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 Liban // Syrie

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MessageSujet: Liban // Syrie   Liban // Syrie EmptyDim 13 Nov - 0:06:57

Affaire Hariri : le Président libanais entendu par des enquêteurs de l'ONU

Oui, un des suspects dans l'assassinat de Rafik Hariri a bien appelé le président Emile Lahoud, 3 minutes avant l'explosion du 14 février.

"Oui, mais", précise la présidence libanaise: le président n'a pas répondu à cet appel téléphonique. Un communiqué qui suit une séance de questions-réponses de 6 heures entre Emile Lahoud et deux enquêteurs de l'ONU.

La commission d'enquête de l'ONU a établi que le jour de l'attentat qui a tué Rafik Hariri, le président Lahoud reçoit à 12h47, sur son portable, un coup de fil d'un des suspects. L'appel reçu sur le mobile du président Lahoud est attribué par le rapport Mehlis à un suspect clef dans l'attentat contre Hariri, Ahmad Abdel-Al, "membre éminent d'Al-Ahbache", un groupe islamique caritatif libanais ayant de solides liens historiques avec les autorités syriennes et la présidence libanaise. Deux minutes plus tard, le même suspect appelle le chef des services secrets. A 12h50, la voiture piégée explose en plein Beyrouth, tuant 23 personnes, dont l'ancien premier ministre Hariri.

Sa mort jette au printemps des milliers de Libanais dans la rue. Depuis, Emile Lahoud, soutenu à bout de bras par le pouvoir syrien, résiste aux appels à la démission lancés par la majorité parlementaire anti-syrienne, proche de la famille Hariri.
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MessageSujet: Re: Liban // Syrie   Liban // Syrie EmptyDim 13 Nov - 1:39:26

Chirac menace la Syrie de "sanctions"


PARIS (AP) - "Si le président syrien (Bachar el-Assad) persiste à ne pas vouloir écouter ni comprendre (...) il faudra bien passer à un autre stade qui est celui des sanctions", a menacé jeudi le président français Jacques Chirac, au sujet de l'enquête sur l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri.

"Car cela n'est pas concevable, admissible, acceptable pour la communauté internationale(...) que la Syrie refuse de coopérer", a-t-il dit à l'issue du 18e sommet franco-espagnol à l'Elysée.

Le Conseil de sécurité s'est prononcé "à l'unanimité pour exiger une totale coopération de la Syrie à l'égard de la commission Mehlis", a rappelé Jacques Chirac.

"La Syrie se doit de coopérer avec les Nations unies", a approuvé le président du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero. "C'est la seule voie possible que la Syrie doit adopter face à l'enquête en cours". AP
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nicolasl
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MessageSujet: Assassinat Hariri: l'ancien vice-président syrien accuse Dam   Liban // Syrie EmptySam 31 Déc - 17:26:04

Ca se gâte pour El-Assad ...

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Assassinat Hariri: l'ancien vice-président syrien accuse Damas
2005-12-31 12:48:43
DAMAS (AFP)


Les accusations du vice-président syrien démissionnaire Abdel Halim Khaddam contre Damas dans l'assassinat de l'ancien dirigeant libanais Rafic Hariri portent un nouveau coup dur au régime du président Bachar el-Assad, déjà sous grande pression internationale.

Les déclarations de M. Khaddam vendredi à la chaîne Al-Arabiya interviennent un peu plus de deux mois après le suicide du ministre syrien de l'Intérieur Ghazi Kanaane.

Les deux hommes étaient liés et considérés comme des piliers du régime sous le défunt président Hafez el-Assad, décédé en 2000. Ils avaient joué un rôle important au Liban avant d'être écartés progressivement du dossier libanais par Bachar el-Assad. M. Khaddam a affirmé sur Al-Arabiya que le président syrien ne pouvait pas ignorer le projet d'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais, car "aucun service de sécurité syrien ne peut prendre une telle décision unilatéralement".

L'attentat contre Hariri, en février à Beyrouth, a provoqué le départ précipité, en avril, sous la pression internationale et populaire, des troupes syriennes qui stationnaient au Liban depuis près des trente ans. Le chef de la commission d'enquête de l'Onu Detlev Mehlis, chargé de faire la lumière sur cet assassinat, a indiqué avoir réuni "des preuves convergentes" contre la Syrie dans deux rapports d'étape présentés en octobre et décembre au Conseil de sécurité de l'Onu.

Et mi-décembre, il s'était dit "parfaitement convaincu que la Syrie est responsable de l'assassinat de Hariri". Les déclarations de M. Khaddam ont été occultées par les médias syriens. Le député syrien George Jabbour, interrogé par Al-Arabiya, a cependant souligné que "Khaddam ne doit pas oublier qu'il faisait partie du gouvernement et qu'il avait joué un rôle important dans la politique étrangère du pays".

Un analyste syrien, qui a requis l'anonymat, s'est interrogé sur "la pertinence et le timing des déclarations de Khaddam, alors que les pressions sur la Syrie commençaient à diminuer à la veille de la nomination d'une nouvelle personne à la tête de la commission d'enquête internationale", le magistrat belge Serge Brammertz. "La bataille du régime a commencé à Damas", a estimé pour sa part un député de la majorité parlementaire libanaise. "Khaddam a mis en cause la légitimité du régime", a-t-il dit, sous couvert d'anonymat.

Le Conseil de sécurité exige de la Syrie de "coopérer pleinement" avec la commission d'enquête internationale sous peine de sanctions. La confirmation par M. Khaddam des menaces proférées par le président Assad contre Hariri, quelques semaines avant son assassinat, pourraient conforter les soupçons contre Damas et apporter de l'eau au moulin du successeur de Mehlis, estiment les analystes.

Bachar el-Assad a menacé "d'anéantir tous ceux qui enfreindraient sa décision" de reconduire le président Emile Lahoud à la tête du Liban contre l'avis de Hariri et de la plupart des responsables libanais, a affirmé M. Khaddam. M. Khaddam a en outre rendu l'ancien chef des renseignements syriens au Liban, Rustom Ghazalé, responsable de la dégradation de la situation au Liban, l'accusant de s'être "comporté en maître absolu" du pays. En octobre, le régime syrien a déjà été ébranlé par le suicide du ministre de l'Intérieur, Ghazi Kanaan, prédécesseur de Rustom Ghazalé.

MM. Kanaan et Khaddam s'étaient opposés à la reconduction du président Lahoud, qui avait été soutenue par le ministre des Affaires étrangères Farouk el-Chareh. M. Khaddam a par ailleurs rendu M. Chareh responsable de la mise sous pression internationale de la Syrie après le vote, par le Conseil de sécurité, d'une résolution réclamant le départ des troupes syriennes du Liban et le désarmement du mouvement chiite Hezbollah, allié de Damas.

© AFP.
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nicolasl
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MessageSujet: Trahison !!!   Liban // Syrie EmptySam 31 Déc - 19:49:17

Des députés syriens veulent que Khaddam soit jugé pour trahison
Reuters 31.12.2005 - 16:24


DAMAS (Reuters) - Des députés syriens ont demandé samedi à ce que l'ex-vice-président syrien Abdel-Halim Khaddam soit jugé pour trahison et corruption, après les propos qu'il a tenus sur la chaîne Al Arabia contre le chef de l'Etat Bachar el Assad.

S'exprimant de Paris, où il vit depuis qu'il a démissionné de la vice-présidence en juin, Khaddam a déclaré notamment qu'Assad et d'autres hauts responsables syriens avaient menacé l'ex-Premier ministre libanais Rafic Hariri, assassiné le 14 février dernier à Beyrouth.

"Je demande aux dirigeants syriens de le juger(...) pour avoir humilié dix millions de Syriens lorsqu'il a dit que la moitié des Syriens mangeaient des détritus", a déclaré le député Oumeima Faddoul lors d'une réunion du parlement.

Outre ses propos sur l'attitude d'Assad envers Hariri, Khaddam a déclaré qu'en l'absence de réformes, la corruption était à présent répandue au sein du gouvernement et la pauvreté grandissante parmi la population, dont une part importante ne peut plus selon lui se nourrir.

"Je le lui dis, ceux qui mangent des détritus sont des traîtres comme vous", a déclaré le député.

"Ses propos d'hier soir constituent un délit criminel équivalent à la trahison et nous demandons qu'il soit traduit en justice devant la haute cour de sûreté syrienne", a déclaré un autre député, sous le sceau de l'anonymat.

Khaddam était perçu dans les années 1980 comme un successeur possible de feu le président Hafez el Assad. Mais il décida de soutenir Bachar el Assad lorsque celui-ci accéda au pouvoir en 2000. Finalement, des divergences avec Assad sur l'application des réformes politiques et économiques l'ont conduit à démissionner en juin dernier.
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MessageSujet: Re: Liban // Syrie   Liban // Syrie EmptyLun 2 Jan - 18:55:39

L'ONU resserre son étau autour de Bachar al-Assad

La commission d'enquête de l'ONU qui tente de faire la lumière sur l'assassinat de Rafic Hariri demande à rencontrer le président syrien Bachar al-Assad mais aussi son ministre des Affaires étrangères, Farouk Chareh. Une première demande avait été rejetée par Damas, celle-ci intervient après le séisme politique de vendredi dernier. Et ce séisme, c'est Abdel Halim Khaddam qui l'a provoqué : l'ancien vice-président syrien a affirmé que Bachar al-Assad avait menacé Rafic Hariri lors d'un tête-à-tête, ajoutant que les services de sécurité syriens ne peuvent avoir agi sans l'aval du président. Depuis, l'ancien vice-président, réfugié à Paris, fait figure de traître en Syrie. La commission onusienne veut également l'entendre sur l'assassinat de l'ex-Premier ministre libanais, c'était en février dernier à Beyrouth.
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MessageSujet: Re: Liban // Syrie   Liban // Syrie EmptyMer 4 Jan - 23:18:28

DAMAS (Reuters) - Damas a autorisé la commission d'enquête de l'Onu sur l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri à interroger le ministre syrien des Affaires étrangères, Farouk al Chara, annoncent des diplomates.

La Syrie n'a toujours pas décidé si la commission pourrait rencontrer le président Bachar el Assad, mais elle a accepté que les enquêteurs s'entretiennent avec Farouk al Chara, ont-ils dit.

"La demande est en cours d'examen et d'autres capitales sont en contact avec la Syrie sur le même sujet", a précisé l'un d'eux. "Comme cela a déjà été annoncé, il n'y pas d'objection à ce que la commission rencontre Chara. Cette position n'a pas changé."

Un haut responsable saoudien doit évoquer mercredi à Damas la coopération des autorités syriennes avec la commission d'enquête. Le roi Abdallah ben Abdel Aziz d'Arabie saoudite et le président égyptien Hosni Moubarak ont également abordé le sujet, mardi à Djeddah.

Le Conseil de sécurité de l'Onu a réclamé la pleine coopération de Damas à l'enquête, faute de quoi il pourrait prendre des "mesures supplémentaires".

CHARA SERA ENTENDU HORS DE SYRIE

Les autorités syriennes, qui nient tout rôle dans l'assassinat de Rafic Hariri, n'ont pas réagi à la demande d'audition du chef de l'Etat. Elles avaient en revanche déjà invité le juge allemand Detlev Mehlis, qui dirige l'enquête, à rencontrer le chef de la diplomatie.

L'audition de Chara se déroulera hors de Syrie, a-t-on ajouté de source diplomatique, sans préciser le lieu ni la date.

La commission d'enquête n'a pas réagi à l'information.

Les enquêteurs ont entendu cinq hauts responsables syriens, le mois dernier à Vienne. Mehlis a précisé dans un rapport remis ensuite au Conseil de sécurité qu'ils comptaient parmi les 20 suspects libanais et syriens.

Son équipe a également interrogé le président libanais Emile Lahoud et la commission a ordonné l'arrestation de quatre des généraux libanais qui dirigeaient les services de sécurité au moment du meurtre.

Les enquêteurs ont en outre demandé à entendre aussi vite que possible l'ancien vice-président syrien Abdel-Halim Khaddam. Ce dernier, qui vit désormais à Paris, a déclaré dans une interview qu'Assad avait lui-même menacé Hariri quelques mois avant son assassinat à Beyrouth, le 14 février.
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MessageSujet: Humble avis   Liban // Syrie EmptyMer 4 Jan - 23:31:30

Bachar el-Assad va faire tomber quelques lampistes ...
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MessageSujet: Re: Liban // Syrie   Liban // Syrie EmptyMer 4 Jan - 23:59:41

a moins qu'il ne tombe avant sous la pression internationale ... et oui, pauvre démocratie syrienne Shit
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MessageSujet: Khaddam a rencontré les enquêteurs de l'Onu   Liban // Syrie EmptySam 7 Jan - 16:14:58

samedi 7 janvier 2006, 12h46
Hariri: l'ancien vice-président syrien Khaddam a rencontré les enquêteurs de l'Onu


PARIS (AFP) - L'ancien vice-président syrien Abdel Halim Khaddam, qui dénonce l'implication de Damas dans l'assassinat de l'ex-Premier ministre libanais Rafic Hariri, a rencontré vendredi à Paris les enquêteurs de la commission de l'Onu sur cet assassinat, a-t-il déclaré samedi.

"J'ai reçu hier après-midi la commission d'enquête sur l'assassinat du martyr Hariri", a indiqué M. Khaddam, qui vit depuis septembre en exil dans un quartier chic de Paris, sous protection policière.

Interrogé sur le nombre d'enquêteurs rencontrés, il a dit: "Je ne peux pas répondre à cette question". Quant au contenu de l'entretien, il a ajouté: "Je ne peux pas non plus répondre à cette question".

Sur la radio privée RTL, M. Khaddam a réaffirmé que le président syrien "a menacé Rafic Hariri à plusieurs reprises". "Je connais les faits parce que j'ai entendu moi-même Bachar al-Assad. Mais le jugement du poids de ces menaces, et l'implication ou non de Bachar al-Assad (dans le meurtre de Hariri) revient aux enquêteurs", a-t-il ajouté, dans cet entretien diffusé samedi matin.

Il a détaillé les menaces entendues: "Un jour, Bachar a convoqué Rafic Hariri en présence d'officiers de sécurité et il l'a rudoyé. Il l'a accusé d'agir contre la Syrie et d'oeuvrer pour l'élection au Liban d'un président anti-syrien. Il a dit que c'est lui qui décidait et il a ajouté +celui qui va à l'encontre de mes décisions, je le liquide+".

Chef de la vieille garde baassiste, M. Khaddam a démissionné de toutes ses fonctions politiques en Syrie, faisant le choix de "la patrie" contre "le régime", selon ses propos antérieurs.

La Syrie a été mise en cause dans l'assassinat de Rafic Hariri dans deux rapports d'étape de la commission d'enquête de l'Onu.

La commission a demandé à rencontrer Bachar al-Assad et son ministre des Affaires étrangères Farouk Al-Chareh, après que M. Khaddam eut soutenu que le président syrien avait menacé Rafic Hariri.

Damas n'a pas encore répondu officiellement à la demande d'audition de responsables syriens.

Bachar Al-Assad a affirmé que la Syrie coopérerait "pleinement" avec la commission de l'Onu si la demande avait "une base juridique", dans des propos à l'hebdomadaire égyptien Al-Ousboue.

"Nous avons dit à plusieurs reprises que nous sommes prêts à coopérer pleinement avec la commission d'enquête de l'Onu, mais cette coopération doit se faire sur une base juridique", a-t-il dit.

La presse libanaise a vu dans ces déclarations un refus implicite du président syrien d'être auditionné par la commission.

Bachar al-Assad a succédé à son père Hafez al-Assad décédé en juin 2000, après avoir régné trente années sur la Syrie.
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MessageSujet: Re: Liban // Syrie   Liban // Syrie EmptySam 7 Jan - 21:18:51

Damas refuse que la commission d'enquête de l'Onu entende Assad


BEYROUTH (Reuters) - Le président syrien Bachar al Assad refuse d'être entendu par les enquêteurs des Nations unies sur l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri.

Damas justifie ce refus en expliquant que la requête des enquêteurs est contraire à la souveraineté nationale du pays, a-t-on appris de source diplomatique à Beyrouth.

Cette fin de non-recevoir devrait accentuer les pressions qu'exerce la communauté internationale sur Damas. En octobre dernier, le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté une résolution enjoignant aux autorités syriennes de coopérer pleinement avec la commission d'enquête sous peine de mesures non spécifiées.

Une porte-parole de la commission onusienne, que dirige le procureur allemand Detlev Mehlis, s'est refusé à tout commentaire, se bornant à dire que la Syrie avait répondu à la demande des enquêteurs d'entendre le président syrien.

Mais de source diplomatique, on confirme que la réponse de Damas est négative. "L'explication principale est que la Syrie estime que cette requête viole les principes de la souveraineté", ajoute-t-on.

Dans un entretien accordé à l'hebdomadaire égyptien El Osboa, le président syrien rappelle que les enquêteurs de l'Onu avaient déjà "proposé de venir en Syrie à la fin de l'été pour écouter des témoins syriens, comme ils les appellent".

"Ils avaient demandé à l'époque de rencontrer le président Bachar. Le président de la république a une immunité internationale", ajoute-t-il.

ASSAD DÉMENT LES ACCUSATIONS DE KHADDAM

Dans ce même entretien, Assad dément également, pour la première fois, les accusations d'Abdel Halim Khaddam, son ancien vice-président, qui soutient que le président syrien a menacé Rafic Hariri avant son assassinat.

"Cet incident n'a jamais eu lieu. Le but de ces allégations est clair, c'est de lier les menaces à l'assassinat", affirme Assad. "Je souhaite affirmer ici que personne n'était avec nous la dernière fois qu'Hariri et moi nous sommes rencontrés. D'où sortent donc ces accusations?", poursuit-il.

Khaddam, qui vit en exil à Paris, a affirmé la semaine dernière qu'Assad avait menacé Hariri. "Assad m'a confié qu'il avait dit des mots très, très durs à Hariri (...), quelque chose comme: 'J'écraserai tous ceux qui me désobéiront'. Le nez d'Hariri s'est mis à saigner après cette rencontre", déclarait celui qui fut, jusqu'à sa démission, en juin dernier, le plus haut membre sunnite de l'administration essentiellement alaouite au pouvoir à Damas.

Vendredi, Khaddam a été entendu pendant deux heures par le procureur Mehlis. Interrogé par le quotidien Le Monde, Khaddam se refuse à toute confidence sur cette audition.

Mais il se dit une nouvelle fois déterminé à "oeuvrer à la chute du régime" syrien, dont la politique erronée "inflige au peuple syrien de grandes souffrances".

"La décision a été prise de me tuer" avant même (mes) accusations publiques contre le régime en place à Damas, poursuit l'ancien vice-président.

Plusieurs hauts responsables syriens et libanais ont été mis en cause par la commission Mehlis sur l'assassinat de Rafic Hariri, qui avait rallié le front anti-syrien au Liban, et de 22 autres personnes dans un attentat à la bombe le 14 février dernier à Beyrouth.

Damas, qui nie toute implication, a dû se retirer du Liban après 29 ans de présence militaire.
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MessageSujet: Re: Liban // Syrie   Liban // Syrie EmptySam 14 Jan - 0:26:45

Arrow Paris devient la citadelle des ennemis du régime syrien


Un article du Temps :

Arrow FRANCE. Pour échapper aux bombes, les opposants à Damas se sont réfugiés dans des résidences surprotégées.


Une haute porte cochère s'entrouvre pour laisser passer une limousine noire. Sur le trottoir, un garde muni d'une oreillette scrute les alentours d'un œil vigilant. Derrière les colonnes du hall d'entrée, on aperçoit d'immenses portraits de Rafic Hariri, l'ancien premier ministre libanais assassiné le 14 février 2005 à Beyrouth. Bienvenue à la villa Eiffel, somptueuse demeure parisienne où le fils de Rafic Hariri, Saad, s'est réfugié pour échapper aux attentats qui ensanglantent le Liban depuis des mois.
Il est loin d'être le seul dans ce cas. Marwan Hamadé, ministre druze des Télécommunications et l'un des principaux adversaires de l'influence syrienne au Liban, réside presque à temps complet au Plaza Athénée, un hôtel de luxe situé dans une rue huppée de la capitale française. Le 1er octobre 2004, à Beyrouth, il avait été grièvement blessé dans un attentat à la voiture piégée, imputé comme les suivants à la Syrie ou à ses alliés libanais. Depuis, Marwan Hamadé observe la plus grande discrétion sur ses déplacements. «On ne sait jamais exactement où il est», expliquent des sources bien introduites dans les milieux libanais anti-syriens.
Le membre le plus en vue de la communauté des opposants au régime de Damas réfugiés à Paris est désormais l'ancien vice-président syrien, Abdel Halim Khaddam. Depuis sa résidence à deux pas de la très chic avenue Foch , il multiplie les déclarations incendiaires contre Bachar el-Assad, le chef d'Etat syrien: «[C'est] un impulsif, un nerveux et un grand peureux», affirmait-il au début de la semaine dans un entretien au Monde.



Arrow Pas de sécurité absolue

Abdel Halim Khaddam se dit persuadé que son pays est bien responsable de l'assassinat de Rafic Hariri. C'est sans doute pour cela que de nombreux policiers en civil et en uniforme gardent les abords de son hôtel particulier: impossible d'en approcher sans autorisation officielle. Pourtant, la France affirme que l'ancien vice-président syrien séjourne sur son territoire à titre purement privé. «Nous n'avons pas de dialogue avec M. Khaddam, précisait il y a quelques jours le Ministère français des affaires étrangères, ce qui ne nous empêche pas de prendre en compte certaines réalités pour ce qui est des menaces qui pourraient peser sur lui.»
Un policier ajoute que l'imposant dispositif déployé autour d'Abdel Halim Khaddam ne garantit pas sa sécurité à 100%: «On peut toujours éliminer quelqu'un si on le veut vraiment. Mais le faire ici signifierait qu'on attaque directement le gouvernement français. En revanche, ceux qui veulent rentrer dans leur pays le font à leurs risques et périls.» C'est ce que démontre le cas du journaliste libanais Gebrane Tuéni, assassiné le 12 décembre dernier à Beyrouth dans un attentat à la voiture piégée alors qu'il revenait justement de Paris.
L'exode massif des opposants à la Syrie désole Chibli Mallat, un politicien libanais qui a choisi de rester à Beyrouth «par courage ou par inconscience»: «En principe, le Liban est un pays libre. Mais il y a ce phénomène extraordinaire où la moitié de nos politiciens sont à Paris. Ceux qui sont encore là se sont terrés dans des endroits sûrs, comme Walid Joumblatt ou Michel Aoun. C'est une décapitation effective de l'opposition qui a un effet démoralisant dans la population, d'autant qu'il y aura sans doute d'autres attentats.»



Arrow Le juge Mehlis remplacé

Les Libanais hostiles à l'influence syrienne en sont réduits à espérer que la commission d'enquête nommée par l'ONU pourra démasquer les assassins de Rafic Hariri et, par ricochet, les responsables des autres meurtres. Le 6 janvier, son président, le juge allemand Detlev Mehlis, a recueilli le témoignage de l'ancien numéro 2 syrien à Paris.
L'ONU a annoncé mercredi le remplacement de Detlev Mehlis, qui démissionne pour raisons personnelles, par un magistrat belge, Serge Brammertz, procureur adjoint de la Cour pénale internationale. Ce dernier aurait demandé des garanties concernant sa sécurité avant de reprendre cette enquête à hauts risques.



Sylvain Besson
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MessageSujet: Re: Liban // Syrie   Liban // Syrie EmptyLun 16 Jan - 23:54:58

Arrow M. Khaddam à Paris


Michel Aoun signale une évidence (extrait AFP) :

"M. Khaddam a longtemps été en charge du dossier libanais et sous son autorité de nombreux événements comparables à l'assassinat de Hariri ont eu lieu", a souligné M. Aoun, chassé du pouvoir par l'armée syrienne et rentré en mai 2005 d'un exil de 15 ans en France, après le départ des troupes syriennes en avril sous la pression de la rue et de la communauté internationale, à la suite de l'assasinat de Hariri.

"Il y a eu les (assassinats) de deux présidents, Bachir Gemayel et René Moawad, celui du mufti de la République cheikh Hassan Khaled, du député Nazem al-Kadri (...) de Kamal Joumblatt", le chef druze, a-t-il dit.

"Nous espérons qu'il (Khaddam) se souviendra de ces jours et nous dira comment ces événements ont eu lieu et de la corruption qui a sévi au Liban", a poursuivi le député libanais, chef d'un important groupe parlementaire.

À quoi il faut rajouter l'assassinat de l'ambassadeur français Delamare. Selon Wikipedia :

1981 : L'ambassadeur de France à Beyrouth, Louis Delamare, est assassiné et les services secrets syriens semblent être les auteurs. La France répliquera d'ailleurs par un attentat en plein cœur de Damas l'année suivante. François Mitterrand admettra cet attentat quelques années plus tard.
Et, bien sûr, celui du Drakkar commis par le Hezbollah avec la complicité de la Syrie : 58 militaires français assassinés.

Que ce monsieur se retrouve quelques années plus tard dans son hôtel particulier de l'avenue Foch, protégé par des policiers français, nous paraît ennuyeux. Un tel manque de respect pour des hauts fonctionnaires et des militaires est-il possible dans d'autres pays occidentaux?

Sans compter que les journalistes français (ils ne sont pas les seuls, il est vrai) se sont précipités chez M. Khaddam pour récolter les paroles de l'apparatchik baasiste et se sont fait dire, sans commentaire de leur part, sans une marque quelconque d'étonnement devant l'outrecuidance des propos, que (Nouvel Obs) :

N. O. - Il s'agissait de couvrir la corruption ?
A. H. Khaddam. - Dans l'entourage présidentiel, les sommes volées au Liban et en Syrie dépassent les 20 milliards de dollars.
Propos tenus d'un hôtel particulier de l'avenue Foch que l'intéressé, milliardaire, s'est payé en volant les peuples libanais et syrien! Il me semble qu'une question évidente découlait des propos de Khaddam : "Sur ces 20 milliards, combien en avez-vous obtenu, M. Khaddam? Et combien seriez-vous prêts, Excellence, à rendre à leurs propriétaires dépossédés?"

Apparemment, la France ne veut plus de Khaddam : pas parce que le vieux baasiste est un mini-dictateur corrompu assassin de Français mais parce qu'il serait en train de former un gouvernement en exil (c'est ce qu'il a lui-même annoncé au Spiegel) et Paris ne voudrait apparemment pas prendre le risque d'accueillir le chef de ce gouvernement en exil (Khaddam) sur son territoire. Le soutien à Khaddam doit rester passif. C'est ainsi qu'on apprend par Al-Jazeera (la presse française n'en parle pas) que les autorités françaises cherchent une terre d'asile pour Khaddam. Les Saoudiens ont déjà refusé et une demande a été adressée aux Émirats arabes unis.
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MessageSujet: Re: Liban // Syrie   Liban // Syrie EmptyMar 17 Jan - 20:42:17

Arrow Sadot Philippe - dimanche 15 janvier 2006


Arrow Dernièrement, un député et journaliste libanais est tombé dans une véritable embuscade causant sa mort et celle de son chauffeur ainsi que de son garde du corps.
La personnalité et les circonstances de la mort de Gébrane Tuéni résument à elles seules la cause de cet assassinat, et permettent de pister quelques commanditaires.

G. Tuéni a été assassiné dans l’explosion d’une charge piégée au passage de sa voiture. La bombe, estimée à cinquante kilos de TNT, était placée dans une voiture stationnée dans une petite ruelle de la zone industrielle de Mkallès, à l’est de Beyrouth. La Range Rover blindée dans laquelle se trouvaient les trois passagers a été touchée de plein fouet par le souffle de l’explosion et projetée dans un ravin, cent mètres plus bas. Trente autres personnes ont été blessées. Les auteurs de l’attentat avaient visiblement placé Tuéni sous une étroite surveillance pour savoir qu’il empruntait ce chemin tous les matins, presque à la même heure.
Plus troublant encore, Tuéni venait de rentrer la veille au soir d’un séjour d’une semaine à Paris. Ce qui prouve que les assassins disposaient d’une logistique et de moyens importants ; seuls des services gouvernementaux sont capables de monter des attentats aussi ciblés. Alors lesquels ?


Tous les regards se dirigent vers la Syrie, ancienne puissance tutélaire du Pays des cèdres pendant plus de trente ans, impliquée selon la Commission de l’ONU dans l’assassinat de l’ex-Premier ministre Rafic Hariri en février 2005. Retirée militairement parlant, Damas a des alliés puissants au Liban pouvant agir à sa place : le Hezbollah, bien que possédant des députés, dispose d’une infrastructure para-militaire conséquente pour monter un coup de ce genre, épaulé par les services secrets syriens toujours implantés à Beyrouth et heureux de se débarrasser de ce chrétien influent.

La confession chrétienne de Gébrane Tuéni peut être un des premiers paramètres du meurtre. La communauté chrétienne, autrefois influente au Liban, a été décimée lors de la guerre civile de 1975 à 1991, et purgée après les Accords du Taëf de 1991, officialisant la tutelle de Damas sur le pays pour sa participation au côté de la coalition lors de la deuxième guerre du Golfe (1990-1991) : massacre de dizaines de partisans du Général Aoun, exfiltré par des commandos de marine français de l’ambassade de France.

Ces chrétiens, pour les composantes musulmanes pro-syrienne ou pro-iranienne sont le bras de l’Occident et donc d’Israël en terre d’Islam, et doivent par conséquent disparaître !

Journaliste et PDG de l’un des plus importants quotidiens arabophones du Liban, An-Nahar, il représentait la liberté d’expression et la démocratie dans une région qui ne les pratique pas, ou sous étroite surveillance.
En effet, le Liban d’avant 1975, était avec l’État hébreu, les seuls véritables démocraties du Moyen-Orient ; et la démocratisation d’un pays arabe comme le Liban serait une plaie pour les capitales environnantes comme Damas, Ryad, La Caire… et Téhéran, dont les pouvoirs sont maintenus par des mains plus ou moins fermes.

Si la mise en place de la pluralité politique en Irak se fait sous contrôle étranger, celle du Liban se réalise par elle-même, et prouve donc au monde arabe que la démocratie n’est pas un modèle uniquement européen, mais peut aussi être universel…

Ainsi, le Liban entièrement démocratisé pourrait devenir le centre de tous les opposants aux régimes en place de la région : le meurtre de Gébrane Tuéni, journaliste chrétien est donc également un avertissement pour tous ceux qui tenteraient de se heurter à la chape de plomb moyen-orientale…

Député grec-orthodoxe anti-syrien sur la liste du Courant du Futur, de Saad Hariri, il avait déclaré alors : « Nous jurons par le Dieu tout-puissant, musulmans et chrétiens, de rester unis jusqu’à la fin des temps en défense du Liban bien-aimé », avertissement en demi-teinte à Damas et aux Libanais eux-mêmes pour ne pas se déchirer de nouveau, prélude en 1976 à l’intervention syrienne.

Plus proche de nous, en septembre 2005, à un correspondant de l’AFP: « Le régime syrien sait qu’il joue son va-tout et il est prêt à le jouer même au prix de nouveaux assassinats », pressentiment puisque le 12 décembre dernier, un énième chrétien tombait au nom de son pays, mais aussi d’une certaine vision du monde dont seuls l’Occident et Israël dans cette région, sont les promoteurs et les défenseurs: la Liberté…
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MessageSujet: Re: Liban // Syrie   Liban // Syrie EmptyVen 20 Jan - 19:38:05

Arrow Le président iranien Ahmadinejad achève sa visite en Syrie


Arrow Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad achève vendredi une visite officielle de deux jours en Syrie, consacrant l'alliance de Téhéran et Damas, soumises toutes deux à de fortes pressions internationales.

Cette visite au président syrien Bachar al Assad survient alors qu'un vif regain de tension règne dans la région, au lendemain d'un attentat à Tel Aviv, perpétré à six jours des législatives palestiniennes.

L'attentat suicide, qui a tué son auteur et blessé dix-neuf personnes, a été revendiqué par le mouvement radical palestinien Jihad islamique.

"L'attentat a été financé par Téhéran, planifié en Syrie et perpétré par des Palestiniens", a déclaré le ministre israélien de la Défense Shaoul Mofaz, qui a accusé les présidents syrien et iranien d'avoir tenu à Damas un "sommet terroriste"

Comme pour répondre à ces accusations, le président Ahmadinejad a rencontré vendredi à Damas les dirigeants de dix mouvements palestiniens radicaux, parmi lesquels le Jihad islamique et le Hamas.

Le président iranien a affirmé qu'"il soutenait avec force la lutte du peuple palestinien" au cours de cette réunion, qui a regroupé notamment les chef du Jihad islamique Abdallah Ramadan Chalah, du Hamas Khaled Mechaal, et du FPLP-CG Ahmad Jibril.

"La lutte et la résistance palestiniennes se poursuivront" contre Israël, ont indiqué les dirigeants palestiniens qui participaient à cette rencontre.

"Nous avons exprimé notre solidarité avec la Syrie qui subit des pressions (...) ainsi qu'avec l'Iran qui a le droit de posséder une technologie nucléaire à des fins pacifiques", a indiqué à l'AFP un responsable palestinien, Maher Taher.

Cette réunion s'est déroulée en marge des entretiens du président iranien avec les responsables syriens. M. Assad n'y assistait pas.

La position de Damas sur le droit des Palestiniens à "la résistance" contre Israël a été réaffirmée par M. Assad lors d'une conférence de presse avec son homologue iranien.

Au cours de sa visite, M. Ahmadinejad est revenu à sa vieille antienne en mettant au défi les pays Européens d'accueillir les juifs d'Israël en leur proposant un Etat.

"Donnez l'autorisation pour que ces migrants se rendent chez vous et vous verrez qu'ils ne voudront plus vivre dans la terre (palestinienne) occupée", a-t-il lancé lors d'une rencontre avec les élites syriennes.

"Etes vous prêts à ouvrir les portes de vos pays aux migrants (juifs qui sont venus en Palestine) pour qu'ils puissent se rendre partout en Europe librement. Est-ce que vous allez donner des garanties pour assurer leur sécurité et ne plus mener de répression anti-sémite en Europe s'ils viennent dans vos pays?", a-t-il ajouté, en mettant en doute "la sincérité" des Européens.

Avant son départ vendredi, M. Ahmadinejad s'est rendu dans les lieux saints de l'islam chiite, ainsi que dans la célèbre Mosquée des Omeyyades à Damas. La Syrie accueille chaque année des dizaines de milliers de pèlerins iraniens.

A propos du nucléaire iranien, le président Assad a rejeté les pressions contre Téhéran qui poursuit, selon lui, un programme "pacifique". Il a proposé un règlement avec l'AIEA par la négociation.

Défendant son allié, il a demandé qu'Israël, seule puissance soupçonnée de posséder un armement nucléaire dans la région, donne l'exemple en démantelant son arsenal.

Sur l'Irak, les deux chefs d'Etat ont exprimé leur soutien au "processus politique en cours". Il se sont également dit "en faveur de la stabilité du Liban", tout en soutenant le Hezbollah libanais pro-iranien dans sa lutte contre Israël.

Le président iranien devait regagner Téhéran vendredi après un nouvel entretien avec Bachar al Assad.
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MessageSujet: L'assassinat de Rafic Hariri ne sera pas "impuni"   Liban // Syrie EmptyDim 5 Fév - 1:06:32

samedi 4 février 2006, 20h55
L'assassinat de Rafic Hariri ne sera pas "impuni", assure Chirac


PARIS (Reuters) - Jacques Chirac a réaffirmé que l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri ne resterait pas "impuni".

"Les auteurs de ce lâche attentat doivent savoir que la communauté internationale mettra tout en oeuvre pour les retrouver afin qu'ils répondent de leur crime", a déclaré le président français à l'occasion d'une cérémonie en hommage à Rafic Hariri, à Paris.

"Je le dis avec force et avec solennité: ce crime abominable ne restera pas impuni", a-t-il souligné en présence notamment de l'épouse de Rafic Hariri, Nazek, et de ses fils.

Le chef de l'Etat et la famille Hariri ont honoré la mémoire de l'ancien Premier ministre libanais, tué le 14 février 2005 dans un attentat à Beyrouth, à l'occasion de la création d'une médaille commémorative par la Monnaie de Paris.

"Puisse Rafic Hariri continuer de montrer le chemin. A son pays, le Liban, il désigne la voie droite de la concorde, de l'entente nationale et de l'honneur, la voie claire de la liberté et de la démocratie, la voie de l'avenir", a déclaré Jacques Chirac, un proche de la famille Hariri.
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MessageSujet: Re: Liban // Syrie   Liban // Syrie EmptyDim 5 Fév - 16:42:14

On attend toujours ... Laughing Rolling Eyes
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MessageSujet: Re: Liban // Syrie   Liban // Syrie EmptyLun 6 Fév - 19:33:04

LIBAN - “Les Américains doivent envahir la Syrie !”

Interrogé par The Washington Post, le leader de la gauche libanaise, le Druze Walid Joumblatt, appelle les Etats-Unis à intervenir en Syrie pour chasser Bachar El-Assad du pouvoir par la force.
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MessageSujet: Re: Liban // Syrie   Liban // Syrie EmptyLun 6 Fév - 20:10:50

Citation :
Interrogé par The Washington Post, le leader de la gauche libanaise, le Druze Walid Joumblatt, appelle les Etats-Unis à intervenir en Syrie pour chasser Bachar El-Assad du pouvoir par la force.

Celui-là , je l'ai vu il y a environ 2 semaines le dimanche après-midi sur Canal+ . Il ne se faisait pas beaucoup d'illusions sur son propre sort disant que le Hezbollah ou les sysriens allaient bien finir par l'assassiner.

Bon vieux Walid , courage .
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MessageSujet: Re: Liban // Syrie   Liban // Syrie EmptyMer 8 Fév - 21:18:31

Vive la communauté gruze et maronite en effet Twisted Evil
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MessageSujet: Manifestation au Liban à la mémoire d'Hariri   Liban // Syrie EmptyMar 14 Fév - 13:36:59

BEYROUTH (Reuters) - Des milliers de Libanais se sont rassemblés à Beyrouth pour saluer la mémoire de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri, assassiné il y a un an jour pour jour dans la capitale libanaise.

Ce décès a provoqué un séisme politique au Liban, où des manifestations monstres ont réclamé la fin de 30 ans de présence militaire syrienne et où les élections ont amené au pouvoir une coalition anti-syrienne pour la première fois depuis la fin de la guerre civile (1975-1990).

Des milliers de soldats et de policiers libanais ont été déployés dans Beyrouth et ses environs, où les manifestants ont convergé vers la place des Martyrs, dans le centre-ville, où Hariri est enterré.

Les mesures de sécurité ont été renforcées après les incidents liés à la vague de protestations née de la publication de caricatures du prophète Mahomet. La mission du Danemark, premier pays où les dessins ont été publiés, a été incendiée et une église a été vandalisée au début du mois à Beyrouth.

"Tu nous manques", pouvait-on lire mardi sur une grande photo de Rafic Hariri souriant brandie par des manifestants. "Ils avaient peur de toi, alors ils t'ont tué", était-il écrit sur une autre pancarte.

La manifestation était organisée à l'appel de la coalition anti-syrienne emmenée par le fils et héritier politique d'Hariri, Saad, qui réclame que les responsables de la mort de son père soient traduits en justice.

"TROUVER ET PUNIR LES COUPABLES"

Beaucoup au Liban soupçonnent la Syrie d'avoir fomenté cet assassinat. La mission de l'Onu créée pour faire la lumière sur ce meurtre a d'ailleurs mis en cause des responsables de la sécurité syrienne et leurs alliés libanais. Damas a toujours nié toute implication.

Quatre généraux pro-syriens ont été arrêtés pour leur rôle présumé dans cette affaire, mais aucune mise en examen formelle ne leur a été signifiée.

L'assassinat d'Hariri, un milliardaire ayant fait fortune dans le bâtiment devenu Premier ministre pendant dix ans entre 1992 et 2004, a soulevé une vague de sympathie de la communauté internationale envers le Liban et mis la pression sur son voisin syrien.

Le président français Jacques Chirac, ami personnel de Rafic Hariri, a pesé de tout son poids pour obtenir que le Conseil de sécurité de l'Onu se penche sur cette affaire en votant plusieurs résolutions.

"Je peux vous dire que la détermination de la communauté internationale tout entière pour trouver et punir les coupables, d'une part, et pour donner au Liban tous les moyens de l'indépendance, de la sécurité, de la démocratie et de la liberté, d'autre part, n'a pas bougé du tout", a déclaré le chef de l'Etat dans un entretien accordé à la télévision libanaise "Futur TV".

Malgré le départ des troupes syriennes en avril, une série d'attentats, l'assassinat de trois personnalités anti-syriennes et la résurgence de tensions politiques et communautaires font craindre que le Liban n'entre dans une nouvelle ère d'instabilité.


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Cà passe vite dites dons ... affraid
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MessageSujet: Re: Liban // Syrie   Liban // Syrie EmptyMer 22 Fév - 3:36:40

Lahoud accuse Chirac


L'Orient le Jour :

Dans un communiqué pour le moins inhabituel, les sources proches de la présidence de la République libanaise (Laoud, NdR)avaient directement accusé samedi Jacques Chirac de s’investir personnellement dans le plan visant à renverser M. Lahoud.
Selon le communiqué, le président français aurait même constitué une « cellule de crise » pour veiller à l’application du plan d’urgence destiné à obtenir le départ de M. Lahoud de Baabda avant la fin du mois de mai.
Le communiqué déplore l’insistance du président français à vouloir intervenir personnellement dans les affaires intérieures libanaises, « faisant fi des relations historiques qui lient les peuples libanais et français ».
Le communiqué affirme en outre que le président français cherche à obtenir la victoire d’une partie libanaise sur une autre, contrairement aux dispositions de l’accord de Taëf et alors que la politique française envers le Liban avait toujours été basée sur le désir de rapprocher les Libanais et d’appuyer tout ce qui vise à renforcer leur unité.
Toujours selon le texte, le président français aurait confié à l’ambassadeur Bernard Émié une mission de coordination avec « les forces du 14 Mars », afin de les pousser à agir rapidement en vue du renversement du président Lahoud.
Ce plan d’urgence serait basé sur les cinq points suivants :1) L’organisation de sit-in et de manifestations populaires pour encercler le palais de Baabda. 2) Le lancement de mouvements syndicaux et estudiantins brandissant des slogans contre le président Lahoud et appelant à son départ. 3) La mise à contribution des secteurs de production, notamment les banques et les entreprises, pour arrêter le cycle économique et causer de véritables dommages à la vie du pays. 4) Une campagne médiatique intensive visant à faire assumer la détérioration de la situation au président Lahoud, sans tenir compte des autres facteurs, notamment la division des Libanais. 5) La réalisation de sondages destinés à montrer que les Libanais souhaitent le départ du chef de l’État et l’utilisation de ces sondages fabriqués dans le cadre de campagnes locales et internationales.
Ce plan s’accompagne d’une augmentation du rythme des manifestations populaires, de manière à permettre à la France de placer ce dossier entre les mains de la communauté internationale, sous prétexte que la résolution 1559 a évoqué la question de la présidence de la République libanaise. Ce qui devrait permettre au Conseil de sécurité d’adopter une déclaration présidentielle qui mettrait en cause la légalité du mandat du président Lahoud et réclamerait une nouvelle élection présidentielle.
Le communiqué explique la hâte du président français pour que ce plan soit exécuté avant la fin du mois de mai par le fait que l’échéance présidentielle en France se rapproche. Le communiqué précise aussi que le président Chirac devrait alors concentrer ses efforts sur les moyens d’assurer l’arrivée de son candidat à l’Élysée alors que sa cote de popularité est en train de baisser, selon les sondages français.

Le Quai a évidemment démenti toute ingérence française :

La France ne s'ingère pas dans les affaires intérieures libanaises. Son action vise au contraire à faire cesser les ingérences étrangères dans ce pays et à permettre aux Libanais de recouvrer leur pleine souveraineté et leur indépendance, conformément à la résolution 1559 du Conseil de sécurité. La France n'a jamais remis en cause son soutien au plein respect de l'accord de Taëf. Elle reste mobilisée, avec l'ensemble de la communauté internationale, pour la mise en oeuvre, dans toutes ses dispositions, de la résolution 1559, comme l'a rappelé la déclaration présidentielle du Conseil de sécurité du 23 janvier 2006.
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MessageSujet: Re: Liban // Syrie   Liban // Syrie EmptyMer 22 Fév - 11:29:27

C'est bien justement à cause des relations historiques entre les deux pays et peuples que Chirac se mêle des affaires libanaises de manière à ce que l'ingérence de pays terroristes et islamistes comme la Syrie et l'Iran cesse au Liban, et de manière à ce que les agents du terrorisme comme ce traitre et assassin de Lahoud soit mis hors d'état de nuire. Chirac fait son devoir dans cette affaire !
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MessageSujet: Re: Liban // Syrie   Liban // Syrie EmptyMer 22 Fév - 22:45:49

nicolasledur a écrit:
C'est bien justement à cause des relations historiques entre les deux pays et peuples que Chirac se mêle des affaires libanaises de manière à ce que l'ingérence de pays terroristes et islamistes comme la Syrie et l'Iran cesse au Liban, et de manière à ce que les agents du terrorisme comme ce traitre et assassin de Lahoud soit mis hors d'état de nuire. Chirac fait son devoir dans cette affaire !
Quand je vous dis que notre Chirac national est une bête et un dur à cuire lorsqu'il s'agit de défendre les intérêts internationaux de notre pays ... Chirac, un bon diplomate Twisted Evil
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