EDUCATION NATIONALE : maintenir la pression !

J'ai l'impression qui en a qui ont loupé le coche. Chaque jour de grève est pénalisé d'une retenue de plus d'un jour de salaire. Quand un prof fait grève le vendredi et le lundi, on lui enlève le samedi et le dimanche avec. Vous savez combien gagne un prof ?

Oui , je sais combien gagne un prof !

Combien ?

et c'est pour ça que sarko veut revaloriser leur salaire !
et c'est pour ça aussi qu'il veut un vote a bulletin secret après 8 jours de grève....pour savoir si oui ou non elle se prolonge....

ma belle-soeur qui est instit est en train de réfléchir pour aller donner des cours de français à San Francisco...elle en a marre de gagner une misère et supporter les grèves de certains de ses collègues....elle doit a chaque fois réccupérer leurs gosses et se retrouve avec des classes de 40 élèves...sans compter les congés maladies pour crises de nerfs...et la reconnaissance n'est pas là non plus... bref , vous aurez compris qu'elle votera sarko elle aussi !

Il me semblait pourtant que si ils faisaient grève c'était pour la revalorisation de leurs salaires. Ah mais non, c'est pour pouvoir pioncer.

Kolia a écrit:

Il me semblait pourtant que si ils faisaient grève c'était pour la revalorisation de leurs salaires. Ah mais non, c'est pour pouvoir pioncer.

0.8% .............. autant se barrer ou s'accrocher ! y a trop de fonctionnaires pour les revaloriser correctement !!!

aline a écrit:

et c'est pour ça que sarko veut revaloriser leur salaire !

aline a écrit:

y a trop de fonctionnaires pour les revaloriser correctement !!!

Le dépistage de la schizophrénie est, comme vous pouvez le voir, simple, rapide et gratuit.

de quoi tu causes...?

il veut ne remplacer qu'UN fonctionaire sur DEUX partant à la retraite , dans les administrations où il est inutile de recruter.... régions-conseil général + commune des communes+administration inutile , réduire le nombre de ministères........... et garder le cotas actuel de profs si j'ai bien compris....

toi tu commences tôt azheimer....

Le président de la République n'a aucun pouvoir concernant les effectifs et les embauches dans la fonction publique territoriale.

Et désolée de contredire, mais le non-remplacement de quelques milliers de profs partant à la retraite est planifié.

Mady a écrit:

Le président de la République n'a aucun pouvoir concernant les effectifs et les embauches dans la fonction publique territoriale.

c'est pour cette raison qu'il stoppe la 3ème phase de la décentralisation ;pour mieux organiser celle-ci.....

Citation :

Et désolée de contredire, mais le non-remplacement de quelques milliers de profs partant à la retraite est planifié.

j'ai entendu le contraire..... faudra me démontrer qu'il diminue les effectifs là aussi!

je sais qu'il avait clairement dit qu'il y avait moins d'élèves qu'avant..et de ce fait il n'augmenterait pas les effectifs , mais il n'a pas parlé a ma connaissance de réduire ceux-ci de l'EN.

Objet du texte :

La fonction publique territoriale a été reconnue par la loi du 26 janvier 1984 et son statut a évolué avec la loi Galland de 1987, la loi Hœffel de 1994 et les lois de 1996 et de 2001. Celle de 2005 a permis d'y créer des contrats à durée indéterminée.

En dépit de cette évolution, les études et les réflexions se sont poursuivies. Une nouvelle loi paraît aujourd'hui nécessaire. En effet il faut se préparer au départ de plus de 30 % des 1,7 million de fonctionnaires d'ici 2012.

En outre, la fonction publique territoriale doit s'adapter aux nouveaux métiers et le projet de loi entend y répondre. La validation des acquis de l'expérience professionnelle permettra à un certain nombre de personnes d'entrer dans la fonction publique territoriale. De plus, il est nécessaire de prendre en compte le développement de l'intercommunalité qui bouleverse le paysage politique territorial. Enfin, l'acte II de la décentralisation entraîne d'importants transferts de personnels de l'État vers les collectivités.

Le développement et la valorisation de la formation professionnelle représentent l'un des objectifs essentiels du projet de loi et constituent son chapitre 1er.

Le chapitre II du projet de loi tend à répondre aux souhaits manifestés par de nombreux rapports et contributions sur la fonction publique territoriale, en clarifiant les missions confiées aux institutions de la fonction publique territoriale.

Par ailleurs, plusieurs dispositions tendent à améliorer la gestion des personnels territoriaux, afin de rendre la fonction publique territoriale plus attractive et de répondre davantage aux besoins des collectivités.

Enfin, un chapitre relatif à l'hygiène, la sécurité et la médecine préventive sera créé au sein du statut de la fonction publique territoriale.

http://www.senat.fr/dossierleg/pjl05-155.html

http://www.senat.fr/leg/pjl05-155.html

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https://sarkozy2007.forumactif.com/Elections-presidentielles-de-2007-f8/Notre-Candidat-Nicolas-Sarkozy-f26/Le-programme-de-Nicolas-Sarkozy-et-de-l-UMP-f28/Convention-UMP-les-services-publics-t5100.htm

Mady a écrit:

Et désolée de contredire, mais le non-remplacement de quelques milliers de profs partant à la retraite est planifié.

Pas de problème , il suffit de remettre les 3% d'enseignants decgargés de classe , payés par l'EN et mis à disposition des syndicats , des associations ( gauchiste ) d'éducation permanente , d'éducation bien pansante , de théâtres d quartiers ,, ou planqu"s dans des bureaux , au ministère , au rectorat, à l'académie etc etc !
3% de boulets budgétivores

ALORS que le gouvernement s'est fixé pour objectif de réduire de 15 000 les effectifs nets de la fonction publique d'Etat en 2007, et qu'il mise pour ce faire sur la suppression de 8 500 postes dans la seule éducation nationale, Gilles de Robien, son ministre de tutelle, a détaillé, mardi 13 juin, la façon dont il compte y parvenir. En premier lieu, quelque 3 600 postes d'enseignants stagiaires seront supprimés, surtout dans les écoles. Ensuite, le ministère estime que la baisse des effectifs d'élèves dans les collèges et lycées permettra de ne pas remplacer 1 800 départs d'enseignants à la retraite.

Article publié le 15 Juin 2006
Source : LE MONDE
Article publié le 28 Septembre 2006
Source : LE MONDE.FR avec AFP

Extrait : Les collèges et lycées payent un lourd tribut au projet de budget 2007 avec quelque 9 000 postes de moins selon le projet de loi de finances, 4 900 selon le ministère de l'éducation.

Commençons par remettre sur le terrain les 3% d'enseignants planqués qui ont trouvé à ne plus être au contact des élèves !

Les enseignants mis à disposition des syndicats
les enseignant mis à dispo des associations gauchistes
les enseignants planqués dans les bureaux du ministère , dde l'académie , du rectorat !

3% de planqués , payés pour ne pas être au contact , cela fait !39 000 planqués !

De quoi dégraisser le mamouth!

sarko en a parlé de ceux là...... pourquoi dès lors embaucher des profs si il y en a 40 000 en rab...???

Il y a 1 300 000 enseignants en France ????
Le Ministère de l'Education nationale en compte 739 112 (dans le public).

Chiffres de la cour des comptes :

Enseignants mis à disposition et "prêtés" : 1 400. Ca, c'est pour les associations "gauchistes" (si elles étaient "droitistes", ça vous gênerait moins ?)
Après, il y a un tas d'enseignants qui ne sont pas devant une classe, mais beaucoup font des tâches utiles (exemples : conseillers pédagogiques, directeurs d'école déchargés d'une partie des heures d'enseignement, enseignants affectés à des tâches administratives) et il me semble particulièrement naïf de penser qu'on va pouvoir affecter à l'enseignement l'ensemble des enseignants qui ne sont pas devant une classe.
Enfin, faites-vous une opinion par vous-mêmes, mais honnêtement, quand on n'a pas une connaissance exhaustive du fonctionnement du système éducatif (c'est mon cas), on ne comprend pas tout :
http://www.ccomptes.fr/cour-des-comptes/publications/rapports/enquete-personnels-educ-nat/resume.pdf


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Citation :

Après quelques recherches sur différents sites et quelques calculs, il apparaît que l'EN comprend 1 410 000 fonctionnaires répartis comme suit:

- 510 000 personnels non enseignants.
- 97 000 enseignants affectés à d'autres tâches que l'enseignement
- 803 000 enseignants réellement devant les élèves.

Sachant que le temps d'enseignement n'est égal au temps de présence des élèves qu'en maternelle et primaire (c'est même 1h/semaine de plus), on ne peut comparer les effectifs élèves/professeurs que dans ces classes. Les enseignants y sont 280 000.

Reste 523 000 professeurs pour l'enseignement secondaire et supérieur. Disons qu'en moyenne, leur temps d'enseignement est d'environ la moitié du temps de présence des élèves, cela correspond à 261 500 profs devant les élèves à plein temps.

280 000 instits et 261 500 profs pour, en 2005-2006, 15 millions d'élèves, ça fait une moyenne de 28 élèves/enseignant.

Si on tient compte des congés maladie/maternité, voilà comment on arrive facilement à plus de 30 élèves par classe.

Les grands chiffres de l'éducation 2005-2006

Citation :

Élèves, apprentis et étudiants (nombre total d'inscrits) ....15 019 700

Nombres d'élèves des premier et second degrés (MEN.......12 111 900

dont public .........................10 086 700
dont écoliers ...............................................................6 626 500
dont collégiens (premier cycle et SEGPA) ...........................3 248 500
dont lycéens (second cycle général et technologique) ..........1 512 900
dont lycéens professionnels (second cycle professionnel) .........724 000


Nombres d'étudiants .........................................................2 275 000
dont universités (I.U.T. compris) .......................................1 421 700
dont classes post-bac : C.P.G.E. et S.T.S. ............................305 200
dont formations d'ingénieurs ................................................108 100

Nombres d'apprentis (y compris CPA) .....................................401 500

Autres (second degré agriculture et spécial santé)................... 231 200

Nombres de personnels (MEN) ...................................1 143 555



Écoles, collèges et lycées ................................................884 021
Enseignants (y compris privé)........................................... 739 112
Non-enseignants (public).................................................. 146 471
Enseignement supérieur public............................................. 89 300

Enseignants non enseignants ...............................................57 171

Dépense pour l'éducation 2005* en milliards d'euros 2005 ............118

Mais, si je ne m'abuse (pas la peine de mettre du rouge, on n'est pas myope), on parlait du pourcentage d'enseignants qui n'enseignent pas.
On ne peut donc calculer ce pourcentage sur l'ensemble du personnel de l'EN, ce serait biaisé.
Le personnel du MEN comprend en effet les enseignants, ainsi que tous les personnels de l'administration centrale (ministère) et déconcentrée (rectorats, inspections académiques, inspections de circonscription, administrations des universités).
Appliquer un pourcentage de gens qui n'enseignent pas à un nombre qui comprend des gens dont la fonction n'est pas d'enseigner, il faut être tordu.
Tout cela n'enlève rien au nombre de boulets détachés dans les associations gauchistes, qui est finalement assez faible (il n'y a pas de petites économies, d'accord, mais j'ai bien peur que ça ne suffise pas).

Encore une fois , je fais ce que je veux , j'écris en rouge si ça me plait !
Les chiffres sont là , et en ce qui concerne le nombre mis à dispo , c'est encore plus grave que prevu ! 57 171
Et ce ne sont pas les bureaucrates , qui sont hors circuits !

Ecris en rouge si tu veux . Pardon, je ne savais pas que c'était si important pour toi...
Avant de répondre à mon post, pourrais-tu le lire attentivement ?
57 mille et des brouettes, ce ne sont pas les dispo (comme je l'ai écrit dans mon post précédent ; si tu l'avais lu...).
Va sur le site de la cour des comptes, lis bien tout l'article (pas seulement les lignes qui t'arrangent), mets-y plein de rouge, comme ça tu te sentiras mieux, et reviens discuter après.

Désolée d'interrompre votre histoire d'amour, mais les suppressions de poste c'est gravissime dans les établissement. Au delà des suppressions de postes, ce sont les suppressions de filières dans les lycées, d'options dans les collèges et lycées, ça devient galère de trouver un bahut où faire du grec, ils démolissent l'apprentissage des langues régionales, ils font tout pour casser des options parfois coûteuses (comme "cinéma audiovisuel") que certains peuvent juger "inutile". Enfin j'ai constaté tout ça depuis quelques années c'est de pire en pire au niveau des options, cette ouverture est réduite par les suppressions de postes.
Ces suppressions font mal, et c'est pas des profs "planqués"...

Citation :

Education
par Vincent Poncet, le 02/09/06

L’Éducation Nationale prouve de jour en jour son incapacité à donner une formation solide ou au moins à transmettre un socle minimal de connaissance à nos enfants ; le niveau général baisse et de plus en plus d’enfants connaissent l’échec scolaire. Le chômage des jeunes augmente dramatiquement alors que, dans le même temps, les effectifs diminuent et les budgets augmentent. Pour sauver l’école et donc rendre un avenir à nos enfants, il faut libérer l’enseignement c’est-à-dire diversifier l’offre scolaire et permettre aux parents de choisir une école selon leurs propres critères.

Nos propositions

1. Suppression de la carte scolaire

Rendre libre le choix des parents et des enfants.
2. Statut d’autonomie des établissements scolaires

Responsabiliser le chef d’établissement vis-à-vis des élèves, des parents et des professeurs.
3. Mise en place du chèque éducation

Subventionner l’élève et non plus l’établissement scolaire

Arguments

1. Des formations inadaptées

L’hypercentralisation des décisions pédagogiques construit un moule unique alors que les enfants sont tous différents.
L’inadaptation des formations à la vie active conduit de plus en plus de jeunes au chômage.
2. Liberté de choix de son établissement

La carte scolaire ghettoïse les quartiers défavorisés et crée des passe-droits d’accès aux lycées élitistes pour ceux qui ont les bonnes relations.
Cela donnera un plus grand contrôle des parents sur l’éducation de leurs enfants : choix des méthodes, choix des programmes, choix des formules (école à la maison, internat, écoles professionnelles,…).
Les établissements seront obligés de s’adapter à la demande, car sinon ils perdront des élèves.
3. Responsabiliser le chef d’établissement

Lui seul est au contact des parents et des élèves, il est donc le plus à même de comprendre leurs attentes.
Il doit donc être responsable de l’embauche, de l’avancement et du licenciement éventuel des membres de son équipe pédagogique. Il incarne l’esprit de l’établissement dont il est le garant.
4. Subventionner l’élève et non plus l’établissement

Le système actuel de financement de l’éducation subventionne l’établissement et ses employés indépendamment de la qualité de son éducation et de l’adaptation aux attentes des parents et des élèves. Ce système déresponsabilise donc tous les acteurs de l’éducation.
Le chèque éducation est un bon par élève valant pour un an d’école. L’établissement vers lequel ira l’élève recevra ce bon, et se fera payer par l’Etat.
5. Refonder le système éducatif en responsabilisant les familles et les équipes pédagogiques

En restaurant la liberté de choix des élèves et des parents et en rendant autonome et responsable chaque établissement scolaire, nous aurons un système éducatif plus juste, plus efficace et plus adapté aux aspirations et aux spécificités de chacun.
Rendre le choix de l’école, c’est aussi inciter les familles à assumer une plus grande part de responsabilités dans l’éducation de leurs enfants.

Sources : http://www.liberte-cherie.com

Voilà, c'est aussi mon avis. Et je crois que c'est le plus responsable que l'on puisse donner.