LES GREVES DE FONCTIONNAIRES

MARSEILLE (AFP) - Après plus d'un mois de grève, les transports urbains de Marseille seront de nouveau perturbés vendredi, les syndicats ayant maintenu leur appel à la grève après des discussions infructueuses avec la direction de la Régie des transports de Marseille (RTM).

"Il y a grève demain", a déclaré le délégué FO, Alain Requena en précisant que les discussions qui se sont tenues avec la direction et des représentants de la communauté urbaine de Marseille ont achoppé sur "l'avenir de la RTM et du tramway en particulier".

Les agents de la RTM se réuniront vendredi matin en assemblées générales pour décider de la suite du mouvement.

Après 32 jours de grève, les traminots avaient dû reprendre le travail samedi après une décision du tribunal de grande instance de Marseille (TGI) jugeant leur grève illégale et les menaçant d'une amende de 10.000 euros jour s'ils poursuivaient. L'intersyndicale avait alors déposé un nouveau préavis, reformulant les termes du contentieux.

L'intersyndicale CGT-UGICT-CFDT-FO-SL-Sud-UNSA-CFTC des traminots marseillais entend obtenir que la gestion du futur tramway ne soit attribuée qu'à un seul opérateur, la régie publique de la RTM. Elle demande le retrait de la délégation de service public (DSP), retenue par la communauté urbaine de Marseille Provence Métropole (MPM), qui ouvre l'exploitation du futur tramway à un partenaire privé de la RTM, Connex (groupe Veolia).

"Au bout de 32 jours de conflit, nous avons enfin un début de négociations mais nous ne reprendrons le travail que quand nous seront convaincus que le tramway sera 100% RTM", a déclaré Charles Andréani (CGT) jeudi, devant les participants à une manifestation organisée à Marseille par l'union départementale CGT.

Selon lui, des avancées ont eu lieu depuis le début des discussions lundi, entre la direction et les syndicats, en présence de l'inspection du travail. Mais a-t-il prévenu "s'ils s'amusent à discuter et à ne pas appliquer, la corporation s'arrêtera immédiatement".

Les syndicats souhaitent une remise à plat du plan d'entreprise 2004-2007 qui prend en compte l'arrivée du tramway en 2007.

Selon la CGT, la formule de la DSP votée par la communauté urbaine en mars, est un "élément nouveau par rapport à ce plan, qui oblige à discuter des conséquences de la privatisation sur la survie de la RTM", a déclaré M. Andréani.

Les discussions entre syndicats, direction de la RTM et représentants de la communauté urbaine (à majorité UMP) ont duré trois jours. Si elles ont permis des avancées sur certaines des revendications syndicales --amélioration du dialogue social, salaires--, elles ont achoppé sur la question sensible de l'exploitation du tramway.

Les saintDicas dominent-ils le monde?

encore nous sommes pas le pays le plus syndicatisé!!

Ah !

Johanna a écrit:

encore nous sommes pas le pays le plus syndicatisé!!

sauf que notre pays a des syndicats qui ne servent a rien ... contrairement par exemple aux USA ou en GB ...

ils gueulent pour gueuler et ne pas travailler!! Nous sommes bien en France vous me rassurez

RTM: grève reconduite jusqu'à lundi, fortes perturbations à Marseille


MARSEILLE (AP) - Les personnels de la Régie des transports de Marseille (RTM), réunis dans les quatre dépôts de la ville, ont voté vendredi matin, à main levée et à une large majorité, la reprise de leur mouvement de grève. Résultat: le trafic a été à nouveau largement perturbé, avec 17% des bus en circulation.

"Le mouvement est reconduit jusqu'à lundi matin", a expliqué Louis Iorio, porte-parole de l'intersyndicale. "Nous, on souhaite que les négociations se poursuivent".

Les salariés doivent à nouveau se réunir lundi matin dans les quatre dépôts de la régie, afin de se prononcer sur la suite à donner au mouvement. "L'intersyndicale fait preuve d'esprit de dialogue, mais en face de nous, on n'a pas bougé d'un iota", a déclaré Alain Vercellone, secrétaire général CGT de la RTM.

Au dépôt de La Capelette, les syndicats ont apposé une pancarte portant la mention "32 + 1", en référence à la reprise du mouvement six jours après 32 jours de grève depuis le 4 octobre.

Ce nouvel arrêt de travail a entraîné d'importations perturbations dans les transports en commun marseille, avec 17% des bus en circulation. Seules trois lignes assuraient des rotations normales. Le service des bus de nuit, "Fluobus", a été annulé. Le fonctionnement des deux lignes de métro était en revanche entièrement assuré. Quant au métro, il devait être fermé à 21h de vendredi à dimanche, "pour des raisons de sécurité".

Un porte-parole de la direction a déclaré à l'Associated Press que "les négociations bloquent toujours sur la Délégation de service public (DSP)". "Sur la privatisation du tramway, on ne lâchera pas", a de son côté souligné Alain Vercellone (CGT).

Samedi dernier, les personnels grévistes de la RTM avaient décidé de reprendre le travail, après la décision du juge des référés du tribunal de grande instance de Marseille de déclarer, vendredi 4 novembre, la grève "illégale", au motif que les revendications présentées par les organisations syndicales n'étaient pas professionnelles, mais politiques.

Le juge avait assorti son ordonnance d'une astreinte de 10.000 euros "par jour de reconduite du mouvement illicite". Les syndicats ont toutefois fait appel de l'ordonnance. La légalité ou l'illégalité de la grève sera à nouveau tranchée en appel le 13 décembre, a-t-on appris auprès de l'avocat de la CGT, Me Jean-Luc Guasco.

L'intersyndicale CGT-UGICT-CFDT-FO-SL-UNSA-Sud-CFTC avait, dès le 5 novembre, déposé un nouveau préavis de grève portant sur "le rétablissement d'un véritable dialogue social", "le retrait du plan d'entreprise", "le développement des emplois", ainsi que sur "la majoration des salaires". Le délai légal de cinq jours devant être respecté, ce préavis était applicable à compter du 11 novembre.

Les grévistes continuent de demander le retrait de la Délégation de service public (DSP), votée le 24 mars par les élus de la Communauté urbaine de Marseille. Ils dénoncent un début de privatisation, la RTM ayant fait le choix de s'associer à un opérateur privé, l'entreprise Connex, filiale transports de Veolia Environnement, pour concourir à l'exploitation du futur tramway marseillais qui doit voir le jour en 2007.

La direction de la RTM a précisé vendredi qu'elle n'excluait pas de déposer un nouveau référé en début de semaine, afin de faire interdire la grève.

Même si l'intersyndicale reconnaît que "des avancées" ont eu lieu, notamment sur le dialogue social au sein de l'entreprise, la proposition d'une augmentation des salaires de 0,5% et d'un étalement des jours de grève sur une période de cinq mois, trois jours de négociations entre syndicats, direction de la RTM et représentants de la Communauté urbaine n'ont pas permis de résoudre la question sensible de la DSP.

Le médiateur Bernard Brunhes, désigné par le gouvernement, a pourtant bien tenté, à Marseille du 31 octobre au 3 novembre, de trouver des voies de résolution au conflit. Il a proposé la création d'une filiale, dans laquelle la RTM serait restée majoritaire pour la gestion du futur tramway, mais cette proposition n'a pas été avalisée par les syndicats. Le médiateur a quitté la cité phocéenne le 3 novembre au soir sans obtenir de résultat notable.

"Dans notre République, ce ne sont pas les syndicats qui gouvernent. Ce sont les élus", a déclaré vendredi le maire de Marseille et président de la Communauté urbaine de Marseille, Jean-Claude Gaudin, qui s'est néanmoins refusé à évoquer à nouveau le recours éventuel à la réquisition des personnels.

Pour la RTM, qui emploie 3.200 salariés, dont près de la moitié de conducteurs, chaque jour de grève cause une perte de recettes de 400.000 euros. AP

Il y a des moments je me demande s'ils travaillent !! Vraiment s'ils ne sont pas contents de travailler a ces conditions, ils n ont qu a partir sachant que y en a plein d autres qui attendent !!

Pourquoi travailler quand on est payé à ne pas travailler et à faire grève , donc ?

Georges Duroy a écrit:

Pourquoi travailler quand on est payé à ne pas travailler et à faire grève , donc ?

une petite blague :
les fonctionnaires sont comme le MIKADO, le premier qui bouge a perdu ...

bah moi je serais eux je ferais attention car sachant que des milliers d individus recherchent un travail j'aurais peur pour ma place!!

Non c est se moquer du monde, nous sommes avec un niveau de chomage monstre et eux ne se soucient pas que eux peuvent devenir du jour au lendemain chomeur!!

Au 35ème jour de grève à Marseille, les usagers de la RTM s'apprêtent à descendre dans la rue


MARSEILLE (AP) - Au 35ème jour de grève dans les transports en commun marseillais, les usagers excédés vont descendre dans la rue dimanche après-midi. Deux associations, "Liberté chérie" et "Contribuables associés" appellent à un rassemblement sur le Vieux-Port, à partir de 15h, "pour dire stop à la grève".

Ces deux associations expliquent dans un communiqué avoir "décidé de réagir et d'exiger, au nom des citoyens, l'ouverture à la concurrence des transports collectifs pour disposer enfin de prestataires réellement au service du public". "Nous souhaitons, ajoutent-elles, contrairement aux syndicats, que les transports marseillais soient concurrentiels, afin que nous ayons le choix entre plusieurs sociétés et que nous ne soyons plus pris en otages lorsqu'une société est en grève".

Le trafic était encore très nettement perturbé dimanche à Marseille, avec 9% des bus en circulation, selon la RTM, seules quatre des 77 lignes fonctionnent normalement. Le service de nuit, "Fluobus", ne devait pas être assuré dimanche soir. Côté métro, il fallait compter sur une rame sur deux sur la ligne 1, et trois rames sur quatre sur la ligne 2. Le service devait être interrompu à compter de 21h. AP

Voila une bonne initiative de la part des usagers!!

il faut la réquisition !!!

Citation :

"Nous souhaitons, ajoutent-elles, contrairement aux syndicats, que les transports marseillais soient concurrentiels, afin que nous ayons le choix entre plusieurs sociétés et que nous ne soyons plus pris en otages lorsqu'une société est en grève".

voila un bon argument en faveur de la privatisation ...

Liberté-Chérie organise une contre-manifestation à Marseille pour dénoncer les grèves abusives
Vincent Poncet, le 8 novembre 2005

Nous appelons à une contre-manifestation d'usagers pour dire :
STOP LA GREVE !!!!
dimanche 13 novembre à 15 h
Quai des Belges sur le Vieux Port à Marseille !
Les syndicats de la RTM repartent en grève malgré l'illégitimité de leur mouvement.


Les syndicalistes, champions incontestés de la grève, prennent une nouvelle fois Marseille en otage en portant atteinte à la liberté de circuler, de travailler ou de commercer des citoyens. Et ils nous annoncent qu'ils sont prêts à tenir jusqu'en décembre...

LIBERTE CHERIE et CONTRIBUABLES ASSOCIES ont décidé de réagir et d'exiger, au nom des citoyens :

- l'ouverture à la concurrence des transports en commun pour disposer enfin de prestataires réellement « au service du public ».
Nous souhaitons, contrairement aux syndicats, que les transports Marseillais soient concurrentiels afin que nous ayons le choix entre plusieurs sociétés et que nous ne soyons plus pris en otages lorsqu'une des sociétés est en grève.
- un syndicalisme enfin libre, transparent et au service de ceux qu'il est censé représenter: vraie liberté syndicale, fin des subventions publiques pour que les syndicats vivent de leurs membres et POUR leurs membres et, enfin, véritable responsabilité individuelle des syndicalistes lorsqu'ils commettent des actes répréhensibles (menaces, violences, vandalisme...).


Rappelons-nous qu'à l'appel à manifester « CONTRE les blocages et POUR les réformes », LIBERTE CHERIE a déjà mobilisé 80.000 personnes dans la rue à Paris, le 15 juin 2003.

CONTRIBUABLES ASSOCIES a été à la pointe du combat, dès 2003, en faisant pression sur les députés pour cosigner une proposition de loi imposant un vrai service garanti dans les services publics en cas de grève.
Cosignée par plus de la moitié des députés (313), elle aurait donc été adoptée si le gouvernement ne l'avait pas retiré de l'ordre du jour de l'Assemblée Nationale !

Aujourd'hui, la société civile ne veut plus subir ces blocages illégitimes qui asphyxient Marseille. Voici les rendez-vous que nous vous fixons cette semaine :

Tractages :

De mercredi à samedi de 8h à 10h et de 17h à 19h : Gare Saint Charles, Canebière au lieu de terminus des bus de substitution

De mercredi à samedi de 10h à 17h : Quartier centre Bourse, avenue du Prado, rue Sainte Ferréol, Vieux Port


Cafés « Liberté » :



Jeudi, vendredi et samedi soir à 19h au café La Samaritaine, sur le Vieux Port





FAITES VITE CIRCULER AUTOUR DE VOUS !!!



POUR CONTACTER LIBERTE CHERIE SUR PLACE
Porte-parole de Liberté Chérie : Christophe Maillard (06 61 36 73 01)
Président de Liberté Chérie : Aurélien Véron (06 16 96 03 06)
www.liberte-cherie.com

POUR CONTACTER CONTRIBUABLES ASSOCIES
Marie-José Busschaert (01 42 21 16 24)
www.contribuables.org

MARSEILLE (Reuters) - Les traminots de Marseille ont reconduit la grève qui perturbe fortement les transports en commun de la ville depuis 36 jours, apprend-on de source syndicale.

La poursuite du mouvement de grève a été votée dans l'attente du résultat de négociations qui ont débuté en fin de matinée entre syndicats et direction de la Régie des transports de Marseille (RTM), a-t-on précisé de même source.

Les négociations achoppent sur la gestion du futur tramway de la ville, dont la mise en service est prévue en 2007.
Les grévistes voient un "début de privatisation" dans la délégation de service public (DSP) qui associerait pour son exploitation la RTM au groupe Connex, filiale transports de Veolia Environnement.
En cas d'échec des discussions, la direction a menacé de saisir de nouveau le juge des référés du tribunal de grande instance de Marseille, qui avait déclaré "illicite", le 4 novembre, le préavis de grève déposé début septembre par huit syndicats de l'entreprise.

Après une suspension du mouvement de quelques jours, les transports en commun restaient lundi fortement perturbés.
"Au 36e jour de grève, on a environ 12% du réseau de surface en fonctionnement et une rame sur deux en circulation dans le métro", a déclaré un porte-parole de la direction de la RTM.
Le maire-adjoint de Marseille Jacques Rocca-Serra a affirmé que la mairie demanderait de nouveau au préfet des mesures de réquisition, en cas d'échec des négociations.

"On va donner encore un peu de place à la négociation. Puis on va organiser un vote à bulletin secret des employés de la RTM, très majoritaires pour reprendre le travail", a-t-il dit sur l'antenne de LCI, estimant que seulement 200 à 300 personnes bloquent 3.200 salariés.
"Si, après tout ceci, la RTM n'a pas repris le travail, le maire de Marseille redemandera au gouvernement une réquisition. (..) Même si elle n'a pas été employée depuis longtemps c'est une réquisition qui est dans la loi, dans la Constitution et que in extremis on doit pouvoir employer", a dit Jacques Rocca-Serra, qui est chargé des transports à la mairie.

Il a fait valoir qu'il y avait "une amertume, une colère extraordinaire des usagers qui en ont marre de payer ce service public qui ne fonctionne pas et les handicapent beaucoup".
"Les usagers disent non au syndicat qui gouverne cette RTM, non à un syndicat qui prend en otage la ville de Marseille et non à un syndicat qui va contre la démocratie", a-t-il dit.

c'est irrespectueux!! L'autre jour j'entendais les gens rouspoutaient contre cette grève inhumaine et qui disaient que pour un rien ils descendaient dans les rues!! Vraiment c est honteux!!

Moi les grevistes recalcitrant je les met à la porte et je prend ceux qui veulent travailler!!! Point c est tout!!

PARIS (Reuters) - Les fédérations de cheminots CGT, FO et SUD-Rail ont informé le président de la SNCF du dépôt d'un préavis de grève nationale reconductible pour tout le personnel à partir de lundi soir prochain.

La Fédération générale autonome des agents de conduite (Fgaac) devait déposer un préavis similaire concernant les conducteurs avant minuit, pour respecter le délai légal de cinq jours avant un mouvement social, a déclaré à Reuters Philippe Francin, secrétaire général adjoint du syndicat.

Cette décision a été prise après l'échec d'une nouvelle réunion, mardi matin, entre la direction et les syndicats, consacrée à la situation particulière des agents de conduite.

Les quatre fédérations de cheminots, qui représentent plus de 75% du personnel, avaient approuvé le principe d'une grève début novembre. Elles dénoncent une privatisation "rampante" de l'entreprise publique, une remise en cause du code du travail et des acquis sociaux, et une baisse du pouvoir d'achat.

La CFDT, la CFTC et l'Unsa et la CGC ne sont pas solidarisées au mouvement.

Devant la menace d'une grève, la direction de la SNCF avait déclenché une procédure de "concertation immédiate", organisant trois réunions qui se sont soldées par des échecs.

"Le niveau de réponse de la direction est sans commune mesure avec nos préoccupations", a souligné Philippe Francin. "Nous refusons que les agents de conduite soient dédiés à des entités voire des filiales".

Dans la lettre qu'elles ont adressée à Louis Gallois, la CGT, FO et SUD-Rail dénoncent un "empilage de restructurations à tous les niveaux de l'entreprise" qui a des "conséquences sur la situation de l'emploi qui continue à se détériorer".

"Il est fort probable que les suppressions d'emplois en 2005 soient plus importantes que ce qui avait été programmé. Et il est déjà annoncé pour 2006 la prévision d'un effectif en baisse équivalent à 2% par rapport à 2005", disent les signataires.

La CFTC, minoritaire, a adressé lundi une lettre au ministre des Transports, Dominique Perben, dans laquelle elle estime que "les inquiétudes des cheminots sont fondées, légitimes et doivent trouver une réponse sans tarder". Il prévient qu'une grève "ouvrirait des autoroutes aux détracteurs de la SNCF".

Lors d'une rencontre avec le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, jeudi dernier le Premier ministre, Dominique de Villepin, avait réaffirmé qu'il n'était pas question de privatisation de la SNCF.

ne prenez pas le train ce jour la !!!

la honte de la france : son service public !!!

Johanna a écrit:

Il y a des moments je me demande s'ils travaillent !! Vraiment s'ils ne sont pas contents de travailler a ces conditions, ils n ont qu a partir sachant que y en a plein d autres qui attendent !!

avec des raisonnements pareils,on en serait encore à l'esclavage

Qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre!
Celà étant dit,la grève n'a t'elle pas été déclaré illégale?

:: Mobi-tests :: a écrit:

Les saintDicas dominent-ils le monde?

Avec LE PEN, voilà longtemp qu'elle serait arreté la greve!

Ils veulent dominer! Mais un jour ils perdront!

Citation :

avec des raisonnements pareils,on en serait encore à l'esclavage

oui tu as partiellement raison ... trop d'action syndicale tue l'action syndicale !!!
d'accord pour protéger les salariés, mais pas trop non plus: la, ils défendent LEURS privilèges ... et les privilèges ont été abolis depuis fort longtemps !!!

Citation :

Avec LE PEN, voilà longtemp qu'elle serait arreté la greve!

avec l'usage de la méthode forte ? ou bien parce que le fn est proche du travailleur ?

PARIS (Reuters) - Une réunion de la dernière chance est prévue ce jeudi à la SNCF avant le début lundi prochain d'un mouvement de grève reconductible qui risque, d'après les syndicats, d'être long et dur.

"La grève n'est pas inéluctable. Il y a une réunion jeudi avec la direction. Nous espérons des propositions. Mais si rien n'est fait le conflit sera dur, long et difficile", a déclaré William La Rocca, représentant du syndicat des conducteurs (FGAAC), lors d'une conférence de presse commune mercredi avec les autres syndicats qui appellent au mouvement.

Le rendez-vous de jeudi est rendu obligatoire par le code du travail qui prévoit une ultime réunion entre direction et syndicats avant le déclenchement d'un mouvement de grève.

Mais les syndicats attendent peu de la direction.

"Les problèmes de restructuration, d'emploi et de pouvoir d'achat datent depuis longtemps et, lors de la dernière réunion du 14 novembre, la direction n'a rien proposé. Nous sommes repartis les mains vides", a expliqué Didier Lorest, le représentant de la CGT.

Les fédérations de cheminots CGT, FO, SUD-Rail et FGAAC ont informé mardi le président de la SNCF du dépôt d'un préavis de grève nationale reconductible pour tout le personnel à partir de lundi prochain 20h00. Il s'agira du sixième mouvement de grève cette année à la SNCF et du premier mouvement reconductible depuis le printemps 2003.



GALLOIS DEMENT VOULOIR PRIVATISER

Les quatre fédérations, qui représentent plus de 75% du personnel, dénoncent des suppressions d'emplois, une baisse du pouvoir d'achat depuis plusieurs années et surtout une privatisation "insidieuse" de l'entreprise.

La SNCF n'est pas en voie de privatisation, affirme de son côté le président Louis Gallois.

"Cette grève se focalise sur la perspective d'une prétendue privatisation de l'entreprise. Une telle privatisation, je ne la vois ni de près ni de loin", affirme-t-il dans un entretien paru mercredi dans le journal Le Monde.

"Il n'y a pas que la privatisation, il y a aussi le pouvoir d'achat. Depuis 11 ans la hausse des salaires a été inférieure à l'inflation", répond Eric Falenpin, du syndicat FO.

Louis Gallois a estimé qu'alors que la SNCF "n'a jamais été en aussi bonne santé économique et n'a jamais autant investi", ce mouvement de grève "peut enrayer la dynamique actuelle et porter un coup majeur au fret".

Dans un entretien au Parisien, le député UMP Patrick Ollier souligne aussi les conséquences financières d'un tel mouvement.

"Cette grève est particulièrement dangereuse pour les comptes de l'entreprise, qui sont en plein redressement", déclare le président de la commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale.

"Une journée non travaillée, c'est 20 millions d'euros de perdus - en 2003, la facture avait atteint les 250 millions d'euros - : la SNCF ne pourrait faire face à de telles pertes", ajoute le député, pour qui cette nouvelle grève est fondée sur "des contre-vérités inacceptables".

Le groupe SNCF a dégagé en 2004 un bénéfice net de 323 millions d'euros.

Réunion au 38e jour de grève dans les transports marseillais

MARSEILLE (Reuters) - Une nouvelle réunion est prévue à Marseille pour trouver une issue à la grève des traminots de la Régie des transports de Marseille (RTM), qui dure depuis 38 jours.

Ce rendez-vous devait réunir direction et intersyndicale de la RTM ainsi que, sous réserve, les responsables de la Commune urbaine, l'autorité de tutelle de l'entreprise.

"Nous avons demandé à rencontrer l'autorité de tutelle pour tenter de trouver une solution au conflit. Depuis près de 40 jours, on est dans un cycle de non-négociation", a déclaré à Reuters le responsable CGT de l'entreprise Alain Vercellone.

"Il ne s'agit que d'une entrevue avec le directeur général de la RTM, mais il n'est pas exclu que les responsables de la communauté urbaine se joignent à la discussion", a-t-il ajouté.

Syndicats et direction de la RTM se sont une nouvelle fois quittés sur un constat d'échec à l'issue d'une première entrevue mercredi matin.

Faute d'accord, la direction a menacé de saisir à nouveau le juge des référés du tribunal de grande instance de Marseille, qui avait déclaré "illicite" le 4 novembre le préavis de grève déposé début septembre par huit syndicats de la RTM.

Elle estime avoir fait des "avancées notables" en proposant un audit social, le maintien des effectifs jusqu'en 2010, la mise en place d'un nouveau plan d'entreprise, une augmentation de 2% des salaires et l'étalement des jours de grève sur cinq mois.

"On ne négocie pas à coup d'ultimatum. Ces avancées sont encore nettement insuffisantes, notamment sur le plan d'entreprise", a estimé Alain Vercellone.

Les négociations achoppent sur la gestion du futur tramway de la ville, dont la mise en service est prévue en 2007.

Les grévistes voient un "début de privatisation" dans la délégation de service public (DSP) qui associerait pour son exploitation la RTM au groupe Connex, filiale transports de Veolia Environnement.

L'intersyndicale doit organiser vendredi une consultation à bulletin secret des agents de la RTM sur le sujet.

Son projet alternatif prévoit une gestion du tramway par la RTM, avec "l'aide technique limitée dans le temps" d'un partenaire privé. "Cela pourrait être la Connex puisqu'on nous dit que ce sont les meilleurs", dit-on de source syndicale.

Au 38e jour de conflit, le trafic était encore fortement perturbé dans les transports en commun de la cité phocéenne.

"Le trafic de surface fonctionne à 12% de ses capacités et il faut compter un peu plus d'une rame sur deux en circulation dans le métro", a dit un porte-parole de la direction.

si les salariés avaient repris le travail c est parce qu'on les avait menacé d'une lourde amende!!