LIBAN

Je suis moi-même libanaise, ayant vécu beaucoup d'annés de guerre au Liban. Aujourd'hui vivant à l'étranger. Malheureusement ou heureusement, je n'en sais trop rien.

Vivre à l'étranger, c'est vivre dignement, il est vrai, mais c'est aussi être loin de sa famille, de ses amis, de sa terre natal. Être loin de ses racines, de sa montagne, de mon Beyrouth, de ma côte ravagée para la marée noire et dont presque personne n'en parle.

Vivre à l'étranger c'est passer devant une boulangerie le matin et ne pas sentir l'odeur de la man'ouché au loin.
Vivre à l'étranger, c'est nos générations futures qui perdent la langue maternelle, les coutumes, les traditions, le "sâge", les petits trucs de grand-mère.
Vivre à l'étranger, c'est s'être dégoûté de tout ce qui est religion, et penser en LIBANO-LIBANAIS.

Vivre à l'étranger c'est être branché au téléphone chaque fois qu'un de nos misérables politiciens ose ouvrir sa bouche pour déverser des paroles malsaines qui ne font que mettre de l'huile sur le feu. Des politiciens de la sorte, nous, libanais, nous n'ens voulons plus.
Après 30 de guerre, ou d'état de guerre, je crois qu'il est temps de demander le changement du panorama de la scène politique libanaise. Parce que des politiciens comme ça, nous libanais nous n'en voulons plus.
Les politiciens d'aujourd'hui ont la haine stockée dans leurs intérieurs. Et nous, libanais nous n'en voulons plus.
Les politiciens d'aujourd'hui, sont les mêmes politiciens d'hier, avec pour la majorité, les mains tâchées de sang. Et nous libanais, nous n'en voulons plus.
Dire que le Liban est une démocratie, c'est mentir aux autres et à soi-même.

Il est temps, pour nous libanais de l'étranger, qui avons les moyens de vivre dignement, de clamer haut et fort le départ de tout ce stock de politiciens pour en réelire des êtres humains capables de défendre leur Pays contre n'importe quelle agression, verbale soit-elle ou physique.
Des êtres humains, capables de travailler pour que le Liban vive. Pour que le peuple libanais puisse se ressaisir et assurer aux génerations futures un Liban digne de son histoire, un Liban digne de sa culture.

Nous sommes éparpillés un peu partout dans tous le coins de la planète.
Et cela, ne fait que la force des autres. Les autres, ce sont ces loubards qui n'ont qu'une seule envie : voir le Liban réduit à rien, voir le Liban se fondre comme un bout de glace dans un verre d'eau.

Oeuvrons, nous libanais de l'étranger, pour que le peuple libanais, qui est en train de faire face à tous les malheurs qu'on lui inflige sur sa propre terre, se débarasse de tous ses maux internes, de toutes ces idéologies externes et extrêmistes qui l'intoxiquent , pour que le Liban puisse vivre, et avec lui, le peuple libanais d'aujourd'hui, ainsi que celui de demain.

Finalement, je suis fière de porter les couleurs du Liban, à l'etranger. Il en faut des libanais qui fassent parler du vrai Liban dans le monde. Un Liban de culture, d'histoire, de gastronomie, de musique, un Liban à cheval entre l'occident et l'orient. Un Liban, meurtri par la jalousie des autres.
Merci et courage à tous les libanais oeuvrant pour que le Liban vive.

Nous sommes de tout coeur avec toi , le Liban est un pays sacrifié , et nous voulons qu'il retrouve sa souveraineté !
Courage à toi et à tes compatriotes !

Pour l'instant le Liban est une démocratie qu'on le veuille ou non. Le gouvernement a été élu démocratiquement. Seul le président n'a aucune légitimité puisqu'il a été élu avec l'aide de menaces pesant sur le corps législatif pour qu'il soit reconduit dans ses fonctions.

La démocratie au Liban disparaitra le jour où le hezbolla et ses alliés auront réussi un coup d'état. (coup d'état qu'ils ont pitoyablement échoué la semaine dernière).

Bonjour vincedu35

J'ai moi même un ami Libanais, il y a un an, il est venu s'intaller en france avec sa femme et ses enfants, car il veut que ses enfants grandisse dans un pays stable.
Par contre, à chaque grande vacances ils repartent voir leur famille au Liban. Ils y vont même 2 à 3 fois pas an.
C'est vrai aussi que comme tu le dis, les Libanais se disperssent un peu partout dans le monde. Et bien c'est vrai car, sa femme a 4 soeurs et il n'y en a qu'une qui est restée au Liban. La première soeur est partie
en Egypte, la deuxième au USA et la troisième à Dubaï.
Sinon quand on se voit il parle beaucoup de son Liban si cher à son coeur. Il dit souvent qu'il faut aller voir le Liban. Que comme toi ces montagnes, ces plages...lui manquent.
Je sens qu'il est nostalgique de son pays mais heureux de me raconter.
Il m'a également fait montrer des photos sur le Liban, superbe!
Ceci dit avant il était très optimiste à l'idée que le Liban allait se remettre sur pied.
Mais, plus les années avancent et plus il est inquiet pour son pays.
Mais, c'est sûr il ne perd pas espoir qu'un jour le Liban aura la paix.

À Maroun el-Rass, raconte Tom Perry de Reuters, les militaires français de la Finul ne sont pas les bienvenus. Dans ce village du Liban-Sud dévasté par la guerre de juillet, l’appui de la France au gouvernement de Fouad Siniora nourrit aussi la méfiance et l’agacement à l’égard des Casques bleus envoyés par Paris.
« Quand on entend le grondement d’un char, on a l’impression que les Israéliens sont revenus », peste Mariam Farès. Comme beaucoup d’autres habitants de Maroun el-Rass, elle avait fui son village en juillet lorsqu’il est devenu un champ de bataille entre Israël et le Hezbollah. La majeure partie de cette localité située au sommet d’une colline est d’ailleurs toujours en ruines et des milliers de Casques bleus patrouillent désormais dans ce secteur depuis l’intervention du Conseil de sécurité de l’ONU ayant mis fin au conflit en août.
Des soldats français de maintien de la paix ont notamment été déployés dans ce village proche de la frontière israélienne, où le Hezbollah jouit d’une grande popularité. Si les habitants expliquent que les patrouilles de blindés terrorisent les enfants, leur soutien au parti de Hassan Nasrallah est un facteur essentiel du ressentiment qu’ils nourrissent à l’égard des militaires envoyés par Paris, qui appuie les adversaires du Hezbollah dans la crise libanaise. « Ce facteur explique pourquoi les gens en ont assez des militaires français », souligne l’adjoint au maire, Hussein Ali. « La position de la France n’est pas bonne, c’est la position des Américains », ajoute-t-il.
Au sein de la Finul, on affirme d’ailleurs utiliser autant que possible les véhicules légers. « Nous faisons tout notre possible pour minimiser la gêne », dit un porte-parole. « La Finul noue traditionnellement des relations extrêmement étroites avec la population. Nous avons confiance dans le maintien de ce type de relations », plaide-t-il.
Mais il faut dire que Maroun el-Rass, comme la plupart des autres localités du sud, se range massivement derrière le Hezbollah, aussi bien dans son conflit avec Israël que dans son bras de fer avec le gouvernement Siniora. Des pancartes à la gloire du parti pullulent sur le bas-côté des routes et le drapeau jaune du Hezbollah flotte à la frontière avec l’État hébreu. « La plupart des habitants sont persuadés que (les Casques bleus) sont là pour protéger les Israéliens, pas nous », rapporte Zeinab Farès, une commerçante.
Près du village, des militaires libanais occupent un poste de surveillance offrant une vue panoramique sur le nord d’Israël. Conformément à la 1701, l’armée libanaise s’est déployée sur des positions auparavant détenues par le Hezbollah. Et comme avant le conflit, le mouvement chiite dissimule ses armes à l’abri des regards. Ses dirigeants ont insisté auprès de la population sur la nécessité de nouer de bonnes relations avec la Finul, dont ils saluent l’efficacité dans l’examen des requêtes des habitants. Le Hezbollah a toutefois aussi multiplié les mises en garde contre toute tentative d’espionnage, ce qui, pour les observateurs, a alimenté la méfiance de la population à l’égard de la Finul.
Timour Goksel, ancien porte-parole de la Finul, pense que ces avertissements peuvent être la source de malentendus. « Si le Hezbollah juge qu’il ne veut plus de la Finul ou de tel ou tel pays, il lui sera très facile de pousser les habitants à agir », prévient-il. Et à Maroun el-Rass, les habitants disent avoir refusé en février une aide médicale des Casques bleus français.
Sauf que cette défiance à l’égard de la Finul n’est pas partagée en d’autres endroits du Liban-Sud. Certains acceptent non seulement l’aide médicale, mais aussi d’autres services gratuits de la Finul, tels que des cours de langue ou de yoga. À Tibnine, l’hôpital de campagne installé par l’armée belge a ainsi soigné environ 2 300 civils depuis octobre. « Si vous avez le moindre problème, ils vous aident », se réjouit ainsi Ali Kachakich, lui-même soigné pour une piqûre de scorpion…

Le 24 février dernier l'équipage de la frégate Surcouf opérait une série de manoeuvres au large des côtes libanaises dans le but de se préparer à toute attaque terroriste qui pourrait être menée par voie maritime.

En effet, l'équipage a mené une série d'exercices de tir sur des cibles mouvant sur la mer et sensées être guidées par des terroristes.

Le Monde 21/03/2007

A Maroun Al-Rass, la présence des casques bleus perturbe les habitants
21 Mars 2007 Le Monde


Il est 9 h 30, les patients, une dizaine, attendent déjà leur tour. Le médecin, le lieutenant-colonel Philippe Nivoix se prépare à les recevoir dans une salle de classe de l'école publique de Maroun Al-Rass, bourgade du Liban sud, où des combats d'une extrême violence ont opposé durant l'été 2006 le Hezbollah à l'armée israélienne.
Le petit millier d'habitants qui y réside encore a été averti par porte-voix que l'équipe médicale française de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) est arrivée. On est dans une zone à écrasante majorité chiite, acquise au Hezbollah.

Dans le cadre du programme d'aide médicale à la population lancé par le contingent français, les consultations du lundi ont repris depuis une semaine après une interruption forcée d'un peu moins d'un mois. Le 19 février, la population avait en effet brusquement déclaré l'équipe persona non grata, à cause, explique aujourd'hui M. Nivoix, "d'un conflit d'autorité entre le maire et son adjoint".

Le premier édile, selon le capitaine Stéphane Egéa, porte-parole du contingent français, exigeait de donner son feu vert à la venue de l'équipe, car en raison de ses absences fréquentes, c'est son adjoint qui l'avait donné. "Tout est désormais rentré dans l'ordre", dit l'officier.
Dehors, Maryam, la cinquantaine, affirme " ne rien avoir contre le peuple français, encore moins contre les médecins, qui font de bonnes consultations". Mais, ajoute-t-elle : "Nous ne supportions plus leurs chars qui perturbaient nos nuits. Nous avions peur.

Nous croyions que les Israéliens revenaient. Nous nous sommes plaints à la municipalité qui leur a fait des reproches. Ils ont limité leurs patrouilles et ils ne viennent plus dans des chars." Ali Ayoub, qui se souvient de sa jeunesse du temps du mandat français, opine.

NUISANCES SONORES

A les en croire, l'incident de février n'était donc dû qu'à un malentendu. "Neutres dans un premier temps", les relations de la population du Sud avec les casques bleus français sont devenues "plus chaleureuses", assure le capitaine Egéa. Cependant, commente sous couvert d'anonymat un observateur régulier de la région, ce n'est un secret pour personne, la politique de la France envers le Liban ne satisfait pas tout le monde. "Des vérifications faites après plusieurs plaintes contre de prétendues nuisances sonores nocturnes de chars français ont permis de constater que certaines émanaient de localités où ces chars n'effectuaient aucune patrouille", dit-il.

Quelques dizaines de kilomètres à l'Est de Maroun Al-Rass, toujours dans la zone contrôlée depuis août 2006 par les casques bleus, tout est aussi rentré dans l'ordre à Debbine avec le contingent espagnol. Le maire du village, Abbas Sadeq Tarraf, se dit déterminé à empêcher que " des gamins perturbent les relations avec des soldats venus aider le Liban". Allusion au jet de pierres par des "gamins de 13-14 ans" contre des soldats espagnols. L'incident a eu lieu à la même période que celui de Maroun Al-Rass avec les Français.

"La première fois, l'armée libanaise a morigéné les adolescents et les a emmenés, mais nous sommes allés les chercher. La seconde fois, nous avons dit à l'armée de venir les chercher et de les punir. Nous avons mis en garde leurs parents contre des actes qui risquent de coûter au village sa respectabilité. L'armée les a gardés quelques jours et les a interrogés. Nos relations avec les Espagnols sont très bonnes", se félicite le maire. "Hier, le président de la municipalité les a invités à dîner", renchérit son épouse.

Les incidents avec la Finul sont toutefois, selon un observateur, des messages adressés par "certaines parties" pour "tester" les casques bleus et "leur signifier qu'elles ont les moyens d'agir en cas de nécessité". L'allusion au Hezbollah est évidente, le Parti de Dieu a maintes fois mis en garde les casques bleus contre toute velléité de collusion avec Israël.

Au quartier général des casques bleus à Naqoura, Liam McDowall, porte-parole de la Finul, note que "toutes les formations politiques ont apporté leur soutien". Il admet néanmoins que "février a été la pire période en matière de jet de pierres. Il y en a eu une vingtaine, et seulement une poignée en mars". Quelques personnes se sont plaintes du trafic routier et des nuisances nocturnes, confirme-t-il.

"Nous tentons de diminuer ces nuisances, mais en six mois, les effectifs de la Finul sont passés de 2 000 hommes (avant la guerre de l'été 2006) à plus de 10 000. Nous construisons des camps. Nous avons beaucoup d'équipements et nous devons mener à bien notre mission, tout en souhaitant maintenir les bonnes relations que les casques bleus ont toujours entretenues avec toutes les communautés."

Une démocratie ?
T'as vu ça où ?
Les fils succèdent à leurs pères, sans l'ombre d'une éléction.
Saad Hariri, par exemple, n'est élu de rien du tout. La veuve qui s'octroie la supervision des associations, et le fils assumera la responsabilité et le leadership historique de toutes les affaires nationales et politiques afin de poursuivre.
Que dire encore de la soeur Hariri, qui elle est pourtant député, donc élue, mise à l'écart par la "famille"?
Que penser des prises de position du patriarche Nasrallah Boutros Sfeir ?

Pour accuser la Syrie, ça , il y a du monde, mais pour regarder dans sa maison, ils ne sont plus là !

Faut tout de même rappeler que la démocratie liabnaise, c'est les accords de Taëf, avex une juste proportion de musulmans et de cathos. On admire la démocratie...

Sarkozy n'aura mis que très peu de temps à réagir aux propos du président baassiste allié des socialistes et négationistes anarchistes français.

L'Orient le jour 23/03/2007
Le tribunal international « est une nécessité », affirme Sarkozy

La création d’un tribunal à caractère international pour juger les assassins de Rafic Hariri est « une nécessité », estime le candidat de la droite à l’élection présidentielle en France Nicolas Sarkozy, dans une interview à l’hebdomadaire Magazine.
« Pour moi, la justice n’est pas une option, mais une nécessité (...). Étant donné le contexte intérieur libanais actuel, je suis convaincu que ce tribunal est aujourd’hui la meilleure solution », affirme M. Sarkozy.
Évoquant l’isolement international de la Syrie accusée d’attiser les tensions au Liban, M. Sarkozy affirme : « On ne peut exclure de parler avec la Syrie, c’est une évidence. » « Mais, poursuit-il, la question à l’heure actuelle est de savoir si la Syrie est prête à devenir une puissance constructive, qui participe à la recherche de solutions dans les crises de la région plutôt que de les rendre plus complexes encore ».
« La réponse est dans le camp du régime syrien », insiste-t-il, tout en soulignant que « l’amitié qui unit la France et le Liban est unique et indéfectible ».

https://sarkozy2007.forumactif.com/Forum-generaliste-f1/Actualites-Francaises-et-Internationales-f11/Syrie-t6587.htm

Une puissance constructive, comme Israël ?