Il y a des gens qui croient que l'on peut tout acheter", a déclaré François Bayrou devant la presse, lors d'un déplacement en Eure-et-Loir et dans le Loiret. Il a assuré ne pas entrer "dans ces histoires de marchandages".
"Quand vous montez dans les sondages, il y a 1.000 manoeuvres pour essayer de vous nuire. Ce n'est qu'un début", a-t-il ajouté.
Le candidat UDF à la présidentielle est crédité de 9 à 13% d'intentions de vote dans les derniers sondages, qui montre, selon lui, que "la campagne électorale est en train de vivre un tournant".
François Bayrou a tenu à relativiser les départs de ses partisans vers l'UMP : "Ce n'est pas grave, ce sont des isolats", a-t-il estimé. Le premier à faire défection a été un député des Hauts-de-Seine, Pierre-Christophe Baguet, puis un député du même département, André Santini, a pris ses distances. Sur ce constat, François Bayrou a dénoncé "les moeurs des Hauts-de-Seine".
Il a ajouté l'exemple de Patrick "Balkany, et d'autres qui font partie du premier cercle de M. Sarkozy". "Ces moeurs des Hauts-de-Seine sont pour moi depuis longtemps, un contre-exemple de ce que devrait être la République", a-t-il lancé.
François Bayrou a d'autre part commenté le comportement de la sénatrice du Nord Valérie Létard, qui a adhéré au "cercle démocrate, républicain et social" (CDRS) formé mardi avec des élus pour s'arrêter sur le candidat qu'ils soutiendront à la présidentielle. "L'animateur de cette structure est son papa", Francis Decourrière (qui préside la communauté d'agglomération de Valenciennes), a-t-il relevé. "J'ai la promesse de parrainage de Valérie Létard entre les mains. On va voir si ça se confirme", a-t-il conclu.
Par Jacky