Voici une analyse qui se tient, cette alerte interviendra-t-elle au moment de la campagne pour la France ou pas, l'année 2007 risque d'être l'année de tous les dangers.
C'est assez alarmant, qu'en pensez-vous?Alerte rougeTOUS les signes sont présents. Nous sommes à la veille d'une offensive de grande envergure de la part des islamo-fascistes. Qu'il s'agisse de l'attentat en Arabie-Saoudite qui a tué quatre Français, de l'attentat en Inde qui a coûté la vie à 67 personnes, de la multiplication des attaques en Afghanistan, dont la dernière très audacieuse contre le vice-président des Etats-Unis lui-même, tous ces signes prouvent que les clignotants sont en train de passer progressivement au rouge.
Et la France cette fois ne sera pas épargnée. Les ordres des chefs d'Al-Qaïda sont clairs : il faut frapper la France. L'intégration du GSPC algérien (Groupe Salafiste pour la Prédication et la Vertu) à la mouvance d'Oussama Ben Laden doit permettre d'atteindre cet objectif prioritaire. J'insiste sur ce point. L'audace et la précision des dernières attaques du GSPC en Algérie, la multiplication des menaces dans tout le Maghreb sont là pour démontrer que les effets de cette intégration se font déjà sentir. Nous sommes encore très loin, hélas, d'en avoir vu toutes les conséquences.
En Afghanistan, les taliban et Al-Qaïda se préparent à ouvrir un front suffisamment sanglant dans le but de soulager l'Iran dans sa confrontation avec l'Occident. Le récent attentat de Bagram, 14 morts, qui visait le vice-président américain Dick Cheney, est très révélateur. Il prouve que les taliban et Al-Qaïda peuvent de nouveau frapper n'importe où en Afghanistan et plus seulement dans leur fief du sud. Il prouve surtout les complicités d'une partie des services secrets pakistanais avec les taliban.
En effet, la visite du vice-président américain Dick Cheney à Bagram n'avait pas été anoncée à la presse. Elle faisait suite elle-même a une visite surprise... à Islamabad durant laquelle Dick Cheney a adressé au président pakistanais Pervez Musharraf une sévère mise en garde. Celle-ci résulte de la certitude d'un regroupement des partisans d'Al-Qaïda et des talibans dans les provinces tribales au Pakistan. Regroupement qui préfigure une offensive dans les prochaines semaines. Les satellites américains auraient également identifié de nouveaux camps d'entraînement terroristes dans la région tribale du Waziristan, où des attentats anti-occidentaux seraient en préparation.
L'attaque d'hier montre ainsi que les talibans sont très bien renseignés sur les Américains, y compris sur les déplacements confidentiels du vice-président des Etats-Unis. De la même manière que les offensives des Talibans durant l'été dernier, dont l'ampleur a surpris tous les observateurs, n'ont pu se faire sans le soutien financier, militaire et logistique des services pakistanais, l'attentat de Bagram n'a pu être conçu sans que des fuites se soient produites au sein de l'ISI (services secrets pakistanais).
Car la victoire des radicaux au sein de l'Etat-major pakistanais marque en vérité
la fin de l'alliance avec les Etats-Unis. Le Pakistan a décidé de se rapprocher de l'Iran et de reprendre sa politique traditionnelle de déstabilisation et d'influence en Afghanistan. Les relations tendues avec le pouvoir en place à Kaboul, pourtant proche des Etats-Unis, en sont la meilleure démonstration. Les Etats-Unis peuvent bien multiplier les mises en garde, Perwez Musharraf n'a le pouvoir qu'en apparence.
La récente signature, début septembre, d'un accord entre des responsables des services secrets pakistanais et des groupes proches des Talibans dans le district du Nord Waziristân a officialisé la défaite des partisans d'une alliance avec les USA. Cet accord prévoit la fin des attaques contre l'armée pakistanaise. En échange, celle-ci s'est s’engagé à réduire sa présence militaire dans la région et à cesser ses opérations contre les Talibans. Cet accord scelle la reconnaissance par Islamabad du pouvoir des organisations talibanes dans la région et la concrétisation d'une nouvelle alliance avec les amis du mollah Omar.
Pendant ce temps des bruits de bottes se font également entendre au Proche-Orient. L'armée syrienne a récemment procédé à des mouvements de troupes en direction de la frontière avec Israël sur le plateau du Golan. Plusieurs officiers des renseignements militaires, dont le général Yossi Beidatz, estiment que le président syrien Bachar al-Assad
"prépare ses forces à un conflit militaire" avec Israël. Ce conflit pourrait être généré
"par une tierce partie" comprendre le Hezbollah. Ce qui est certains c'est que l'armée syrienne se renforce à un rythme sans précédent dans tous les domaines avec l'aide financière de l'Iran. La Syrie s'équipe massivement de missiles Scud-D d'une portée de 400 km couvrant l'essentiel du territoire israélien, qu'elle a testé récemment avec succès, pour contrebalancer la faiblesse de son armée de l'air. Damas serait également à la veille de conclure un conrat important avec la Russie portant sur la livraison de milliers de missiles antichars sophistiquées utilisées avec efficacité par le Hezbollah contre les blindés israéliens lors de la guerre de l'été dernier au Liban. A Damas elle-même une rumeur évoque un conflit pour le mois de juin. Des sources syriennes affirment que le régime s'estime de toute façon condamné et qu'il est nécessaire pour lui de prendre l'initiative.
Toute cette agitation bien entendu est le résultat de l'affrontement inévitable autour de la question du nucléaire iranien. L'Iran est en train de mettre au point sa riposte en sollicitant ses alliés. Ainsi l'attentat contre des touristes français n'était pas seulement l'occasion de s'en prendre à des Occidentaux. Il est également la conséquence du pacte entre Téhéran et Al-Qaïda. L'organisation terroriste et les mollahs ont le même ennemi : le régime des saoud. Régime qui en coulisse souhaite une intervention américaine afin de stopper les ambitions iraniennes dans la région. Il est à craindre qu'Al-Qaïda, soutenu par Téhéran, se lance dans une entreprise de déstabilisation des monarchies pétrolières du Golfe. Déstabilisation qui aura également des répercussions économiques à cause du pétrole.
Selon des groupes terroristes, Téhéran a d'ailleurs donné des instructions en cas d'attaque américaine ou israélienne contre ses installations atomiques. D'après certains leaders de groupes terroristes palestiniens, l'Iran anticipe une attaque militaire américaine ou israélienne sur ses installations nucléaires et a fourni des plans d'urgence à des terroristes palestiniens et à d'autres alliés dans la région afin d'attaquer l'état juif et les intérêts régionaux américains dans l'éventualité d'une guerre. Un haut responsable du groupe terroriste Jihad Islamique, qui, selon Israël, est soutenu par l'Iran, a dit au World Net Daily que Téhéran s'attendait à une attaque sans toutefois préciser de date. Il ajoute qu'en cas d'attaque Téhéran a donné l'ordre à son organisation "de dévaster" Israël par des attentats suicides, des attaques à la roquette et des "surpises spéciales". Les attaques à la roquette pourraient être lancées à partir de la Bande de Gaza et de la Cisjordanie, en bordure de Jérusalem. Son organisation menace également les intérêts américains au Moyen-Orient en cas d'opération militaire israélienne ou américaine contre Téhéran.
Quoi qu'il en soit, l'intervention américaine, sauf recul toujours possible des mollahs, aura lieu. Tout les spécialistres qui travaillent actuellement au Pentagone ou dans les cercles concernés à Washington savent que tout est déjà prêt. Les cibles sont déjà vérouilées. Deux porte-avions dans la région, le USS John C Stennis et le USS Dwight D Eisenhower pourraient d'ailleurs être rapidement rejoints dans les prochaines semaines par trois porte-avions supplémentaires actuellement en mer : le USS Ronald Reagan, le USS Harry S Truman et le USS Theodore Rossevelt voir par le USS Nimitz. Si les Etats-Unis jouent encore la carte diplomatique c'est parce qu'ils espèrent encore en un recul des mollahs et qu'ils veulent démontrer à l'opinion internationale qu'ils auront tout tenté avant l'option militaire. Mieux encore, si Washington devait renoncer Israël prendra la relève.
Les autorités israéliennes ont déjà averti le gouvernement américain à ce sujet. Trois états arabes du Golfe Persique ont d'ailleurs secrètement autorisé l'Israel Air Force à pénétrer leur espace aérien pour atteindre l'Iran dans l'éventualité d'une attaque contre les installations nucléaires. Ce rapport confidentiel précise même qu'il s'agit du Qatar, d'Oman et des Emirats Arabes Unis. Israël négocie également avec les Etats-Unis pour une autorisation de "couloir aérien" au dessus-de l'Irak si une attaque contre les installations nucléaires iraniennes par l'Etat hébreu devenait nécessaire. La Turquie est également approchée.
Je le répète, je l'affirme, nous sommes à la veille d'évènements internationaux très graves. Rien à voir avec les attentats de Bali, de Madrid ou de Londres. Il faudrait un miracle pour qu'un conflit majeur ne voit pas le jour dans l'année qui vient.
http://limes.over-blog.com/article-5857674.html
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