Chirac offensif ...

Jacques Chirac s'est réveillé aujourd'hui. Au programme:
- admonestation aux ambitieux pour 2007
- parité aux exécutifs locaux
- abolition constitutionnelle de la peine capitale ( ce que j'appelle parler de rien )
- maitrise de la dépense publique ...

Chirac en campagne ... bien capable !!!!

mardi 3 janvier 2006, 10h42
Paris tiendra ses engagements sur les déficits, dit Chirac
PARIS (Reuters) - Jacques Chirac a assuré que la France tiendrait ses engagements européens en matière de déficits publics et a souhaité que l'Etat retrouve des "marges de manoeuvre" financières face au "cercle vicieux" de la dette.

Dans ses voeux au gouvernement, le chef de l'Etat a souhaité à cette fin la création d'un Conseil d'orientation des finances publiques afin d'élaborer des "solutions globales".

"Depuis quatre ans, nous avons respecté le principe de la stabilité des dépenses de l'Etat en volume. C'est sans précédent. Et nous tiendrons nos engagements en matière de déficits publics", a-t-il souligné.

"Mais face au cercle vicieux de la dette, face au risque de voir les frais de fonctionnement évincer les dépenses d'avenir, l'Etat doit retrouver des marges de manoeuvre financières", a-t-il poursuivi.

"La situation de nos finances publiques appelle des solutions globales, qui prennent en compte les finances de l'Etat, celles de la sécurité sociale et celles des collectivités territoriales", a-t-il ajouté.

Il a appelé de ses voeux la création d'une "instance permanente de dialogue et de proposition", le Conseil d'orientation des finances publiques. Le Premier ministre, Dominique de Villepin, doit réunir fin janvier une conférence nationale des finances publiques.

mardi 3 janvier 2006, 12h14
Dominique de Villepin réaffirme sa "fidélité" à Jacques Chirac



PARIS (AFP) - Le Premier ministre Dominique de Villepin a réaffirmé sa "fidélité" ainsi que celle de "tous les membres du gouvernement" à l'égard de Jacques Chirac, mardi lors des voeux du gouvernement au président de la République, selon une source gouvernementale.

Lors de cette cérémonie qui a suivi un petit-déjeuner rassemblant place Beauvau tous les ministres à l'invitation de Nicolas Sarkozy (Intérieur) et qui a précédé le premier Conseil des ministres de 2006 à l'Elysée, M. de Villepin a également rappelé qu'il était prêt à accomplir la "mission" que lui a confiée le chef de l'Etat à la tête du gouvernement "jusqu'à son terme", afin notamment de remporter "la bataille pour l'emploi".

Le chef du gouvernement, précisant que son action s'incrivait dans les trois priorités fixées par M. Chirac -emploi, croissance, désendettement et modernisation de l'Etat-, a souligné que cet engagement s'inscrivait dans "une double fidélité".

"Institutionnelle" d'abord, car "l'équilibre des pouvoirs" sous la Ve République a permis de faire face aux difficultés et doit être "préservé", a-t-il insisté. Et "personnelle" ensuite, à l'égard du chef de l'Etat.

Selon cette même source gouvernementale, M. de Villepin a rappelé que l'action gouvernementale serait placée en 2006 sous le signe du "rassemblement", soulignant que la règle républicaine devait être la même pour tous, "garantie de l'unité du pays".

mardi 3 janvier 2006, 18h19
Debré regrette le recours fréquent du gouvernement à la procédure d'urgence



PARIS (AFP) - Jean-Louis Debré, président de l'Assemblée nationale, a regretté mardi lors de la cérémonie des voeux au président Jacques Chirac, le recours trop fréquent à la procédure d'urgence pour l'examen de projets de loi, citant particulièrement celui sur les droits d'auteurs.

L'urgence, a noté M. Debré, "a été demandée pour 59 projets gouvernementaux depuis le début de cette législature, soit pour un peu plus d'un quart d'entre eux", soulignant que cela "ne résulte pas toujours de l'importance du projet ou de la nécessité de le mettre rapidement en oeuvre".

A cet égard, il a rappelé que le projet sur le droit d'auteur avait été "déposé en novembre 2003 sur le bureau de l'Assemblée nationale, inscrit puis retiré de l'ordre du jour en juin 2005", pour revenir à l'Assemblée le 4 octobre, avec des débats ne commençant que le 20 décembre.

"Pourquoi ce délai d'attente entre la délibération en Conseil des ministres et l'examen par l'Assemblée nationale ?", demande M. Debré, qui s'étonne aussi du fait que le gouvernement "ne fait pas suffisamment diligence pour publier rapidement les décrets d'application".

Le président de l'Assemblée a regretté aussi "l'inflation préoccupante du nombre d'amendements", notamment ceux du gouvernement. Il a cité une nouvelle fois le projet sur le droit d'auteur, pour lequel au cours du débat "le gouvernement a présenté deux amendements de quatre pages", ce qui "tend à démontrer une certaine impréparation des textes gouvernementaux".

Enfin M. Debré, souhaitant une "évolution des règlements intérieurs" de l'Assemblée, a indiqué envisager de conférer à la commission des lois "la charge d'émettre un avis sur le caractère législatif ou règlementaire de chacun des projets du gouvernement ou des propositions des députés".

Jacques Chirac demande au gouvernement "approfondissement" et "accélération" de son action

PARIS (AP) - "Approfondissement mais aussi accélération de l'action en 2006": c'est la "feuille de route" fixée mardi au gouvernement par Jacques Chirac.

Le chef de l'Etat s'exprimait lors des voeux du gouvernement au président à l'Elysée.

"C'est votre feuille de route", a-t-il dit à ses ministres. "Pour l'emploi bien sûr, avec notamment l'engagement de la réforme du financement de notre système de protection sociale, pour le rendre plus favorable à l'embauche en France". AP

mardi 3 janvier 2006, 12h52
Jacques Chirac appelle ses ministres à oublier "ambitions" et "échéances" électorales en 2006

PARIS (AP) - Jacques Chirac a appelé mardi ses ministres, au premier chef Nicolas Sarkozy, à oublier "ambitions" et "échéances" électorales pour mieux se consacrer à leur travail en 2006, à commencer par l'emploi et la maîtrise de la dette.

Après un petit-déjeuner en commun place Beauvau, le gouvernement au grand complet a traversé la rue à pied pour aller présenter ses voeux pour la nouvelle année au chef de l'Etat. En réponse, Jacques Chirac leur a demandé de se montrer unis, alors que tous les regards, et notamment ceux du ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy et du Premier ministre Dominique de Villepin, sont déjà tournés vers la présidentielle de 2007.

"Les échéances viendront à leur heure. L'expression des ambitions, qui sont parfaitement légitimes en démocratie, doit venir elle aussi à son heure", a lancé Jacques Chirac.

"Aujourd'hui, notre honneur, notre exigence, c'est de redoubler d'efforts au service du pays. C'est d'être solidaires et rassemblés dans l'action. Nos concitoyens attendent cela de nous: gouverner, agir, répondre à leurs difficultés et à leurs aspirations et le faire dans la cohésion et l'unité", a-t-il insisté.

Dans ses voeux, Dominique de Villepin a de son côté marqué avec insistance sa "fidélité" à un Jacques Chirac affaibli politiquement. Une fidélité d'abord "institutionnelle: dans l'esprit et dans la lettre de la Constitution de la Ve République, nous procédons tous de votre décision et de votre autorité", a rappelé le Premier ministre, cité par le porte-parole du gouvernement Jean-François Copé. Mais elle est aussi "personnelle: celle du chef du gouvernement et de l'ensemble de ministres à votre personne", a-t-il assuré.

Tous les ministres se reconnaissaient-ils vraiment dans cette fidélité proclamée? "Je n'imagine pas les choses autrement", a rétorqué Jean-François Copé.

A l'issue du Conseil du ministre, qui a confirmé la levée de l'état d'urgence instauré pendant la crise des banlieues, Nicolas Sarkozy a quitté l'Elysée sans faire de commentaires. Lors du petit-déjeuner place Beauvau, il avait souhaité une bonne année à M. de Villepin selon un participant, en notant dans son discours que plus le poste était élevé, plus les responsabilités y étaient difficiles à assumer.

Pour 2006, Jacques Chirac a demandé à son gouvernement d'"approfondir" mais surtout d'"accélérer" son action. Notant la baisse du chômage depuis huit mois, il a estimé que c'était le fruit "des réformes engagées depuis 2002". "Ces résultats, l'ampleur des défis à relever, tout nous encourage à accélérer notre action".

Si l'emploi demeure une priorité avec la réforme annoncée du financement du système de protection sociale, Jacques Chirac a mis l'accent mardi sur la situation des finances publiques. La dette française devrait atteindre 1.117 milliards d'euros fin 2005, soit 66% du PIB, bien loin donc des 60% maximum imposés par le Pacte de stabilité européen.

Cette situation "appelle des solutions globales", a-t-il estimé. "Face au cercle vicieux de la dette (...) l'Etat doit retrouver des marges de manoeuvre financières".

Jacques Chirac attache donc "la plus grande importance" à la conférence nationale sur le sujet qui doit se réunir fin janvier. Mais il a aussi souhaité "la création d'un Conseil d'orientation des finances publiques", qui serait une "instance permanente de dialogue et de proposition".

"Depuis quatre ans nous avons respecté le principe de la stabilité des dépenses de l'Etat en volume". Et "nous tiendrons nos engagements européens en matière de déficits publics", a-t-il promis. Mais pour cela, il a appelé ses ministres à la retenue: "ayez plus que jamais l'exigence de maîtrise des finances publiques (...) Faites des choix".

Lutte contre l'insécurité et l'immigration irrégulière, politique industrielle et "égalité des chances" étaient les autres priorités fixées par le chef de l'Etat pour les prochains mois. Sur le plan européen, il a confirmé qu'il "prendrait des initiatives pour relancer la construction d'une Europe politique", et ce "dans le respect du vote des Français" qui ont rejeté le 29 mai la Constitution européenne. Il a aussi demandé à ses ministres "une attention personnelle et de tous les instants en ce qui concerne l'élaboration des textes européens". Car "les enjeux sont politiques, ils ne doivent pas être abandonnés aux seules administrations".

Mais "j'aurai l'occasion de détailler ces orientations dans les prochains jours", a précisé Jacques Chirac, qui donnait ainsi le coup d'envoi de deux semaines de voeux présidentiels. AP

Chirac offensif, laisse moi rire, il est tout juste bon maintenant à inaugurer les Chrysanthémes.

Il n'a plus aucun crédit auprés des Français, qui n'ont qu'un souhait, qu'il nous débarasse le plancher le plus rapidement possible.

Il nous faut un Vrai Président de la République Française, je ne parle pas de ton gourou évidemment !

Thierry

Oui , çà c'est ce que tu crois et ce que je pense. Mais peu-être pas ce qu'il pense lui !!!

Et quant aux coups politiques ( hauts , bas , par devant et par derrières ) , il en connait un rayon , notre Pésident !

nicolasledur a écrit:

Oui , çà c'est ce que tu crois et ce que je pense. Mais peu-être pas ce qu'il pense lui !!!

Et quant aux coups politiques ( hauts , bas , par devant et par derrières ) , il en connait un rayon , notre Pésident !

Je n'ai qu'un regret, c'est que la peine de mort ne soit pas en vigeur même si ce pas d'insultes stp veux la coller dans la constitutuion, rien à glander, partant du principe qu'un nouveau Président peut défaire ce que l'ancien à institué .

Sa Sénélité Africaine Usurpatrice Elyséene devrait être collé au "poteau d'exécution" et fusillé comme traître à la Nation !

VEGA