Intervention de Nicolas Sarkozy le 22 avril 2007

***Tu pourrais avoir le courage de citer ce texte***
Sarkozy et la destruction de la Sécurité Sociale

Premier fait: le déficit de la sécurité sociale est entièrement dû aux baisses de charges sociales accordées aux entreprises (baisses de charges très largement supérieures à ce déficit, et dont aucun rapport officiel n'a jamais démontré qu'elles aient fait baisser le chômage; elles sont de purs cadeaux aux entreprises sans contrepartie aucune; la seule chose dont nous soyons sûrs, c'est que les bénéfices des entreprises sont en constante augmentation, et ce sont les salariés qui trinquent: la part des salaires dans le PNB est passée de 70% en 1981 à 58% en 2006; cela représente 100000 euros en moins par salarié sur ces 25 années)

Deuxième fait: les grandes grandes entreprises du secteur de l'assurance (membres du MEDEF, le syndicat préféré de Sarkozy) font depuis des années un lobbying forcené auprès des partis politiques pour privatiser au moins en partie la sécurité sociale. La propagande contre la sécurité sociale publique est relayée par de nombreux médias, et par des journalistes payés par ces grandes entreprises pour animer leurs congrès et assemblées générales.
Troisième fait: le programme de Sarkozy promet de faire pire que Raffarin et Villepin, et de toujours moins vous rembourser quand vous êtes malades (instauration d'une franchise: 100 premiers euros non remboursés, franchise qu'il annonce déjà vouloir augmenter chaque année; des millions de familles pauvres ne se soigneraient plus...ce qui pourrait favoriser les épidémies en France) et de vous faire payer toujours plus (nouvelle TVA de 3%). Tout en dégradant la qualité des soins, comme aux USA? Confier son corps à une assurance privée aux États-Unis, cela signifie traiter votre corps comme votre voiture: si vous avez un accident au volant de votre voiture, vous faites une demande de prise en charge des frais de réparation de votre voiture à votre assureur auto; il peut accepter comme il peut refuser. Si vous avez un cancer, l'assureur peut refuser de prendre en charge le traitement en prétextant que les chances de guérison sont trop faibles. Deux mois plus tard vous êtes mort. Ni TF1 ni France2 ne feront un téléthon pour vous sauver. Le bénéfice de l'assureur privé passera avant votre vie. Voter Sarkozy, c'est jouer à la roulette russe avec sa vie.

Face à cette remise en cause profonde, pour le bénéfice exclusif du MEDEF, d'un système mis en place par le général de Gaulle après la guerre (et Sarkozy se dit gaulliste! Mais il dit et promet tellement de choses...ça ne vous rappelle pas Chirac? Ou Bush?), de nombreux médecins se mobilisent.

moule a écrit:

aline a écrit:

faux !

ta logique du temps de travail partagé en part de tarte est merdique , ca fait 10 ans que ca dure et ca n'a rien apporté de mieux a la france si ce n'est des dettes en plus car , les 35 heures coutent du pognon a l'etat!

Les 35 heures telles qu'elles sont appliquées actuellement sont une vraie usine à gaz à laquelle personne ne comprend ou presque. Qui ici serait capable de me résumer ses modalités d'application secteur par secteur sans avoir à se référer à une documentation technique ? Personne à part peut-être Pierre qui me disait faire du droit du travail. Le compromis qui s'est dégagé de cette loi (piétinée par le patronat au passage) a participé à l'achèvement puis à l'enterrement programmé de cette idée pourtant très pertinente qu'est le partage du temps de travail.

C'est tout à fait évident que cette loi appliquée en milliers de morceaux a été tuée dans l'oeuf. Seulement, elle partait d'une idée inefficace qu'est le partage du travail...
Laisser son temps de souffrance et de labeur à d'autres que soi crée un partage général dont le tout bénéficie à court terme...Maintenant, imaginer une seconde aux conséquences en terme de rémunérations pour l'entrepreneur...Là ça coince, car, ce dernier doit faire soudainement face à un raz-de-marée salé d'heures à payer non travaillées... Même si des accords de branches accordent des financements publics, ceux-ci ne sont que provisoires. De plus, souvenez-vous de ce contexte sacré de globalisation où le coût du travail ne doit évidemment pas représenté une charge trop forte comparée aux autres pays concurrents à bas-coûts.
Conclusion, pour travailler moins, nous devons lepéniser nos frontières...

ils n'ont pas encore compris que si on veut ces réformes c'est JUSTEMENT POUR SAUVER NOTRE SYSTEME SOCIAL !!! et non pour le détruire ..... quels bandes de faux-culs ces gauchos a désinformer aussi bassement ....

Je suis d'accord avec toi, seulement souviens-toi de ton carton jaune ds tes insultes...
Notre tryton exagère exagérément sur notre France future sarkoziste...