ne l'applique toujours pas», affirme Raoul Jacquin, de Kokopelli.

Voilà ce que propose cette association : http://www.kokopelli.asso.fr/
C'est vrai que 18 000 euros d'amende pour cette bande d'affreux malfaiteurs c'est donné non ?

Vous avez raison... Cette condamnation relève du délire. Je vous rejoins dans votre combat contre les OGM et contre cette loi qui met en péril l'agriculture biologique et les terroirs. Je crois que la lutte pour l'écologie n'a pas besoins de la commission européenne qui est très stricte sur certains domaines mais très laxistes sur l'application de certaines directives. Il faut pour cela un Etat fort et une politique du territoire qui n'a rien à voir l'europe des régions. Il faut réhabilité le rural.

bien à vous,

saco

C'est du n'importe quoi , j'espère qu'ils auront gain de cause devant le CJE .
C 'est ce genre d'affaire qui me fait douter de ma position modérée et qui m'empèche de bien dormir la nuit .

je suis entièrement d'accord ! quand on sait qu'en Inde par exemple ils se sont fait berner par la plantation de semences ogm a devoir toujours racheter ces semence aux fournisseurs américains....alors que toute une coutume part en vrille a cause de ça !
non ,perso je suis contre le fait qu'on limite la biodiversité pour imposer certaines semences suspectes avec très peu de reculs sur les conséquences sur l'environnement! et nous perdons certaines espèces par exemple de tomates qui deviennent des semences de "collections"...lamentable !

d'où la nécessité de faire de l'europe un concurent fort afin de contrer l'omc qui tente d'imposer ses impératifs au détriment du bien des personnes!

Je rejoins tout le monde sur ce sujet. Je ne pense pas que breveter le vivant soit une bonne idée.
Un des procédés les plus répugnants en matière d'OGM est la technique du gène 'killer' (tueur) dans les semences. Une fois semée, la graine va effectivement germer et donner une plante et des semences adultes...mes ces graines seront stériles, un processus biologique s'étant enclanché pour qu'il en soit ainsi. Cela oblige alors le producteur à racheter des semences viable à la firme produisant les OGM.
En tant que biochimiste, ce genre de pratique me fait vraiment dégueuler.

Bon un sujet qui fait consensus, ça se fête. Je suis d'accord avec ce qui a été dit, c'est une condamnation scandaleuse qui démontre bien que notre pays est gérée comme une petite épicerie où tout doit être étiquetté, labelisé et contrôlé par le patron au bénéfice des actionnaires. La biodiversité, la préservation de l'écosystème, la santé, tous ces trucs qui ne sont pas rentables doivent passer à la trappe, c'est dit !

Cela dit, ils ont pas attendu les OGM pour stériliser les semences..Ca fait deja bien longtemps que c'est en pratique.

D'ailleurs, nombre de producteur sont obligé d'arreter leur activité maraichere a cause du prix excessif de l'achat des semences chaque année...

Oui c'est vrai Kolian, ce sont deux problèmes différents. Enfin pas tant que ça dans le fond, mais'linterdiction des OGM ne changerais rien à cette restriction des semences légalement utilisables. Je connais un couple d'agriculteurs du côté de Saint-Malo et il y a bien longtemps qu'il m'avaient parlé de ce problème. Non pas qu'ils soient personnellement concernés, mais eux aussi trouvaient dommage ce manque de diversité dans les plantations, ne serait-ce que pour le principe de pouvoir cultiver ce que l'on veut sous réserve d'un contrôle sanitaire.

Des amis écolos pur sucres dans les Pyrénées sont confrontés directement au problème car ils cultivent dans leur jardin bio une variété de courgettes jaunes qui semble-t-il est interdite.

enfin, on peut aussi rapprocher ce problème - qui se résume finalement à une bête histoire de manque à gagner pour les vendeurs de semences - du récent problème du purin d'ortie bio, désormais interdit à l'utilisation.

tu mets des orties dans l'eau de pluie pendant au moins 48 heures puis tu arrose les rosiers de cette eau d'orties et plus de pucerons...ou alors tu souhaites qu'il y ait assez de coccinelles...sauf qu'aujourd'hui ils te font acheter des coccinelles dans les jardineries sachant qu'elles sont libre de se barrer chez le voisin et libre d'ignrer les pucerons du jardin.... c'est pathétique !!!

le mieux pour l'engrais c'est le compost fait de réccup de la tonte d'herbe et des epluchures de légumes....et le temps !le tout arrosé d'eau de pluie !

aline a écrit:

tu mets des orties dans l'eau de pluie pendant au moins 48 heures puis tu arrose les rosiers de cette eau d'orties et plus de pucerons...ou alors tu souhaites qu'il y ait assez de coccinelles...sauf qu'aujourd'hui ils te font acheter des coccinelles dans les jardineries sachant qu'elles sont libre de se barrer chez le voisin et libre d'ignrer les pucerons du jardin.... c'est pathétique !!!

le mieux pour l'engrais c'est le compost fait de réccup de la tonte d'herbe et des epluchures de légumes....et le temps !le tout arrosé d'eau de pluie !

Attention ! Tu risques une grosse amende à nous dévoler cette recette !

Je rejoins tout le monde sur le sujet.

J'ajouterai meme ceci (c'est pas moi qui l'ai écrit).

Le piège des brevets sur les OGM

La loi américaine permet de breveter les gènes qui constituent un OGM, ce qui semble à première vue normal pour permettre aux entreprises de biotechnologies de bénéficier du résultat de leurs recherches. Le piège est que chaque gène de l'OGM étant breveté, il suffit qu'une autre plante commercialisée contienne l'un de ces gènes pour que le producteur de la plante puisse être attaqué en justice.

Or la dissémination d'OGM vers les espèces naturelles fait que bientôt, les espèces naturelles contiendront des gènes modifiés et tomberont sous le coup du brevet.

C'est pourquoi la dissémination d'OGM est voulue, afin de permettre aux multinationales d'étendre leur propriété industrielle aux espèces naturelles.

pasdeparanoia a écrit:

L'état français, entre autres, est totalement sous la coupe des groupes agroalimentaires dont la seule volonté est de breveter tout ce qui pousse sur la planète.
.

Avec toi la politique c´est Star wars.....l´empire du bien contre l´empire du mal et moi .......le complot des méchants, la conspiration des nantis.......Lenine rveille toi merde!!!!!!!!!!!!!!

Lacryma a écrit:

aline a écrit:

tu mets des orties dans l'eau de pluie pendant au moins 48 heures puis tu arrose les rosiers de cette eau d'orties et plus de pucerons...ou alors tu souhaites qu'il y ait assez de coccinelles...sauf qu'aujourd'hui ils te font acheter des coccinelles dans les jardineries sachant qu'elles sont libre de se barrer chez le voisin et libre d'ignrer les pucerons du jardin.... c'est pathétique !!!

le mieux pour l'engrais c'est le compost fait de réccup de la tonte d'herbe et des epluchures de légumes....et le temps !le tout arrosé d'eau de pluie !

Attention ! Tu risques une grosse amende à nous dévoler cette recette !

Je rejoins tout le monde sur le sujet.

J'ajouterai meme ceci (c'est pas moi qui l'ai écrit).

Le piège des brevets sur les OGM

La loi américaine permet de breveter les gènes qui constituent un OGM, ce qui semble à première vue normal pour permettre aux entreprises de biotechnologies de bénéficier du résultat de leurs recherches. Le piège est que chaque gène de l'OGM étant breveté, il suffit qu'une autre plante commercialisée contienne l'un de ces gènes pour que le producteur de la plante puisse être attaqué en justice.

Or la dissémination d'OGM vers les espèces naturelles fait que bientôt, les espèces naturelles contiendront des gènes modifiés et tomberont sous le coup du brevet.

C'est pourquoi la dissémination d'OGM est voulue, afin de permettre aux multinationales d'étendre leur propriété industrielle aux espèces naturelles.

avec de l'eau de pluie et du savon de marseille(du vrai!) tu obtiens aussi un anti-puceron efficace !!! tu fais la même chose sur les lauriers roses et plus de cocchenilles !!! et sans danger pour la flore !!!

tanpis pour l'amende ;vive la nature !!!

pour le coup des ogm...c'est vraiment une grosse merde que d'imposer ce genre de cultures....pfff!

pepinillo a écrit:

Avec toi la politique c´est Star wars.....l´empire du bien contre l´empire du mal

Mais oui pepi ! Tu es un méchant stormtrooper de l'empire américain !

D'ailleurs pourquoi l'article que j'ai cité précédemment ne te parait pas plausible ?

sympa aline pour les recettes

Avant les grosses multinationales faisaient abattre les gêneurs... maintenant elles les flinguent financièrement. ça fait moins régime bananier

pwalagratter a écrit:

sympa aline pour les recettes

Avant les grosses multinationales faisaient abattre les gêneurs... maintenant elles les flinguent financièrement. ça fait moins régime bananier

Oui, vive l'unité des grands capitaux avec les Gouvernements

D'ailleurs, au PS ils savent bien procéder a cela

Arte avait diffusé l'année dernière 2 excellents documentaires là dessus : "les pirates du vivant" et "le blé chronique d'une mort annoncée". Si vous arrivez à les trouver, je vous engage à les regarder, ils sont édifiants.

Le 1er traite du brevetage du vivant, grande spécialité des firmes américaine, le 2ème de la biodiversité à tra vers l'exemple du blé.


Le blé est la céréale la plus consommée par les hommes à travers le monde, et ses variétés sont innombrables. Mais cette richesse biologique est menacée par les firmes agroalimentaires qui d'ores et déjà contrôlent les semences.

ARTE F
Le blé est consommé sur les cinq continents ; il y occupe 20 % des terres cultivées et constitue la nourriture de base pour un homme sur trois. Son histoire est intimement liée à celle des hommes. Ceux-ci ont commencé à le cultiver il y a des dizaines de milliers d'années dans les steppes du Moyen-Orient. Au fil de leurs migrations, à travers l'Asie, l'Europe et l'Égypte, ils l'ont transporté et adapté à des environnements très différents ; si bien que le blé a développé une extraordinaire diversité et compte jusqu'à 200 000 variétés. Mais cette richesse biologique est aujourd'hui menacée par les pratiques de l'agriculture industrielle. Au cours des cinquante dernières années, des milliers de variétés de blé ont disparu et les champs se sont uniformisés. À terme, cette évolution pourrait être très dangereuse : si une épidémie venait à toucher une espèce de blé devenue hégémonique dans le monde, c'est la sécurité alimentaire de la planète qui serait mise en péril. Mais ici ou là, face à la puissance des multinationales qui veulent tout placer sous leur emprise, des paysans commencent à protester et à organiser leur résistance. Dans leur intérêt et celui de l'humanité.


La résistance verte
Ce documentaire retrace l'histoire commune de la "céréale dorée" et de l'homme à travers l'espace et le temps ; du Paléolithique, lorsqu'eut lieu leur première rencontre, jusqu'aux trois révolutions agricoles : au Néolithique, lorsque les hommes commencèrent, grâce à sa culture, à se sédentariser ; au XIXe siècle, dans les pays industrialisés, où l'objectif unique était l'accroissement de la productivité ; aujourd'hui, où se déroule la révolution des biotechnologies et des OGM. Marie-Monique Robin met bien en lumière le rôle considérable qu'ont pris les "sélectionneurs", qui créent artificiellement de nouvelles variétés de blé, qui, seules, auront droit de cité dans le commerce mondial. Elle est allée à la rencontre des tenants de l'agriculture industrielle, comme de ses opposants, en France, au Canada, aux États-Unis et en Inde. Entre la logique de la multinationale Monsanto, qui veut obliger tout agriculteur cultivant du blé OGM à passer un contrat avec elle, et celle des paysans indiens, qui n'achètent pas leur semence, mais pratiquent de façon ancestrale le troc, le choc est frontal. Ce film militant est un plaidoyer contre la logique d'uniformisation actuelle des formes de vie et pour la sauvegarde de la biodiversité menacée. Mêlant connaissances historiques et biologiques, archives et témoignages vivants, c'est un document dense et passionnant. Lorsqu'on sait qu'une espèce vivante sur cinq devrait disparaître dans les trente ans à venir et que la survie de l'homme est tributaire de la biodiversité, ce combat s'avère d'autant plus nécessaire.