Une chancelière en Allemagne

Un nouveau pas pour ... la femme !! Angie Merkel a été élue chancelière d'Allemagne!! Et c'est une innovation pour l'Allemagne mais aussi pour la démocratie en générale!! Nous connaissons peu de femmes a être arrivé à ce stade, si mes souvenirs sont bons il y a eu Edith Cresson en France, Tchatcher au Royaume Uni et aujourd'hui Merkel!!

Souhaitons lui bonne chance!! et au revoir à Schroeder!!

oui aurevoir schroeder, mais pas le spd ... ils ont recu 6 postes de ministres je crois ...
mais bon, oui c'est positif dans l'ensemble: merkel a gagné !!

un tournant dans la politique car c'est une femme et qu'elle est physicienne ...
or en france, il faut faire l'ena ou une autre conne*ie pour devenir haut placé ...

PARIS (AFP) - Jacques Chirac reçoit vendredi le chancelier allemand sortant, son "ami" Gerhard Schröder, pour un dîner qui devrait être l'occasion de réaffirmer la force du lien franco-allemand avant l'arrivée au pouvoir d'Angela Merkel.

Officiellement, ce déplacement à Paris de M. Schröder vise à préparer le sommet européen informel du 27 octobre à Hampton Court, près de Londres, au cours duquel les 25 veulent montrer que l'Europe continue à avancer en dépit de la crise née du fiasco de la Constitution européenne.

M. Schröder représentera encore l'Allemagne à cette réunion, la nouvelle chancelière conservatrice ne devant prendre ses fonctions à la tête d'une coalition droite-gauche que vers la mi-novembre.

Jacques Chirac et Gerhard Schröder sont tous deux de chauds défenseurs d'un modèle européen modernisé mais garantissant un fort niveau de protection sociale, se distinguant du réformisme libéral du Premier ministre britannique Tony Blair, comme de celui professé par Angela Merkel avant qu'elle ne soit contrainte de partager le pouvoir avec les sociaux-démocrates.

Le chef de l'Etat doit accueillir le chancelier à 19H00 à l'Elysée pour un entretien suivi d'un dîner. Les deux dirigeants pourraient s'adresser brièvement à la presse avant le dîner, peut-être une des dernières occasions pour Jacques Chirac de saluer officiellement son "ami".

Contrairement à l'habitude avant les sommets européens, les ministres des Affaires étrangères n'assisteront pas à cette rencontre, ce qui devrait en accentuer le caractère personnel. Après des débuts difficiles, Jacques Chirac et Gerhard Schröder, deux dirigeants pragmatiques, ont perpétué la tradition des présidents français et des chanceliers allemands avançant main dans la main, par exemple sur la politique agricole commune, le budget communautaire ou la directive Bolkestein. Leur alliance s'est consolidée dans une opposition commune à la guerre menée par les Etats-Unis en Irak.

Tous deux se sont dits convaincus que la relation franco-allemande resterait forte après le changement de chancelier. "La relation franco-allemande est centrale quel que soit le gouvernement. Je le répète: centrale pour la défense du modèle social européen", a dit M. Schröder mercredi à Hanovre. En félicitant lundi Mme Merkel, le président Chirac avait assuré que celle-ci "renforcerait encore la tradition d'une relation fraternelle et solidaire entre nos deux gouvernements et nos deux peuples au service de l'Europe".

Angela Merkel et Jacques Chirac se connaissent assez peu. Pour elle, la relation franco-allemande restera privilégiée, mais pas au détriment des Européens petits et moyens, comme la Pologne. Une inconnue de taille : va-t-elle soutenir comme M. Schröder le compromis de la PAC ou demander sa réforme à l'instar de Tony Blair? L'annonce jeudi qu'un proche de M. Schröder, Frank-Walter Steinmeier, allait prendre la tête de la diplomatie allemande, devrait en tout cas rassurer Paris sur une certaine continuité de la politique étrangère de Berlin.

BERLIN (Reuters) - Le futur gouvernement de "grande coalition" d'Angela Merkel commence à prendre tournure avec la désignation des ministres qui y représenteront le Parti social-démocrate (SPD).

Un proche de Gerhard Schröder, Frank-Walter Steinmeier, prendra la tête de la diplomatie allemande tandis que les Finances reviennent à un membre de l'aile droite du SPD, Peer Steinbrück.

Le président du SPD, Franz Müntefering, également proche du chancelier sortant, dirigera le ministère de l'Emploi, charge qu'il cumulera avec la fonction de vice-chancelier.

Aux termes de l'accord conclu lundi avec le bloc conservateur CDU-CSU d'Angela Merkel, le SPD a obtenu huit des seize postes ministériels du futur gouvernement, première expérience de "grande coalition" menée sur le plan national en Allemagne depuis la période 1966-69.

A droite, seul Edmund Stoiber, président de l'Union chrétienne sociale (CSU), a annoncé sa nomination au ministère de l'Economie et des Technologies. Les noms des autres ministres devraient être rendus publics lundi par Angela Merkel.

Sur le fond, les négociations du programme d'action gouvernementale débuteront elles aussi lundi prochain et pourraient durer près d'un mois.

Compte tenu de la nature du gouvernement, les décisions devront sans doute faire l'objet d'un large consensus au conseil des ministres et l'influence qu'aura tel ou tel ministre sur le cours des événements reste sujette à interrogation.

STEINMEIER, HOMME DE LA SITUATION OU CANDIDAT PAR DÉFAUT ?

Cependant, le choix de Steinmeier pour succéder au très médiatique Joschka Fischer constitue peut-être un élément de réponse.

A 49 ans, ce proche collaborateur de Schröder, qu'il a suivi depuis le début des années 1990 des instances régionales de Basse-Saxe jusqu'au gouvernement fédéral, est un homme de dossier. Secrétaire d'Etat à la Chancellerie depuis six ans, celui que certains surnomment "l'homme qui murmurait à l'oreille du chancelier" a joué de ses qualités de médiateur et de coordinateur sans véritablement sortir de l'ombre de son mentor.

"Mon travail", expliquait-il dans un rare entretien publié cette année, "se situe à la frontière entre le management et la politique".

Ces qualités pourraient lui être utiles pour définir une ligne diplomatique acceptable aussi bien par les conservateurs que par les sociaux-démocrates, qui sont par exemple en totale opposition sur la candidature turque à l'Union européenne.

"On ignore où il se situe en matière de politique étrangère, quels dossiers il choisira de privilégier, mais c'est certainement un gestionnaire très fiable", souligne Martin Koopmann, du Conseil allemand des relations extérieures.

A moins que le choix de ce travailleur acharné - "Mon père vit dans son bureau", aurait un jour déclaré sa fille unique - mais peu connu du grand public ne résulte de l'échec de la direction du SPD à convaincre une personnalité de plus grande envergure.

Selon la presse allemande, le ministre-président du Land de Brandebourg, Matthias Platzeck, aurait ainsi été pressé en vain d'accepter ce grand ministère afin de se préparer à conduire les sociaux-démocrates lors des prochaines législatives.

Le choix de Peer Steinbrück aux Finances semble répondre, lui, aux conditions particulières qui vont désormais prévaloir en Allemagne. Cet ancien ministre-président de Rhénanie du Nord-Westphalie a corédigé en 2003 avec le CDU Roland Koch un plan de baisse des impôts et de réduction des subventions.

L'arrivée de ce pragmatique peut en outre être bien accueillie par les marchés financiers même si, notent des économistes, la désignation concomitante de Franz Müntefering au ministère de l'Emploi produit l'effet inverse.

Auteur d'une sortie critique contre les investisseurs financiers, qu'il a comparés à des criquets migrateurs, le puissant président du SPD devrait selon toute vraisemblance s'opposer à la réforme du marché de l'emploi que Merkel juge cruciale dans la bataille contre le chômage.

"La combinaison du 'Münte' à l'Emploi et de Steinbrück aux Finances renforce l'impression que cette grande coalition devra se concentrer sur les questions fiscales et sur une réforme du fédéralisme allemand, mais qu'elle ne sera pas à même de produire de nombreuses réformes structurelles", souligne Holger Schmieding, économiste à la Bank of America.

Accord CDU-SPD pour la formation d'un gouvernement de coalition

BERLIN (AP) -- L'Union chrétienne-démocrate (CDU, conservateurs) et le Parti social-démocrate (SPD, centre-gauche) sont parvenus vendredi à un accord pour la formation d'un gouvernement de coalition en Allemagne, près de deux mois après les élections législatives du 18 septembre.
"Nous voulons faire mieux avec ce pays. Et nous, les deux grands partis, voulons, avec cette politique, regagner la confiance du peuple dans la capacité des hommes politiques", a déclaré la chancelière désignée Angela Merkel (CDU) lors d'une conférence de presse aux côtés des dirigeants du SPD.
"Après 39 années d'opposition mutuelle au niveau fédéral, le SPD, la CDU et la CSU veulent faire avancer l'Allemagne sur la voie d'une responsabilité conjointe", a ajouté Mme Merkel.
"Ce traité de coalition nous donne aussi l'occasion de montrer notre fiabilité en matière de politique étrangère", a ajouté la dirigeante conservatrice, sans fournir plus de détails sur ce point.
Gerhard Schroder (SPD) n'était pas présent à la conférence de presse d'annonce de cette "grande coalition". Mais le président du SPD a affirmé que le chancelier sortant soutenait sa successeure et le nouveau gouvernement. "Il a personnellement souhaité un grand succès à Mme Merkel dans sa tâche", a déclaré Franz Muntefering.
"C'est un traité de coalition idéal", a déclaré pour sa part le député social-démocrate Wolfgang Thierse.
Cet accord de "grande coalition" -le deuxième seulement de l'histoire allemande- doit être approuvé lundi par la CDU, ainsi que sa branche bavaroise, l'Union chrétienne-sociale (CSU), et par le SPD.
Ce feu vert des trois formations ouvrira la voie à l'investiture de Mme Merkel, première femme à devenir chancelière d'Allemagne, lors d'un vote prévu le 22 novembre au Bundestag (chambre basse du Parlement). AP

et oui l'allemagne ne sortira pas de l'impasse avec cette coalition ...

malheureusement non, mais la CDU sera quand meme en tete de cette coalition!!

sauf que la cdu ne pourra pas librement mettre en oeuvre son programme, ses idées !!!

oui c est comme quand villepin a conseillé la dissolution de l'A.N. en 1997!! On s est retrouvé avec Jospin et vous connaissez la suite!!

vive les énarques qui régissent la france

Oui tu veux dire vive les énarques non président

Moi j'attend voir quand nous aurons une femme haut placée sans parler de MAM qui est un cas particulier!

La "grande coalition" allemande votée par ses membres

KARLSRUHE/BERLIN (Reuters) - Conservateurs et sociaux-démocrates allemands ont entériné, lors de leurs congrès respectifs, leur accord de "grande coalition", ouvrant la voie à l'accession d'Angela Merkel à la chancellerie.

Au terme de près de deux mois de négociations, l'Union chrétienne démocrate (CDU), son alliée bavaroise de la CSU et ses habituels rivaux du Parti social-démocrate (SPD) ont massivement approuvé l'accord qui doit donner naissance à la première alliance du genre en Allemagne depuis les années 1960.

"C'est le début d'un voyage avec un partenaire que nous affrontons depuis 40 ans", a dit Merkel aux militants de la CDU réunis à Berlin.

"Le succès de la grande coalition se mesurera à l'aune de l'amélioration de la condition de vie des Allemands lorsqu'elle disparaîtra."

Les trois formations ont annoncé vendredi la conclusion d'un accord de gouvernement axé sur la lutte contre le chômage et la réduction du déficit budgétaire, grâce à une augmentation de trois points du taux de TVA.

Les entreprises craignent que cette hausse réduise la consommation tandis que la nouvelle opposition dénonce une trahison des promesses faites pendant la campagne électorale.

Au sein même de la CDU-CSU, certains militants reprochent à leur dirigeante, Angela Merkel, d'avoir fait trop de concessions au SPD en échange de la direction du gouvernement.

DE CRITIQUES CONTRE LE COMPROMIS

Bien qu'elle ait obtenu de modestes concessions portant sur l'assouplissement du droit du travail et sur la réduction des charges sociales - mesures qu'elle juge essentielles pour encourager l'embauche - Merkel n'a pu éviter une augmentation des impôts frappant les revenus les plus élevés et elle a dû renoncer à une refonte de la réglementation des négociations salariales.

Les critiques internes n'ont pas perturbé lundi le déroulement des congrès des trois formations, où seule une minorité de militants ont rejeté l'accord de "grande coalition".

Merkel devra désormais être élue à la chancellerie lors d'un vote le 22 novembre au Bundestag, où les trois partenaires de la coalition sont largement majoritaires.

Le chancelier sortant Gerhard Schröder, qui avait dans un premier temps refusé de concéder la défaite à l'issue des législatives du 18 septembre, alors que le SPD n'était devancé que d'une courte tête par les conservateurs, a demandé lundi à son parti d'approuver l'accord.

"Personne n'est obligé d'aimer cette grande coalition ou de l'applaudir", a-t-il dit aux militants, dont certains avaient les larmes aux yeux. Mais il a souligné que l'accord contenait l'empreinte indéniable du SPD et qu'il constituait pour l'Allemagne la seule chance de gouvernement stable.

La presse n'est pas en reste pour critiquer le compromis.

"Chacun doit payer pour cette grande coalition. Seuls les politiciens ne devront rien céder", proclame lundi en "une" le quotidien à grand tirage Bild.

Le journal cible l'objectif de réduction, d'ici 2007, du déficit budgétaire sous le seuil de 3,0% du produit intérieur brut fixé par le pacte européen de stabilité et de croissance. Pour y parvenir, les partenaires doivent dégager 35 milliards d'euros d'économies budgétaires ou de revenus supplémentaires.

Une grande partie de la somme proviendra du relèvement, en 2007, du taux de TVA de 16 à 19%.

Certains économistes craignent qu'en freinant la consommation cette mesure empêche la coalition d'atteindre son autre grand objectif qui est de réduire le taux de chômage, lequel s'établit actuellement à 11,6% de la population active.

Johanna a écrit:

Oui tu veux dire vive les énarques non président

Moi j'attend voir quand nous aurons une femme haut placée sans parler de MAM qui est un cas particulier!

mam me plait ... une bonne femme politicienne !!! l'apprécies tu ??

Moi aussi!

Mi-mi Merkel est mal partie


La potion amère du programme de grande coalition allemande mi socialiste, mi conservatrice, ne peut qu’échouer.
La grande coalition menée par Angela Merkel en Allemagne vient enfin de se donner un programme de gouvernement. Affligeant !
Tout se passe comme si, pour confectionner ce cocktail gouvernemental, on avait pris dans les programmes de la CDU et du SPD leurs plus mauvais ingrédients.

Résultat :
- l’idée déjà saugrenue de la CDU d’augmenter la TVA de 2% (dans le but de diminuer les charges sociales comme cela fût déjà fait en France par Alain Juppé en 1995) s’est transformée grâce au SPD - qui avait pourtant combattu cette idée - en augmentation de 3%.
- le taux marginal de l’impôt sur le revenu (diminué hier par le SPD) passera de 42% à 45%.
- les baisses d’impôt sur les sociétés (de 25% à 19%) décidées en commun par le SPD et la CDU au Printemps dernier, sont reportées après 2008...

Bref, après le « ni-ni » socialiste à la française, voici le « mi-mi » à l’allemande, mi-socialiste mi-conservateur, mi-chèvre mi-choux, la plus sûre recette de l’échec.
Comme nous l’avions déjà souligné, une grande partie de la droite allemande – et à plus forte raison la gauche – ne comprend rien à la nouvelle économie mondiale, celle de la 3ème vague, l’économie mondiale du savoir.

Elle accède un peu trop facilement aux revendications à courte vue que lui propose un patronat tout entier tourné vers la diminution du coût du travail et des coûts sociaux pour maintenir les exportations industrielles allemandes.
Au bout du compte, voici que l’on impose à l’économie allemande une nouvelle purge alors qu’elle aurait besoin de fortifiants. Si l’on ajoute à cela la politique monétaire menée par la Banque Centrale Européenne, nous avons là tous les symptômes d’une maladie qui a conduit l’économie japonaise à plus de dix ans de dépression.

Voilà qui est mauvais pour l’Allemagne. Voilà qui est mauvais pour la France aussi, à la fois parce que nous avons tout à perdre à «une mauvaise santé» de l’économie allemande et parce que, hélas, la phobie d’une vraie politique libérale est contagieuse.
Sans doute ne verrons-nous pas de grande coalition dans notre pays, mais comme j’avais tenu à le souligner dans cette lettre (voir La grande coalition de la «droiche»), la droite française emprunte déjà tellement d’idées aux socialistes et se méfie tellement aujourd’hui des solutions libérales, qu’elle est capable de mettre en oeuvre, demain, à elle toute seule un programme inspiré par le même « mi-mi ».

Le seul projet gagnant pour la France, c’est la crise en oeuvre de réformes franchement libérales qui permettent de trouver le chemin d’une forte croissance.
A la rigueur désespérante («se serrer la ceinture») les libéraux opposent la vigueur ( «se retrousser les manches»)

Alain Madelin

Angela Merkel débute sa première visite de chancelière en France

BERLIN/PARIS (Reuters) - Angela Merkel, qui a pourtant fait du rapprochement avec les Etats-Unis une priorité de son action diplomatique, effectue mercredi en France sa première visite en tant que chancelière d'Allemagne afin de souligner l'importance du couple franco-allemand dans la construction européenne.

Au lendemain de son investiture à la tête du gouvernement de "grande coalition" entre conservateurs et sociaux-démocrates, Merkel sera reçue à déjeuner à l'Elysée par le président Jacques Chirac.

Ce dernier n'a de cesse de souligner la force d'entraînement du "moteur" franco-allemand au sein de l'Union européenne et, pour l'Elysée, la venue de la chrétienne-démocrate Angela Merkel, au lendemain même de son investiture par le Bundestag, est "une marque de la continuité de la relation franco-allemande dans des circonstances où l'Europe a besoin d'une forte impulsion".

"La visite en France est la preuve du degré d'intimité du partenariat franco-allemand", a confirmé mardi le nouveau ministre allemand des Affaires étrangères, Franz-Walter Steinmeier, à l'antenne de la télévision allemande.

Ce proche de l'ancien chancelier social-démocrate Gerhard Schröder assure que la diplomatie allemande ne connaîtra pas de bouleversement avec le nouveau gouvernement en poste à Berlin.

VISITE SYMBOLIQUE

Les prochaines discussions sur le futur budget de l'Union européenne pourraient fournir l'occasion à la France et à l'Allemagne de prouver la force de leur lien.

Pour autant, la visite d'Angela Merkel à Paris paraît essentiellement symbolique.

Le programme de la nouvelle chancelière prévoit que, après moins de deux heures d'entretien avec Jacques Chirac, elle s'envolera pour Bruxelles afin d'y rencontrer le secrétaire général de l'Otan, Jaap de Hoop Scheffer, dans le but, là aussi, de souligner l'importance du partenariat transatlantique avec les Etats-Unis.

Elle doit également rencontrer le président de la Commission européenne José Manuel Barroso et le président du parlement européen, Josep Borrell.

Au-delà de l'arrivée d'Angela Merkel à la chancellerie, l'évolution du couple franco-allemand, et des relations entre responsables des deux pays, dépend aussi du calendrier politique en France, avec en ligne de mire l'élection présidentielle de 2007.

"Je suis certain qu'elle souhaitera une relation très étroite et de confiance" avec les dirigeants français, prédit Andreas Schockenhoff, député conservateur et président du groupe parlementaire franco-allemand.

"Mme Merkel a rencontré Chirac à plusieurs reprises, elle a de bonnes relations personnelles avec Nicolas Sarkozy. Elle connaît les personnalités dirigeantes, elle s'est rendue régulièrement à Paris. Ce n'est pas un territoire inconnu pour elle", ajoute-t-il.