Le Pen veut porter plainte

Le président du Front National assure que des élus qui lui ont promis leurs parrainages se désistent après avoir reçu des coups de téléphone suspects.

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« Un certain nombre de maires qui ont signé ‘des promesses de parrainages’ reçoivent des coups de téléphone de gens qui essaient de les dissuader de signer », a assuré Jean-Marie Le Pen, qui dénonce une « offensive » à son encontre. « Nous allons mener une enquête et porter plainte », a-t-il ajouté.

Les coupables ? Philippe de Villiers « qui se dépense beaucoup » en ce sens. Selon Michel Guiniot, responsable du FN de l'Oise et l'un des pivots de la collecte nationale de parrainages organisée par le parti, Philippe de Villiers « rappelle lui-même des maires pour leur expliquer que c'est une erreur de voter Le Pen ». Mais Le Pen affirme que cette offensive est « doublée » par un autre camp, dont il ne précise pas l’identité.

Le FN aura en début de semaine une meilleure évaluation de la situation, en mesurant le taux de défection des maires qui ont promis une signature, mais refusent finalement de signer le document officiel de parrainage.

Et de se faire menaçant : « Si les millions d'électeurs de Jean-Marie Le Pen ne pouvaient pas voter pour lui aux élections présidentielles, ils auraient sans doute des réactions civiques qui pourraient être douloureuses pour d'aucuns ».

Par ailleurs, Jean-Marie Le Pen a annoncé que Bruno Mégret n’a finalement pas été invité à assister au discours qui doit clore la convention qui se tient ce week-end à Lille, durant laquelle le FN doit préciser son programme.

Le Pen peste contre le MPF et De Villiers. Sent-il qu'il est en perte de vitesse dans l'électorat qui lui était traditionnellement conquis ?

je ne sais pas le capitaliste mais il se doit d'avoir ses parrainages ne serait-ce que par démocratie...

Bien sûr ! Le Pen tout comme Besancenot doivent avoir leurs signatures et être au premier tour, mais là, Le Pen joue encore une fois sa victime face au système, face au complot, etc, etc.

En tout cas, Le Pen peste car il voit sa marge d'action réduire comme peau de chagrin depuis quelques temps, du fait de Bayrou, de De Villiers mais aussi du fait de Sarkozy.