La police va dans les quartiers chauds, si c'est vrai !

La directrice de la maternelle Rampal dans le XIXe a été interpellée vendredi pour "outrage et dégradation de biens public en réunion", et placée en garde à vue, selon la préfecture.

Selon Réseau éducation sans frontières, la police s'est montrée violente mardi alors que des parents s'opposaient à l'interpellation du grand-père d'enfants de l'école.


Selon Brigitte Wieser, porte-parole de RESF, des policiers avaient interpellé mardi vers 18h dans un café appelé "Le petit Rampal", le grand-père chinois et sans papiers d'enfants scolarisés dans le groupe scolaire tout proche.

Selon RESF, les policiers n'ont "pas hésité à utiliser la violence physique et à asperger la rue de gaz lacrymogène" pour disperser les parents qui s'opposaient à cette interpellation".

Un parent d'élève témoin des incidents de mardi, Gilles Dansart, raconte que "de nombreux parents de quatre écoles du quartier Belleville, situées rue Rampal et rue du Général-Lassalle, ont été alertés de l'arrivée de policiers vers 17h30".

Les parents du quartier avaient déjà été, selon lui, choqués par une tentative d'arrestation lundi soir devant l'école Rampal.

Les parents qui avaient subi des jets de gaz lacrymogène mardi ont voulu déposer plainte au commissariat du XIXe, qui les a renvoyés sur l'Inspection générale des services.

Le témoignage d'un riverain :

Nous parents d’enfants des écoles primaires et maternelles Rampal et Lasalle à Belleville (Paris 19ème) avons décidé de nous rendre ensemble vendredi matin au commissariat de notre quartier pour porter plainte contre des violences policières dont nous avons été victimes le 20 mars entre 16H30 et 18H00.

Ce mardi, à la sortie de l’école, nous avons assisté à l’arrestation musclée d’un grand-père d’origine chinoise, suite à un contrôle d’identité dans un café qui jouxte quatre écoles, à l’angle des rues Rampal et du Général Lasalle.

Cette personne qui s’apprêtait à aller chercher l’un de ses petits-enfants dans une autre école, située impasse Piver (11ème), a été arrêtée par un grand nombre de policiers, accompagnés de chiens.

Alors qu’il n’opposait aucune résistance, il a été menotté et jeté violemment dans une des trois voitures qui bloquaient le carrefour.

Cette arrestation spectaculaire et musclée, survenue de surcroît sous le regard des enfants, a entraîné l’indignation des parents rassemblés devant l’école Rampal.

Face à cette protestation, les forces de l’ordre n’ont pas hésité à brandir leurs matraques, à nous pousser violemment, et surtout à répandre massivement des gaz lacrymogènes.

Les enfants qui sortaient des écoles n’ont pas été épargnés par les gaz, entraînant toux et brûlures. Parents, enfants et enseignants ont dû se réfugier dans les écoles maternelles et primaires en attendant la dissipation des gaz.

La préfecture a finalement ordonné la libération du grand-père d’origine chinoise mercredi vers 16h20. Son seul délit était d’être en situation irrégulière.

La veille lundi, devant ces mêmes écoles, la police n’avait pas hésité à arrêter une jeune femme d’origine chinoise, venue chercher sa nièce scolarisée en maternelle. Suite aux protestations des parents, elle avait été finalement relâchée quelques minutes plus tard.

Les fonctionnaires de police ont franchi une nouvelle ligne rouge en décidant lundi puis mardi de violer le dernier refuge des valeurs de la République : l’école.

Et face à la juste indignation que ces événements ont provoqué, ils n’ont pas hésité à répondre par la violence physique, sous les yeux des enfants.

C’est pour cette raison que nous parents irons porter plainte contre ces faits inadmissibles pour qu’ils soient dûment sanctionnés. Nous vous invitons à nous rejoindre lors de ce dépôt de plainte devant l’antenne de police située rue Pradier, vendredi 23 mars à 8h45 du matin.

Une belle action du futur ex ministre de l'intérieur.
A passer sur son actif bien sûr : 1 grand père chinois sans papier oléééé

Ca devient n'importe quoi.
On emmerde un pépé, on rafle les gosses dans les écoles, c'est une belle image de la France que nous donnons au monde. Ca ya pas à dire, fier d'être français.

effectivement ,on comprends mieux pourquoi certains se posent des questions sur l'identité française.... c'est sûrement a force de te lire.... c'est a gerber!

Écoute, t'es maman, tu réagirais comment si en allant chercher tes enfants tu te fais gazer par les flics qui viennent chercher les copains de tes gosses ?
Mais peut-être ce serait toi qui aurais prévenu les poulets de la présence d'enfant délinquant dans la maternelle. Peut-être que ça te fait jouir de dénoncer des gosses.
C'est culturel, c'est notre glorieux passé ?

tu y étais pour savoir comment ça s'est passé ? non ,je ne crois pas....mais sachant comme certains délinquants peuvent devenir violent voir dangereux ;je doute qu'ils ont gazé gazé juste comme ça ,par plaisir !

Quelques témoignages Aline ?

....Le même jour, une femme, madame Sun, également sans papiers, était interpellée un peu plus haut devant la maternelle de la rue Rampal, au moment où elle venait chercher sa nièce. Elle a été relâchée quelques minutes plus tard sous la pression des parents.
«Ça devient invivable Belleville ! On ne peut plus sortir ses enfants sans qu'ils soient témoins d'une rafle et ça peut être les parents de leurs copains», s'écrie Aline Beilin. Cette professeure de philo et membre de Réseau éducation sans frontières (RESF) vient de déposer les siens rue du Général-Lassalle. Une école qui, avec sa voisine de la rue Rampal, a été, mardi, le théâtre d'une autre opération policière encore plus musclée. Depuis, parents et enfants des deux groupes scolaires sont sous le choc. Plusieurs écoliers ont essuyé des gaz lacrymogènes. Une psychologue a été appelée par la directrice de Rampal. «J'ai un fils de cinq ans. Il est terrorisé», déclare Béatrice Vincent. «C'était d'une extrême violence, raconte une autre mère, Maria Clark. Il y a des enfants qui pleurent encore aujourd'hui.» «Moi, maintenant, la rue du Général-Lassalle, elle me fait peur», lance Dominique Perez. Journaliste, elle fait elle aussi partie de RESF. Mardi en fin d'après-midi, elle se trouvait avec une vingtaine d'autres parents au métro Belleville pour prévenir une «nouvelle rafle», lorsqu'elle a été prévenue de la présence de deux voitures de police, en face de l'école de la rue Rampal.

Bistrot. A son arrivée sur les lieux, elle découvre une femme en pleurs. Son père, Xiangxing Chen, en situation irrégulière, vient d'être arrêté lors d'un contrôle d'identité dans le café le Petit Rampal, situé à l'angle de la rue du Général-Lassalle. Il devait aller chercher son petit fils, 4 ans, scolarisé en maternelle. «On a commencé à appeler.» Quelques SMS plus tard, un attroupement se forme devant le bistrot. «Vous allez très vite comprendre pourquoi vous allez dégager», leur crie un officier. Il ouvre la porte de son véhicule et en sort deux chiens muselés qu'il lâche sur la foule. Pour empêcher les policiers d'emmener leurs prisonniers, certains se couchent sur la chaussée, devant leurs voitures. «On a commencé à manifester de façon véhémente, mais non violente», souligne Dominique Perez.L'émotion est particulièrement vive après l'interpellation la veille, à la même heure, d'une Chinoise devant la maternelle Rampal. Il est presque 18 heures. De nombreux parents attendent la sortie de l'étude. Pas moins de quatre groupes scolaires, deux primaires et deux maternelles, entourent le café.
«Tout le monde a rappliqué et ça a dégénéré», raconte Gilles, qui a trois enfants à Lassalle. Des renforts de la BAC, la brigade anticriminalité, arrivent. Les voitures, sirènes hurlantes, tentent de remonter à reculons la rue Lassalle. Les policiers sortent leurs matraques et aspergent la foule de gaz lacrymogène au moment où les enfants se répandent dans la rue. «Les flics étaient d'une extrême nervosité car ils étaient pris au piège», selon Gilles. La directrice de Rampal rouvre ses portes pour mettre ses élèves à l'abri. Elle reçoit elle-même du gaz en tentant de s'interposer.Squat. Xiangxing Chen, 58 ans, a été libéré mercredi matin. Dans un communiqué, le maire du XIXe, Roger Madec, demande au ministre de l'Intérieur de «faire cesser le harcèlement, les contrôles au faciès et les interpellations humiliantes sans justification», des «agissements particulièrement suspects en période électorale». Les policiers disent avoir reçu des coups et des projectiles, notamment en provenance du squat de la rue du Général-Lassalle. Ils auraient fait une descente dans ce café «parce qu'il est soupçonné de trafic en tout genre», selon Roger Molkou, directeur de cabinet du maire du XIXe. «Mais, la veille, tout indique qu'ils sont venus cueillir une femme sans papiers dont ils avaient le signalement», en dépit d'un engagement oral du préfet de police de ne pas procéder à de telles interpellations dans le périmètre des écoles. Sur les deux groupes scolaires, 29 familles sont en situation irrégulières.

J'ai une copine keuf dans le XIX, je lui demande des précisions...

Cet épisode c'est de la mascarade gauchiste, j'ai vu les images, c'était préparé par un collectif car comment expliquer la présence de caméra, et certains au look trés gaucho avec des pancartes anti-expulsion...Ce n'est pas un mouvement spontanné de parents d'élèves mais bel et bien una action des gauchistes.

et ils ont même pris des enfants pour leur casting .... c'est dire si les gôchistes sont immondes !!
vous vous relisez parfois ??

Oui ! C'est un traquenard, ils ont téléphoné aux keufs pour leur signaler des clandés, puis leurs ont jeté des frigos sur la tête, on attend les analyses ADN sur les boites de pizza pour retrouver les coupables.

C'est mon quartier Belleville, il y a des contrôles dans tous les sens, contrôle à la gueule bien sure. Tout le monde est mobilisé depuis belle lurette, il y a des affiches partout sur les écoles et les mairies pour dénoncer les expulsions d'enfants.

Oui, c'est même dans ce quartier qu'est né l'idée des parrainages citoyens si je ne me trompe...

Vraiment sur ce coup là vous etes à gerber, aline et loupiac.

Des gosses se font gazer à coups de lacrymo, un vieux se fait plaquer au sol, les flics sortent des matraques contre des manifestants non-violents, une directrice d'école maternelle se fait arreter parce qu'elle a planqué une gamine pour lui éviter l'expulsion, et vous vous dites que c'est bien ?

J'espère qu'un jour vous vous trouverez du mauvais coté de la barrière, victimes d'une bavure, gazés par les flics dans la rue, vos gosses traumatisés, ou bien mis en garde à vue avec fouille complète, humiliés.
J'espère qu'un jour vous serez victime d'une erreur judiciaire, parce que c'est vraiment facile de faire les fiers-à-bras et de justifier des actes illégitimes et intolérables, bien planqués derrière son pc, c'est facile de montrer du doigt et de rigoler quand on est derrière les flics.
Mais quand vous serez devant, avec les matraques, les grenades lacrymos pointées sur vous, vous verrez les choses autrement.

Vraiment, vous me dégoutez. Mais continuez à vous afficher décomplexés comme ça, pour que les gens comprennent bien quelle genre de personnes vont les diriger.

Moi, ce qui m'étonne, c'est qu'on va chercher des Chinois, mais jamais des Africains ou des Arabes!

La majorité des expulsés étaient des gens d'Europe de l'est, qui doivent être à nouveau ici, et légalement, en plus, mais les clandos de Cachan sont toujours là... et logés en plus !

shimmy a écrit:

Moi, ce qui m'étonne, c'est qu'on va chercher des Chinois, mais jamais des Africains ou des Arabes!

La majorité des expulsés étaient des gens d'Europe de l'est, qui doivent être à nouveau ici, et légalement, en plus, mais les clandos de Cachan sont toujours là... et logés en plus !

N'importe quoi !
C'est au faciès qu'on arrete les gens ! Comme à certaines époques, du genre 1961....

Et il y a des noirs, des arabes, des asiatiques, simplement dans le cas exposé ce sont des chinois.
Je ne sais même pas pourquoi je réponds, parce que ca ne va pas t'enlever ta haine des étrangers d'une autre couleur.

aline a écrit:

tu y étais pour savoir comment ça s'est passé ? non ,je ne crois pas....mais sachant comme certains délinquants peuvent devenir violent voir dangereux ;je doute qu'ils ont gazé gazé juste comme ça ,par plaisir !

Tu parles des pères et mères de famille qui vont chercher leur gosse à l'école?

shimmy a écrit:

Moi, ce qui m'étonne, c'est qu'on va chercher des Chinois, mais jamais des Africains ou des Arabes!

La majorité des expulsés étaient des gens d'Europe de l'est, qui doivent être à nouveau ici, et légalement, en plus, mais les clandos de Cachan sont toujours là... et logés en plus !

On t'as reconnu Marine...
Marine Lepen oh non non Marine Lepen,tu le crois pas...

T'as raison simmy!!!!!! La France est un pays où les gens qui n'ont pas le type européen se sentent parfaiement n sécurit.... jamais on ne vient les contrôler, encore moins les expulser! Non mais sur quelle planète tu vis? Arrête un peu de regarder les infos de 20 h à la télé et renseigne toi.

Cette semaine, devant une école matrernelle du XIXeme arrondissement de Paris, les policiers sont intervenus de facon musclée afin d'arreter un grand père venant chercher son petit fils de 4 ans.

Devant la solidarité montrés par les parents d'élèves, les policiers ont fait appel à des renforts. Ainsi sont arrivés, les renforts accompagnés de chiens et équipés de matraques et de gazs lacrymogènes qu'ils ont utilisés. Les enfants ont été atteints par ses gazs bien entendu, la directrice de l'etablissement a essayé de protéger les enfants.

Hier nouveau rebondissement dans cette affaire. La directrice de l'etablissement à été placée en garde à vue pour outrage et dégradation de biens publics en réunion. Cela ressemble fortement à une tentative d'intimidation.

Enfin hier soir le ministère de l'interieur est intervenu pour (enfin) dire qu'il ne fallait pas proceder à des interpellations de personnes dans l'enceinte ou à proximité des établissement. (C'est sur que pour donner ces consignes, il fallait attendre un drame)

T'es un malade toi, Sarko vient de dire que cela n'a rien à voir avec lui car cela est une décision d'un juge indépendant et à rien à voir avec le ministère de l'intérieur.

Davout a écrit:

T'es un malade toi, Sarko vient de dire que cela n'a rien à voir avec lui car cela est une décision d'un juge indépendant et à rien à voir avec le ministère de l'intérieur.

Et c'est le juge qui a dit aux policiers de procéder à une arrestation devant une école??

Si tu crois ca, ca m'épate

Cela c'est parce que la directrice à voulue faire la maline ainsi que quelque parents d'élèves.

Rupturator, tu t'enfonces ... Le Ministère de l'Intérieur a formellement interdit aux forces de l'ordre de débarquer dans les écoles, les collèges et les lycées pour arrêter certains clandestins.

En fin de journée, le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy a adressé un télégramme aux préfets dans lequel il leur rappelle qu'une mesure d'éloignement de sans papiers ne doit "en aucun cas" donner lieu à des interpellations dans les écoles où à leur proximité.